Model behaviour: India’s anti-cruelty robot elephants

It flaps its ears and squirts water from a waving trunk, but this elephant is a life-size mechanical replica rolled out to replace the endangered animals in India’s Hindu temples.Made of fibreglass and rubber, and trundling on a wheeled metal frame strong enough to hold a rider, the model is one of dozens that animal rights campaigners are trumpeting as an alternative to keeping elephants in captivity in India.Elephants are used during many Hindu temple ceremonies, paraded through packed crowds with flashing lights, thumping drums and ear-splitting music.Deadly attacks by panicked pachyderms are common.”It is a wild animal, it likes to live in jungles,” said C.G. Prakash, 68, a former official at the popular Chakkamparambu Bhagavathy temple in India’s southern Kerala state.”We are capturing it and torturing it. It’s totally unethical”. Prakash was instrumental in bringing the robot elephant to the temple.It was donated by the Voice for Asian Elephants Society, which said it would aid “cruelty-free temple traditions”.- ‘Remain with their families’ -Campaigners from the People for the Ethical Treatment of Animals (PETA) India say the more than 2,700 captive elephants in the country often face “severe physical and psychological stress”.Despite being herd animals, they are often kept alone and chained up for much of the day.PETA has funded more than a dozen models since 2023, donated on the condition that temples move their elephants to approved sanctuaries.”Mechanical elephants help retain age-old traditions in a modern way,” said PETA’s Khushboo Gupta. “They help ensure real elephants can remain with their families in their natural jungle habitats”.Like the real thing, models are draped with a golden headdress and bedecked with flower garlands.Modelmakers say a luxury version — complete with electric motors powering a nodding head, rolling eyes and a lifelike swishing tail — can cost more than $5,500.Professional model maker Prasanth Prakasan, 42, said he and three friends began making elephant models as an art project, but are pleased they are now helping protect real animals.”What we are doing is saving elephants, and we are happy about it,” he said.The team has made nearly 50 such elephants — with a production line at the workshop building several more.For those keen on an elephant at their wedding, models can be rented without the cumbersome permits required for a costly real one, he pointed out.- ‘Exploited’ -Accidents involving spooked elephants trampling crowds are common and some temples switching to models cite the safety of their worshippers.In February alone, PETA recorded incidents in Kerala involving nine captive elephants losing control, with five people killed.In one, an elephant at a festival was spooked by fireworks, jabbed its companion with a tusk and triggered a stampede that killed three people and injured dozens.”Those who take care of them, many don’t follow the rules”, said V.K. Venkitachalam, 60, from the Heritage Animal Task Force rights group.Animal welfare is also gaining growing attention.In November, Kerala’s High Court issued guidelines for the better treatment of captive elephants.”Their use is often sought to be justified on the touchstone of tradition and religious practice,” the court wrote.But “animals are being commercially exploited without any care or concern for their well-being”, it said.The guidelines were later stayed by the Supreme Court saying guidelines were impractical.- ‘Non-violence’ -There are fewer than 50,000 Asian elephants in the wild, according to the World Wildlife Fund, the majority in India, with others in Sri Lanka and Southeast Asia.The species is endangered, according to the International Union for Conservation of Nature.As elephant habitats shrink, conflict between humans and wild elephants has grown — 629 people were killed by elephants across India in 2023-2024, according to parliamentary figures.Over the same period, 121 elephants were killed — the vast majority by powerful electric fences, as well as by poaching, poisoning, and being hit by trains.For animal rights activists, the model elephants are a safe solution that fits with religious principles.”This initiative honours ahimsa, or non-violence, a tenet of Hinduism”, PETA’s Gupta told AFP.Among some worshippers, the placid models are a relief.”When it is a live elephant, there’s a fear amongst us. What if it runs amok?” 58-year-old teacher Jayasree Sivaraman Narayaneeya said.”Since it’s a robotic elephant, we feel much safer.”

