La nuit tombe sur un “conclave” des retraites devenu labyrinthe

Entamé il y a trois mois et demi, le conclave sur les retraites entre partenaires sociaux, impulsé par François Bayrou, n’avait toujours pas trouvé d’issue mardi en fin de soirée, date butoir de la concertation.”J’ai abordé l’aspect cotisations et la partie patronale nous a dit +vous savez, augmenter les cotisations, c’est non+: donc en gros, on n’a pas à leur poser la question”, s’est désolée Christelle Thieffinne négociatrice de la CFE-CGC, venue parler à la presse en soirée.Ce fut le refrain de la journée: “la négociation n’a pas avancé”, a ainsi brossé peu avant midi, Yvan Ricordeau, représentant de la CFDT, qui a agité le spectre d’un échec.Entamées à 9h30, les discussions se sont arrêtées à 11h30, le temps d’un long déjeuner pour chaque camp. “L’après-midi, on a repris à 15h, on a parlé de pénibilité, puis à 16h, il y a eu une interruption de séance de deux heures à la demande du patronat et ils reviennent pour proposer… rien”, a encore regretté Mme Thieffinne. – Le patronat “plante la négo” -La concertation a repris vers 18h00. Avec une partie patronale qui “plante la négo”, selon l’accusation lancée par la même représentante de la CFE-CGC, qui a décrit une “ambiance tendue”.Le Medef ne s’est pas présenté devant la presse de la journée. La CFE-CGC refuse toutefois de quitter la concertation: “C’est à eux, la partie patronale, de nous dire qu’ils refusent d’avancer”.Des plateaux repas ont été servis aux participants, pour reprendre les travaux après 20h. Pour alléger la pression, le Premier ministre, François Bayrou, s’était dit prêt lundi à accorder “quelques jours de plus” aux cinq partenaires encore présents: CFDT, CFTC, CFE-CGC côté syndical, Medef et CPME côté patronal. Mais pour les syndicats, pas question d’aller au-delà de la date butoir de mardi si le patronat n’avance pas.Les syndicats veulent en particulier obtenir que la pénibilité et l’usure soient prises en compte pour pouvoir partir avant 64 ans, l’âge légal fixé par la réforme Borne de 2023.  Et les représentants des salariés accusent le patronat de privilégier la reconversion plutôt que les départs anticipés en cas d’usure professionnelle.Parmi les autres “points durs”, la CFTC a également mis comme “ligne rouge” – objectif impératif – le passage à 66 ans de l’âge de départ sans décote (contre 67 ans), également rejeté par le patronat.- Prime seniors “pas évoquée” -Les syndicats ont en tout cas enterré la proposition sortie du chapeau lundi par François Bayrou d’une “prime” pour inciter les salariés seniors à retarder leur départ à la retraite.”Ce n’est ni une demande d’une organisation syndicale, ni d’une organisation patronale. Elle n’a fait l’objet d’aucun chiffrage et d’aucune étude de faisabilité, et pour l’instant, elle n’a pas été évoquée”, a souligné Yvan Ricordeau à la mi-journée.Même si ça ne faisait pas grand mystère depuis le début, le Medef a entériné depuis le 10 juin qu’il ne bougerait pas sur l’âge de départ à 64 ans. Ce n’est pas forcément une fin de non-recevoir pour les syndicats. Tout dépendra de ce que le patronat lâchera en termes de carrière des femmes, de pénibilité, ou d’augmentation de cotisations sociales.”S’il y a un accord (au conclave), il y aura débat au Parlement, mais je ne remettrai pas en chantier s’il n’y a pas d’accord”, a rappelé mardi François Bayrou devant les députés. La fin du conclave est un instant de vérité pour le Premier ministre. Il s’était engagé au début du processus à présenter un éventuel accord – même partiel – devant le Parlement. L’idée de ce conclave était principalement de rendre moins impopulaire la réforme des retraites Borne de 2023, qui porte progressivement de 62 à 64 ans le départ à la retraite. Tout en visant l’équilibre financier, alors le déficit annoncé du système est de 6,6 milliards d’euros en 2030.FO avait claqué la porte dès la première réunion le 27 février, la CGT et l’U2P (organe patronal pour les artisans) avaient à leur tour quitté mi-mars ce processus prévu initialement pour s’achever le 28 mai.Le Premier ministre avait lancé ce nouveau format de discussions après un compromis noué avec les socialistes pour éviter une censure du gouvernement.”Si le Parlement n’avait pas le dernier mot (sur les retraites), c’était la censure”, a rappelé devant la presse mardi le porte-parole du groupe PS à l’Assemblée nationale, Arthur Delaporte. pgr-lby-boc-sl/alu/cbn

