Espagne: le Real Madrid avait “besoin” d’une victoire dans un grand match, affirme Alonso

Le Real Madrid, qui a remporté dimanche le premier Clasico de la saison face au FC Barcelone (2-1), avait “besoin” d’une victoire dans un “grand match” pour continuer à progresser, selon son entraîneur Xabi Alonso.”L’équipe était très motivée, nous avons beaucoup parlé de l’importance de ce match, pas seulement pour les trois points mais plutôt par rapport à là d’où nous venons”, a poursuivi Alonso, qui disputait son premier Clasico sur le banc merengue.”Nous avons fait un bon match, nous avons mérité de gagner. Nous aurions même dû marquer bien plus de buts. Je suis très heureux pour mes joueurs, surtout parce qu’ils avaient besoin de ce sentiment d’être capables de gagner un grand match, comme un Clasico”, a-t-il ajouté, alors que son équipe s’était effondrée dans le derby contre l’Atlético (5-2).L’entraîneur adjoint barcelonais Marcus Sorg, qui a pris la parole à la place d’Hansi Flick, suspendu, a reconnu la supériorité madrilène sur la rencontre, mais rappelé que la saison “était encore longue” et qu’il n’était “pas inquiet” malgré les cinq points de retard sur le Real au classement.Il a également concédé que le prodige barcelonais Lamine Yamal, dont les provocations avant le match ont provoqué la colère des joueurs et des supporters madrilènes, a pu être “perturbé” par les sifflets du stade Santiago Bernabéu.”Il est encore jeune, il doit apprendre à gérer ce genre de situations. Ce n’était pas un match facile pour lui, ils ont bien défendu, il se retrouvait souvent seul contre deux. Il n’était pas à 100%, il revient d’une blessure importante (au pubis, NDLR), il a besoin de plus de rythme, de rejouer des matches de haut niveau. Les adversaire font tout pour mieux défendre sur lui, mais nous allons l’aider et nous allons travailler avec lui pour qu’il retrouve son meilleur niveau”, a assuré Sorg.

Trump heads to Japan ahead of key China meet

US President Donald Trump heads to Japan on Monday for the second leg of an Asia tour expected to culminate in a meeting with China’s Xi Jinping.The trip, Trump’s first swing through the region since returning to office, kicked off in Malaysia on Sunday with a flurry of agreements.That included rewarding neighbours Cambodia and Thailand with trade agreements after co-signing their ceasefire pact on the sidelines of the Association of Southeast Asian Nations (ASEAN) summit in Kuala Lumpur.He also inked a trade and minerals deal with Malaysia, and moved to mend fences with Brazilian President Luiz Inacio Lula da Silva after months of bad blood.”I think we’ll be able to do some pretty good deals,” Trump told the leftist leader.Before arriving in Southeast Asia, Trump had already squeezed in a meeting with Qatar’s leaders during a refuelling stop, where they discussed the fragile truce in Gaza.It was Trump’s first visit as president to Kuala Lumpur, where his flight was escorted on its final approach by two Malaysian F-18 jets, before a red carpet welcome with a sea of Malaysian and US flags.A beaming Trump responded to cultural performers with his trademark arm-waving dance.But the greatest prize for Trump remains a China deal.- ‘Going to be great’ -US Treasury Secretary Scott Bessent and China’s Vice Premier He Lifeng had already held two days of trade talks, seeking an agreement to avoid additional 100 percent tariffs due to come into effect on November 1.China’s vice commerce minister, Li Chenggang, said a “preliminary consensus” had been reached.Bessent told ABC that the extra tariffs had been averted, and signalled a deal on rare earths and American soybean exports had been reached.”It’s going to be great for China, great for us,” Trump told reporters in Kuala Lumpur.Before that, however, Trump will head to Tokyo on Monday morning, landing in time for an evening appointment with the emperor of Japan, ahead of Tuesday’s meeting with the new Prime Minister Sanae Takaichi.The US leader said he had heard “great things about her” and hailed the fact that she was an acolyte of assassinated former premier Shinzo Abe, with whom Trump had close ties.Takaichi said she told Trump ahead of the meeting that “strengthening the Japan-US alliance is my administration’s top priority on the diplomatic and security front”.Japan has escaped the worst of the tariffs Trump slapped on countries around the world to end what he calls unfair trade balances that are “ripping off the United States”.- ‘Open’ to meet -The highlight of the trip is expected to be South Korea, where Trump will meet Xi for the first time since returning to office.Trump is due in the southern port city of Busan on Wednesday ahead of the Asia-Pacific Economic Cooperation (APEC) summit, and will meet South Korean President Lee Jae Myung.Global markets will be watching closely to see if the meeting with Xi on Thursday can halt the trade war sparked by Trump’s sweeping tariffs, especially after a recent dispute over Beijing’s rare earth curbs.Trump has also added to speculation that he could meet North Korean leader Kim Jong Un while on the Korean peninsula, saying he was “open to it”.The two leaders last met in 2019 at the Demilitarised Zone (DMZ), the border area separating the two Koreas.South Korea’s reunification minister has said there is a “considerable” chance that Trump and Kim will meet.Kim has said he would also be open to meeting the US president if Washington drops its demand that Pyongyang give up its nuclear arsenal.burs-pjm/jhe/lb

