Wall Street termine sans direction claire face aux tensions commerciales sino-américaines

La Bourse de New York a terminé en ordre dispersé vendredi, ralentie par les tensions commerciales entre Washington et Pékin, alors que Donald Trump a accusé la Chine de ne pas respecter l’accord de détente négocié entre les deux puissances.Le Dow Jones a avancé de 0,13%, l’indice Nasdaq a perdu 0,32% et l’indice élargi S&P 500 a terminé proche de l’équilibre (-0,01%).”Sans la guerre commerciale, le marché se porterait plutôt bien”, commente auprès de l’AFP Tom Cahill, de Ventura Wealth Management.Engagé dans une bataille juridique autour de ses droits de douane, le président américain, Donald Trump, a ravivé vendredi les tensions commerciales avec la Chine en accusant Pékin de ne pas respecter les termes de l’accord de détente négocié il y a deux semaines entre les deux pays à Genève.”Sans grande surprise, la Chine a totalement violé son accord avec nous”, a dénoncé M. Trump dans un message sur son réseau Truth Social, sans préciser quelles actions menées par Pékin il visait. Les Etats-Unis et la Chine étaient parvenus à un accord le 12 mai à Genève afin de suspendre temporairement l’escalade commerciale qui avait porté les droits de douane sur les produits américains à 125% et ceux appliqués aux produits chinois à 145%.Certains acteurs de Wall Street “craignent que les remarques” de Donald Trump “ne soient un avant-goût de ce qui pourrait se passer” dans les relations commerciales sino-américaines, indique dans une note Jose Torres, d’Interactive Brokers.Il y a encore “beaucoup de volatilité, (…) et pas de catalyseur pour pousser le marché vers le haut tant que nous n’aurons pas résolu certaines de ces incertitudes concernant le commerce”, souligne M. Cahill.Le marché “est moins sensible à chaque gros titre” sur les droits de douane, tempère-t-il toutefois.Côté indicateurs, la place new-yorkaise a été quelque peu rassurée par les derniers chiffres de l’inflation aux Etats-Unis en avril, publiés vendredi.Selon l’indice officiel PCE, les prix ont progressé de 2,1% sur un an en avril (contre 2,3% en mars et 2,6% en février).Les analystes s’attendaient à voir l’inflation ralentir un peu moins, à +2,2%, selon le consensus publié par MarketWatch.”L’inflation n’a, bien sûr, pas encore atteint le niveau de 2%, ou moins de 2%, recherché par la banque centrale américaine (Fed) (…), mais cela va vraiment dans la bonne direction”, estime M. Cahill.Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à 10 ans se détendait, à 4,40% vers 20H10 GMT, contre 4,42% la veille en clôture.Ailleurs, à la cote, le groupe de prêt-à-porter Gap a plongé de 20,18% à 22,31 dollars, après la publication de ses résultats, l’entreprise estimant notamment le coût des droits de douane à plus de 100 millions de dollars. Sur l’année, Gap s’attend à réaliser un chiffre d’affaires similaire à l’exercice précédent.L’enseigne de produits cosmétiques Ulta Beauty a brillé (+11,78% à 471,46 dollars), portée par des résultats trimestriels bien au-dessus des attentes des analystes, ainsi que des prévisions annuelles revues à la hausse.La chaîne de supermarchés de demi-gros Costco a également été recherchée (+3,12% à 1.040,18 dollars) après avoir publié la veille des résultats qui ont dépassé les attentes des analystes.