La nuit tombe sur un “conclave” des retraites devenu labyrinthe

Entamé il y a trois mois et demi, le conclave sur les retraites entre partenaires sociaux, impulsé par François Bayrou, n’avait toujours pas trouvé d’issue mardi en fin de soirée, date butoir de la concertation.”J’ai abordé l’aspect cotisations et la partie patronale nous a dit +vous savez, augmenter les cotisations, c’est non+: donc en gros, on n’a pas à leur poser la question”, s’est désolée Christelle Thieffinne négociatrice de la CFE-CGC, venue parler à la presse en soirée.Ce fut le refrain de la journée: “la négociation n’a pas avancé”, a ainsi brossé peu avant midi, Yvan Ricordeau, représentant de la CFDT, qui a agité le spectre d’un échec.Entamées à 9h30, les discussions se sont arrêtées à 11h30, le temps d’un long déjeuner pour chaque camp. “L’après-midi, on a repris à 15h, on a parlé de pénibilité, puis à 16h, il y a eu une interruption de séance de deux heures à la demande du patronat et ils reviennent pour proposer… rien”, a encore regretté Mme Thieffinne. – Le patronat “plante la négo” -La concertation a repris vers 18h00. Avec une partie patronale qui “plante la négo”, selon l’accusation lancée par la même représentante de la CFE-CGC, qui a décrit une “ambiance tendue”.Le Medef ne s’est pas présenté devant la presse de la journée. La CFE-CGC refuse toutefois de quitter la concertation: “C’est à eux, la partie patronale, de nous dire qu’ils refusent d’avancer”.Des plateaux repas ont été servis aux participants, pour reprendre les travaux après 20h. Pour alléger la pression, le Premier ministre, François Bayrou, s’était dit prêt lundi à accorder “quelques jours de plus” aux cinq partenaires encore présents: CFDT, CFTC, CFE-CGC côté syndical, Medef et CPME côté patronal. Mais pour les syndicats, pas question d’aller au-delà de la date butoir de mardi si le patronat n’avance pas.Les syndicats veulent en particulier obtenir que la pénibilité et l’usure soient prises en compte pour pouvoir partir avant 64 ans, l’âge légal fixé par la réforme Borne de 2023.  Et les représentants des salariés accusent le patronat de privilégier la reconversion plutôt que les départs anticipés en cas d’usure professionnelle.Parmi les autres “points durs”, la CFTC a également mis comme “ligne rouge” – objectif impératif – le passage à 66 ans de l’âge de départ sans décote (contre 67 ans), également rejeté par le patronat.- Prime seniors “pas évoquée” -Les syndicats ont en tout cas enterré la proposition sortie du chapeau lundi par François Bayrou d’une “prime” pour inciter les salariés seniors à retarder leur départ à la retraite.”Ce n’est ni une demande d’une organisation syndicale, ni d’une organisation patronale. Elle n’a fait l’objet d’aucun chiffrage et d’aucune étude de faisabilité, et pour l’instant, elle n’a pas été évoquée”, a souligné Yvan Ricordeau à la mi-journée.Même si ça ne faisait pas grand mystère depuis le début, le Medef a entériné depuis le 10 juin qu’il ne bougerait pas sur l’âge de départ à 64 ans. Ce n’est pas forcément une fin de non-recevoir pour les syndicats. Tout dépendra de ce que le patronat lâchera en termes de carrière des femmes, de pénibilité, ou d’augmentation de cotisations sociales.”S’il y a un accord (au conclave), il y aura débat au Parlement, mais je ne remettrai pas en chantier s’il n’y a pas d’accord”, a rappelé mardi François Bayrou devant les députés. La fin du conclave est un instant de vérité pour le Premier ministre. Il s’était engagé au début du processus à présenter un éventuel accord – même partiel – devant le Parlement. L’idée de ce conclave était principalement de rendre moins impopulaire la réforme des retraites Borne de 2023, qui porte progressivement de 62 à 64 ans le départ à la retraite. Tout en visant l’équilibre financier, alors le déficit annoncé du système est de 6,6 milliards d’euros en 2030.FO avait claqué la porte dès la première réunion le 27 février, la CGT et l’U2P (organe patronal pour les artisans) avaient à leur tour quitté mi-mars ce processus prévu initialement pour s’achever le 28 mai.Le Premier ministre avait lancé ce nouveau format de discussions après un compromis noué avec les socialistes pour éviter une censure du gouvernement.”Si le Parlement n’avait pas le dernier mot (sur les retraites), c’était la censure”, a rappelé devant la presse mardi le porte-parole du groupe PS à l’Assemblée nationale, Arthur Delaporte. pgr-lby-boc-sl/alu/cbn

