À La Réunion, des hectares couchés par les vents du cyclone Garance

À perte de vue, la Réunion offrait lundi les mêmes paysages de chaos, d’hectares de champs de bananes ou d’ananas dévastés après le cyclone Garance qui a fait quatre morts et provoqué des dégâts considérables pour l’agriculture vivrière.”Les vergers sont détruits, il va falloir attendre des années pour relancer” la production, commente Olivier Fontaine, président de la chambre d’agriculture de ce département ultra-marin.”Et donc pas de production, pas de revenus, c’est une très grosse catastrophe” pour cette île de l’océan Indien de près de 900.000 habitants, balayée vendredi par des vents à plus de 200 km/h et de très fortes pluies orageuses.Quatre personnes ont trouvé la mort, selon le dernier bilan officiel, établi samedi.Le ministre des Outre-mer Manuel Valls se rendra sur l’île jeudi et vendredi “pour être aux côtés des Réunionnais et pour définir, en concertation avec le préfet et les élus du territoire, les aides nécessaires pour faire face à l’ampleur des dégâts causés”, ont annoncé ses services lundi.Au niveau matériel, les dommages sont conséquents, et un millier de policiers et gendarmes sont engagés pour sécuriser les lieux, dont 100 gendarmes mobiles arrivés lundi matin pour “participer à cet effort”, indique la préfecture de La Réunion.Dans un état des lieux actualisé lundi, la préfecture précise que 90.000 clients (21% des abonnés) restaient privés d’électricité, même si quatre lignes haute tension ont été rétablies dans l’Est et le Nord, et la réalimentation de la ville de Saint-Benoît, sur la côte est, est en cours.Outre la téléphonie mobile et internet, l’accès à l’eau courante restait aussi perturbé lundi, avec 65.000 personnes qui en étaient encore privées, et plus d’un tiers de la population confrontée à des coupures des perturbations.Ont aussi été dévastés des pans entiers de l’agriculture, un secteur qui, selon l’Insee, employait fin 2023 plus de 10.000 personnes sur l’île. – “Il n’y a plus rien” -Tout juste revenus du Salon de l’agriculture à Paris, Sébastien Winsdor, président des chambres d’agriculture de France, et Olivier Fontaine, se sont se rendus lundi matin à Saint-Benoît, l’une des communes les plus touchées par le passage du cyclone.Éric Boyer, producteur de fruits, les reçoit à l’entrée de son exploitation, l’air hagard. Samedi matin, quelques heures après le passage du cyclone, il n’a pu que constater l’étendue des pertes: “15 hectares de bananes, 14 hectares de letchis et de 100% des ananas”.”Il va falloir attendre au moins trois ans pour avoir une nouvelle production de letchis”, déplore-t-il. “En 47 ans, je n’ai jamais vu une chose pareille”.”Les letchis, il n’y a plus rien”, tout comme la canne à sucre, “couchée”, se désole en écho une autre productrice, qui exploite avec sa famille des terres à Saint-Benoît et Sainte-Marie. Elle dit avoir “tout perdu” et se retrouve “sans revenus pour la prochaine campagne sucrière”.”Nous avons eu le cyclone Belal l’année dernière, la sécheresse cette année et là c’est le chaos. Les cannes, les letchis, les bananes, le maraîchage… Il n’y a plus rien”, énumère Olivier Fontaine. En janvier 2024, Belal avait déjà lourdement frappé le secteur agricole, occasionnant 33 millions d’euros de dégâts selon les chiffres de la chambre d’agriculture.”Il va falloir des aides pour ces agriculteurs dans la durée, jusqu’à ce que la situation revienne à la normale”, estime Sébastien Windsor.À Paris, en marge du Salon de l’agriculture après le passage de Garance, Olivier Fontaine a été reçu par la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard. “Nous lui avons demandé une mesure d’urgence et le placement de La Réunion en état de catastrophe naturelle et de calamité agricole”, a indiqué le président de la chambre d’agriculture.Pour le groupe GDR à l’Assemblée nationale, qui regroupe les députés communistes et certains ultra-marins, “ce cyclone de haute intensité vient nous rappeler que le changement climatique est à l’Å“uvre et impose de renforcer les politiques permettant de protéger nos populations” des phénomènes météorologiques violents, “qui vont se multiplier”.

