Alarmée par un projet de taxe, la filière hippique annule les courses jeudi

C’est un fait rarissime: la filière hippique annule les courses prévues jeudi pour accompagner une grève et une manifestation à Paris des associations et professionnels des courses, afin de protester contre un projet de hausse de la fiscalité sur les paris, malgré les assurances données par le ministre du Budget.Les seuls précédents à l’annulation de courses en France remontent aux guerres mondiales et plus récemment à la période du Covid. La filière s’est alarmée la semaine dernière d’un amendement du gouvernement au projet de budget de la sécurité sociale prévoyant d’augmenter la fiscalité des jeux et paris, notamment hippiques.Le ministre du Budget, Laurent Saint-Martin, a déclaré dimanche qu’il “ne (souhaitait) pas” cette taxation et le lendemain, l’amendement était rejeté par l’Assemblée nationale.Mais pour les organisations, la menace d’un alourdissement de la fiscalité n’est pas écartée.”Bien que l’amendement du gouvernement visant à augmenter la fiscalité sur les paris hippiques ait été rejeté, il est indispensable de maintenir la pression sur le gouvernement”, indiquent les organisations parmi lesquelles France Galop et la Société du trotteur français dans une déclaration mercredi.”Ce sujet risque d’être à nouveau présenté au Sénat ou à tout autre moment dans le process d’adoption du budget et les courses ne doivent pas être une variable d’ajustement budgétaire”, poursuivent-elles.La filière prévoit une manifestation à Paris jeudi après-midi, entre la place Denfert-Rochereau dans le 14e arrondissement et la place Vauban, derrière les Invalides.”Entraîneurs, éleveurs, personnels des écuries et des haras, jockeys, nous descendons tous dans la rue pour dire combien cette taxe voulue par le gouvernement et le parlement met en péril nos emplois et la vie de notre filière” alerte dans un communiqué Thibault Lamare, entraîneur de trotteurs et porte-parole des professionnels de la filière hippique.”Si elle passe, la très grande majorité d’entre nous va perdre un mois de salaire dès le mois de janvier”, déplore-t-il.- Des chevaux dans le cortège -Si pour des raisons de sécurité, les manifestants ne se déplaceront pas à cheval, il y aura quelques chevaux sur place, notamment avec le cascadeur équestre et dresseur italien Mario Luraschi.Pour permettre à tous de venir manifester, la filière, qui attend 5.000 personnes jeudi, “a été contrainte de prendre une décision inédite : annuler toutes les courses de la journée”, précise un communiqué.Il aurait dû y avoir environ 25 courses dans trois hippodromes, qui seront fermés, un “effort” que la filière évalue à 3 millions d’euros.Les amateurs de PMU ne pourront donc pas parier. L’amendement prévoyait d’augmenter la taxe de 6,9% à 7,5% sur les produits brut des jeux des paris hippiques passés dans le réseau physique (PMU, hippodromes) et de 6,9% à 15% pour les paris en ligne, des mesures que la filière évalue à “35 millions d’euros par an”.”C’est un amendement qui permet d’harmoniser la fiscalité sur le produit brut des jeux”, a indiqué mardi le ministre du Budget Laurent Saint-Martin, interpellé sur le sujet par la députée de Mayenne Géraldine Bannier (Les Démocrates) lors de la séance de questions au gouvernement.Rappelant que “le PMU finance la vie agricole de notre pays à hauteur de 600 millions d’euros par an”, le ministre a assuré: “nous avons besoin de ces acteurs, de la filière équine, et nous voulons la protéger.””Nous avons donné un avis favorable au sous-amendement permettant de stabiliser la fiscalité à 7% et pas au-delà pour les paris hippiques physiques ou en ligne”, a-t-il poursuivi.De son côté, Géraldine Bannier a souligné que “l’écosystème actuel est vertueux: 75% des enjeux sont reversés aux joueurs et 16% servent à financer la filière, font vivre l’écosystème des éleveurs, entraineurs, propriétaires, jockeys…”.La France compte 233 hippodromes qui organisent 18.000 courses par an, représentant 40.000 emplois et 12.000 bénévoles, selon le communiqué de la filière, qui dit consacrer 835 millions d’euros par an à ses missions de service public (élevage et entraînement de chevaux de course).

