Israël commémore le 7-Octobre, négociations pour mettre fin à la guerre à Gaza

Minute de silence et   recueillement: Israël a marqué mardi le 2e  anniversaire de l’attaque du 7-Octobre, la plus  meurtrière de son histoire, à l’heure où des pourparlers indirects entre émissaires israéliens et le Hamas font poindre l’espoir ténu d’une fin de la guerre à Gaza.A Réïm, sur le site du festival de musique Nova, où plus de 370 personnes ont été tuées par des commandos du Hamas, des dizaines de proches et d’amis des victimes ont observé une minute de silence à 06h29 (03h29 GMT), heure précise du début de l’attaque du mouvement islamiste palestinien sur le sud d’Israël. “Je suis ici pour être avec elle, car c’est la dernière fois qu’elle était en vie, ici avec son fiancé, Moshé”, tué lui aussi ce jour-là, a déclaré à l’AFP Orit Baron, 57 ans, mère de Yuval Baron, une des victimes de la tuerie.”C’est comme si en ce moment elle était ici avec moi”, dit-elle, alors que l’écho de tirs d’artillerie et d’explosions se fait entendre dans la bande de Gaza voisine, où l’armée poursuit ses bombardements.Autre temps fort en Israël, une cérémonie organisée à l’initiative des familles des victimes est prévue à la nuit tombée sur l’emblématique “place des Otages” à Tel-Aviv, épicentre de la mobilisation pour la libération des personnes enlevées durant l’attaque du 7-Octobre et encore retenues à Gaza. – Déluge de roquettes -Le 7 octobre 2023, couverts par un déluge de roquettes tirés de la bande de Gaza, des milliers de combattants du Hamas percent la barrière de sécurité réputée infranchissable érigée par Israël le long du territoire palestinien, où le mouvement islamiste a pris le pouvoir en 2007.Ils attaquent des bases militaires et tue à l’aveugle sur les routes, dans des kibboutz, des villes et des villages.Côté israélien, l’attaque a entraîné la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 47 sont toujours otages à Gaza dont 25 sont mortes selon l’armée.Israël a juré de détruire le Hamas et lancé une campagne militaire qui a dévasté le territoire palestinien, provoqué un désastre humanitaire et fait selon le ministère de la Santé du Hamas, plus de 67.160 morts, en majorité des civils. Les chiffres du ministère sont jugés fiables par l’ONU.Pendant ce temps, des pourparlers entre le Hamas et Israël, entamés lundi, se poursuivent via les médiateurs à Charm el-Cheikh en Egypte. Une délégation dirigée par Steve Witkoff, l’émissaire du président américain Donald Trump, doit y arriver mercredi selon le chef de la diplomatie égyptienne Badr Abdelatty.- “Garant” -“A ce stade, le premier garant du succès (de ces pourparlers) est le président Trump qui fait preuve de leadership et de compétence afin de réaliser la stabilité et la paix dans la région”, a-t-il ajouté.Faisant pression à la fois sur le Hamas et sur le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, M. Trump a annoncé le 29 septembre un plan pour mettre un terme à la guerre à Gaza, prévoyant un cessez-le-feu, la libération des otages, un retrait progressif de l’armée israélienne du territoire palestinien et le désarmement du Hamas.Les négociations en Egypte sont basées sur le plan Trump. Dans sa réponse au plan, le Hamas a accepté de libérer les otages mais réclamé la fin de l’offensive israélienne et le retrait total israélien de Gaza. Il n’a pas mentionné son désarmement. M. Netanyahu a dit soutenir la proposition américaine mais souligné que son armée resterait dans la majeure partie de Gaza. Le Hamas s’efforce de surmonter “tous les obstacles” susceptibles d’empêcher un accord, a soutenu mardi Faouzi Barhoum, cadre du mouvement, tout en qualifiant le 7-Octobre de “réponse historique” à l’occupation israélienne.- “Rêve” de cessez-le-feu -Dans la bande de Gaza, la population fait face à une situation catastrophique. Dans des paysages de ruines, des centaines de milliers de déplacés s’entassent dans des camps de toiles surpeuplés, manquant de tout à l’instar d’Abir Abou Saïd, un Palestinien de 21 ans qui a perdu sept membres de sa famille.”Je ne sais pas quand cette guerre va s’arrêter. Mon rêve est qu’elle cesse dès maintenant, pas demain”, dit-il à l’AFP. “Je ne fais plus confiance à personne. Les négociateurs israéliens comme le Hamas, ils nous ont tous menti. Nous mourrons à chaque minute.”Le Qatar, pays médiateur dans la guerre à Gaza, a affirmé mardi qu’Israël aurait déjà dû cesser ses opérations militaires conformément au plan Trump. Le chef d’état-major israélien Eyal Zamir a lui prévenu d’une reprise du “combat” dans la bande de Gaza en cas d’échec des pourparlers en Egypte.