Trump ravive les tensions commerciales avec la Chine

Engagé dans une bataille juridique autour de ses droits de douane, le président américain, Donald Trump, a ravivé vendredi les tensions commerciales avec la Chine en accusant Pékin de ne pas respecter les termes de l’accord de détente négocié il y a deux semaines entre les deux pays à Genève.”Sans grande surprise, la Chine a totalement violé son accord avec nous”, a dénoncé M. Trump dans un message sur son réseau Truth Social, sans préciser quelles actions menées par Pékin il visait. “Cela m’apprendra à vouloir être gentil”, a-t-il ajouté.Selon le Wall Street Journal, le problème viendrait de la lenteur avec laquelle la Chine a accordé de nouvelles licences d’exportation de terres rares et d’autres éléments nécessaires aux semiconducteurs et automobiles.Les Etats-Unis et la Chine étaient parvenus à un accord le 12 mai à Genève afin de suspendre temporairement l’escalade commerciale qui avait porté les droits de douane sur les produits américains à 125% et ceux appliqués aux produits chinois à 145%.Après deux jours de rencontre, Washington et Pékin avaient accepté de réduire temporairement leurs droits de douane pour les abaisser à respectivement 30% et 10%, s’engageant à poursuivre les discussions en vue d’un accord commercial.Mais le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, a reconnu jeudi que ces discussions étaient “un peu au point mort”, ajoutant espérer que Donald Trump rencontrerait prochainement son homologue Xi Jinping pour débloquer les négociations.Interrogé vendredi sur les propos de M. Bessent, Lin Jian, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a répondu lors d’un point de presse que la Chine avait “déjà clairement exprimé sa position sur les droits de douane à de nombreuses reprises”.”Je suis persuadé que je discuterai avec le président Xi et que nous trouverons, je l’espère, une solution”, a déclaré vendredi Donald Trump à des journalistes.Les marchés financiers ont réagi de manière mitigée à ces nouveaux soubresauts. Wall Street a terminé la semaine sans direction claire, ces querelles judiciaires sur les droits de douane ayant à nouveau attisé les incertitudes.Le nouveau coup de sang de Donald Trump survient deux jours après que le tribunal de commerce international des Etats-Unis (ITC) a estimé que le président américain avait outrepassé ses pouvoirs en imposant des surtaxes non ciblées, alors qu’il s’agit d’une prérogative du Congrès.Cette décision bloquait dès lors tant les droits de douane imposés au Canada, au Mexique et à la Chine que ceux dits “réciproques” infligés début avril à plusieurs pays.- Discussions avec l’Europe et le Japon -D’autres surtaxes n’étaient en revanche pas concernées: celles visant des secteurs d’activité particuliers, comme l’acier et l’aluminium ou l’automobile.Mais moins de 24 heures plus tard, une cour d’appel a suspendu la décision de première instance, le temps de se prononcer sur le fond.En parallèle, un autre tribunal, à Washington, a estimé que les surtaxes visant le Canada, le Mexique et la Chine étaient “illégales” et ne pouvaient être collectées, assortissant sa décision d’un sursis le temps d’un éventuel appel.Saluant sa victoire en appel, le président américain s’en est pris jeudi à l’ITC, le qualifiant d'”horrible” et réclamant que sa décision soit “rapidement et résolument” inversée.Conscient que son répit n’est que temporaire, il a estimé que si la décision de l’ITC était maintenue, cela “détruirait complètement le pouvoir présidentiel – la présidence ne serait plus jamais la même!” Il s’est aussi agacé de voir le jugement de première instance accueilli avec soulagement en dehors des Etats-Unis.Après la décision de l’ITC, la Chine avait pressé Washington d'”annuler totalement les droits de douane unilatéraux injustifiés”, par la voix d’une porte-parole du ministère du Commerce.Le Premier ministre canadien, Mark Carney, avait lui salué la suspension de ce qu’il considère être des droits de douane “illégaux et injustifiés”.Mais les discussions se poursuivent en parallèle. L’agence de presse Kyodo a ainsi fait état d’échanges entre les gouvernements japonais et américain, sans cependant qu’il n’y ait d’avancée.Interrogé sur CNBC, le représentant américain au Commerce (USTR), Jamieson Greer, a assuré qu’il aurait de nouveaux échanges en marge d’une réunion ministérielle à Paris de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économique), avec l’Union européenne mais aussi le Vietnam et la Malaisie.”Les négociations sont en cours. Nous espérons obtenir de nouveaux accords dans les prochaines semaines”, a-t-il ajouté.burs-els/cyb