La nuit tombe sur un “conclave” des retraites devenu labyrinthe

Entamé il y a trois mois et demi, le conclave sur les retraites entre partenaires sociaux, impulsé par François Bayrou, n’avait toujours pas trouvé d’issue mardi en fin de soirée, date butoir de la concertation.”J’ai abordé l’aspect cotisations et la partie patronale nous a dit +vous savez, augmenter les cotisations, c’est non+: donc en gros, on n’a pas à leur poser la question”, s’est désolée Christelle Thieffinne négociatrice de la CFE-CGC, venue parler à la presse en soirée.Ce fut le refrain de la journée: “la négociation n’a pas avancé”, a ainsi brossé peu avant midi, Yvan Ricordeau, représentant de la CFDT, qui a agité le spectre d’un échec.Entamées à 9h30, les discussions se sont arrêtées à 11h30, le temps d’un long déjeuner pour chaque camp. “L’après-midi, on a repris à 15h, on a parlé de pénibilité, puis à 16h, il y a eu une interruption de séance de deux heures à la demande du patronat et ils reviennent pour proposer… rien”, a encore regretté Mme Thieffinne. – Le patronat “plante la négo” -La concertation a repris vers 18h00. Avec une partie patronale qui “plante la négo”, selon l’accusation lancée par la même représentante de la CFE-CGC, qui a décrit une “ambiance tendue”.Le Medef ne s’est pas présenté devant la presse de la journée. La CFE-CGC refuse toutefois de quitter la concertation: “C’est à eux, la partie patronale, de nous dire qu’ils refusent d’avancer”.Des plateaux repas ont été servis aux participants, pour reprendre les travaux après 20h. Pour alléger la pression, le Premier ministre, François Bayrou, s’était dit prêt lundi à accorder “quelques jours de plus” aux cinq partenaires encore présents: CFDT, CFTC, CFE-CGC côté syndical, Medef et CPME côté patronal. Mais pour les syndicats, pas question d’aller au-delà de la date butoir de mardi si le patronat n’avance pas.Les syndicats veulent en particulier obtenir que la pénibilité et l’usure soient prises en compte pour pouvoir partir avant 64 ans, l’âge légal fixé par la réforme Borne de 2023.  Et les représentants des salariés accusent le patronat de privilégier la reconversion plutôt que les départs anticipés en cas d’usure professionnelle.Parmi les autres “points durs”, la CFTC a également mis comme “ligne rouge” – objectif impératif – le passage à 66 ans de l’âge de départ sans décote (contre 67 ans), également rejeté par le patronat.- Prime seniors “pas évoquée” -Les syndicats ont en tout cas enterré la proposition sortie du chapeau lundi par François Bayrou d’une “prime” pour inciter les salariés seniors à retarder leur départ à la retraite.”Ce n’est ni une demande d’une organisation syndicale, ni d’une organisation patronale. Elle n’a fait l’objet d’aucun chiffrage et d’aucune étude de faisabilité, et pour l’instant, elle n’a pas été évoquée”, a souligné Yvan Ricordeau à la mi-journée.Même si ça ne faisait pas grand mystère depuis le début, le Medef a entériné depuis le 10 juin qu’il ne bougerait pas sur l’âge de départ à 64 ans. Ce n’est pas forcément une fin de non-recevoir pour les syndicats. Tout dépendra de ce que le patronat lâchera en termes de carrière des femmes, de pénibilité, ou d’augmentation de cotisations sociales.”S’il y a un accord (au conclave), il y aura débat au Parlement, mais je ne remettrai pas en chantier s’il n’y a pas d’accord”, a rappelé mardi François Bayrou devant les députés. La fin du conclave est un instant de vérité pour le Premier ministre. Il s’était engagé au début du processus à présenter un éventuel accord – même partiel – devant le Parlement. L’idée de ce conclave était principalement de rendre moins impopulaire la réforme des retraites Borne de 2023, qui porte progressivement de 62 à 64 ans le départ à la retraite. Tout en visant l’équilibre financier, alors le déficit annoncé du système est de 6,6 milliards d’euros en 2030.FO avait claqué la porte dès la première réunion le 27 février, la CGT et l’U2P (organe patronal pour les artisans) avaient à leur tour quitté mi-mars ce processus prévu initialement pour s’achever le 28 mai.Le Premier ministre avait lancé ce nouveau format de discussions après un compromis noué avec les socialistes pour éviter une censure du gouvernement.”Si le Parlement n’avait pas le dernier mot (sur les retraites), c’était la censure”, a rappelé devant la presse mardi le porte-parole du groupe PS à l’Assemblée nationale, Arthur Delaporte. pgr-lby-boc-sl/alu/cbn