Indians lead drop in US university visas

The United States issued nearly one-fifth fewer student visas in August following a crackdown by President Donald Trump, led by a steep drop for India which was overtaken by China as top country of origin, data showed Monday.The United States issued 313,138 student visas in August, the most common start month for US universities, a drop of 19.1 percent from the same month in 2024, according to the International Trade Administration.India, which last year was the top source of foreign students to the United States, saw the most dramatic drop with 44.5 percent fewer student visas issued than a year earlier.Visa issuance also dropped for Chinese students but not nearly at the same rate. The United States issued 86,647 visas to students from mainland China in August, more than double the number issued to Indians.The statistics do not reflect overall numbers of US-based international students, many of whom remain on previously issued visas.Trump has put a top priority since returning to the White House both on curbing immigration and on weakening universities, which his administration sees as a key power base of the left.Secretary of State Marco Rubio briefly suspended processing of student visas in June, a peak month, as he issued orders that US embassies vet applicants’ social media.Rubio has revoked thousands of student visas, often due to criticism of Israel, on the grounds that he can refuse entry to people who go against US foreign policy interests.In rules that affect Indians in particular, the Trump administration has made it more difficult for applicants to apply for visas outside jurisdictions of the US consulates in their home countries, even if there are backlogs.Trump has taken a series of actions at odds with India, which for decades had been courted by US policymakers of both parties who saw the billion-plus nation as a natural counterweight to China.Trump has also imposed a hefty new fee on H-1B visas, which are used largely by Indian technology workers.Trump, however, has voiced hope for ramping up the number of Chinese students to boost relations between the two powers, a sharp contrast to earlier messaging from Rubio who had vowed to “aggressively” revoke visas from Chinese students he accuses of exploiting US technical knowhow.The latest figures also show a sharp drop in student visas from many Muslim-majority countries, with admissions from Iran dropping by 86 percent.

Indians lead drop in US university visas

The United States issued nearly one-fifth fewer student visas in August following a crackdown by President Donald Trump, led by a steep drop for India which was overtaken by China as top country of origin, data showed Monday.The United States issued 313,138 student visas in August, the most common start month for US universities, a drop of 19.1 percent from the same month in 2024, according to the International Trade Administration.India, which last year was the top source of foreign students to the United States, saw the most dramatic drop with 44.5 percent fewer student visas issued than a year earlier.Visa issuance also dropped for Chinese students but not nearly at the same rate. The United States issued 86,647 visas to students from mainland China in August, more than double the number issued to Indians.The statistics do not reflect overall numbers of US-based international students, many of whom remain on previously issued visas.Trump has put a top priority since returning to the White House both on curbing immigration and on weakening universities, which his administration sees as a key power base of the left.Secretary of State Marco Rubio briefly suspended processing of student visas in June, a peak month, as he issued orders that US embassies vet applicants’ social media.Rubio has revoked thousands of student visas, often due to criticism of Israel, on the grounds that he can refuse entry to people who go against US foreign policy interests.In rules that affect Indians in particular, the Trump administration has made it more difficult for applicants to apply for visas outside jurisdictions of the US consulates in their home countries, even if there are backlogs.Trump has taken a series of actions at odds with India, which for decades had been courted by US policymakers of both parties who saw the billion-plus nation as a natural counterweight to China.Trump has also imposed a hefty new fee on H-1B visas, which are used largely by Indian technology workers.Trump, however, has voiced hope for ramping up the number of Chinese students to boost relations between the two powers, a sharp contrast to earlier messaging from Rubio who had vowed to “aggressively” revoke visas from Chinese students he accuses of exploiting US technical knowhow.The latest figures also show a sharp drop in student visas from many Muslim-majority countries, with admissions from Iran dropping by 86 percent.