Premier vol commercial d’Ariane 6 pour sceller la souveraineté européenne

La première mission commerciale de la fusée Ariane 6 destinée à lancer lundi un satellite militaire français doit sceller la souveraineté retrouvée de l’Europe spatiale dans un contexte de rapprochement spectaculaire entre les Etats-Unis et la Russie.Après plusieurs reports, la fusée lourde européenne doit décoller de Kourou, en Guyane française, à 13H24 locale (16H24 GMT).Son passager, le satellite CSO-3 (“composante spatiale optique”) qui sera placé sur une orbite à 800 kilomètres, va compléter la mini-constellation de surveillance de la Terre pour le ministère français de la Défense.Cette mission est importante pour l’armée française car le CSO-3, dont la présence en orbite va améliorer les capacités de renseignement, attend depuis 2022 d’être lancé.Les deux premiers, CSO-1 et CSO-2, avaient été envoyés en 2018 et 2020 par des Soyouz russes.”C’est toujours mieux d’avoir un lanceur à soi”, a déclaré à l’AFP le général Philippe Steininger, auteur du livre “Révolutions spatiales” et consultant du Cnes, le Centre national d’études spatiales.Après le vol inaugural réussi d’Ariane 6 en juillet, un an après le dernier d’Ariane 5, ce lancement prévu lundi doit sécuriser l’accès autonome de l’Europe à l’espace dont elle a été privée pendant plusieurs mois, ne pouvant plus disposer de Soyouz depuis l’invasion de l’Ukraine en 2022.L’autre fusée européenne légère, Vega-C, n’a repris les vols qu’en décembre 2024 après avoir été immobilisée pendant deux ans dans la foulée d’un accident ayant entraîné la perte de satellites.- Reports fréquents -Initialement envisagée en décembre, puis fixée au 26 février, la mission a été reportée à lundi, une pratique courante dans le secteur spatial.Les spécialistes ont d’abord pris leur temps pour examiner les données issues du vol inaugural.En juillet, Ariane 6 n’emportait pas de satellites commerciaux, mais seulement une dizaine de micro-satellites d’universités.”C’était très important pour la France et pour l’Europe de retrouver cet accès autonome à l’espace parce qu’on ne peut pas avoir de politique spatiale aujourd’hui sans avoir les moyens d’envoyer nos satellites dans l’espace de façon autonome”, a déclaré à l’AFP Lionel Suchet, PDG du Cnes par intérim. Le dernier retard du lancement a été provoqué par des problèmes logistiques concernant les moyens de transport du satellite.  “Ce qui compte dans ces cas-là, c’est d’être sûr que tout est sécurisé. Comme tous les lancements, c’est un lancement à risque. Il peut se passer des problèmes sur le lanceur, sur le satellite. On s’assure que tout soit prêt et si on prend quelques semaines de plus, quelques mois de plus, ce n’est pas un problème”, souligne Lionel Suchet. “Cette mission est tout aussi importante qu’un vol inaugural. Il faut les réussir”, a souligné auprès de l’AFP Carine Leveau, directrice du transport spatial au Cnes.- 32 lancements prévus -Ce vol opérationnel sera le premier des 32 que compte désormais le carnet de commandes d’Ariane 6 offrant des années d’activité au centre spatial à Kourou.”Le monde entier nous regarde. (…) Les clients et opérateurs de télécommunications par satellite sont impatients qu’Ariane 6 arrive en exploitation et soit un succès”, a indiqué à l’AFP en février le nouveau patron d’Arianespace David Cavaillolès.Face à une concurrence de plus en plus forte avec SpaceX d’Elon Musk et les investissements institutionnels américains dans le spatial cinq fois supérieurs à ceux des européens, “ma priorité est de satisfaire nos clients, aussi bien institutionnels que commerciaux”, a-t-il souligné.

