Les smartphones, points d’entrée vulnérables face aux fraudes

Hameçonnage via SMS, deepfakes, applications malveillantes: la sécurité des smartphones, très exposés au risque d’attaques et de fraude, est au cÅ“ur des préoccupations du secteur des télécommunications et des mobiles, réuni à Barcelone pour le Salon mondiale du mobile (MWC).A la veille de l’ouverture du Salon, le fabricant chinois Honor a présenté un nouvel outil, bientôt intégré à ses smartphones: d’un simple clic sur une vidéo reçue, l’utilisateur peut demander à l’appareil de vérifier l’authenticité de la vidéo. Grâce à un outil d’intelligence artificielle (IA), et après un rapide “scan”, le téléphone indique, avec un résultat affiché comme sûr à 99%, qu’il s’agit d’une véritable vidéo ou bien d’un “deepfake”. Ces vidéos très réalistes, elle-même générées grâce à l’IA, sont difficilement détectables pour un Å“il non expert. L’Association mondiale des opérateurs télécoms, qui organise dans la capitale catalane cette grand-messe annuelle, a quant a elle développé “Scam signals”, une interface de programmation (API) destinée à protéger les utilisateurs contre les fraudes bancaires par téléphone. Le dispositif, conçu en partenariat avec l’association sectorielle du secteur financier britannique UK Finance, doit lutter contre les appels frauduleux, qui encouragent les consommateurs à autoriser des paiements sur leur application bancaire, en détectant certaines données, comme la longueur d’un appel, au moment d’une transaction bancaire. De quoi permettre aux banques, en cas de doute, de “bloquer la transaction, vérifier si tout va bien, avant de valider le virement”,  détaille Samantha Kight, directrice de la sécurité au sein de la GSMA. Mais si une telle solution est désormais adoptée par certains opérateurs télécoms au Royaume-Uni, la fraude emprunte aussi d’autres canaux, et les smartphones demeurent encore peu protégés. De quoi faire de ces objets du quotidien des cibles de choix. – Fraude bancaire en hausse -En 2024, la fraude aux applications bancaires est celle qui a connu la progression la plus importante de l’ensemble des attaques sur les mobiles, selon l’entreprise de cybersécurité Kaspersky. Selon son rapport annuel sur l’état des menaces mobiles, publié à l’occasion du MWC, les attaques pour vol de données bancaires sur smartphone via des “chevaux de troie”, des “logiciels malveillants sont conçus pour voler les identifiants des utilisateurs relatifs aux services bancaires en ligne” ont ainsi triplé en un an. Une hausse qui révèle la vulnérabilité des utilisateurs face aux applications, qui cachent parfois des dispositifs malveillants. Dans la plupart des cas de fraudes bancaires, “les utilisateurs installent une application malveillante”, détaille à l’AFP Marc Rivero, analyste au sein de l’équipe internationale de recherche et d’analyse de Kaspersky. “Par exemple, ils veulent installer un jeu, ils trouvent un lien sur internet (…) et ils téléchargent l’application. L’application semble être officielle, mais c’est une fausse, et le logiciel malveillant est installé sur l’appareil”, poursuit-il. – Menaces invisibles -Une menace qui n’existe pas uniquement via des liens dénichés sur internet. Les magasins d’applications officiels, pré-installés sur les téléphones et plus sécurisés, comportent parfois des failles. Avec toutefois une différence majeure selon les systèmes d’exploitation des smartphones, Android, ou iOS pour les iPhone. Sur ces derniers, les applications malveillantes restent bien plus rares, témoignent plusieurs experts.Pour Roxane Suau, directrice produit de Pradeo, une entreprise spécialisée dans la cybersécurité des smartphones, le danger est renforcé par des menaces quasi-invisibles. “Quand les téléphones ne sont pas protégés (par un outil de cybersécurité), on ne voit pas si quelqu’un a cliqué sur le lien de phishing ou a téléchargé un logiciel malveillant”, indique-t-elle.  “Donc c’est vrai que dans le grand public, il n’y a pas une énorme prise de conscience”. L’experte se veut toutefois mesurée: le niveau de risque auquel sont exposés les téléphones dépend en grande partie des paramètres réglés par l’utilisateur. Au-delà de la vigilance sur les applications téléchargées, elle recommande ainsi de ne pas laisser la fonction bluetooth allumée en permanence, de désactiver la connexion automatique au réseau wifi, afin de sélectionner soi-même le réseau, et d’effectuer les mises à jour de l’appareil le plus souvent possible. 