Trump ravive les tensions commerciales avec la Chine

Engagé dans une bataille juridique autour de ses droits de douane, le président américain, Donald Trump, a ravivé vendredi les tensions commerciales avec la Chine en accusant Pékin de ne pas respecter les termes de l’accord de détente négocié il y a deux semaines entre les deux pays à Genève.”Sans grande surprise, la Chine a totalement violé son accord avec nous”, a dénoncé M. Trump dans un message sur son réseau Truth Social, sans préciser quelles actions menées par Pékin il visait. “Cela m’apprendra à vouloir être gentil”, a-t-il ajouté.Selon le Wall Street Journal, le problème viendrait de la lenteur avec laquelle la Chine a accordé de nouvelles licences d’exportation de terres rares et d’autres éléments nécessaires aux semiconducteurs et automobiles.Les Etats-Unis et la Chine étaient parvenus à un accord le 12 mai à Genève afin de suspendre temporairement l’escalade commerciale qui avait porté les droits de douane sur les produits américains à 125% et ceux appliqués aux produits chinois à 145%.Après deux jours de rencontre, Washington et Pékin avaient accepté de réduire temporairement leurs droits de douane pour les abaisser à respectivement 30% et 10%, s’engageant à poursuivre les discussions en vue d’un accord commercial.Mais le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, a reconnu jeudi que ces discussions étaient “un peu au point mort”, ajoutant espérer que Donald Trump rencontrerait prochainement son homologue Xi Jinping pour débloquer les négociations.Interrogé vendredi sur les propos de M. Bessent, Lin Jian, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a répondu lors d’un point de presse que la Chine avait “déjà clairement exprimé sa position sur les droits de douane à de nombreuses reprises”.”Je suis persuadé que je discuterai avec le président Xi et que nous trouverons, je l’espère, une solution”, a déclaré vendredi Donald Trump à des journalistes.Les marchés financiers ont réagi de manière mitigée à ces nouveaux soubresauts. Wall Street a terminé la semaine sans direction claire, ces querelles judiciaires sur les droits de douane ayant à nouveau attisé les incertitudes.Le nouveau coup de sang de Donald Trump survient deux jours après que le tribunal de commerce international des Etats-Unis (ITC) a estimé que le président américain avait outrepassé ses pouvoirs en imposant des surtaxes non ciblées, alors qu’il s’agit d’une prérogative du Congrès.Cette décision bloquait dès lors tant les droits de douane imposés au Canada, au Mexique et à la Chine que ceux dits “réciproques” infligés début avril à plusieurs pays.- Discussions avec l’Europe et le Japon -D’autres surtaxes n’étaient en revanche pas concernées: celles visant des secteurs d’activité particuliers, comme l’acier et l’aluminium ou l’automobile.Mais moins de 24 heures plus tard, une cour d’appel a suspendu la décision de première instance, le temps de se prononcer sur le fond.En parallèle, un autre tribunal, à Washington, a estimé que les surtaxes visant le Canada, le Mexique et la Chine étaient “illégales” et ne pouvaient être collectées, assortissant sa décision d’un sursis le temps d’un éventuel appel.Saluant sa victoire en appel, le président américain s’en est pris jeudi à l’ITC, le qualifiant d'”horrible” et réclamant que sa décision soit “rapidement et résolument” inversée.Conscient que son répit n’est que temporaire, il a estimé que si la décision de l’ITC était maintenue, cela “détruirait complètement le pouvoir présidentiel – la présidence ne serait plus jamais la même!” Il s’est aussi agacé de voir le jugement de première instance accueilli avec soulagement en dehors des Etats-Unis.Après la décision de l’ITC, la Chine avait pressé Washington d'”annuler totalement les droits de douane unilatéraux injustifiés”, par la voix d’une porte-parole du ministère du Commerce.Le Premier ministre canadien, Mark Carney, avait lui salué la suspension de ce qu’il considère être des droits de douane “illégaux et injustifiés”.Mais les discussions se poursuivent en parallèle. L’agence de presse Kyodo a ainsi fait état d’échanges entre les gouvernements japonais et américain, sans cependant qu’il n’y ait d’avancée.Interrogé sur CNBC, le représentant américain au Commerce (USTR), Jamieson Greer, a assuré qu’il aurait de nouveaux échanges en marge d’une réunion ministérielle à Paris de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économique), avec l’Union européenne mais aussi le Vietnam et la Malaisie.”Les négociations sont en cours. Nous espérons obtenir de nouveaux accords dans les prochaines semaines”, a-t-il ajouté.burs-els/cyb

Trump ravive les tensions commerciales avec la Chine

Engagé dans une bataille juridique autour de ses droits de douane, le président américain, Donald Trump, a ravivé vendredi les tensions commerciales avec la Chine en accusant Pékin de ne pas respecter les termes de l’accord de détente négocié il y a deux semaines entre les deux pays à Genève.”Sans grande surprise, la Chine a totalement violé son accord avec nous”, a dénoncé M. Trump dans un message sur son réseau Truth Social, sans préciser quelles actions menées par Pékin il visait. “Cela m’apprendra à vouloir être gentil”, a-t-il ajouté.Selon le Wall Street Journal, le problème viendrait de la lenteur avec laquelle la Chine a accordé de nouvelles licences d’exportation de terres rares et d’autres éléments nécessaires aux semiconducteurs et automobiles.Les Etats-Unis et la Chine étaient parvenus à un accord le 12 mai à Genève afin de suspendre temporairement l’escalade commerciale qui avait porté les droits de douane sur les produits américains à 125% et ceux appliqués aux produits chinois à 145%.Après deux jours de rencontre, Washington et Pékin avaient accepté de réduire temporairement leurs droits de douane pour les abaisser à respectivement 30% et 10%, s’engageant à poursuivre les discussions en vue d’un accord commercial.Mais le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, a reconnu jeudi que ces discussions étaient “un peu au point mort”, ajoutant espérer que Donald Trump rencontrerait prochainement son homologue Xi Jinping pour débloquer les négociations.Interrogé vendredi sur les propos de M. Bessent, Lin Jian, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a répondu lors d’un point de presse que la Chine avait “déjà clairement exprimé sa position sur les droits de douane à de nombreuses reprises”.”Je suis persuadé que je discuterai avec le président Xi et que nous trouverons, je l’espère, une solution”, a déclaré vendredi Donald Trump à des journalistes.Les marchés financiers ont réagi de manière mitigée à ces nouveaux soubresauts. Wall Street a terminé la semaine sans direction claire, ces querelles judiciaires sur les droits de douane ayant à nouveau attisé les incertitudes.Le nouveau coup de sang de Donald Trump survient deux jours après que le tribunal de commerce international des Etats-Unis (ITC) a estimé que le président américain avait outrepassé ses pouvoirs en imposant des surtaxes non ciblées, alors qu’il s’agit d’une prérogative du Congrès.Cette décision bloquait dès lors tant les droits de douane imposés au Canada, au Mexique et à la Chine que ceux dits “réciproques” infligés début avril à plusieurs pays.- Discussions avec l’Europe et le Japon -D’autres surtaxes n’étaient en revanche pas concernées: celles visant des secteurs d’activité particuliers, comme l’acier et l’aluminium ou l’automobile.Mais moins de 24 heures plus tard, une cour d’appel a suspendu la décision de première instance, le temps de se prononcer sur le fond.En parallèle, un autre tribunal, à Washington, a estimé que les surtaxes visant le Canada, le Mexique et la Chine étaient “illégales” et ne pouvaient être collectées, assortissant sa décision d’un sursis le temps d’un éventuel appel.Saluant sa victoire en appel, le président américain s’en est pris jeudi à l’ITC, le qualifiant d'”horrible” et réclamant que sa décision soit “rapidement et résolument” inversée.Conscient que son répit n’est que temporaire, il a estimé que si la décision de l’ITC était maintenue, cela “détruirait complètement le pouvoir présidentiel – la présidence ne serait plus jamais la même!” Il s’est aussi agacé de voir le jugement de première instance accueilli avec soulagement en dehors des Etats-Unis.Après la décision de l’ITC, la Chine avait pressé Washington d'”annuler totalement les droits de douane unilatéraux injustifiés”, par la voix d’une porte-parole du ministère du Commerce.Le Premier ministre canadien, Mark Carney, avait lui salué la suspension de ce qu’il considère être des droits de douane “illégaux et injustifiés”.Mais les discussions se poursuivent en parallèle. L’agence de presse Kyodo a ainsi fait état d’échanges entre les gouvernements japonais et américain, sans cependant qu’il n’y ait d’avancée.Interrogé sur CNBC, le représentant américain au Commerce (USTR), Jamieson Greer, a assuré qu’il aurait de nouveaux échanges en marge d’une réunion ministérielle à Paris de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économique), avec l’Union européenne mais aussi le Vietnam et la Malaisie.”Les négociations sont en cours. Nous espérons obtenir de nouveaux accords dans les prochaines semaines”, a-t-il ajouté.burs-els/cyb