WTO hikes 2025 trade growth outlook but tariffs to bite in 2026

AI-related goods and a surge in exports to the United States to beat President Donald Trump’s tariff hikes boosted global merchandise trade growth this year, the World Trade Organization said Tuesday.However, the picture is bleaker for 2026, the WTO warned, as the impact of those tariffs kicks in.The WTO raised its forecast for trade volume growth in 2025 to 2.4 percent — up from 0.9 percent in August — and slashed its 2026 outlook from 1.8 percent to 0.5 percent.”Global merchandise trade outpaced expectations in the first half of 2025, driven by increased spending on AI-related products, a surge in North American imports ahead of tariff hikes, and strong trade among the rest of the world,” the WTO said, as it published its updated global trade outlook.In an unusual move, the global trade body has revised its estimates several times this year due to uncertainties surrounding the new tariffs imposed by the Trump administration.Since returning to office in January, Trump has slapped several waves of new tariffs on imports entering the United States.His administration has imposed a basic tariff of 10 percent on all countries since April, with much higher rates for some economies.- Measured reaction to tariffs -“Countries’ measured response to tariff changes in general, the growth potential of AI, as well as increased trade among the rest of the world — particularly among emerging economies — helped ease trade setbacks in 2025,” WTO chief Ngozi Okonjo-Iweala said.The WTO said artificial intelligence-related goods — including semiconductors, servers, and telecommunications equipment — drove nearly half of the overall trade expansion in the first six months of the year, rising 20 percent year-on-year in value terms.Over those six months, “42 percent of global trade growth came from AI-related goods — far out of proportion to their 15 percent share in world trade”, Okonjo-Iweala told a press conference.But the former Nigerian finance minister said trade resilience this year should not fool countries into “complacency”.”Today’s disruptions to the global trade system are a call to action for nations to reimagine trade and together lay a stronger foundation that delivers greater prosperity for people everywhere,” she said.She noted that apart from a few countries, most WTO members have not imposed tit-for-tat tariffs on the United States “like it was in the 1930s” during the Great Depression, praising them for sticking to WTO rules.- ‘So much uncertainty’ -The report predicted that all regions will record weaker import performance in 2026 as higher tariff rates and heightened trade policy uncertainty bite.Okonjo-Iweala said that looking ahead to 2026, “the fact is there is so much uncertainty it is hard to be conclusive”.The WTO’s global GDP growth projection is 2.7 percent this year and 2.6 percent in 2026.Services export growth is now expected to slow from 6.8 percent last year to 4.6 in 2025, and further down to 4.4 percent next year.