Premier vol commercial d’Ariane 6 pour sceller la souveraineté européenne

La première mission commerciale de la fusée Ariane 6 destinée à lancer lundi un satellite militaire français doit sceller la souveraineté retrouvée de l’Europe spatiale dans un contexte de rapprochement spectaculaire entre les Etats-Unis et la Russie.Après plusieurs reports, la fusée lourde européenne doit décoller de Kourou, en Guyane française, à 13H24 locale (16H24 GMT).Son passager, le satellite CSO-3 (“composante spatiale optique”) qui sera placé sur une orbite à 800 kilomètres, va compléter la mini-constellation de surveillance de la Terre pour le ministère français de la Défense.Cette mission est importante pour l’armée française car le CSO-3, dont la présence en orbite va améliorer les capacités de renseignement, attend depuis 2022 d’être lancé.Les deux premiers, CSO-1 et CSO-2, avaient été envoyés en 2018 et 2020 par des Soyouz russes.”C’est toujours mieux d’avoir un lanceur à soi”, a déclaré à l’AFP le général Philippe Steininger, auteur du livre “Révolutions spatiales” et consultant du Cnes, le Centre national d’études spatiales.Après le vol inaugural réussi d’Ariane 6 en juillet, un an après le dernier d’Ariane 5, ce lancement prévu lundi doit sécuriser l’accès autonome de l’Europe à l’espace dont elle a été privée pendant plusieurs mois, ne pouvant plus disposer de Soyouz depuis l’invasion de l’Ukraine en 2022.L’autre fusée européenne légère, Vega-C, n’a repris les vols qu’en décembre 2024 après avoir été immobilisée pendant deux ans dans la foulée d’un accident ayant entraîné la perte de satellites.- Reports fréquents -Initialement envisagée en décembre, puis fixée au 26 février, la mission a été reportée à lundi, une pratique courante dans le secteur spatial.Les spécialistes ont d’abord pris leur temps pour examiner les données issues du vol inaugural.En juillet, Ariane 6 n’emportait pas de satellites commerciaux, mais seulement une dizaine de micro-satellites d’universités.”C’était très important pour la France et pour l’Europe de retrouver cet accès autonome à l’espace parce qu’on ne peut pas avoir de politique spatiale aujourd’hui sans avoir les moyens d’envoyer nos satellites dans l’espace de façon autonome”, a déclaré à l’AFP Lionel Suchet, PDG du Cnes par intérim. Le dernier retard du lancement a été provoqué par des problèmes logistiques concernant les moyens de transport du satellite.  “Ce qui compte dans ces cas-là, c’est d’être sûr que tout est sécurisé. Comme tous les lancements, c’est un lancement à risque. Il peut se passer des problèmes sur le lanceur, sur le satellite. On s’assure que tout soit prêt et si on prend quelques semaines de plus, quelques mois de plus, ce n’est pas un problème”, souligne Lionel Suchet. “Cette mission est tout aussi importante qu’un vol inaugural. Il faut les réussir”, a souligné auprès de l’AFP Carine Leveau, directrice du transport spatial au Cnes.- 32 lancements prévus -Ce vol opérationnel sera le premier des 32 que compte désormais le carnet de commandes d’Ariane 6 offrant des années d’activité au centre spatial à Kourou.”Le monde entier nous regarde. (…) Les clients et opérateurs de télécommunications par satellite sont impatients qu’Ariane 6 arrive en exploitation et soit un succès”, a indiqué à l’AFP en février le nouveau patron d’Arianespace David Cavaillolès.Face à une concurrence de plus en plus forte avec SpaceX d’Elon Musk et les investissements institutionnels américains dans le spatial cinq fois supérieurs à ceux des européens, “ma priorité est de satisfaire nos clients, aussi bien institutionnels que commerciaux”, a-t-il souligné.