Ligue des champions: le PSG aux portes de la gloire

Le PSG espère vivre la plus grande soirée de son histoire en remportant enfin la Ligue des champions contre l’Inter Milan samedi à Munich (21h00), 32 ans après le sacre de Marseille, unique vainqueur français de la compétition à ce jour.L’effervescence est immense dans la capitale, prête à célébrer ses héros lors d’une parade dimanche sur les Champs-Elysées, en cas de victoire. La Tour Eiffel s’illuminera à chaque but parisien et le Parc des Princes sera rempli de supporters devant d’immenses écrans. Chez les amateurs de sport, jusqu’aux travées de Roland-Garros garnies de maillots du PSG, la finale est sur toutes les lèvres.Un dispositif “massif” de “5.400” policiers et gendarmes sera par ailleurs déployé à Paris et dans son agglomération pour prévenir toutes violences. Dans un communiqué, le collectif Ultras Paris (CUP) a appelé les supporters à célébrer “sans débordements”: “que l’issue soit une explosion de joie ou une leçon à tirer, restez fiers et exemplaires”.Passé par tant de frustrantes éliminations depuis une décennie, le PSG avait annoncé vouloir changer et il est en passe de réussir. Son équipe jeune et sans stars, depuis le départ l’été dernier de Kylian Mbappé, a dépassé toutes les attentes.A commencer par celles du président du club Nasser Al-Khelaïfi. Lui qui avait clamé son obsession de gagner la Ligue des champions dès son arrivée à la tête du PSG en 2011 a changé de discours il y a deux ans, conscient qu’un changement de paradigme devait d’abord avoir lieu. Et qu’il faudrait du temps.- Le PSG au complet -Mais après une saison en montagnes russes, le PSG a franchi une à une les étapes pour se hisser jusqu’en finale, la deuxième de son histoire après celle de 2020, perdue 1-0 contre le Bayern Munich sans supporters, en temps de pandémie.Le public s’est peu à peu pris d’affection pour cet effectif constitué de joueurs expérimentés (Ousmane Dembélé en lice pour le Ballon d’Or, Marquinhos, Fabian Ruiz, Achraf Hakimi) encadrant des jeunes talents qui ont très vite grandi (Désiré Doué, Bradley Barcola, Joao Neves, Willian Pacho). Tous sont présents et aptes pour le grand soir.L’attente est d’autant plus fiévreuse que l’équipe emmenée par Luis Enrique est donnée légèrement favorite par les observateurs, les bookmakers et les statisticiens.Le style de jeu du PSG, fait de possession de balle et de pressing haut, est plus flamboyant que celui de l’Inter Milan, tout en verticalité. Après un début de saison chaotique et la menace d’une élimination en phase de ligue, l’équipe cornaquée par Luis Enrique a impressionné. Elle a éliminé le cador Liverpool (0-1, 1-0, 4-1 aux tirs au but), avant de contenir Aston Villa (3-1, 2-3) et de faire preuve de maturité pour passer l’obstacle Arsenal (1-0, 2-1). “Il y a beaucoup de fierté d’être en finale. On a énormément travaillé, ça n’a pas été facile en début de saison”, a rappelé Ousmane Dembélé vendredi.Le match samedi à l’Allianz Arena s’annonce très intense puisque l’Inter Milan non plus n’a pas l’habitude de subir. Et une statistique inouïe plaide pour un match plein de suspense: l’équipe italienne n’a été menée que durant 16 minutes et 38 secondes sur la totalité de la C1, un véritable tour de force.- “Mouchoir de poche” -“Nous avons des champions du monde et d’Europe, nous savons comment préparer une finale, nous savons aussi que le match demain va se jouer dans un mouchoir de poche, on espère l’emporter”, a déclaré vendredi devant la presse Simone Inzaghi, l’entraîneur de l’Inter.”Après la saison que nous venons de vivre, nous méritons de remporter cette finale”, a appuyé Nicolò Barella. De son côté, Luis Enrique a promis il y a quelques jours: “C’est l’une des meilleures finales de Ligue des champions de ces dernières années, mais nous serons à la hauteur de l’Inter”. Il a prévenu: “Ça n’arrive pas souvent, dans la carrière d’un joueur ou d’un entraîneur, de jouer ce genre de match. Il faut savoir gérer la forte pression”.C’est justement l’une des réussites de l’Espagnol jusque-là: avoir su préparer ses hommes pour les grands rendez-vous, sans les jambes tremblantes qui ont souvent été fatales au club, au cours des “remontadas” subies en 2017, 2019 et 2022.Le capitaine Marquinhos est le seul joueur restant de l’effectif à avoir vécu tous ces traumatismes, auquel l’intéressé ajoute le rendez-vous manqué de 2020: “J’ai déjà perdu une finale, je sais comme cela fait mal”, raconte le Brésilien. Cette fois, “je ne veux pas laisser passer cette opportunité”, a dit “Marqui” vendredi.Une finale perdue, cet Inter Milan en a aussi connu une il y a deux ans contre Manchester City (1-0). “Comme nous, le PSG a perdu une finale récemment”, a rappelé Simone Inzaghi. Cette fois, l’une des deux équipes repartira avec la Coupe aux grandes oreilles.