Climat: la ministre française aurait préféré que la COP29 “ne se tienne pas à Bakou”

La ministre française de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher aurait préféré que la COP29 “ne se tienne pas à Bakou”, en Azerbaïdjan, mais la France ne jouera “pas la politique de la chaise vide” pour autant, a-t-elle déclaré mercredi au Sénat.”Bien entendu, j’aurais préféré que cette COP se tienne ailleurs. J’aurais préféré qu’elle ne se tienne pas à Bakou puisque l’année dernière, lorsque le vote a été fait et que nous avons pris part au vote, c’est Bakou qui a gagné contre l’Arménie”, pour organiser la prochaine conférence sur le climat, a déclaré la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher.Elle répondait à une question du sénateur écologiste Yannick Jadot, lui demandant de “boycotter (la COP29) pour le climat, pour les Arméniens et pour les droits humains”, alors qu’un conflit frontalier oppose l’Arménie et l’Azerbaïdjan.Toutefois, “aucun dirigeant français ne participera au segment de haut niveau, c’est la première fois depuis l’accord de Paris” de 2015, a précisé Agnès Pannier-Runacher.Le président français Emmanuel Macron ne participera donc pas au sommet qui regroupe chefs d’Etat et de gouvernement les 12 et 13 novembre. Autour d’une centaine d’entre eux sont attendus, selon des organisateurs.”Nous avons des relations complexes, compliquées, en langage diplomatique, avec l’Azerbaïdjan, et il n’y aura aucun événement auquel participeront des officiels français qui mettrait en valeur d’une quelconque façon tel ou tel élément de la politique azérie”, a ensuite détaillé la ministre devant la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable du Sénat.”Il n’y aura non plus aucun contact avec les autorités azéries qui n’ait de rapport avec la COP”, a-t-elle dit.”Mais nous ne ferons pas la politique de la chaise vide parce que c’est faire la politique de nos opposants, parce que c’est laisser la place à ceux qui pourraient pousser un accord contre le climat, pour les énergies fossiles, contre l’Europe et contre la France”, a poursuivi Agnès Pannier-Runacher. “Il nous appartient de porter les couleurs de l’accord de Paris”, a aussi fait valoir la ministre, alors que le président américain nouvellement élu, Donald Trump, pourrait en retirer les Etats-Unis.”La COP est une négociation onusienne multilatérale qui est la seule négociation (en) relation avec le climat qui réunit tous les pays du monde”, a-t-elle encore souligné.

Soupçons de soumission chimique: confrontation à Paris entre le sénateur Guerriau et la députée Josso