Premier vol commercial d’Ariane 6 pour sceller la souveraineté européenne

La première mission commerciale de la fusée Ariane 6 destinée à lancer lundi un satellite militaire français doit sceller la souveraineté retrouvée de l’Europe spatiale dans un contexte de rapprochement spectaculaire entre les Etats-Unis et la Russie.Après plusieurs reports, la fusée lourde européenne doit décoller de Kourou, en Guyane française, à 13H24 locale (16H24 GMT).Son passager, le satellite CSO-3 (“composante spatiale optique”) qui sera placé sur une orbite à 800 kilomètres, va compléter la mini-constellation de surveillance de la Terre pour le ministère français de la Défense.Cette mission est importante pour l’armée française car le CSO-3, dont la présence en orbite va améliorer les capacités de renseignement, attend depuis 2022 d’être lancé.Les deux premiers, CSO-1 et CSO-2, avaient été envoyés en 2018 et 2020 par des Soyouz russes.”C’est toujours mieux d’avoir un lanceur à soi”, a déclaré à l’AFP le général Philippe Steininger, auteur du livre “Révolutions spatiales” et consultant du Cnes, le Centre national d’études spatiales.Après le vol inaugural réussi d’Ariane 6 en juillet, un an après le dernier d’Ariane 5, ce lancement prévu lundi doit sécuriser l’accès autonome de l’Europe à l’espace dont elle a été privée pendant plusieurs mois, ne pouvant plus disposer de Soyouz depuis l’invasion de l’Ukraine en 2022.L’autre fusée européenne légère, Vega-C, n’a repris les vols qu’en décembre 2024 après avoir été immobilisée pendant deux ans dans la foulée d’un accident ayant entraîné la perte de satellites.- Reports fréquents -Initialement envisagée en décembre, puis fixée au 26 février, la mission a été reportée à lundi, une pratique courante dans le secteur spatial.Les spécialistes ont d’abord pris leur temps pour examiner les données issues du vol inaugural.En juillet, Ariane 6 n’emportait pas de satellites commerciaux, mais seulement une dizaine de micro-satellites d’universités.”C’était très important pour la France et pour l’Europe de retrouver cet accès autonome à l’espace parce qu’on ne peut pas avoir de politique spatiale aujourd’hui sans avoir les moyens d’envoyer nos satellites dans l’espace de façon autonome”, a déclaré à l’AFP Lionel Suchet, PDG du Cnes par intérim. Le dernier retard du lancement a été provoqué par des problèmes logistiques concernant les moyens de transport du satellite.  “Ce qui compte dans ces cas-là, c’est d’être sûr que tout est sécurisé. Comme tous les lancements, c’est un lancement à risque. Il peut se passer des problèmes sur le lanceur, sur le satellite. On s’assure que tout soit prêt et si on prend quelques semaines de plus, quelques mois de plus, ce n’est pas un problème”, souligne Lionel Suchet. “Cette mission est tout aussi importante qu’un vol inaugural. Il faut les réussir”, a souligné auprès de l’AFP Carine Leveau, directrice du transport spatial au Cnes.- 32 lancements prévus -Ce vol opérationnel sera le premier des 32 que compte désormais le carnet de commandes d’Ariane 6 offrant des années d’activité au centre spatial à Kourou.”Le monde entier nous regarde. (…) Les clients et opérateurs de télécommunications par satellite sont impatients qu’Ariane 6 arrive en exploitation et soit un succès”, a indiqué à l’AFP en février le nouveau patron d’Arianespace David Cavaillolès.Face à une concurrence de plus en plus forte avec SpaceX d’Elon Musk et les investissements institutionnels américains dans le spatial cinq fois supérieurs à ceux des européens, “ma priorité est de satisfaire nos clients, aussi bien institutionnels que commerciaux”, a-t-il souligné.

Oscars: duel serré entre “Anora” et “Conclave”, deux statuettes pour “Emilia Pérez”