Les smartphones, points d’entrée vulnérables face aux fraudes

Hameçonnage via SMS, deepfakes, applications malveillantes: la sécurité des smartphones, très exposés au risque d’attaques et de fraude, est au cÅ“ur des préoccupations du secteur des télécommunications et des mobiles, réuni à Barcelone pour le Salon mondiale du mobile (MWC).A la veille de l’ouverture du Salon, le fabricant chinois Honor a présenté un nouvel outil, bientôt intégré à ses smartphones: d’un simple clic sur une vidéo reçue, l’utilisateur peut demander à l’appareil de vérifier l’authenticité de la vidéo. Grâce à un outil d’intelligence artificielle (IA), et après un rapide “scan”, le téléphone indique, avec un résultat affiché comme sûr à 99%, qu’il s’agit d’une véritable vidéo ou bien d’un “deepfake”. Ces vidéos très réalistes, elle-même générées grâce à l’IA, sont difficilement détectables pour un Å“il non expert. L’Association mondiale des opérateurs télécoms, qui organise dans la capitale catalane cette grand-messe annuelle, a quant a elle développé “Scam signals”, une interface de programmation (API) destinée à protéger les utilisateurs contre les fraudes bancaires par téléphone. Le dispositif, conçu en partenariat avec l’association sectorielle du secteur financier britannique UK Finance, doit lutter contre les appels frauduleux, qui encouragent les consommateurs à autoriser des paiements sur leur application bancaire, en détectant certaines données, comme la longueur d’un appel, au moment d’une transaction bancaire. De quoi permettre aux banques, en cas de doute, de “bloquer la transaction, vérifier si tout va bien, avant de valider le virement”,  détaille Samantha Kight, directrice de la sécurité au sein de la GSMA. Mais si une telle solution est désormais adoptée par certains opérateurs télécoms au Royaume-Uni, la fraude emprunte aussi d’autres canaux, et les smartphones demeurent encore peu protégés. De quoi faire de ces objets du quotidien des cibles de choix. – Fraude bancaire en hausse -En 2024, la fraude aux applications bancaires est celle qui a connu la progression la plus importante de l’ensemble des attaques sur les mobiles, selon l’entreprise de cybersécurité Kaspersky. Selon son rapport annuel sur l’état des menaces mobiles, publié à l’occasion du MWC, les attaques pour vol de données bancaires sur smartphone via des “chevaux de troie”, des “logiciels malveillants sont conçus pour voler les identifiants des utilisateurs relatifs aux services bancaires en ligne” ont ainsi triplé en un an. Une hausse qui révèle la vulnérabilité des utilisateurs face aux applications, qui cachent parfois des dispositifs malveillants. Dans la plupart des cas de fraudes bancaires, “les utilisateurs installent une application malveillante”, détaille à l’AFP Marc Rivero, analyste au sein de l’équipe internationale de recherche et d’analyse de Kaspersky. “Par exemple, ils veulent installer un jeu, ils trouvent un lien sur internet (…) et ils téléchargent l’application. L’application semble être officielle, mais c’est une fausse, et le logiciel malveillant est installé sur l’appareil”, poursuit-il. – Menaces invisibles -Une menace qui n’existe pas uniquement via des liens dénichés sur internet. Les magasins d’applications officiels, pré-installés sur les téléphones et plus sécurisés, comportent parfois des failles. Avec toutefois une différence majeure selon les systèmes d’exploitation des smartphones, Android, ou iOS pour les iPhone. Sur ces derniers, les applications malveillantes restent bien plus rares, témoignent plusieurs experts.Pour Roxane Suau, directrice produit de Pradeo, une entreprise spécialisée dans la cybersécurité des smartphones, le danger est renforcé par des menaces quasi-invisibles. “Quand les téléphones ne sont pas protégés (par un outil de cybersécurité), on ne voit pas si quelqu’un a cliqué sur le lien de phishing ou a téléchargé un logiciel malveillant”, indique-t-elle.  “Donc c’est vrai que dans le grand public, il n’y a pas une énorme prise de conscience”. L’experte se veut toutefois mesurée: le niveau de risque auquel sont exposés les téléphones dépend en grande partie des paramètres réglés par l’utilisateur. Au-delà de la vigilance sur les applications téléchargées, elle recommande ainsi de ne pas laisser la fonction bluetooth allumée en permanence, de désactiver la connexion automatique au réseau wifi, afin de sélectionner soi-même le réseau, et d’effectuer les mises à jour de l’appareil le plus souvent possible. 