Lecornu tente d’ultimes négociations sur le budget, Macron lâché par les siens

Au lendemain de sa démission surprise, Sébastien Lecornu rencontre les forces politiques pour “d’ultimes négociations” éclair, comme le lui a demandé le président Emmanuel Macron, lâché jusque dans son propre camp et de plus en plus sous pression face aux appels à dissoudre l’Assemblée ou démissionner.A la tête d’un gouvernement zombie, le Premier ministre démissionnaire a d’abord réuni mardi les responsables de Renaissance, d’Horizons et du MoDem, ainsi que les présidents des deux chambres, Yäel Braun-Pivet et Gérard Larcher. Ils sont convenus de “concentrer” ces discussions de la dernière chance sur le budget et l’avenir de la Nouvelle-Calédonie.Le chef de file des députés LR, Laurent Wauquiez, et le patron du parti Bruno Retailleau, sont eux reçus séparément à Matignon dans l’après-midi. Et ce alors que M. Wauquiez a regretté devant son groupe que l’échec du très éphémère gouvernement Lecornu ait “abîmé l’image” de son parti, visant en filigrane le ministre de l’Intérieur démissionnaire.Le groupe indépendant Liot doit, lui, être reçu en fin de journée mardi, avant Raphaël Glucksmann. Le Parti socialiste se rendra pour sa part à Matignon mercredi matin, et les Écologistes ont indiqué qu’ils iraient en milieu de journée pour demander “une cohabitation” avec un “Premier ministre de gauche”. Le Rassemblement national a aussitôt décliné l’invitation, réitérant sa demande de dissolution – tout comme La France insoumise.La France est plongée dans une grave crise politique depuis la démission lundi de Sébastien Lecornu, qui venait de nommer 14 heures plus tôt son gouvernement. Le chef de l’État, qui lui a donné jusqu’à mercredi soir pour chercher à aboutir à une “plateforme d’action” pour la “stabilité du pays”, est désormais lâché par les siens. Son ancien Premier ministre et patron d’Horizons, candidat déclaré à la présidentielle, Édouard Philippe, l’exhorte à partir avant la fin de son mandat. Il lui a demandé d’organiser “une élection présidentielle anticipée” après l’adoption d’un budget pour 2026, évoquant un État qui n’est selon lui “pas tenu”.La veille, un autre ex-chef du gouvernement, jadis proche d’Emmanuel Macron, Gabriel Attal, avait sèchement pris ses distances avec le président dont il ne comprend “plus les décisions”. Mardi, le patron du parti présidentiel Renaissance a toutefois rejeté l’hypothèse d’un départ anticipé du président, arguant que “tout notre équilibre démocratique serait fragilisé”.- La gauche tente de s’unir -Face à la menace de dissolution, les Écologistes et La France insoumise ont appelé toute la gauche à s’unir pour porter un “programme de rupture au pouvoir”. Un message notamment en direction du Parti socialiste, peu enclin à renouer avec la gauche radicale.Le parti d’Olivier Faure a organisé une réunion distincte en visio, à laquelle toutes les organisations de gauche ont participé sauf LFI. Avec une revendication à l’issue: “Nommer à Matignon un Premier ministre qui composera un gouvernement de gauche et écologiste.”A droite, le président des Républicains, Bruno Retailleau, a semé la confusion dans sa propre famille, après avoir été l’un des détonateurs de la crise en menaçant de quitter le gouvernement pour protester contre sa composition.Mardi, il a tempéré sa position, proposant que son parti participe à un gouvernement de “cohabitation” avec la macronie à condition que LR “ne s(‘y) dilue pas”.Dans cette atmosphère, M. Retailleau pourrait-il être sensible aux appels du pied du RN ? Le patron du parti à la flamme Jordan Bardella s’est en tous cas dit “prêt à tendre la main” aux Républicains sur “un accord de gouvernement”, en cas de législatives anticipées.- Macron face à ses “responsabilités” -Quoiqu’il arrive, ces nouvelles tractations, si elles devaient aboutir à un compromis, ne se traduiront pas nécessairement par une reconduction de Sébastien Lecornu à Matignon, selon l’entourage d’Emmanuel Macron.En cas d’échec, le président prendra ses “responsabilités” selon la même source, faisant planer la menace d’une nouvelle dissolution après celle de l’été 2024.”Il peut réussir”, considérait lundi un conseiller de l’exécutif, “s’il décroche la suspension de la réforme des retraites par exemple”, une exigence des socialistes. Face à l’incertitude politique, les milieux économiques s’inquiètent du décrochage. A l’image du président du Medef Patrick Martin qui a fait part mardi sur franceinfo de sa “colère”.Après la visite d’une exposition sur les victimes de l’attaque du 7-octobre en Israël, M. Lecornu a refusé de s’exprimer directement sur la situation. Mais y a vu un rappel “que de grands maux et de grands défis continuent de peser sur la nation française et sur le monde entier”.