Les Oscars ont débuté dimanche à Hollywood avec un montage vidéo en hommage à Los Angeles, touché par des incendies meurtriers en janvier, pour une 97e cérémonie où la tragicomédie “Anora” et le thriller papal “Conclave” sont favoris.Le maître de cérémonie, Conan O’Brien, est d’emblée revenu avec humour sur l’effondrement d'”Emilia Pérez” de Jacques Audiard, à cause des tweets racistes de son actrice principale Karla Sofía Gascón, qui a laissé le champ libre aux autres films.”Anora utilise le mot en F (“fuck”, ndlr) 479 fois. C’est trois fois de plus que le record établi par l’agent de Karla Sofía Gascón”, a-t-il lancé devant une salle hilare.”Anora” suit les mésaventures d’une strip-teaseuse new-yorkaise qui se marie avec le fils d’un oligarque russe, avant de déchanter cruellement face au mépris de classe de sa belle-famille. Palme d’or à Cannes, ce conte de Cendrillon moderne a remporté les Oscars du meilleur scénario original et du meilleur montage.”C’est de la folie”, a remercié son réalisateur Sean Baker, en dédiant son succès à “la communauté des travailleuses du sexe”, qui occupe une large place dans sa filmographie.”Conclave”, thriller qui propose une plongée dans les arcanes mouvementées de l’élection d’un nouveau pape au Vatican, a lui remporté le prix du meilleur scénario adapté – l’intrigue est basée sur un roman de Robert Harris. Ralph Fiennes y est impeccable, en cardinal qui perd la foi face aux luttes intestines de l’Eglise. Sa prestation résonne d’une manière nouvelle avec les problèmes de santé actuels du pape François.- “Wicked” assure le show -Les stars de “Wicked” Ariana Grande et Cynthia Erivo ont enflammé la scène dès le début de soirée, avec une interprétation d'”Over the Rainbow”, la chanson mythique du Magicien d’Oz, puis de “Defying Gravity”, la chanson de la sorcière de ce pays imaginaire.Les premiers prix ont honoré “Flow”, film d’animation letton sur un chat confronté à l’engloutissement de sa planète par la montée des eaux, et Kieran Culkin, élu meilleur second rôle masculin, pour son personnage de trentenaire juif à fleur de peau dans “A Real Pain”.L’acteur en a profité pour saluer Jeremy Strong, “l’acteur le plus sérieux sur Terre”, avec qui il a tourné la série “Succession” et qui était nominé pour son rôle de mentor brutal de Donald Trump dans “The Apprentice”.Dans la catégorie meilleur acteur, Adrien Brody part favori avec “The Brutalist”, où il incarne un architecte survivant de l’Holocauste qui émigre aux Etats-Unis. Il a déjà remporté cette statuette en 2003 pour “Le Pianiste”, où il jouait déjà un artiste confronté à la Shoah.Mais Timothée Chalamet pourrait l’empêcher de rejoindre Marlon Brando et Jack Nicholson parmi le club prestigieux des doubles vainqueurs. Car le jeune acteur incarne Bob Dylan avec brio dans “Un parfait inconnu”.A 29 ans à peine, il pourrait devenir le plus jeune comédien à remporter cet Oscar, en battant de quelques mois le record détenu par Brody lui-même.Côté actrices, un autre duel oppose Mikey Madison, l’actrice d'”Anora”, à la superstar Demi Moore, qui a fait sensation dans “The Substance” de la Française Coralie Fargeat. Une fable gore où elle incarne une ancienne gloire d’Hollywood accro à un sérum de jouvence.Sa transformation en monstre informe et suintant a valu l’Oscar des meilleurs maquillages au film.Coralie Fargeat est la seule femme nominée chez les réalisateurs, mais cette catégorie semble promise à Sean Baker (“Anora”) ou Brady Corbet (“The Brutalist”).- Deux Oscars pour “Emilia Pérez” -Egalement nominé pour “Emilia Pérez”, Jacques Audiard pâtit des anciens tweets racistes et islamophobes de Karla Sofía Gascón.Leur émergence a plombé les chances de son odyssée musicale sur la transition de genre d’un narcotrafiquant mexicain, malgré 13 nominations – un record pour une production non anglophone. Comme prévu, le film a remporté l’Oscar de la meilleure chanson et celui du meilleur second rôle féminin pour Zoe Saldaña.”Je suis une fière enfant de parents immigrés. Avec des rêves, de la dignité et des mains qui travaillent dur”, a remercié l’actrice, qui incarne une avocate désabusée dans ce long-métrage majoritairement tourné en espagnol.La comédienne a rendu hommage à la vision d’Audiard et dédié sa victoire à toute l’équipe du film. “Je partage ce prix avec vous”, a-t-elle lancé.Pour le reste, la moisson d'”Emilia Pérez” semble très incertaine, y compris dans la catégorie du meilleur film international, où le film brésilien “Je suis toujours là” lui dispute la vedette, grâce à une Fernanda Torres qui pourrait créer la surprise dans la catégorie meilleure actrice.Une victoire de ce long-métrage sur la résistance d’une mère courage contre l’ex-dictature brésilienne serait très symbolique, quelques semaines après le retour au pouvoir de Donald Trump à la Maison Blanche.”On est dans un moment de fragilisation de la démocratie, ou du moins on a conscience que la démocratie est beaucoup plus fragile qu’on l’imaginait il y a deux ou trois ans”, a expliqué à l’AFP son réalisateur, Walter Salles, sur le tapis rouge. “Et du coup, le film rejoint le +zeitgeist+ (l’air du temps, ndlr).”