Airbags Takata: Citroën rappelle toutes les C3 et DS3 en Europe après un nouvel accident mortel

Les airbags défaillants du fabricant Takata ont fait une deuxième victime en France métropolitaine, conduisant le constructeur automobile Citroën à demander mardi l’immobilisation immédiate de toutes les C3 et DS3 en Europe encore équipées de ce type d’équipement dangereux.La responsabilité des airbags Takata a été confirmée dans la mort d’une femme de 37 ans dans un accident sur l’autoroute le 11 juin à Reims. L’explosion de l’airbag dans sa Citroën C3 de 2014 a provoqué “de très graves blessures” ayant entraîné sa mort, a indiqué mardi le procureur de Reims François Schneider.Mardi, le ministre des Transports Philippe Tabarot a demandé l’immobilisation de toutes les Citroën C3 et DS3, afin de changer leurs airbags. Jusqu’à présent, certains conducteurs avaient été invités à faire remplacer leurs airbags, mais pas à cesser d’utiliser leurs véhicules.Citroën a réagi en fin de journée en demandant par la voie de son directeur Xavier Chardon auprès de l’AFP un rappel, appelé “stop drive”, dans toute l’Europe “compte tenu du contexte”. Cela signifie une immobilisation immédiate de toutes les voitures de modèle C3 et DS3, quelle que soit leur année de production, suivie d’une réparation.441.000 voitures Citroën C3 et DS3 fabriquées jusqu’en 2029 sont concernées en Europe, dont 82.000 en France, en plus de celles qui avaient déjà été immobilisées.”Il est important que les clients prennent contact avec nous”, a déclaré M. Chardon.”On ne fuit pas nos responsabilités. Les véhicules ont été rappelés, on va un cran plus loin avec un +stop drive+”, a-t-il ajouté en disant s’engager “personnellement à ce qu’il n’y ait plus un seul airbag Takata dans les Citroën”.Le groupe a précisé avoir envoyé le 20 mai une lettre recommandée à la future victime. Mais l’adresse issue du fichier des cartes grises était incorrecte et la lettre avait été renvoyée à l’expéditeur.- Scandale mondial -Depuis 2014, le scandale industriel des airbags défectueux de marque japonaise Takata secoue le secteur de l’automobile mondiale et a causé plusieurs décès.A cause d’un gaz qui vieillit mal, ces équipements de sécurité censés protéger les passagers en cas de choc, peuvent exploser, notamment dans les climats chauds et humides, en projetant des pièces au visage des conducteurs.De nombreux constructeurs ont dû immobiliser des millions de véhicules à travers le monde, afin de remplacer les airbags défectueux.L’accident de Reims est le deuxième accident mortel en métropole lié à ce sujet, a confirmé mardi le ministère des Transports. Le ministère des Transports a recensé au total 18 décès et 25 personnes blessées sur l’ensemble du territoire français, dont 16 décès et 24 personnes blessées dans les Outre-mer.En France, Citroën avait lancé une immobilisation de quelque 236.900 modèles C3 et DS3 dans le nord du pays début 2025, après une première campagne au printemps 2024 dans le sud de l’Europe pour certains modèles. La mesure ne concernait pas jusqu’à présent les voitures fabriquées après 2013.Après des débuts chaotiques, notamment faute d’airbags en nombre suffisant, les rendez-vous de remplacement se sont enchaînés en concessions.Pour les modèles fabriqués à partir de 2014, un rappel en concession par lettre simple, sans “stop drive”, avait été lancé au mois de mai 2025. “Nos analyses ne montraient pas de risque de dégradation au-delà de 2013″, a précisé un porte-parole de Stellantis.Près d’un tiers des véhicules doivent encore être réparés: sur plus de 690.000 Citroën C3 et DS3 équipées de ces airbags défaillants en France, 481.000 ont été traités, a indiqué Stellantis, soit 69,7% des véhicules concernés.”Cet accident pose notamment la question des analyses de risques réalisées par le constructeur”, a estimé le ministère dans un communiqué.Pour l’association UFC-Que choisir, “ce nouveau décès est inacceptable et aurait été évité si les mesures nécessaires avaient été mises en place par Stellantis”. Elle a porté plainte et demandé la création d’une commission d’enquête “afin que les dysfonctionnements soient identifiés et que les responsabilités soient pleinement établies”, a-t-elle déclaré à l’AFP.Le parquet de Reims a ouvert une enquête pour homicide involontaire puis s’est dessaisi au profit du parquet de Paris qui regroupe les procédures dans le dossier Takata au niveau national.zl-tsz-sr-im/ak/ktr