Lecornu tente d’ultimes négociations sur le budget, Macron lâché par les siens

Au lendemain de sa démission surprise, Sébastien Lecornu rencontre les forces politiques pour “d’ultimes négociations” éclair, comme le lui a demandé le président Emmanuel Macron, lâché jusque dans son propre camp et de plus en plus sous pression face aux appels à dissoudre l’Assemblée ou démissionner.A la tête d’un gouvernement zombie, le Premier ministre démissionnaire a d’abord réuni mardi les responsables de Renaissance, d’Horizons et du MoDem, ainsi que les présidents des deux chambres, Yäel Braun-Pivet et Gérard Larcher. Ils sont convenus de “concentrer” ces discussions de la dernière chance sur le budget et l’avenir de la Nouvelle-Calédonie.Le chef de file des députés LR, Laurent Wauquiez, et le patron du parti Bruno Retailleau, sont eux reçus séparément à Matignon dans l’après-midi. Et ce alors que M. Wauquiez a regretté devant son groupe que l’échec du très éphémère gouvernement Lecornu ait “abîmé l’image” de son parti, visant en filigrane le ministre de l’Intérieur démissionnaire.Le groupe indépendant Liot doit, lui, être reçu en fin de journée mardi, avant Raphaël Glucksmann. Le Parti socialiste se rendra pour sa part à Matignon mercredi matin, et les Écologistes ont indiqué qu’ils iraient en milieu de journée pour demander “une cohabitation” avec un “Premier ministre de gauche”. Le Rassemblement national a aussitôt décliné l’invitation, réitérant sa demande de dissolution – tout comme La France insoumise.La France est plongée dans une grave crise politique depuis la démission lundi de Sébastien Lecornu, qui venait de nommer 14 heures plus tôt son gouvernement. Le chef de l’État, qui lui a donné jusqu’à mercredi soir pour chercher à aboutir à une “plateforme d’action” pour la “stabilité du pays”, est désormais lâché par les siens. Son ancien Premier ministre et patron d’Horizons, candidat déclaré à la présidentielle, Édouard Philippe, l’exhorte à partir avant la fin de son mandat. Il lui a demandé d’organiser “une élection présidentielle anticipée” après l’adoption d’un budget pour 2026, évoquant un État qui n’est selon lui “pas tenu”.La veille, un autre ex-chef du gouvernement, jadis proche d’Emmanuel Macron, Gabriel Attal, avait sèchement pris ses distances avec le président dont il ne comprend “plus les décisions”. Mardi, le patron du parti présidentiel Renaissance a toutefois rejeté l’hypothèse d’un départ anticipé du président, arguant que “tout notre équilibre démocratique serait fragilisé”.- La gauche tente de s’unir -Face à la menace de dissolution, les Écologistes et La France insoumise ont appelé toute la gauche à s’unir pour porter un “programme de rupture au pouvoir”. Un message notamment en direction du Parti socialiste, peu enclin à renouer avec la gauche radicale.Le parti d’Olivier Faure a organisé une réunion distincte en visio, à laquelle toutes les organisations de gauche ont participé sauf LFI. Avec une revendication à l’issue: “Nommer à Matignon un Premier ministre qui composera un gouvernement de gauche et écologiste.”A droite, le président des Républicains, Bruno Retailleau, a semé la confusion dans sa propre famille, après avoir été l’un des détonateurs de la crise en menaçant de quitter le gouvernement pour protester contre sa composition.Mardi, il a tempéré sa position, proposant que son parti participe à un gouvernement de “cohabitation” avec la macronie à condition que LR “ne s(‘y) dilue pas”.Dans cette atmosphère, M. Retailleau pourrait-il être sensible aux appels du pied du RN ? Le patron du parti à la flamme Jordan Bardella s’est en tous cas dit “prêt à tendre la main” aux Républicains sur “un accord de gouvernement”, en cas de législatives anticipées.- Macron face à ses “responsabilités” -Quoiqu’il arrive, ces nouvelles tractations, si elles devaient aboutir à un compromis, ne se traduiront pas nécessairement par une reconduction de Sébastien Lecornu à Matignon, selon l’entourage d’Emmanuel Macron.En cas d’échec, le président prendra ses “responsabilités” selon la même source, faisant planer la menace d’une nouvelle dissolution après celle de l’été 2024.”Il peut réussir”, considérait lundi un conseiller de l’exécutif, “s’il décroche la suspension de la réforme des retraites par exemple”, une exigence des socialistes. Face à l’incertitude politique, les milieux économiques s’inquiètent du décrochage. A l’image du président du Medef Patrick Martin qui a fait part mardi sur franceinfo de sa “colère”.Après la visite d’une exposition sur les victimes de l’attaque du 7-octobre en Israël, M. Lecornu a refusé de s’exprimer directement sur la situation. Mais y a vu un rappel “que de grands maux et de grands défis continuent de peser sur la nation française et sur le monde entier”.