L’ex-ministre macroniste Clément Beaune nommé Haut-commissaire au plan

L’ex-ministre macroniste Clément Beaune a été nommé mercredi Haut-commissaire au Plan, l’ancien poste de François Bayrou vacant depuis sa nomination à Matignon, a annoncé la porte-parole du gouvernement Sophie Primas, à l’issue du Conseil des ministres.L’ancien ministre des Affaires européennes dirigera une institution chargée des réflexions prospectives du gouvernement et fusionnée avec France Stratégie.La porte-parole a ajouté que l’ex-ministre de la Transition écologique Barbara Pompili avait été nommée de son côté ambassadrice à l’environnement.Enarque et macroniste historique, Clément Beaune, 43 ans, a occupé successivement les fonctions de ministre délégué chargé de l’Europe de 2020 à 2022, puis ministre délégué chargé des Transports de 2022 à 2024.Il appartient à l’aile gauche de la macronie et avait manifesté des désaccords avec la loi sur l’immigration présentée par le gouvernement d’Elisabeth Borne votée au début de l’année 2024. Il n’avait ensuite pas été reconduit dans l’équipe de Gabriel Attal.Lors des élections législatives anticipées de juillet 2024, il avait été battu à Paris par le socialiste Emmanuel Grégoire.Barbara Pompili, 49 ans, avait été ministre de la Transition écologique de 2020 à 2022. Ancienne membre du parti Europe-Ecologie-Les Verts, elle avait été secrétaire d’Etat à la Biodiversité sous les gouvernements de gauche de Manuel Valls et Bernard Cazeneuve, avant d’être réélue aux législatives de 2017 avec le soutien des macronistes.

L’ex-ministre macroniste Clément Beaune nommé Haut-commissaire au plan

L’ex-ministre macroniste Clément Beaune a été nommé mercredi Haut-commissaire au Plan, l’ancien poste de François Bayrou vacant depuis sa nomination à Matignon, a annoncé la porte-parole du gouvernement Sophie Primas, à l’issue du Conseil des ministres.L’ancien ministre des Affaires européennes dirigera une institution chargée des réflexions prospectives du gouvernement et fusionnée avec France Stratégie.La porte-parole a ajouté que l’ex-ministre de la Transition écologique Barbara Pompili avait été nommée de son côté ambassadrice à l’environnement.Enarque et macroniste historique, Clément Beaune, 43 ans, a occupé successivement les fonctions de ministre délégué chargé de l’Europe de 2020 à 2022, puis ministre délégué chargé des Transports de 2022 à 2024.Il appartient à l’aile gauche de la macronie et avait manifesté des désaccords avec la loi sur l’immigration présentée par le gouvernement d’Elisabeth Borne votée au début de l’année 2024. Il n’avait ensuite pas été reconduit dans l’équipe de Gabriel Attal.Lors des élections législatives anticipées de juillet 2024, il avait été battu à Paris par le socialiste Emmanuel Grégoire.Barbara Pompili, 49 ans, avait été ministre de la Transition écologique de 2020 à 2022. Ancienne membre du parti Europe-Ecologie-Les Verts, elle avait été secrétaire d’Etat à la Biodiversité sous les gouvernements de gauche de Manuel Valls et Bernard Cazeneuve, avant d’être réélue aux législatives de 2017 avec le soutien des macronistes.