Italie: douze ans après, l’AS Rome retrouve les sommets

Les tifosi de la Roma n’en croient pas leurs yeux: pour la première fois depuis douze ans, leur équipe tutoie le sommet de la Serie A après son succès dimanche à Sassuolo (1-0).La Roma ne marque pas beaucoup de buts, mais elle engrange les points, 18 après la huitième journée, soit son meilleur bilan à ce stade de la saison depuis 2013-14.Les Giallorossi ont dominé le promu Sassuolo, mais se sont contentés d’un but, le premier inscrit cette saison en championnat par Paulo Dybala (16e).L’Argentin, après une saison 2024-25 perturbée par des blessures, a offert une sixième victoire à son équipe en reprenant acrobatiquement et instantanément le ballon repoussé par le gardien de Sassuolo après un tir de Bryan Cristante.La Roma a rejoint Naples, vainqueur la veille de l’Inter (3-1) dans l’affiche du week-end. Mais le Napoli, champion en titre, est leader grâce à sa meilleure différence de buts (+7, contre +5 pour la Roma).”Ce sont trois points importants, on savait qu’on pouvait passer en tête avant ce match, mais on ne s’emballe pas, le championnat est encore très long”, a prévenu Dybala.Sous la conduite depuis juillet de Gian Piero Gasperini, la Roma encaisse peu de buts, trois, ce qui en fait la meilleure défense de Serie A, mais elle en marque aussi peu, seulement huit.- Quatre défaites à domicile -Autre particularité de cette Roma, elle voyage mieux qu’elle ne joue à domicile, puisqu’elle a concédé ses quatre défaites, deux en championnat, deux en Ligue Europa, dont une contre Lille, au Stade olympique.”Je suis très satisfait, car l’équipe a bien réagi après deux défaites (contre l’Inter et le Viktoria Plzen) cette semaine. La priorité est maintenant de regagner à domicile, il faut récompenser nos tifosi. A la maison, nous devons être plus efficaces”, a espéré Gasperini.Le “Gasp” n’aura qu’à attendre trois jours pour savoir si son discours va être entendu, puisque son équipe reçoit Parme mercredi dans le cadre de la 9e journée.Les trois premiers, Naples, l’AS Rome et l’AC Milan, tenu en échec par Pise (2-2) vendredi à San Siro, se tiennent en un point.L’Inter a rétrogradé à la 4e place (15 pts) avec trois points de retard sur le duo de tête.Dans la soirée de dimanche, la Juventus Turin qui n’a plus gagné depuis le 23 septembre, et son entraîneur Igor Tudor jouent gros face à la Lazio Rome.Le club le plus titré du football italien, 7e avec ses 12 points, doit s’imposer au Stade olympique sous peine d’être déjà distancé dans la course pour le titre.Deux autres entraîneurs sont sous pression, car leur équipe court toujours après une première victoire.Le Genoa de Patrick Vieira s’est incliné sur le terrain du Torino (2-1) et reste coincé à la dernière place (3 pts), tandis que la Fiorentina de Stefano Pioli a arraché le nul (2-2) après avoir été menée 2-0 à domicile par Bologne mais reste relégable (18e, 4 pts).