Lecornu tente d’ultimes négociations sur le budget, Macron lâché par les siens

Au lendemain de sa démission surprise, Sébastien Lecornu rencontre les forces politiques pour “d’ultimes négociations” éclair, comme le lui a demandé le président Emmanuel Macron, lâché jusque dans son propre camp et de plus en plus sous pression face aux appels à dissoudre l’Assemblée ou démissionner.A la tête d’un gouvernement zombie, le Premier ministre démissionnaire a d’abord réuni mardi les responsables de Renaissance, d’Horizons et du MoDem, ainsi que les présidents des deux chambres, Yäel Braun-Pivet et Gérard Larcher. Ils sont convenus de “concentrer” ces discussions de la dernière chance sur le budget et l’avenir de la Nouvelle-Calédonie.Le chef de file des députés LR, Laurent Wauquiez, et le patron du parti Bruno Retailleau, sont eux reçus séparément à Matignon dans l’après-midi. Et ce alors que M. Wauquiez a regretté devant son groupe que l’échec du très éphémère gouvernement Lecornu ait “abîmé l’image” de son parti, visant en filigrane le ministre de l’Intérieur démissionnaire.Le groupe indépendant Liot doit, lui, être reçu en fin de journée mardi, avant Raphaël Glucksmann. Le Parti socialiste se rendra pour sa part à Matignon mercredi matin, et les Écologistes ont indiqué qu’ils iraient en milieu de journée pour demander “une cohabitation” avec un “Premier ministre de gauche”. Le Rassemblement national a aussitôt décliné l’invitation, réitérant sa demande de dissolution – tout comme La France insoumise.La France est plongée dans une grave crise politique depuis la démission lundi de Sébastien Lecornu, qui venait de nommer 14 heures plus tôt son gouvernement. Le chef de l’État, qui lui a donné jusqu’à mercredi soir pour chercher à aboutir à une “plateforme d’action” pour la “stabilité du pays”, est désormais lâché par les siens. Son ancien Premier ministre et patron d’Horizons, candidat déclaré à la présidentielle, Édouard Philippe, l’exhorte à partir avant la fin de son mandat. Il lui a demandé d’organiser “une élection présidentielle anticipée” après l’adoption d’un budget pour 2026, évoquant un État qui n’est selon lui “pas tenu”.La veille, un autre ex-chef du gouvernement, jadis proche d’Emmanuel Macron, Gabriel Attal, avait sèchement pris ses distances avec le président dont il ne comprend “plus les décisions”. Mardi, le patron du parti présidentiel Renaissance a toutefois rejeté l’hypothèse d’un départ anticipé du président, arguant que “tout notre équilibre démocratique serait fragilisé”.- La gauche tente de s’unir -Face à la menace de dissolution, les Écologistes et La France insoumise ont appelé toute la gauche à s’unir pour porter un “programme de rupture au pouvoir”. Un message notamment en direction du Parti socialiste, peu enclin à renouer avec la gauche radicale.Le parti d’Olivier Faure a organisé une réunion distincte en visio, à laquelle toutes les organisations de gauche ont participé sauf LFI. Avec une revendication à l’issue: “Nommer à Matignon un Premier ministre qui composera un gouvernement de gauche et écologiste.”A droite, le président des Républicains, Bruno Retailleau, a semé la confusion dans sa propre famille, après avoir été l’un des détonateurs de la crise en menaçant de quitter le gouvernement pour protester contre sa composition.Mardi, il a tempéré sa position, proposant que son parti participe à un gouvernement de “cohabitation” avec la macronie à condition que LR “ne s(‘y) dilue pas”.Dans cette atmosphère, M. Retailleau pourrait-il être sensible aux appels du pied du RN ? Le patron du parti à la flamme Jordan Bardella s’est en tous cas dit “prêt à tendre la main” aux Républicains sur “un accord de gouvernement”, en cas de législatives anticipées.- Macron face à ses “responsabilités” -Quoiqu’il arrive, ces nouvelles tractations, si elles devaient aboutir à un compromis, ne se traduiront pas nécessairement par une reconduction de Sébastien Lecornu à Matignon, selon l’entourage d’Emmanuel Macron.En cas d’échec, le président prendra ses “responsabilités” selon la même source, faisant planer la menace d’une nouvelle dissolution après celle de l’été 2024.”Il peut réussir”, considérait lundi un conseiller de l’exécutif, “s’il décroche la suspension de la réforme des retraites par exemple”, une exigence des socialistes. Face à l’incertitude politique, les milieux économiques s’inquiètent du décrochage. A l’image du président du Medef Patrick Martin qui a fait part mardi sur franceinfo de sa “colère”.Après la visite d’une exposition sur les victimes de l’attaque du 7-octobre en Israël, M. Lecornu a refusé de s’exprimer directement sur la situation. Mais y a vu un rappel “que de grands maux et de grands défis continuent de peser sur la nation française et sur le monde entier”.