Ligue des champions: le PSG aux portes de la gloire

Le PSG espère vivre la plus grande soirée de son histoire en remportant enfin la Ligue des champions contre l’Inter Milan samedi à Munich (21h00), 32 ans après le sacre de Marseille, unique vainqueur français de la compétition à ce jour.L’effervescence est immense dans la capitale, prête à célébrer ses héros lors d’une parade dimanche sur les Champs-Elysées, en cas de victoire. La Tour Eiffel s’illuminera à chaque but parisien et le Parc des Princes sera rempli de supporters devant d’immenses écrans. Chez les amateurs de sport, jusqu’aux travées de Roland-Garros garnies de maillots du PSG, la finale est sur toutes les lèvres.Un dispositif “massif” de “5.400” policiers et gendarmes sera par ailleurs déployé à Paris et dans son agglomération pour prévenir toutes violences. Dans un communiqué, le collectif Ultras Paris (CUP) a appelé les supporters à célébrer “sans débordements”: “que l’issue soit une explosion de joie ou une leçon à tirer, restez fiers et exemplaires”.Passé par tant de frustrantes éliminations depuis une décennie, le PSG avait annoncé vouloir changer et il est en passe de réussir. Son équipe jeune et sans stars, depuis le départ l’été dernier de Kylian Mbappé, a dépassé toutes les attentes.A commencer par celles du président du club Nasser Al-Khelaïfi. Lui qui avait clamé son obsession de gagner la Ligue des champions dès son arrivée à la tête du PSG en 2011 a changé de discours il y a deux ans, conscient qu’un changement de paradigme devait d’abord avoir lieu. Et qu’il faudrait du temps.- Le PSG au complet -Mais après une saison en montagnes russes, le PSG a franchi une à une les étapes pour se hisser jusqu’en finale, la deuxième de son histoire après celle de 2020, perdue 1-0 contre le Bayern Munich sans supporters, en temps de pandémie.Le public s’est peu à peu pris d’affection pour cet effectif constitué de joueurs expérimentés (Ousmane Dembélé en lice pour le Ballon d’Or, Marquinhos, Fabian Ruiz, Achraf Hakimi) encadrant des jeunes talents qui ont très vite grandi (Désiré Doué, Bradley Barcola, Joao Neves, Willian Pacho). Tous sont présents et aptes pour le grand soir.L’attente est d’autant plus fiévreuse que l’équipe emmenée par Luis Enrique est donnée légèrement favorite par les observateurs, les bookmakers et les statisticiens.Le style de jeu du PSG, fait de possession de balle et de pressing haut, est plus flamboyant que celui de l’Inter Milan, tout en verticalité. Après un début de saison chaotique et la menace d’une élimination en phase de ligue, l’équipe cornaquée par Luis Enrique a impressionné. Elle a éliminé le cador Liverpool (0-1, 1-0, 4-1 aux tirs au but), avant de contenir Aston Villa (3-1, 2-3) et de faire preuve de maturité pour passer l’obstacle Arsenal (1-0, 2-1). “Il y a beaucoup de fierté d’être en finale. On a énormément travaillé, ça n’a pas été facile en début de saison”, a rappelé Ousmane Dembélé vendredi.Le match samedi à l’Allianz Arena s’annonce très intense puisque l’Inter Milan non plus n’a pas l’habitude de subir. Et une statistique inouïe plaide pour un match plein de suspense: l’équipe italienne n’a été menée que durant 16 minutes et 38 secondes sur la totalité de la C1, un véritable tour de force.- “Mouchoir de poche” -“Nous avons des champions du monde et d’Europe, nous savons comment préparer une finale, nous savons aussi que le match demain va se jouer dans un mouchoir de poche, on espère l’emporter”, a déclaré vendredi devant la presse Simone Inzaghi, l’entraîneur de l’Inter.”Après la saison que nous venons de vivre, nous méritons de remporter cette finale”, a appuyé Nicolò Barella. De son côté, Luis Enrique a promis il y a quelques jours: “C’est l’une des meilleures finales de Ligue des champions de ces dernières années, mais nous serons à la hauteur de l’Inter”. Il a prévenu: “Ça n’arrive pas souvent, dans la carrière d’un joueur ou d’un entraîneur, de jouer ce genre de match. Il faut savoir gérer la forte pression”.C’est justement l’une des réussites de l’Espagnol jusque-là: avoir su préparer ses hommes pour les grands rendez-vous, sans les jambes tremblantes qui ont souvent été fatales au club, au cours des “remontadas” subies en 2017, 2019 et 2022.Le capitaine Marquinhos est le seul joueur restant de l’effectif à avoir vécu tous ces traumatismes, auquel l’intéressé ajoute le rendez-vous manqué de 2020: “J’ai déjà perdu une finale, je sais comme cela fait mal”, raconte le Brésilien. Cette fois, “je ne veux pas laisser passer cette opportunité”, a dit “Marqui” vendredi.Une finale perdue, cet Inter Milan en a aussi connu une il y a deux ans contre Manchester City (1-0). “Comme nous, le PSG a perdu une finale récemment”, a rappelé Simone Inzaghi. Cette fois, l’une des deux équipes repartira avec la Coupe aux grandes oreilles.