À La Réunion, des hectares couchés par les vents du cyclone Garance

À perte de vue, la Réunion offrait lundi les mêmes paysages de chaos, d’hectares de champs de bananes ou d’ananas dévastés après le cyclone Garance qui a fait quatre morts et provoqué des dégâts considérables pour l’agriculture vivrière.”Les vergers sont détruits, il va falloir attendre des années pour relancer” la production, commente Olivier Fontaine, président de la chambre d’agriculture de ce département ultra-marin.”Et donc pas de production, pas de revenus, c’est une très grosse catastrophe” pour cette île de l’océan Indien de près de 900.000 habitants, balayée vendredi par des vents à plus de 200 km/h et de très fortes pluies orageuses.Quatre personnes ont trouvé la mort, selon le dernier bilan officiel, établi samedi.Le ministre des Outre-mer Manuel Valls se rendra sur l’île jeudi et vendredi “pour être aux côtés des Réunionnais et pour définir, en concertation avec le préfet et les élus du territoire, les aides nécessaires pour faire face à l’ampleur des dégâts causés”, ont annoncé ses services lundi.Au niveau matériel, les dommages sont conséquents, et un millier de policiers et gendarmes sont engagés pour sécuriser les lieux, dont 100 gendarmes mobiles arrivés lundi matin pour “participer à cet effort”, indique la préfecture de La Réunion.Dans un état des lieux actualisé lundi, la préfecture précise que 90.000 clients (21% des abonnés) restaient privés d’électricité, même si quatre lignes haute tension ont été rétablies dans l’Est et le Nord, et la réalimentation de la ville de Saint-Benoît, sur la côte est, est en cours.Outre la téléphonie mobile et internet, l’accès à l’eau courante restait aussi perturbé lundi, avec 65.000 personnes qui en étaient encore privées, et plus d’un tiers de la population confrontée à des coupures des perturbations.Ont aussi été dévastés des pans entiers de l’agriculture, un secteur qui, selon l’Insee, employait fin 2023 plus de 10.000 personnes sur l’île. – “Il n’y a plus rien” -Tout juste revenus du Salon de l’agriculture à Paris, Sébastien Winsdor, président des chambres d’agriculture de France, et Olivier Fontaine, se sont se rendus lundi matin à Saint-Benoît, l’une des communes les plus touchées par le passage du cyclone.Éric Boyer, producteur de fruits, les reçoit à l’entrée de son exploitation, l’air hagard. Samedi matin, quelques heures après le passage du cyclone, il n’a pu que constater l’étendue des pertes: “15 hectares de bananes, 14 hectares de letchis et de 100% des ananas”.”Il va falloir attendre au moins trois ans pour avoir une nouvelle production de letchis”, déplore-t-il. “En 47 ans, je n’ai jamais vu une chose pareille”.”Les letchis, il n’y a plus rien”, tout comme la canne à sucre, “couchée”, se désole en écho une autre productrice, qui exploite avec sa famille des terres à Saint-Benoît et Sainte-Marie. Elle dit avoir “tout perdu” et se retrouve “sans revenus pour la prochaine campagne sucrière”.”Nous avons eu le cyclone Belal l’année dernière, la sécheresse cette année et là c’est le chaos. Les cannes, les letchis, les bananes, le maraîchage… Il n’y a plus rien”, énumère Olivier Fontaine. En janvier 2024, Belal avait déjà lourdement frappé le secteur agricole, occasionnant 33 millions d’euros de dégâts selon les chiffres de la chambre d’agriculture.”Il va falloir des aides pour ces agriculteurs dans la durée, jusqu’à ce que la situation revienne à la normale”, estime Sébastien Windsor.À Paris, en marge du Salon de l’agriculture après le passage de Garance, Olivier Fontaine a été reçu par la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard. “Nous lui avons demandé une mesure d’urgence et le placement de La Réunion en état de catastrophe naturelle et de calamité agricole”, a indiqué le président de la chambre d’agriculture.Pour le groupe GDR à l’Assemblée nationale, qui regroupe les députés communistes et certains ultra-marins, “ce cyclone de haute intensité vient nous rappeler que le changement climatique est à l’Å“uvre et impose de renforcer les politiques permettant de protéger nos populations” des phénomènes météorologiques violents, “qui vont se multiplier”.