Angleterre: Manchester City battu, belle opération pour Arsenal

Invaincu depuis fin août, Manchester City a chuté à Aston Villa (1-0) pour le plus grand bonheur du leader Arsenal et de son étonnant dauphin, Bournemouth, vainqueurs respectifs de Crystal Palace (1-0) et Nottingham (2-0), dimanche.Les Gunners, forts de 22 points, sortent avec un grand sourire d’un week-end qui a vu plusieurs concurrents pour le titre s’incliner, Manchester City (5e, 16 pts), Liverpool (7e, 15 pts) et Chelsea (9e, 14 pts).L’équipe du nord de Londres, sacrée pour la dernière fois en 2004, n’a abandonné que quatre points (1 défaite contre Liverpool et 1 nul contre City) et encaissé seulement trois buts en neuf journées.Ce début de saison canon a été prolongé dimanche grâce à Eberechi Eze, une des recrues phares de l’été: l’attaquant de 27 ans a attendu la venue de son ancien club, Crystal Palace, pour marquer son premier but avec les “Gunners” en Premier League.Le meneur offensif ou ailier a réalisé une reprise acrobatique après un coup franc de Declan Rice mal repoussé par ses anciens coéquipiers (39e).”La technique est incroyable. Il nous fallait quelque chose (de spécial) contre une équipe aussi bien organisée”, a applaudi l’entraîneur Mikel Arteta. Quant au titre, “il est encore très tôt, nous sommes seulement en octobre. Le moral est au plus haut, mais il y a encore beaucoup de choses à améliorer”, a-t-il ajouté auprès de la BBC.- Haaland-dépendance -Un but a aussi suffi à Aston Villa pour mettre à terre Manchester City (1-0). Et il est aussi venu d’un coup de pied arrêté, en l’occurrence un corner bien exploité par Matty Cash (19e).C’est un gros coup pour les “Villans” d’Unai Emery, en plein redressement et remontés à la huitième place, et un gros coup d’arrêt pour les “Citizens” de Pep Guardiola, battus pour la première fois depuis fin août.”En première période, le pressing n’était pas bon, en seconde il était meilleur. Nous n’avons pas été assez agressifs”, a retenu l’entraîneur sur Sky Sports. En Premier League, s’est-il projeté, “le chemin est long, nous essaierons d’être au rendez-vous à la fin”.La défaite a mis en lumière l’ultra-dépendance cette saison des Mancuniens envers Erling Haaland, leur arme offensive numéro un sur laquelle ils se reposent bien trop souvent.Le serial-buteur norvégien avait marqué au moins un but dans chacune des neuf précédentes rencontres disputées avec son club. Dimanche, il a bien poussé le ballon au fond des filets, mais il était hors-jeu (90e).- Wolverhampton en plein cauchemar -La glissade de Manchester City fait les affaires de trois équipes: Bournemouth (2e, 18 pts) et Tottenham (3e, 17 pts), vainqueurs dimanche de Nottingham Forest (2-0) et Everton (3-0) respectivement, et du promu Sunderland (4e, 17 pts), victorieux 2-1 à Chelsea la veille.Les “Cherries” de Bournemouth ont fait le nécessaire en première période sur un corner direct de Marcus Tavernier et un nouveau but de l’attaquant français Eli Junior Kroupi, son quatrième en quatre matches.La saison galère de Nottingham Forest, premier relégable, se poursuit en revanche avec cette quatrième défaite d’affilée en Premier League.C’est encore pire pour la lanterne rouge Wolverhampton, battue pour la septième fois en neuf matches (contre 2 nuls), de manière cruelle à domicile contre Burnley (3-2).Menés 2-0, les Wolves ont comblé leur retard avant la mi-temps par Jorgen Strand Larsen (42e, sur penalty) et Marshall Munetsi (45e+4), mais ils ont baissé pavillon dans le temps additionnel devant Lyle Foster (90e+5).En début de soirée, Tottenham est devenu la première équipe à battre Everton (3-0) dans son nouveau stade, le Hill Dickinson Stadium situé sur les quais de Liverpool.Les Spurs ont surclassé leurs hôtes sur deux têtes du capitaine Micky van de Ven (19e, 45e+6) et une autre de Pape Matar Sarr (89e). Les voici désormais sur le podium.