Ligue des champions: Ousmane Dembélé, mission Ballon d’Or en finale

Son chemin vers le gain du Ballon d’Or passe forcément par un récital en finale de la Ligue des champions: Ousmane Dembélé, qui s’est métamorphosé en leader d’attaque du PSG en 2025, est attendu au sommet face à l’Inter Milan pour porter son équipe vers un premier sacre européen.”Je prépare la finale avec calme, sérieux, concentration. Il faudra que je reste concentré sur le jeu, l’équipe, pas que sur moi”, même si “j’espère faire un grand match”,”, a expliqué vendredi devant la presse l’attaquant parisien, 28 ans, qui a été élu meilleur joueur de Ligue 1 cette saison.Repositionné cet hiver au poste de N.9 par Luis Enrique, l’ex-Barcelonais est devenu le leader d’attaque que le PSG attendait après le départ de Kylian Mbappé l’été dernier. Impensable il y a encore quelques mois pour celui qui multipliait les frappes non cadrées et des ratés parfois improbables (33 buts, 13 passes toutes compétitions confondues).”Avec cette position un peu plus axiale, je suis plus au coeur du jeu, et je suis plus devant le but aussi, ça m’aide à marquer des buts et à être plus lucide dans la surface. Je suis heureux de cette position”, a-t-il expliqué lors de la remise de son trophée en mai.En plus d’avoir un rôle majeur dans le vestiaire, de donner l’exemple dans le pressing et de haranguer régulièrement ses coéquipiers, il est devenu efficace devant le but, comme il ne l’avait jamais été depuis le début de sa carrière, tout en restant ce dribbleur déroutant.Pour le capitaine Marquinhos, Dembélé a un “rôle très important, l’un des leaders de l’équipe. Sur le terrain vous savez ce qu’il est capable de faire, c’est un joueur très difficile à défendre”, a-t-il dit vendredi avec Dembélé à côté de lui.- “Le meilleur” de la saison -Le natif de Vernon “a bien sûr été l’un des meilleurs joueurs de cette saison, sinon le meilleur. Il fait des passes, défend, se bat, marque des buts… c’est un leader, c’est celui qui montre l’exemple”, a renchérit quelques minutes après son entraîneur, Luis Enrique.Il a été primordial lors des rencontres importantes de cette saison comme lors de la demi-finale aller face à Arsenal (1-0) et contre Liverpool en huitième de finale retour (1-0, tab 4-1).Mais son changement de dimension est survenu au coeur de l’hiver. Il a alors été, durant plusieurs semaines, le meilleur joueur du monde. Ainsi au mois de janvier, en trois jours, il a enchaîné un triplé à Stuttgart en Ligue des champions, puis à Brest en Ligue 1. Ce rare enchaînement de buts a illustré son intelligence de placement et sa finesse technique, gonflées par une confiance en lui inédite. Le Parisien, qui gère aussi mieux son corps avec très peu de blessures – hormis une gêne à l’ischio-jambier contre Arsenal –  a ralenti sa cadence en avril et en mai: son but en demi-finale aller contre Arsenal (1-0) est le seul de ces deux derniers mois. Pour l’ailier reconverti, la saison, déjà remarquable, peut se terminer en apothéose si son club remporte sa première Ligue des champions et s’illustre lors du Mondial des clubs aux Etats-Unis cet été, car il se positionnerait logiquement comme un des candidats les plus sérieux au Ballon d’Or.”On me chambre beaucoup sur le Ballon d’Or. Mais quand on est un joueur du PSG il y a bien plus important que les distinctions individuelles, le club n’a jamais gagné ce trophée” de C1, a répondu Ousmane Dembélé la semaine dernière.  “Si Ousmane pouvait finir ce qu’il commence, il serait l’un des meilleurs du monde. Si ce n’est le meilleur et c’est justement ce qu’il fait maintenant. Quand on regarde ce qu’il fait depuis 2025, il est au sommet et en route pour réaliser le triplé”, a commenté Thierry Henry à propos du joueur, aperçu à Roland-Garros pendant son jour de repos.S’il a d’ores et déjà remporté un pari fait avec des amis sur le nombre de buts qu’il inscrirait cette saison avec en jeu des montres de luxe, Dembélé a affirmé qu’il allait leur proposer “un quitte ou double” pour la finale. “Je suis gourmand”, a-t-il prévenu il y a deux semaines. 