Greenland rejects Trump pledge to make the island American

Greenland’s prime minister on Wednesday hit back at President Donald Trump’s pledge to take the Arctic territory “one way or the other”, insisting that islanders did not see their future with the United States or even Denmark.Mute Egede rejected Trump’s expansionist ambitions to annex the sparsely populated but mineral-rich and strategically placed island, in a partisan address to the US Congress in Washington on Tuesday.”We don’t want to be Americans, or Danes either. We are Greenlanders. The Americans and their leader must understand that,” Egede wrote in a Facebook post.”We are not for sale and can’t just be taken. Our future is decided by us in Greenland,” he said, six days before the island’s legislative elections where the longstanding question of independence tops the agenda.Trump offered only passing lines on world affairs in his speech, focusing on his domestic goals like rounding up undocumented immigrants and slashing government spending.But he repeated his aspirations to take Greenland and claimed an initial victory on retaking control of the Panama Canal.Trump said he had a message for the “incredible people” of Greenland. “We strongly support your right to determine your own future, and if you choose, we welcome you into the United States of America,” he added.But he made clear he would not give up if persuasion fails, saying: “One way or the other we’re going to get it.”We will keep you safe, we will make you rich, and together, we will take Greenland to heights like you have never thought possible before.”- ‘Won’t happen’ -Denmark, of which self-governing Greenland is part, also rebuffed Trump’s aspirations to take the island, with China and Russia increasingly active in the Arctic, as climate change opens up sea routes.In Copenhagen, Danish Defence Minister Troels Lund Poulsen told public broadcaster DR that US annexation of Greenland “won’t happen”.”The direction that Greenland wants to take will be decided by Greenlanders,” he said.Danish Foreign Minister Lars Lokke Rasmussen called for cool heads to prevail.”I think everyone, including us, should be cautious about having all kinds of opinions about the future” of Greenland, he told Danish television TV2.US threats to take Greenland would once have been unthinkable, with Denmark a treaty ally of the United States under NATO.But Trump has made clear he has little patience for European allies, which he again denounced for not spending more on their militaries, with Trump instead seeing a return to an era of big powers taking what they want.He has similarly vowed to take back the Panama Canal, the crucial link between the Atlantic and Pacific oceans that the United States handed to Panama at the end of 1999.- ‘Taking it back’ -Trump declared triumph after Hong Kong firm CK Hutchison decided to sell its Panama ports to a US-led consortium. Trump and Secretary of State Marco Rubio had complained that rival China had gained too much influence over the canal and could shut it down in a conflict with the United States.”To further enhance our national security, my administration will be reclaiming the Panama Canal, and we’ve already started doing it,” he said, as he mentioned the port deal.”We didn’t give it to China. Gave it to Panama — and we’re taking it back,” he said.Trump had earlier not ruled out military force to seize either the Panama Canal or Greenland.Trump has paradoxically sought to cast himself as a peacemaker. He has vowed to end the war in Ukraine and has rattled allies by suspending aid to the country, which Russia invaded three years ago.Trump and Vice President JD Vance berated Ukrainian President Volodymyr Zelensky when he visited the White House on Friday, calling him ungrateful.Addressing Congress, Trump read a message from Zelensky in which the Ukrainian leader sought to repair the damage and voiced a willingness to a sign a deal in which the United States would take much of Ukraine’s mineral wealth.”It’s time to end this senseless war. If you want to end wars, you have to talk to both sides,” Trump said.The Trump administration at the same time has cancelled more than 90 percent of US development assistance, traditionally a key source of US non-military influence.Trump has described aid as not in the US interest.