Trump says won’t kill Iran’s Khamenei ‘for now’ as Israel presses campaign

President Donald Trump said the United States would not kill Iran’s supreme leader “for now” and appeared to demand Tehran’s surrender, as US ally Israel traded fire with its arch foe for a fifth day on Tuesday.The comments marked a dramatic escalation in Trump’s rhetoric against Iran and its leader Ayatollah Ali Khamenei, fuelling questions as to whether Washington would join Israel’s attacks after insisting it had no hand in the campaign.Israeli warplanes targeted drone and missile sites with at least two waves of strikes in western Iran on Tuesday, the military said.It also said it had killed senior Iranian commander Ali Shadmani in an overnight strike on a “command centre in the heart of Tehran”, just four days after his predecessor, Gholam Ali Rashid, was killed in Israel’s initial surprise attack.The attacks drew retaliatory fire from the Islamic republic, with explosions heard over Tel Aviv and Jerusalem, and air raid sirens sounding around Dimona, a southern town home to a nuclear power plant. There were no immediate reports of hits.Days after a senior US official said Trump had told Israel to back down from plans to assassinate Khamenei, the US president appeared to put the option back on the table with a post on his Truth Social platform.”We know exactly where the so-called ‘Supreme Leader’ is hiding. He is an easy target, but is safe there — We are not going to take him out (kill!), at least not for now,” Trump said.”But we don’t want missiles shot at civilians, or American soldiers. Our patience is wearing thin,” he added, later posting a message saying: “UNCONDITIONAL SURRENDER!”Trump had said earlier in the day that he wanted “a real end” to the conflict.Trump’s National Security Council met on Tuesday to discuss the conflict.Despite mounting calls to de-escalate, neither side has backed off from the aerial blitz that began Friday, when Israel launched an unprecedented bombing campaign targeting Iranian nuclear and military facilities.- ‘Punitive operations’ -Iranian media reported several explosions Tuesday in the central city of Isfahan, home to nuclear facilities. Blasts were also heard across Tehran.The Iranian armed forces warned residents in the Israeli cities of Tel Aviv and Haifa to evacuate “for the sake of their lives”, warning of “punitive operations” to come.Iran’s Revolutionary Guards said they had launched an attack targeting Israeli air bases.Residential areas in both countries have suffered deadly strikes since the fighting broke out, and foreign governments have scrambled to evacuate their citizens.A cyberattack on Tuesday crippled Sepah Bank, one of Iran’s main state-owned banks, the Fars news agency reported.Fearing the violence, many residents have fled Tehran.On Tuesday, long queues stretched outside bakeries and petrol stations as the remaining residents rushed to stock up on fuel and basic supplies.Pentagon chief Pete Hegseth said the United States was deploying “additional capabilities” to the Middle East, with a US aircraft carrier reportedly heading to the region.Even before Trump’s remarks about Khamenei, China had accused him of “pouring oil” on the conflict.Turkish President Recep Tayyip Erdogan accused Israeli leader Benjamin Netanyahu of being “the biggest threat to the security of the region”.At a G7 summit in Canada, leaders including Trump had called Monday for “de-escalation”, while stressing Israel had the right to defend itself and that “Iran can never have a nuclear weapon”.- ‘Direct impacts’ -After decades of enmity and a prolonged shadow war, Israel said its surprise air campaign aimed to prevent Iran from acquiring nuclear weapons — an ambition Tehran denies.The UN’s nuclear watchdog said there appeared to have been “direct impacts on the underground enrichment halls” at Iran’s Natanz facility.Israel has maintained ambiguity regarding its own atomic activities, but the Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI) says it has 90 nuclear warheads.The conflict derailed a running series of nuclear talks between Tehran and Washington, with Iran saying after the start of Israel’s campaign that it would not negotiate with the United States while under attack.French President Emmanuel Macron said Trump had a critical role in restarting diplomacy with Tehran.He also warned that any attempt to change the regime in Iran would result in “chaos”.Since Friday, at least 24 people have been killed in Israel and hundreds wounded, according to Prime Minister Netanyahu’s office.Iran said on Sunday that Israeli strikes had killed at least 224 people, including military commanders, nuclear scientists and civilians. It has not issued an updated toll since then.Netanyahu said Israel’s campaign was “changing the face of the Middle East, and that can lead to radical changes inside Iran itself”.burs-ami/smw