Trump soigne la sortie de son allié Musk

Donald Trump a soigné vendredi la sortie d’Elon Musk, qui a assuré vouloir rester “l’ami et le conseiller” du président américain”, tout en balayant de récentes révélations sur sa consommation de drogue.Leur conférence de presse commune dans le Bureau ovale, marquant la fin de la mission gouvernementale du multimilliardaire, a pris d’emblée une tournure curieuse, puisque le patron de SpaceX, Tesla et du réseau X est apparu avec un oeil au beurre noir, selon lui causé par son petit garçon.Donald Trump a salué la mission de réduction de la dépense publique menée par l’homme le plus riche du monde, saluant un “changement colossal”. Le président américain a condamné “les scandaleuses attaques, les calomnies et les mensonges” ayant selon lui visé Elon Musk.Lequel s’est bien gardé de répéter ses récentes critiques sur les orientations budgétaires de Donald Trump, après avoir confié dans une interview être “déçu” par une grande loi économique actuellement examinée au Congrès.Donald Trump a offert à son allié, premier contributeur de sa campagne électorale, une clé en or, ce métal qu’il aime tant. Comme pour signifier que les portes de la Maison Blanche lui restaient ouvertes, alors que les rumeurs vont bon train sur un froid entre les deux hommes. Elon Musk a par ailleurs balayé les révélations du New York Times vendredi sur sa consommation importante de drogues, sans y répondre sur le fond.Il a plutôt accusé le grand quotidien d’avoir propagé des “mensonges” sur les relations entre Donald Trump et la Russie: “C’est de ce New York Times dont on parle? Passons à autre chose.”- Kétamine, ecstasy, champignons -Le journal affirme que pendant la campagne électorale, l’entrepreneur consommait à la fois de la kétamine, de l’ecstasy et des champignons hallucinogènes.Elon Musk, souvent décrit comme très instable, avait dit dans une interview en mars 2024 qu’il consommait “une petite dose (de kétamine) une fois toutes les deux semaines à peu près”, ajoutant qu’elle lui était prescrite pour “sortir d’un état d’esprit négatif”.Tout de noir vêtu et casquette sur la tête comme à son habitude, il a été interrogé sur son ecchymose à l’oeil droit.Le multimilliardaire, dont les relations avec certains ministres et conseillers de Donald Trump ont été extrêmement tendues, a assuré qu’il avait reçu un coup de son fils X. Le petit garçon âgé de cinq ans, que l’on avait vu se curant le nez en février dernier aux côtés de son père dans le Bureau ovale, ne l’accompagnait pas vendredi. “Je m’amusais avec le petit X et je lui ai dit de me frapper au visage. Et il l’a fait”, a raconté Elon Musk.”Je n’étais pas du tout à proximité de la France”, a-t-il plaisanté, faisant allusion à une récente vidéo dans laquelle on voit Brigitte Macron tendre vivement les mains vers le visage de son mari, le président Emmanuel Macron, à la sortie d’un avion.- Conseil conjugal -Entre des questions sur Gaza, la Chine ou le budget, Donald Trump a été interrogé sur cette scène devenue virale.Le président américain, amusé, a lancé en guise de conseil conjugal: “Il faut s’assurer que la porte est bien fermée”. Avant d’ajouter: “Je lui ai parlé, et il va bien, ils vont bien”.Sous la houlette d’Elon Musk, une commission spéciale appelée “Doge” a initié des coupes massives dans l’aide internationale, des fermetures d’agences fédérales entières et des milliers de licenciements de fonctionnaires.Le multimilliardaire a répété vendredi qu’à terme, cette cellule critiquée pour ses méthodes brutales et opaques arriverait à réduire de “1.000 milliards de dollars” le “gaspillage” dans la dépense publique, un chiffre jugé irréaliste par tous les experts.Un site indépendant, le “Doge Tracker”, arrive à un total de seulement 12 milliards de dollars économisés jusqu’ici.L’action d’Elon Musk au gouvernement l’a rendu très impopulaire aux Etats-Unis, tandis qu’en Europe, sa défense des idées et partis de l’extrême-droite a suscité l’indignation dans plusieurs pays.