European defence stocks soar as govts ramp up military spend

Share prices of European defence companies soared Monday as London and the European Union look to ramp up military spending in the face of uncertainty over the United States’ commitment to Ukraine and NATO.BAE Systems surged 14 percent, helping London’s benchmark FTSE 100 index to a record high, the latest in a series over recent months.French defence group Thales won more than 16 percent and German peer Rheinmetall rallied 15 percent.”Europe is rallying round Ukraine and it’s hard to see defence stocks not enjoying years of orders,” noted Neil Wilson, analyst at TipRanks.European Commission chief Ursula von der Leyen warned on Sunday that “we urgently have to rearm Europe” as leaders from the continent met in London for crisis talks over Ukraine.”It’s now of utmost importance we increase spending … it’s important we prepare for the worst,” she added.It came after British Prime Minister Keir Starmer last week pledged to boost UK defence spending to 2.5 percent of the economy by 2027.In Germany, the two parties hoping to form the next government are planning to plough hundreds of billions of euros into defence and infrastructure when in power, the Bild newspaper reported Sunday.The DAX jumped 2.6 percent, setting a record high with shares in carmakers jumping after the EU signalled it will give them greater leeway in meeting lower CO2 emissions targets.- Tariffs watch -Wall Street’s main indices fell, with investors watching for any last-ditch deals to ward off the levies hitting Mexico, Canada and China due to come into force on Tuesday.Trump has confirmed 25 percent tariffs on products from Mexico and Canada, and further imposed another 10 percent on Chinese goods from this week.”Tariffs have been weighing on investors’ mind in some shape or form since the election,” said Art Hogan of B. Riley Wealth Management.He added that the uncertainty of their imposition has loomed over markets: “That clearly is what weighed on markets the most in February, and it weighed on consumer sentiment.”Asian stock markets largely gained Monday, with investors eyeing a potential Chinese stimulus package as well as bracing for US tariffs.Hong Kong and Shanghai stock markets shed early gains ahead of the key Chinese parliamentary meeting that opens on Wednesday, while Tokyo closed up 1.7 percent.Chinese stocks had been boosted in part by data released on Saturday that showed manufacturing activity grew in February after a dip the previous month.Hong Kong was helped by the blockbuster IPO of bubble-tea and drinks giant Mixue Group, which saw its shares jump 40 percent.Elsewhere, the cryptocurrency sector was steadier after huge volatility in recent days.Trump on Sunday named five cryptocurrencies under consideration for a new US “strategic reserve”, sending their values skyrocketing and partly reversing a recent slump.His announcement helped spur a broad rally among cryptocurrencies, which had plummeted days earlier as Trump’s tariff threats and new scandals affecting the sector shook investor confidence in the highly volatile assets.- Key figures around 1630 GMT -New York – Dow: DOWN 0.3 percent at 43,717.32 pointsNew York – S&P 500: DOWN 0.3 percent at 5,937.20New York – Nasdaq Composite: DOWN 0.5 percent at 18,London – FTSE 100: UP 0.7 percent at 8,871.31 (close) Paris – CAC 40: UP 1.1 percent at 8,199.71 (close)Frankfurt – DAX: UP 2.6 percent at 23,147.02 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 1.7 percent at 37,785.47 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.3 percent at 23,006.27 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.1 percent at 3,316.93 (close)Euro/dollar: UP at $1.0500 from $1.0384 on FridayPound/dollar: UP at $1.2708 from $1.2584 Dollar/yen: UP at 150.18 from 149.52 yenEuro/pound: UP at 82.61 pence from 82.51 pence West Texas Intermediate: DOWN 0.7 percent at $69.29 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.5 percent at $72.46 per barrelburs-rl/cw

UK’s Royal Society of top scientists mulls call to oust Elon Musk

Britain’s Royal Society will hold a crunch meeting on Monday following calls to expel technology billionaire Elon Musk, the world’s richest man, from the prestigious institute of scientists.Founded in 1660, the Royal Society describes itself as a “fellowship of many of the world’s most eminent scientists” and is a key voice in the global scientific community.Past members have included Albert Einstein, Isaac Newton, Charles Darwin, Dorothy Hodgkin, Benjamin Franklin and Stephen Hawking.But after members raised concerns about Musk, the owner of SpaceX, Tesla and the social network X who was elected a fellow in 2018, the organisation said it would discuss “the principles around public pronouncements and behaviours of fellows”.Nobel prize winners were among more than 3,000 people who signed an open letter last month saying Musk had broken the Society’s code of conduct by promoting “unfounded conspiracy theories”.Researchers say changes Musk made to X after his 2022 takeover of the site formerly known as Twitter have led to a spike in misinformation.The 53-year-old has also repeatedly used his own account to spread falsehoods including inaccurate claims about Covid-19, vaccines, miscarriages and heart problems.Ahead of the debate, Musk said “only craven, insecure fools care about awards and memberships”.He was responding to an X post by Nobel Prize laureate and Royal Society fellow Geoffrey Hinton, known as the “Godfather of AI,” who called for Musk to be expelled. “Not because he peddles conspiracy theories and makes Nazi salutes, but because of the huge damage he is doing to scientific institutions in the US,” Hinton said.Musk now holds increasing sway in the White House as a close advisor to US President Donald Trump. He has rejected comparisons between the gesture he made at a Trump inauguration event earlier this year and a Nazi salute, and said Hinton’s comments were “carelessly ignorant, cruel and false”.”What specific actions require correction?” he said. “I will make mistakes, but endeavour to fix them fast.”- ‘Respect for evidence’ -Stephen Curry, author of the open letter and professor of structural biology at Imperial College London, said it was “not about policing political views, this is not about enforcing some kind of political conformity”.”I think the main charges that are troubling to many people is that Elon Musk has not shown respect for evidence,” he said.”He’s widely reported to be one of the most active disseminators of misinformation on Twitter and that’s not something that is consistent with the code of conduct.”The Society, which has 1,800 fellows and foreign members including 85 Nobel laureates, says it aims to encourage the use of science “for the benefit of humanity and the good of the planet”.The meeting, to which all members have been invited, was set to take place Monday evening behind closed doors, but it was not clear what action the Society might take.In a statement to AFP, the Society said that “any issues raised in respect of individual fellows are dealt with in strict confidence”.