Groenland et Danemark rejettent les visées de Trump sur le territoire autonome

Donald Trump s’est attiré mercredi un net refus du Groenland et du Danemark après avoir réaffirmé ses visées expansionnistes sur le territoire autonome danois, lors de son discours au Congrès.”Nous ne voulons être ni Américains ni Danois, nous sommes Groenlandais”, a dit le Premier ministre du Groenland Mute Egede. “Les Américains et leur chef doivent comprendre cela”.”Nous ne sommes pas à vendre et nous ne pouvons pas simplement être pris”, a-t-il insisté sur Facebook, en réaction aux propos du président américain qui a dit vouloir s’emparer du Groenland “d’une manière ou d’une autre”. “Cela ne se produira pas”, avait plus tôt réagi le ministre de la Défense Troels Lund Poulsen auprès de la télévision publique danoise DR, soulignant un aspect “positif” du discours de M. Trump: la mention du respect des Groenlandais à décider de leur avenir.Le président américain a en effet assuré “à l’incroyable peuple du Groenland” soutenir “fermement votre droit à déterminer votre propre avenir et, si vous le souhaitez, nous vous souhaitons la bienvenue aux Etats-Unis d’Amérique”.”Nous en avons vraiment besoin pour la sécurité internationale et je pense que nous allons l’obtenir. D’une manière ou d’une autre, nous l’obtiendrons”, a-t-il dit dans ce premier discours de politique générale depuis son retour au pouvoir le 20 janvier.”Nous assurerons votre sécurité, nous vous rendrons riches et, ensemble, nous mènerons le Groenland vers des sommets que vous n’auriez jamais imaginé possibles”, a-t-il déclaré.Le Groenland est sous le feu des projecteurs depuis fin décembre et le souhait répété de Donald Trump d’intégrer la plus grande île arctique aux Etats-Unis.Des élections législatives y sont prévues le 11 mars.”Des élections auront bientôt lieu au Groenland et je pense que tout le monde – y compris nous-mêmes – doit faire attention à ne pas faire toutes sortes de suppositions sur l’avenir” des Groenlandais, a dit mercredi le chef de la diplomatie danoise Lars Løkke Rasmussen à la télévision TV2.Dans la même veine, M. Trump a réitéré ses ambitions concernant le canal de Panama, le jour-même de l’annonce que deux ports détenus par le géant hongkongais Hutchison vont être cédés à un consortium américain.”Pour renforcer encore notre sécurité nationale, mon administration va reprendre le canal de Panama, et nous avons déjà commencé à le faire”, a-t-il affirmé, en