Top US law enforcer accused of bias in fiery Senate hearing

US Attorney General Pam Bondi faced fiery questioning Tuesday from senators who accuse her of transforming the Justice Department into a tool of President Donald Trump’s efforts to target his perceived enemies.Bondi has courted huge controversy since taking over as the nation’s top law enforcement official, amid criticism that she has failed to maintain the guardrails keeping the department separate from the White House. Former president Joe Biden “never directed the attorney general to prosecute his political opponents,” Dick Durbin, the top Democrat on the Senate Judiciary Committee, told her in a blistering opening speech.”This is your legacy, Attorney General Bondi. In eight short months, you fundamentally transformed the Justice Department and left an enormous stain in American history.”Trump warned repeatedly during the 2024 election campaign that he would go after his political foes, and appeared to berate Bondi in a recent social media post, dressing down someone he referred to as “Pam” over the lack of action by government prosecutors. Shortly after, federal prosecutors sent shockwaves through Washington by indicting former FBI director James Comey, who led a probe into Russian interference in the 2016 presidential election.Comey is due in court on Wednesday, accused of lying to Congress in a case many legal experts say looks specious. The launch of investigations into US Senator Adam Schiff, former national security advisor John Bolton and New York Attorney General Letitia James — all of whom have publicly opposed Trump — have added to the controversy.Both Schiff and James were singled out in Trump’s post apparently upbraiding Bondi.Senators also pressed Bondi on the legal basis for Trump’s use of federal troops in cities he says are rife with crime, a crackdown critics say is unconstitutional.Trump has focused on Los Angeles, Washington, Chicago, Memphis and Portland — all of which have Democratic leaders.- ‘Weaponization’ -Bondi offered a defiant defense of her record, telling senators that she was working to reinstate public faith undermined by the weaponization of her department under the previous administration.”We are returning to our core mission of fighting real crime. While there is more work to do, I believe in eight short months, we have made tremendous progress towards those ends,” she said.Before his election wiped away his own legal woes, Trump was facing multiple indictments for allegedly hoarding sensitive state secrets and leading a criminal conspiracy to overturn the 2020 election result.  Republicans say the Justice Department under President Joe Biden — which led two of the indictments — has more questions to answer over weaponization than Bondi’s team.On the eve of the hearing, Senate Judiciary Chairman Chuck Grassley published FBI documents showing that Special Counsel Jack Smith, who led the federal prosecutions into Trump, secretly gathered phone records on the contacts of eight Republican senators. “That’s what we’ve been talking about when we refer to the weaponization of government… we are ending this weaponization,” Bondi said when Grassley brought up the issue. “Our FBI is targeting violent criminals, child predators and other law breakers, not sitting senators who happen to be from the wrong political party.”Bondi also faced heat on her handling of the files relating to the federal investigation into notorious sex offender Jeffrey Epstein. House Democrats — supported by a handful of Republicans — have been pressing for the release of the entire case file, after Bondi announced that the case was closed and that she had no new information to offer.