La confrontation au tribunal de Paris entre le sénateur Joël Guerriau et la députée Sandrine Josso, qui l’accuse de l’avoir droguée afin de l’agresser sexuellement l’an dernier, est terminée, ont constaté des journalistes de l’AFP.Cette confrontation, dans le cabinet du juge d’instruction, a duré près de quatre heures.”C’est très lourd et compliqué de se retrouver avec son agresseur pendant presque quatre heures”, a confié à la presse Sandrine Josso, en sortant du tribunal. “J’ai été comme d’habitude très factuelle”, a-t-elle estimé.”La justice fait son travail” mais a “des points à améliorer”: “Imposer des confrontations” à des victimes c’est “très traumatisant”, a-t-elle ajouté.”Je suis serein”, a de son côté déclaré à l’AFP Joël Guerriau.”Cette confrontation a été très utile”, a abondé son avocat, Me Henri Carpentier. “Elle a permis de faire avancer la vérité, et cette vérité-là ne dérange pas M. Guerriau, tout au contraire”, a affirmé son conseil, qui le défend aux côtés de Me Marie Roumiantseva.Cette affaire, qui a éclaté en novembre 2023, a mis en lumière le fléau de la soumission chimique jusque dans les hautes sphères du monde politique.Le 14 novembre, Mme Josso, députée MoDem de Loire-Atlantique, s’était rendue au domicile parisien de son “ami politique”, comme elle l’a décrit devant les magistrats, qui célébrait sa réélection.Seule invitée, elle en était ressortie avec 388 ng/ml d’ecstasy dans le sang, d’après les analyses toxicologiques dont l’AFP a eu connaissance mercredi. Une dose bien supérieure à la quantité dite récréative.Ces analyses montraient aussi une absence de stupéfiants pendant les sept mois qui ont précédé cette soirée. Comment Mme Josso s’est-elle retrouvée, ce soir-là, avec autant d’ecstasy dans le sang ?Dans ce dossier, l’absorption de drogue et ses effets délétères sur Mme Josso, qui souffre un an après d’un stress post-traumatique, ne semblent pas discutés. Tout l’enjeu repose sur l’intention.- Recherches suspectes dans le téléphone de M. Guerriau -La confrontation mercredi, devant un juge d’instruction, a notamment porté sur ce qu’a pu voir Sandrine Josso le soir des faits, la plaignante ayant expliqué avoir vu M. Guerriau manipuler un sachet blanc, d’après une source proche du dossier à l’AFP.Lors d’un interrogatoire en septembre, M. Guerriau avait aussi été interrogé sur des recherches suspectes dans son téléphone portable: l’expertise de son mobile a révélé des consultations en ligne autour du viol et des drogues, notamment sur des points de vente, le 9 octobre 2023, près d’un mois avant les faits dénoncés par Sandrine Josso (MoDem).Lui conteste les accusations. A Ouest-France, fin septembre, il a affirmé avoir effectué ces recherches après avoir entendu parler d’une “relation proche de quelqu’un de mon entourage” qui avait perdu connaissance.Depuis sa mise en examen et sa suspension de son parti Horizons et de son groupe parlementaire Les Indépendants-République et Territoires en novembre 2023, le parlementaire n’est plus apparu au Sénat.Fin septembre 2024, il a annoncé se mettre “en retrait” des travaux parlementaires et quitter ses fonctions exécutives “à la demande” du président du Sénat.Il a toutefois exclu de démissionner dans un entretien accordé à Ouest France fin septembre.

Moscovici veut confier les prévisions économiques à une autorité indépendante

L’idée iconoclaste “lui chemine dans l’esprit”: inquiet de prévisions économiques mal évaluées, ayant abouti à un dérapage inédit du déficit public cette année, Pierre Moscovici, président du Haut conseil des Finances publiques (HCFP), verrait bien cet organisme prendre en main les prévisions.Le rôle du HCFP, composé de magistrats de la Cour des comptes, d’économistes, du directeur de l’Insee, et présidé par M. Moscovici en tant que premier président de la Cour des comptes, est justement “d’apprécier le réalisme” des prévisions de croissance, de recettes ou de dépenses, sur lesquelles le gouvernement assied ses budgets et engagements auprès de Bruxelles.”Trop optimiste”: c’est souvent le verdict, car, a souligné M. Moscovici mercredi devant le Sénat, la prévision résulte souvent “d’une espèce de jeu de ping-pong entre l’administration et le politique”.Cela a été le cas pour la prévision de croissance 2024, prévue à +1,4% et qui devrait terminer à +1,1%, ou pour les recettes, évaluées initialement 41,5 milliards d’euros supérieures à ce qu’elles seront en réalité. “Notre machine à prévoir les recettes est en partie cassée”, a constaté M. Moscovici devant la commission des Affaires sociales du Sénat.Une commission d’enquête à l’Assemblée nationale va devoir déterminer comment un déficit public 2024 annoncé en décembre dernier à 4,4% du PIB va finalement se retrouver à 6,1%.”Il faudra comprendre ce qu’il s’est passé”, a observé M. Moscovici, “non pas pour faire je ne sais quel procès en responsabilité, mais pour éviter que les erreurs constatées ne se reproduisent”.Pour l’instant “il y a encore un peu de mystère, un peu de boîte noire” sur les mécanismes ayant abouti à ce résultat, selon lui. Mais, quand on les connaîtra, “il faudra réfléchir aux solutions”, a lancé l’ancien ministre des Finances de François Hollande, puis Commissaire européen aux Affaires économiques.- Instiller -Son idée, qu’il n’avait “jamais évoquée en public”, parce que ça “ne correspond pas à notre culture administrative”, serait radicale.Il s’agirait de “sortir de notre culture purement administrative”, et de “soustraire l’exercice de prévision à l’administration” pour “le confier à une institution indépendante”. “Par exemple” le HCFP, a-t-il ajouté.Pour lui, l’idée “n’est pas totalement baroque”, puisque cela se fait ailleurs: c’est le cas au Royaume-Uni, où la prévision est confiée à l’Office for Budget Responsibility (OBR), a-t-il fait valoir.La direction générale du Trésor, chargée d’élaborer les prévisions macroéconomiques du gouvernement, avait reconnu fin août, dans une note, que “la succession de crises en 2020-2023” (Covid-19, inflation) avait pu fragiliser “la performance des modèles de prévision de la croissance française à court terme”.Le ministre de l’Économie Antoine Armand, dont les services n’avaient pas réagi mercredi après-midi à la suggestion de M. Moscovici, a déjà promis pour sa part de réunir “dans les prochains jours” un comité scientifique chargé d’évaluer ces modèles et pourquoi ils ont failli.M. Moscovici attend de pied ferme sa probable audition par la commission d’enquête de l’Assemblée, pour “élaborer un peu plus” la suggestion qu’il a “commencé à instiller” mercredi.A partir de jeudi, les anciens locataires de Bercy, Bruno Le Maire (Finances), actuellement sorti de la vie politique, et Thomas Cazenave (Comptes publics), redevenu député, seront déjà questionnés par le Sénat sur le dérapage des finances publiques. Le Sénat réactive ainsi une mission d’information lancée en mars dernier.Les deux anciens premiers ministres, Elisabeth Borne et Gabriel Attal, eux aussi députés désormais, répondront à leur tour au Sénat dans les jours suivants.M. Moscovici donne rendez-vous “au début du printemps”, pour proposer des solutions.Cela correspondra à peu près à la remise des résultats de la Commission d’enquête de l’Assemblée, et à la publication par la Cour des Comptes du rapport sur l’exécution de la loi de finances 2024, qui devrait être sévère.