faisant référence à cet accord.Donald Trump a menacé de reprendre le canal dès le jour de son investiture au motif qu’il est, selon lui, exploité par la Chine.Que ce soit à propos du Groenland, du canal de Panama ou encore de l’imposition de tarifs douaniers, y compris contre des pays alliés et voisins comme le Canada et le Mexique, le président américain montre clairement qu’il se soucie surtout de ses intérêts.- Le Lesotho? “Jamais entendu parler” -S’il ne s’est guère attardé sur l’Ukraine dans son discours, il n’en a pas moins assuré que son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, avec qui il avait eu un vif échange vendredi dans le Bureau ovale, était “prêt” à négocier avec la Russie et à signer un accord sur les minerais.Plus tôt dans la journée de mardi, le dirigeant ukrainien avait dit vouloir “arranger les choses” avec le président américain après leur accrochage.M. Zelensky était parti sans signer cet accord sur les minerais et l’administration Trump a ensuite annoncé le gel de son assistance militaire à l’Ukraine, trois ans après son invasion par la Russie.”Simultanément, nous avons eu des discussions sérieuses avec la Russie et nous avons reçu des signaux forts indiquant qu’ils sont prêts pour la paix”, a encore affirmé le président américain.”Ne serait-ce pas magnifique?”.Donald Trump ne s’est pas non plus épanché sur le Proche-Orient, si ce n’est pour dire “nous ramenons nos otages de Gaza” et rappeler son rôle au cours de son premier mandat dans la conclusion des accords d’Abraham, entre Israël et certains pays arabes.Par ailleurs, il a promis de “faire la guerre aux cartels” mexicains de la drogue, parlant d'”une grave menace” pour la “sécurité nationale” des Etats-Unis.Justifiant enfin les coupes budgétaires massives dans l’aide des Etats-Unis à l’étranger, le président américain a énuméré une série de “gaspillages” selon lui, comme les “40 millions de dollars pour des bourses d’études sur la diversité, l’équité et l’inclusion en Birmanie”.Il a aussi cité les “huit millions de dollars pour promouvoir les LGBT+ dans la nation africaine du Lesotho, dont personne n’a jamais entendu parler”. Contactée par l’AFP, People’s Matrix, la principale ONG soutenant les personnes LGBTQ au Lesotho, a assuré ne pas avoir reçu cette somme. “On n’a aucune idée de l’affectation de ces 8 millions de dollars”, a affirmé son porte-parole, Tampose Mothopeng. “On ne sait pas qui a reçu ou va recevoir cet argent.”