Le gouvernement relance l’idée d’un “congé de naissance”

Remplacer le congé parental par un “congé de naissance” plus court mais mieux rémunéré favoriserait l’égalité entre les femmes et les hommes, dans la sphère privée comme professionnelle, estime la ministre Aurore Bergé, qui souhaite concrétiser ce projet dès l’an prochain.Annoncée l’an dernier par le président Emmanuel Macron, la mise en place du congé de naissance avait été suspendue à la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale. “Je souhaite évidemment qu’on avance”, “nous allons continuer à travailler de manière, j’espère, à ce qu’il soit effectif l’année prochaine”, a indiqué lundi à l’AFP la ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, Aurore Bergé.Ce congé de “quatre mois par parent”, à prendre après le congé maternité ou paternité si souhaité, bénéficierait d’une “bien meilleure indemnisation” que le congé parental actuel, qui permet de toucher environ 400 euros mensuels.Ce nouveau congé permettrait “d’éviter que la parentalité ne pèse que sur les femmes”, qui sont bien plus nombreuses que les hommes à prendre un congé parental, a souligné la ministre. Le projet doit faire l’objet de discussions avec les partenaires sociaux, avant de pouvoir éventuellement être intégré au prochain Projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS).Cette mesure, tout comme le service public de la petite enfance, tarde “à se concrétiser, a déploré lundi l’ONG Oxfam France, qui appelle le gouvernement à agir “d’urgence”.- Inégalités salariales persistantes -Pour favoriser l’égalité économique au sein des couples, à partir de septembre, le gouvernement va “appliquer par défaut un taux individualisé pour le calcul de l’impôt sur le revenu”, a également indiqué Aurore Bergé. A l’heure actuelle, un taux moyen s’applique automatiquement, ce qui est désavantageux pour celui — ou le plus souvent celle — qui gagne moins. Pour bénéficier d’un taux individualisé, les contribuables doivent effectuer une démarche sur leur espace en ligne.A noter, le revenu salarial moyen des femmes dans le privé est inférieur de 23,5% à celui des hommes, un écart qui s’explique en partie par un volume de travail moindre, selon la dernière étude de l’Insee sur le sujet.Concernant cette différence salariale persistante, la Cour des Comptes estimait dans un récent rapport que le ministère du Travail devait “s’impliquer davantage” pour revaloriser les métiers majoritairement exercés par des femmes. Plus globalement, la Cour étrillait la politique en faveur de l’égalité menée par le gouvernement, qui peine selon elle à produire des “effets probants”.- Lutte contre les violences -Pour Å“uvrer en faveur de l’égalité des hommes et des femmes, le gouvernement a lancé en 2023 un plan quinquennal, qui met l’accent sur plusieurs thématiques, dont le travail et la santé. “La première cause de mortalité féminine, ce sont les maladies cardiovasculaires”, rappelle à l’AFP Aurore Bergé qui souhaite lancer cette année “une campagne de sensibilisation, notamment vers les professionnels de santé”. Le gouvernement travaille aussi sur un projet de “bus itinérants”, dédiés à la prévention de maladies gynécologiques et cardiovasculaires, pour les zones où manquent les professionnels de santé.Autre priorité de ce plan: la lutte contre les violences faites aux femmes.Dans ce cadre, le gouvernement poursuit le déploiement des téléphones grave danger, qui permettent en cas de besoin d’alerter les forces de l’ordre via une touche spéciale: “près de 6.500” sont actuellement utilisés. Il fait de même pour les bracelets anti-rapprochements: 817 sont actifs.  Le gouvernement a également mis en place une aide universelle d’urgence, destinée aux victimes de violences conjugales qui quittent leur domicile. Depuis décembre 2023, 38.000 femmes en ont bénéficié.Il avait également prévu de multiplier le nombre de Maisons des femmes, structures d’aide aux victimes de violences, afin qu’il y en ait une par département d’ici à 2027. A l’heure actuelle, une centaine ont été déployées dans 81 départements, a indiqué Aurore Bergé.