Gaza: des tirs israéliens font plus de 50 morts près d’un centre d’aide, selon la Défense civile

La Défense civile de la bande de Gaza a affirmé mardi que les forces israéliennes avaient tué plus de 50 personnes rassemblées près d’un centre de distribution de nourriture à Khan Younès, dans le sud du territoire palestinien.Selon le porte-parole de ces services de secours, Mahmoud Bassal, au moins 53 personnes ont été tuées et plus de 200 blessées au moment où des milliers de Palestiniens s’étaient rassemblés près d’un centre d’aide.”Des drones israéliens ont tiré sur les gens. Quelques minutes plus tard, des chars israéliens ont tiré plusieurs obus”, a-t-il affirmé auprès de l’AFP.Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans le territoire palestinien et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et les informations avancés par la Défense civile.Contactée par l’AFP, l’armée israélienne a dit “examiner” les faits, en relevant qu’un “rassemblement a été identifié près d’un camion de distribution d’aide qui a été frappé dans le secteur de Khan Younès et à proximité de troupes (israéliennes) opérant dans la zone”.Selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, qui a dénoncé “un terrible massacre”, “51 martyrs et plus de 200 blessés” ont été transportés à l’hôpital Nasser de Khan Younès. “Il y a des dizaines de martyrs qui gisent encore sur le sol et d’autres qui ont été réduits en morceaux par les obus tombés directement parmi les civils”, a dénoncé un responsable.Mohammad Abou Amer, présent sur les lieux, a raconté que les personnes visées étaient “des gens ordinaires et non armés” qui “étaient allés acheter du pain et de la farine pour leurs enfants”.Selon la Défense civile, quatre autres personnes ont aussi été tuées par l’armée israélienne près de Rafah.- Communications coupées -Avant d’attaquer l’Iran le 13 juin, l’armée israélienne avait intensifié à la mi-mai son offensive à Gaza, déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque du Hamas dans le sud d’Israël, dans le but affiché de libérer les derniers otages et anéantir le mouvement islamiste palestinien.Israël a imposé début mars au territoire un blocus, partiellement assoupli fin mai, qui a entraîné de très graves pénuries de nourriture, de médicaments et d’autres biens de première nécessité.La Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par Washington et Israël, a commencé à distribuer de l’aide fin mai, mais cela s’est déroulé dans un chaos meurtrier.La GHF a affirmé que ses équipes avaient distribué deux millions de repas mardi “sans incident” et près de 28 millions depuis le début de ses opérations.Mardi, des ouvriers s’affairaient pour remettre en état l’hôpital Al-Ahli dans la ville de Gaza, l’un des derniers établissements en état de fonctionnement dans le nord du territoire, dégageant des piles de gravats pour faire de la place aux ambulances.”Chaque jour, nous sommes bombardés du nord au sud”, a confié à l’AFP Amer Abu Safiya, un patient blessé à la main. “L’hôpital Al-Ahli a été détruit. Les services médicaux sont interrompus”, a-t-il dénoncé, allongé sur un lit de fortune dans l’arrière-cour de l’hôpital.En outre, l’Autorité palestinienne a indiqué que les services internet et de téléphonie fixe étaient coupés dans le centre et le sud de Gaza à la suite d’une attaque qu’elle impute à Israël. C’est la troisième fois en moins d’une semaine qu’internet est partiellement ou totalement coupé à Gaza en raison de dommages causés aux infrastructures de télécommunications.L’attaque du 7 octobre 2023 a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. L’offensive israélienne menée en représailles a fait 55.493 morts à Gaza, selon le ministère de la Santé du Hamas, dont les chiffres sont jugés fiables par l’ONU.