Groenland et Danemark rejettent les visées de Trump sur le territoire autonome

Donald Trump s’est attiré mercredi un net refus du Groenland et du Danemark après avoir réaffirmé ses visées expansionnistes sur le territoire autonome danois, lors de son discours au Congrès.”Nous ne voulons être ni Américains ni Danois, nous sommes Groenlandais”, a dit le Premier ministre du Groenland Mute Egede. “Les Américains et leur chef doivent comprendre cela”.”Nous ne sommes pas à vendre et nous ne pouvons pas simplement être pris”, a-t-il insisté sur Facebook, en réaction aux propos du président américain qui a dit vouloir s’emparer du Groenland “d’une manière ou d’une autre”. “Cela ne se produira pas”, avait plus tôt réagi le ministre de la Défense Troels Lund Poulsen auprès de la télévision publique danoise DR, soulignant un aspect “positif” du discours de M. Trump: la mention du respect des Groenlandais à décider de leur avenir.Le président américain a en effet assuré “à l’incroyable peuple du Groenland” soutenir “fermement votre droit à déterminer votre propre avenir et, si vous le souhaitez, nous vous souhaitons la bienvenue aux Etats-Unis d’Amérique”.”Nous en avons vraiment besoin pour la sécurité internationale et je pense que nous allons l’obtenir. D’une manière ou d’une autre, nous l’obtiendrons”, a-t-il dit dans ce premier discours de politique générale depuis son retour au pouvoir le 20 janvier.”Nous assurerons votre sécurité, nous vous rendrons riches et, ensemble, nous mènerons le Groenland vers des sommets que vous n’auriez jamais imaginé possibles”, a-t-il déclaré.Le Groenland est sous le feu des projecteurs depuis fin décembre et le souhait répété de Donald Trump d’intégrer la plus grande île arctique aux Etats-Unis.Des élections législatives y sont prévues le 11 mars.”Des élections auront bientôt lieu au Groenland et je pense que tout le monde – y compris nous-mêmes – doit faire attention à ne pas faire toutes sortes de suppositions sur l’avenir” des Groenlandais, a dit mercredi le chef de la diplomatie danoise Lars Løkke Rasmussen à la télévision TV2.Dans la même veine, M. Trump a réitéré ses ambitions concernant le canal de Panama, le jour-même de l’annonce que deux ports détenus par le géant hongkongais Hutchison vont être cédés à un consortium américain.”Pour renforcer encore notre sécurité nationale, mon administration va reprendre le canal de Panama, et nous avons déjà commencé à le faire”, a-t-il affirmé, en faisant référence à cet accord.Donald Trump a menacé de reprendre le canal dès le jour de son investiture au motif qu’il est, selon lui, exploité par la Chine.Que ce soit à propos du Groenland, du canal de Panama ou encore de l’imposition de tarifs douaniers, y compris contre des pays alliés et voisins comme le Canada et le Mexique, le président américain montre clairement qu’il se soucie surtout de ses intérêts.- Le Lesotho? “Jamais entendu parler” -S’il ne s’est guère attardé sur l’Ukraine dans son discours, il n’en a pas moins assuré que son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, avec qui il avait eu un vif échange vendredi dans le Bureau ovale, était “prêt” à négocier avec la Russie et à signer un accord sur les minerais.Plus tôt dans la journée de mardi, le dirigeant ukrainien avait dit vouloir “arranger les choses” avec le président américain après leur accrochage.M. Zelensky était parti sans signer cet accord sur les minerais et l’administration Trump a ensuite annoncé le gel de son assistance militaire à l’Ukraine, trois ans après son invasion par la Russie.”Simultanément, nous avons eu des discussions sérieuses avec la Russie et nous avons reçu des signaux forts indiquant qu’ils sont prêts pour la paix”, a encore affirmé le président américain.”Ne serait-ce pas magnifique?”.Donald Trump ne s’est pas non plus épanché sur le Proche-Orient, si ce n’est pour dire “nous ramenons nos otages de Gaza” et rappeler son rôle au cours de son premier mandat dans la conclusion des accords d’Abraham, entre Israël et certains pays arabes.Par ailleurs, il a promis de “faire la guerre aux cartels” mexicains de la drogue, parlant d'”une grave menace” pour la “sécurité nationale” des Etats-Unis.Justifiant enfin les coupes budgétaires massives dans l’aide des Etats-Unis à l’étranger, le président américain a énuméré une série de “gaspillages” selon lui, comme les “40 millions de dollars pour des bourses d’études sur la diversité, l’équité et l’inclusion en Birmanie”.Il a aussi cité les “huit millions de dollars pour promouvoir les LGBT+ dans la nation africaine du Lesotho, dont personne n’a jamais entendu parler”. Contactée par l’AFP, People’s Matrix, la principale ONG soutenant les personnes LGBTQ au Lesotho, a assuré ne pas avoir reçu cette somme. “On n’a aucune idée de l’affectation de ces 8 millions de dollars”, a affirmé son porte-parole, Tampose Mothopeng. “On ne sait pas qui a reçu ou va recevoir cet argent.”