SpaceX targeting Monday for next test of Starship megarocket

Elon Musk has been making headlines for mass layoffs and funding cuts at US federal agencies under his so-called Department of Government Efficiency. But on Monday, his towering Starship rocket will return to the spotlight with its next test flight.The world’s biggest and most powerful launch vehicle is set for its eighth orbital mission, following a dramatic mid-air explosion over the Caribbean during its last trial.A launch window opens at 5:30 pm (2330 GMT) from SpaceX’s Starbase facility in Boca Chica, Texas, with the company carrying a live webcast of the event.Standing 403 feet (123 meters) tall — about 100 feet taller than the Statue of Liberty — Starship is designed to eventually be fully reusable and plays a crucial role in Musk and SpaceX’s vision of colonizing Mars.Meanwhile, NASA is awaiting a modified version of the rocket for its Artemis program, which aims to return astronauts to the Moon.The US Federal Aviation Administration (FAA) grounded Starship after its previous flight on January 16 ended with the upper stage disintegrating in a fiery cascade over the Turks and Caicos Islands, prompting cleanup efforts for fallen debris.On Friday, the FAA said Starship could return to flight before it finalizes its review of SpaceX’s “mishap investigation.”During Joe Biden’s presidency, Musk frequently accused the FAA of excessive scrutiny over SpaceX’s safety and environmental concerns. Now, as one of President Donald Trump’s closest advisors, the world’s richest person faces allegations of wielding undue influence over regulatory agencies overseeing his companies.For the upcoming flight, SpaceX has introduced numerous upgrades to the upper-stage spacecraft, enhancing its reliability and performance.The mission, expected to last just over an hour, includes another attempt to catch the booster stage using the launch tower’s “chopstick” arms — a feat SpaceX has successfully executed twice, including in the last flight.Additionally, the company will deploy Starlink simulators designed to mimic next-generation Starlink satellites, which will burn up upon atmospheric re-entry.Eventually, SpaceX aims to recover the upper stage as well, but for now, it is targeting an ocean splashdown off the west coast of Australia, as in previous flights.Before Starship’s ambitious goals of space exploration can be realized, SpaceX must prove the rocket is flightworthy and safe for crewed missions.The company also needs to demonstrate complex in-orbit refueling — using other Starships as fuel tankers — to enable long-distance space travel.

Trump to lay out his govt overhaul plan to US Congress

Donald Trump will address a joint session of Congress on Tuesday and set out his vision for the United States and the world, both already shaken up by the president’s “America First” worldview and emboldened executive actions.His speech at the US Capitol — scheduled for 9:00 pm (0200 GMT Wednesday) — comes just six weeks after his inauguration and four years since his supporters stormed the building following his 2020 election defeat.The Republican president is expected to tout the bevy of executive orders issued during his first 43 days in office, and outline the remaining 1,419 days.Alabama Senator Tommy Tuberville, a Trump loyalist and former football coach, said on Instagram he expected the president to “highlight his administration’s wins so far and lay out a game plan for the next four years.””One thing is for sure, it will be a lot different than the clown show we had to sit through the last four years under President (Joe) Biden,” said the Republican.- Paradigm shift -Trump, together with his billionaire adviser Elon Musk, have already shown their intent to push hard and fast to implement the president’s “Make America Great Again” agenda — even if it means testing the constitutional limits of his authority, or straining ties with allies.Since his inauguration, Trump has moved to unilaterally dismantle federal agencies, fired thousands of government workers and begun holding undocumented migrants at the US military base at Guantanamo Bay in Cuba.He has also publicly mused about annexing Canada, using economic force if necessary, and claimed the European Union was created to “screw” the United States. Trump’s extraordinary public clash with President Volodymyr Zelensky in the Oval Office on Friday, in which he berated his Ukrainian counterpart, was just the latest example of a US paradigm shift.Only a few members of his Republican Party, which narrowly controls both chambers of Congress, have publicly pushed back against the president.Legal attempts to thwart Trump and Musk’s government overhaul efforts continue to work their way through the courts, with the conservative-dominated Supreme Court expected to weigh in on several major questions.Members of the nine-member high court, three of whom were appointed by Trump during his first term, may attend his speech Tuesday, per custom. – ‘Golden Age’ -US Speaker Mike Johnson — a staunch Trump ally — invited the president in January to address Congress to share his “America First vision for our legislative future.””America’s Golden Age has begun,” Johnson’s letter said, invoking a phrase used by Trump in his inaugural address.Trump’s tight grip on the Republican Party has only grown stronger since his 2024 comeback, and few are willing to risk losing their seat by antagonizing him and his base.But with a narrow majorities and several competing factions, the party could struggle to push through his legislative agenda, including major tax cuts.Democrats, meanwhile, are struggling to organize a united front capable of combating Trump’s media and political onslaught. Michigan’s new senator, Elissa Slotkin, will provide the traditional opposition rebuttal to the president’s address.The 48-year-old former CIA analyst, described by Democratic Senate Minority Leader Chuck Schumer as a “rising star” in the party, said in a statement that she looked forward to “speaking directly to the American people.””From our economic security to our national security, we’ve got to chart a way forward that actually improves people’s lives in the country we all love,” she said, without mentioning Trump.Â