Présidentielle ivoirienne: les premiers résultats tombent, scores écrasants pour Ouattara

Les premiers résultats de la présidentielle ivoirienne étaient égrenés par la Commission électorale dimanche, avec des scores écrasants dans certains départements, souvent au-delà de 90%, pour Alassane Ouattara qui file sans surprise à 83 ans vers un quatrième mandat. Près de 9 millions étaient appelés à voter samedi, dans ce pays premier producteur mondial de cacao et redevenu un pôle de stabilité au sein d’une Afrique de l’ouest secouée par les putschs et les attaques jihadistes.La Commission électorale indépendante (CEI) publie au fil de la journée les résultats pour chacun des 111 départements ainsi que le district d’Abidjan et de la capitale Yamoussoukro. Les résultats compilés devraient être connus dans la nuit de dimanche à lundi. Dans le nord, région à dominante malinké, l’ethnie du chef de l’Etat, comme à chaque présidentielle, il a fait carton plein. 99,7% à Kani ainsi que dans son fief de Kong, 98,1% à Ferkessedougou ou encore 97,8% à Sinématiali, à chaque fois avec une participation approchant les 100% dans ces zones rurales du pays. Même à Dabakala, où l’un de ses rivaux de samedi Jean-Louis Billon est élu député, le président a dépassé les 92%.Dans les zones du sud et de l’ouest, où beaucoup de bureaux étaient déserts, les chiffres de participation étaient plus faibles, mais “ADO” restait en tête.  Dans la commune cossue de Cocody à Abidjan, moins de 20% des électeurs se sont par exemple déplacés, et M. Ouattara a recueilli 68% des voix. Le chiffre officiel de la participation nationale n’est pas encore connu mais le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Ibrahime Kuibiert Coulibaly a estimé samedi soir qu’elle devrait “avoisiner les 50%”.Ces scores écrasants et le désintérêt d’une partie des Ivoiriens pour le scrutin s’explique en grande partie par l’absence de ses deux principaux rivaux. Ni le banquier international Tidjane Thiam, ni l’ancien président Laurent Gbagbo n’étaient sur les bulletins de vote samedi, tous deux ayant été écartés du scrutin et radiés des listes électorales, le premier pour des problèmes de nationalité, le second pour une condamnation pénale.”On observe une fracture très claire entre le nord et le sud. Le taux réel de participation est plus faible qu’annoncé. On peut émettre des doutes sur la légitimité d’un président élu dans ces conditions”, a déclaré à l’AFP Simon Doho, chef de file des députés du PDCI, le parti de M. Thiam.- Deux morts samedi -De quoi rappeler la dernière élection, en 2020, où M. Ouattara avait obtenu 94% des voix avec une participation légèrement au-dessus de 50%, dans un scrutin alors boycotté par les principaux opposants.Ce samedi, quatre adversaires lui faisaient face, mais aucun n’a de chance d’arriver à un second tour, faute de soutien d’un grand parti ou de moyens financiers importants. Si le scrutin s’est déroulé globalement dans le calme, des incidents ont été signalés dans 2% des lieux de vote, soit environ 200 endroits, selon un bilan des forces de l’ordre transmis à l’AFP.Des heurts ont éclaté dans plusieurs localités du sud et de l’ouest, mais sans “incidence majeure sur le déroulement du scrutin”, selon le ministre de l’Intérieur Vagondo Diomandé.Selon une source sécuritaire contactée par l’AFP, une personne de nationalité burkinabè est morte dans la région de Gadouan (centre-ouest) dans des affrontements intercommunautaires, samedi après-midi.Vingt-deux autres ont été blessées, par balle ou arme blanche, l’un d’eux, avec le “pronostic vital engagé” a-t-on appris de même source et les forces de sécurité ont été déployées pour ramener le calme. Un adolescent de 13 ans a été tué “par un tir” provenant d’un véhicule de transport en commun à Gregbeu (centre-ouest), selon cette source.Au total, six personnes sont mortes depuis mi-octobre en marge du processus électoral, dont deux le jour du scrutin.  La Côte d’Ivoire est un pays où cohabitent une soixantaine d’ethnies de diverses langues et religions et une large population étrangère principalement venue des pays sahéliens voisins. L’élection présidentielle est toujours synonyme de tensions politiques et intercommunautaires dans l’esprit de nombreux Ivoiriens, après les scrutins de 2010 (3.000 morts) et 2020 (85 morts).Près de 44.000 membres de forces de l’ordre étaient déployés sur tout le territoire et le pouvoir avait interdit les manifestations des opposants inéligibles en octobre, procédant à des centaines d’arrestations pour troubles à l’ordre public notamment.