Groenland et Danemark rejettent les visées de Trump sur le territoire autonome

Donald Trump s’est attiré mercredi un net refus du Groenland et du Danemark après avoir réaffirmé ses visées expansionnistes sur le territoire autonome danois, lors de son discours au Congrès.”Nous ne voulons être ni Américains ni Danois, nous sommes Groenlandais”, a dit le Premier ministre du Groenland Mute Egede. “Les Américains et leur chef doivent comprendre cela”.”Nous ne sommes pas à vendre et nous ne pouvons pas simplement être pris”, a-t-il insisté sur Facebook, en réaction aux propos du président américain qui a dit vouloir s’emparer du Groenland “d’une manière ou d’une autre”. “Cela ne se produira pas”, avait plus tôt réagi le ministre de la Défense Troels Lund Poulsen auprès de la télévision publique danoise DR, soulignant un aspect “positif” du discours de M. Trump: la mention du respect des Groenlandais à décider de leur avenir.Le président américain a en effet assuré “à l’incroyable peuple du Groenland” soutenir “fermement votre droit à déterminer votre propre avenir et, si vous le souhaitez, nous vous souhaitons la bienvenue aux Etats-Unis d’Amérique”.”Nous en avons vraiment besoin pour la sécurité internationale et je pense que nous allons l’obtenir. D’une manière ou d’une autre, nous l’obtiendrons”, a-t-il dit dans ce premier discours de politique générale depuis son retour au pouvoir le 20 janvier.”Nous assurerons votre sécurité, nous vous rendrons riches et, ensemble, nous mènerons le Groenland vers des sommets que vous n’auriez jamais imaginé possibles”, a-t-il déclaré.Le Groenland est sous le feu des projecteurs depuis fin décembre et le souhait répété de Donald Trump d’intégrer la plus grande île arctique aux Etats-Unis.Des élections législatives y sont prévues le 11 mars.”Des élections auront bientôt lieu au Groenland et je pense que tout le monde – y compris nous-mêmes – doit faire attention à ne pas faire toutes sortes de suppositions sur l’avenir” des Groenlandais, a dit mercredi le chef de la diplomatie danoise Lars Løkke Rasmussen à la télévision TV2.Dans la même veine, M. Trump a réitéré ses ambitions concernant le canal de Panama, le jour-même de l’annonce que deux ports détenus par le géant hongkongais Hutchison vont être cédés à un consortium américain.”Pour renforcer encore notre sécurité nationale, mon administration va reprendre le canal de Panama, et nous avons déjà commencé à le faire”, a-t-il affirmé, en faisant référence à cet accord.Donald Trump a menacé de reprendre le canal dès le jour de son investiture au motif qu’il est, selon lui, exploité par la Chine.Que ce soit à propos du Groenland, du canal de Panama ou encore de l’imposition de tarifs douaniers, y compris contre des pays alliés et voisins comme le Canada et le Mexique, le président américain montre clairement qu’il se soucie surtout de ses intérêts.- Le Lesotho? “Jamais entendu parler” -S’il ne s’est guère attardé sur l’Ukraine dans son discours, il n’en a pas moins assuré que son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, avec qui il avait eu un vif échange vendredi dans le Bureau ovale, était “prêt” à négocier avec la Russie et à signer un accord sur les minerais.Plus tôt dans la journée de mardi, le dirigeant ukrainien avait dit vouloir “arranger les choses” avec le président américain après leur accrochage.M. Zelensky était parti sans signer cet accord sur les minerais et l’administration Trump a ensuite annoncé le gel de son assistance militaire à l’Ukraine, trois ans après son invasion par la Russie.”Simultanément, nous avons eu des discussions sérieuses avec la Russie et nous avons reçu des signaux forts indiquant qu’ils sont prêts pour la paix”, a encore affirmé le président américain.”Ne serait-ce pas magnifique?”.Donald Trump ne s’est pas non plus épanché sur le Proche-Orient, si ce n’est pour dire “nous ramenons nos otages de Gaza” et rappeler son rôle au cours de son premier mandat dans la conclusion des accords d’Abraham, entre Israël et certains pays arabes.Par ailleurs, il a promis de “faire la guerre aux cartels” mexicains de la drogue, parlant d'”une grave menace” pour la “sécurité nationale” des Etats-Unis.Justifiant enfin les coupes budgétaires massives dans l’aide des Etats-Unis à l’étranger, le président américain a énuméré une série de “gaspillages” selon lui, comme les “40 millions de dollars pour des bourses d’études sur la diversité, l’équité et l’inclusion en Birmanie”.Il a aussi cité les “huit millions de dollars pour promouvoir les LGBT+ dans la nation africaine du Lesotho, dont personne n’a jamais entendu parler”. Contactée par l’AFP, People’s Matrix, la principale ONG soutenant les personnes LGBTQ au Lesotho, a assuré ne pas avoir reçu cette somme. “On n’a aucune idée de l’affectation de ces 8 millions de dollars”, a affirmé son porte-parole, Tampose Mothopeng. “On ne sait pas qui a reçu ou va recevoir cet argent.”