Son of ex-global athletics chief Diack to face new trialWed, 06 Nov 2024 15:13:24 GMT

France’s highest court on Wednesday ordered a re-trial of Papa Massata Diack, the son of the disgraced former head of global athletics Lamine Diack.Diack, whose father headed the IAAF — now called World Athletics — from 1999 to 2015, was one of six men convicted in France in 2020 for hushing up 23 Russian doping …

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Senegal ex-president blasts government inaction despite ’emergencies’Wed, 06 Nov 2024 12:40:20 GMT

Senegal’s former president Macky Sall has accused the new administration of seven months of “catastrophic” inaction, in a letter published Wednesday, less than two weeks before elections.Sall’s candidate to take over from him after 12 years in power lost to President Bassirou Diomaye Faye in the first round of a March presidential ballot.Faye appointed Ousmane …

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Gel des retraites: protéger les “petites pensions” coûterait 500 millions d’euros

Protéger les “toutes petites retraites” (moins de 1.200 euros mensuels) du gel de six mois des pensions prévu dans le budget 2025 coûterait 500 millions d’euros, soit un impact “pas extrêmement élevé”, a estimé mercredi le directeur général de la Cnav, Renaud Villard.Parmi les mesures prévues pour réduire le déficit public en 2025, le gouvernement a décidé de décaler de six mois la revalorisation des pensions de retraite, indexée sur l’inflation, qui intervient habituellement au 1er janvier.Devant la fronde des parlementaires comme des syndicats, l’exécutif s’est finalement dit prêt à “protéger” les “petites retraites”. “Ce sera au débat parlementaire de fixer le seuil, par exemple de 1.200 euros (…) en dessous duquel les retraités pourraient avoir une compensation de ce décalage”, avait commenté, le ministre du budget Laurent Saint-Martin, fin octobre dans Le Parisien.Comme prévu initialement, le décalage de six mois doit permettre d’économiser environ “4 milliards d’euros, tous régimes” de retraite compris, dont “2,4 milliards pour le régime général”, a rappelé mardi le directeur général de la Caisse nationale d’Assurance vieillesse (Cnav), Renaud Villard. Il était auditionné par la Commission des Affaires sociales, dans le cadre de l’examen au parlement du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS).Si le législateur décide d’épargner les “toutes petites retraites”, “la perte (serait) de l’ordre de 10 à 15%” de ce montant, donc “pas extrêmement élevée”, a-t-il poursuivi.L’impact “dépend du seuil” qui sera choisi pour déterminer ce qu’est une “petite retraite”: tous régimes de base inclus, cela coûterait 300 millions d’euros pour protéger les retraites inférieures ou égales à 1.050 euros, ou 500 millions d’euros pour les retraites de moins de 1.200 euros, selon les estimations de la Cnav.Toutefois, revaloriser uniquement ces “petites pensions” au 1er janvier n’est pas possible techniquement, car la mesure demande des calculs complexes, et le coup de pouce ne pourra être effectué que “rétroactivement”, a précisé M. Villard.Si ce choix est fait, les retraités à faibles pensions bénéficieront donc, au 1er juillet d’un “rappel”, c’est-à-dire un rattrapage de la somme que l’Assurance retraite n’a “pas été en capacité technique” de verser pendant six mois, a-t-il dit.