Gaza rescuers say Israel army kills more than 50 people near aid site

Gaza’s civil defence agency said Israeli forces on Tuesday killed more than 50 Palestinians near an aid centre in the territory’s south, the latest such incident amid severe shortages after more than 20 months of war.The war since October 2023 between Israel and Palestinian militant group Hamas has ravaged the Gaza Strip, with shortages of food, fuel and clean water.Civil defence spokesman Mahmud Bassal told AFP that at least 53 people were killed and some 200 wounded as thousands of Palestinians gathered to receive flour near an aid centre in the southern city of Khan Yunis.”Israeli drones fired at the citizens. Some minutes later, Israeli tanks fired several shells at the citizens, which led to a large number of martyrs and wounded,” he said.Mohammad Abu Amer, who was present at the scene, told AFP that “ordinary, unarmed people” were targeted.”They went to buy bread and flour for their children, and (Israeli forces) killed them in cold blood”, he said from Nasser Hospital in the city where the dead and wounded were taken.The Israeli army said it looking into “reports regarding a number of injured individuals” from its fire.It said that “a gathering was identified adjacent to an aid distribution truck that got stuck” near the Israeli forces.In Rafah, also in southern Gaza, the civil defence said four people were killed by Israeli fire, and two others by Israeli shelling near a hopstial in Gaza City in the north.- Chaotic scenes -Israeli restrictions on media in the Gaza Strip and other difficulties in accessing some areas mean AFP is unable to independently verify the tolls and details provided by the civil defence agency.The health ministry in Hamas-run Gaza denounced “a terrible massacre” as a result of shelling on a crowd of “thousands of civilians” Tuesday.”There are dozens of martyrs who are still on the ground and others who were turned into pieces because of the shells falling directly among the civilians,” a ministry official told a press conference.In early March, Israel imposed a total aid blockade on Gaza amid an impasse in truce negotiations, only partially easing restrictions in late May.That was when the US- and Israel-backed Gaza Humanitarian Foundation (GHF) began distributing aid, but its operations have been marred by chaotic scenes and dozens of deaths.The UN’s humanitarian agency OCHA said Monday that during recent aid distributions several children have been “temporarily separated from their families due to mass movements around militarised distribution points”.GHF said in a statement that its teams had distributed two million meals on Tuesday “without incident”, and nearly 28 million since it started operating.At Gaza City’s Al-Ahli hospital, one of the last remaining functioning health facilities in the territory’s badly hit north, Amer Abu Safiya told AFP there was little doctors could do to treat a wound on his hand.”Every day we are being bombed… Al-Ahli Hospital has been destroyed. Medical services are halted. As you can see, there’s nothing to wrap around my hand, and there’s no medication”, he said, holding up his swollen hand while laying down on a makeshift bed in the hospital’s backyard.- Internet down -OCHA said its humanitarian partners in Gaza “continue to warn of the risk of famine in Gaza, amid catastrophic levels of acute food insecurity”.The Palestinian Authority said internet and fixed-line communication services were down in central and south Gaza on Tuesday, following an attack on the territory’s main fibre optic cable it blamed on Israel.It’s the third time in less than a week that internet was partly or fully down in Gaza due to damage on telecoms infrastructure.The war was triggered by an unprecedented Hamas attack on Israel on October 7, 2023, which resulted in the deaths of 1,219 people, according to official Israeli figures.The Gaza health ministry said on Monday that 5,194 people have been killed since Israel resumed strikes on the territory on March 18 following a truce.The overall death toll in Gaza since the war broke out on October 7, 2023 has reached 55,493 people, according to the health ministry.

La France doit demander “pardon” à la Polynésie pour ses essais nucléaires, juge une commission d’enquête