Trump soigne la sortie de son allié Musk

Donald Trump a soigné vendredi la sortie d’Elon Musk, qui a assuré vouloir rester “l’ami et le conseiller” du président américain”, tout en balayant de récentes révélations sur sa consommation de drogue.Leur conférence de presse commune dans le Bureau ovale, marquant la fin de la mission gouvernementale du multimilliardaire, a pris d’emblée une tournure curieuse, puisque le patron de SpaceX, Tesla et du réseau X est apparu avec un oeil au beurre noir, selon lui causé par son petit garçon.Donald Trump a salué la mission de réduction de la dépense publique menée par l’homme le plus riche du monde, saluant un “changement colossal”. Le président américain a condamné “les scandaleuses attaques, les calomnies et les mensonges” ayant selon lui visé Elon Musk.Lequel s’est bien gardé de répéter ses récentes critiques sur les orientations budgétaires de Donald Trump, après avoir confié dans une interview être “déçu” par une grande loi économique actuellement examinée au Congrès.Donald Trump a offert à son allié, premier contributeur de sa campagne électorale, une clé en or, ce métal qu’il aime tant. Comme pour signifier que les portes de la Maison Blanche lui restaient ouvertes, alors que les rumeurs vont bon train sur un froid entre les deux hommes. Elon Musk a par ailleurs balayé les révélations du New York Times vendredi sur sa consommation importante de drogues, sans y répondre sur le fond.Il a plutôt accusé le grand quotidien d’avoir propagé des “mensonges” sur les relations entre Donald Trump et la Russie: “C’est de ce New York Times dont on parle? Passons à autre chose.”- Kétamine, ecstasy, champignons -Le journal affirme que pendant la campagne électorale, l’entrepreneur consommait à la fois de la kétamine, de l’ecstasy et des champignons hallucinogènes.Elon Musk, souvent décrit comme très instable, avait dit dans une interview en mars 2024 qu’il consommait “une petite dose (de kétamine) une fois toutes les deux semaines à peu près”, ajoutant qu’elle lui était prescrite pour “sortir d’un état d’esprit négatif”.Tout de noir vêtu et casquette sur la tête comme à son habitude, il a été interrogé sur son ecchymose à l’oeil droit.Le multimilliardaire, dont les relations avec certains ministres et conseillers de Donald Trump ont été extrêmement tendues, a assuré qu’il avait reçu un coup de son fils X. Le petit garçon âgé de cinq ans, que l’on avait vu se curant le nez en février dernier aux côtés de son père dans le Bureau ovale, ne l’accompagnait pas vendredi. “Je m’amusais avec le petit X et je lui ai dit de me frapper au visage. Et il l’a fait”, a raconté Elon Musk.”Je n’étais pas du tout à proximité de la France”, a-t-il plaisanté, faisant allusion à une récente vidéo dans laquelle on voit Brigitte Macron tendre vivement les mains vers le visage de son mari, le président Emmanuel Macron, à la sortie d’un avion.- Conseil conjugal -Entre des questions sur Gaza, la Chine ou le budget, Donald Trump a été interrogé sur cette scène devenue virale.Le président américain, amusé, a lancé en guise de conseil conjugal: “Il faut s’assurer que la porte est bien fermée”. Avant d’ajouter: “Je lui ai parlé, et il va bien, ils vont bien”.Sous la houlette d’Elon Musk, une commission spéciale appelée “Doge” a initié des coupes massives dans l’aide internationale, des fermetures d’agences fédérales entières et des milliers de licenciements de fonctionnaires.Le multimilliardaire a répété vendredi qu’à terme, cette cellule critiquée pour ses méthodes brutales et opaques arriverait à réduire de “1.000 milliards de dollars” le “gaspillage” dans la dépense publique, un chiffre jugé irréaliste par tous les experts.Un site indépendant, le “Doge Tracker”, arrive à un total de seulement 12 milliards de dollars économisés jusqu’ici.L’action d’Elon Musk au gouvernement l’a rendu très impopulaire aux Etats-Unis, tandis qu’en Europe, sa défense des idées et partis de l’extrême-droite a suscité l’indignation dans plusieurs pays.