Dollar soars, stocks rally as Trump wins US election

The dollar surged, stocks rallied and bitcoin struck a record high Wednesday as the world gears up for a Donald Trump presidency that analysts say could rekindle inflation.The Republican candidate made a stunning political comeback as he defeated Vice President Kamala Harris to return to the White House, four years after losing it to Joe Biden.Well before several US media declared Trump the winner, Wall Street stock futures soared hours ahead of the market’s opening bell as the former president confidently claimed a “magnificent” victory.Europe’s main equity indices jumped in morning deals, while Asia diverged, with Chinese stocks hit by expectations that Trump would impose tariffs on Chinese imports.Market focus was also on plans to stimulate China’s economy, the world’s second biggest after the United States.”Trump trade is in full swing,” noted Ipek Ozkardeskaya, senior analyst at Swissquote Bank.A Trump win is expected to result in sweeping US tax cuts, seen as inflationary and therefore leading to fewer interest-rate cuts by the Federal Reserve in the coming months.That boosted the dollar against main rivals, with the greenback up more than 1.5 percent against the euro.The Fed announces its latest rate decision on Thursday.”With the Federal Reserve expected to announce a likely 25 basis-point cut tomorrow, we are already seeing expectations reined in for the December meeting given the perception that Trump’s policies are inherently inflationary,” forecast Joshua Mahony, analyst at traders Scope Markets.US Treasury yields also won support Wednesday.”Investors are bracing for tariffs and a clampdown on (US) immigration, policies considered to be inflationary which are likely to mean interest rates may be more elevated in the years to come,” said Susannah Streeter, head of money and markets at Hargreaves Lansdown.                   . She added that “expectations are high that a Trump presidency will mean fewer regulations on big tech and big finance”.Shares in Tesla soared more than 15 percent in pre-market US trading after Trump praised the electric car maker’s boss Elon Musk, a key campaign backer, as a “star” during his victory speech.- Bitcoin record -Bitcoin sprung $6,000 higher to a record $75,371.67, topping its previous peak of nearly $74,000 in March.Trump has pledged to make the United States the “bitcoin and cryptocurrency capital of the world” and to put tech billionaire Musk in charge of a wide-ranging audit of governmental waste.Elsewhere, oil prices slid “amid expectations that under Trump more crude will flow from US wells”, Streeter added. “Another Trump presidency is likely to place emphasis on energy independence and his policies are likely to favour fossil fuels, promoting deregulation in the oil, gas, and coal industries,” she said. – Key figures around 1030 GMT -Euro/dollar: DOWN at $1.0751 from $1.0930 on TuesdayPound/dollar: DOWN at $1.2894 from $1.3035Dollar/yen: UP at 154.00 yen from 151.60 yen Euro/pound: DOWN at 83.40 from 83.82 penceLondon – FTSE 100: UP 1.4 percent at 8,289.58 pointsParis – CAC 40: UP 1.7 percent at 7,531.34Frankfurt – DAX: UP 1.1 percent at 19,464.15Tokyo – Nikkei 225: UP 2.6 percent at 39,480.67 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 2.2 percent at 20,538.38 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.1 percent at 3,383.81 (close)New York – Dow: UP 1.0 percent at 42,221.88 (close)West Texas Intermediate: DOWN 1.7 percent at $70.79 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 1.7 percent at $74.26 per barrelburs-bcp/lth