La France doit demander “pardon” à la Polynésie française pour les essais nucléaires menés sur ses atolls, ont estimé les auteurs d’un rapport d’enquête parlementaire rendu public mardi, étape fondamentale pour une “réconciliation” avec ce territoire marqué par de lourdes conséquences sanitaires et environnementales. “L’enquête a nourri la conviction de la commission d’enquête selon laquelle une demande de pardon de la part de la France à la Polynésie française s’imposait. Cette demande n’est pas un simple symbole, ni une demande de repentance”, ont écrit les auteurs du rapport de la commission d’enquête relative aux conséquences des essais nucléaires menés dans cette collectivité ultramarine par la France entre 1966 et 1996.”Elle doit être une démarche sincère, étape fondamentale dans le cadre d’un processus de réconciliation entre la Polynésie française et l’État”, ont écrit le président de la commission, le député du Finistère Didier Le Gac (EPR), et la rapporteure Mereana Reid-Arbelot (GDR), députée polynésienne.Ils y voient un “acte sobre” pour “traiter ce pan de notre histoire dans l’apaisement”.Ce pardon doit être inscrit dans la loi organique de 2004 portant statut d’autonomie de la Polynésie, ont-ils proposé, estimant que c’est “au Parlement d’effectuer ce geste au nom de la Nation”.Ils recommandent notamment de mettre en place une commission d’historiens et de chercheurs pour “mener un travail de fond centré sur l’étude de toutes les archives concernant la politique d’expérimentation nucléaire française en Polynésie française”, qui aura vocation à constituer “l’assise historique d’une mémoire commune”.Pendant trois décennies, la France a procédé à 193 essais nucléaires en Polynésie sous l’égide du centre d’expérimentation du Pacifique (CEP) et 17 autres en Algérie (1960-1966) qui ont permis de se doter de l’arme atomique. – “Biodiversité bouleversée” -Ces essais ont eu de lourdes conséquences sanitaires et environnementales, soulignent les auteurs, qui proposent également une batterie de recommandations sur la prise en charge et l’indemnisation des victimes ainsi que sur la reconnaissance des dommages environnementaux et leur réparation.”Les autorités ont estimé que la nécessité de préserver l’apparence de tirs sans risque et parfaitement maîtrisés devait prévaloir sur la protection sanitaire des populations en cas de retombées radioactives supérieures aux prévisions”, souligne notamment le document, alors que six décennies après le début de la campagne nucléaire, plusieurs centaines de Polynésiens attendent toujours une reconnaissance officielle des maladies qu’ils lient aux essais. La CPS, l’organisme de sécurité sociale locale, chiffre à plus d’un milliard d’euros le coût des pathologies radio-induites, et entend transmettre la facture à l’État.”La commission d’enquête parlementaire ouvre une nouvelle page pour la vérité et la justice dans la prise en compte des conséquences sanitaires, environnementales et sociales des essais nucléaires”, ont salué dans communiqué commun la Campagne internationale pour l’abolition des armes nucléaires (Ican) et l’Observatoire des armements.Ces organisations ont notamment appelé à l’application “au plus vite” des 45 recommandations du rapport, notamment celle qui propose de “supprimer l’exigence relative au seuil du millisievert”, une mesure utilisée pour évaluer l’impact de la radioactivité sur le corps humain, “mais dont la reconstitution n’a aucune valeur scientifique”. L’appréhension des conséquences sanitaires “est rendue particulièrement difficile en raison de la culture du secret qui a minimisé les risques radiologiques et leur impact avant, pendant et après les activités du CEP”, selon le rapport.Ses auteurs recommandent de réaliser une étude épidémiologique pour repérer une éventuelle “sur-incidence de certains types de pathologies”, notamment parce que les “dispositifs de radioprotection” n’ont “pas été mis en oeuvre ou alors, seulement de façon lacunaire, tardive et partielle”.Côté environnemental, la commission déplore les “conséquences durables” de ces essais, dont 46 étaient atmosphériques. “Si certaines des pollutions issues des activités du CEP ont pu être réparées et qu’une partie des espèces affectées ont trouvé un nouvel équilibre, la biodiversité a été bouleversée, des pollutions demeurent et se poursuivront sur le très long terme”, selon les auteurs.La rapporteure Mereana Reid-Arbelot espère voir émerger une proposition de loi permettant une meilleure indemnisation des victimes. Ces réparations, selon les auteurs, nécessiteront de “refonder” la loi de 2010 qui a créé le Comité d’indemnisation des victimes des essais nucléaires (Civen).

La France doit demander “pardon” à la Polynésie pour ses essais nucléaires, juge une commission d’enquête

La France doit demander “pardon” à la Polynésie française pour les essais nucléaires menés sur ses atolls, ont estimé les auteurs d’un rapport d’enquête parlementaire rendu public mardi, étape fondamentale pour une “réconciliation” avec ce territoire marqué par de lourdes conséquences sanitaires et environnementales. “L’enquête a nourri la conviction de la commission d’enquête selon laquelle une demande de pardon de la part de la France à la Polynésie française s’imposait. Cette demande n’est pas un simple symbole, ni une demande de repentance”, ont écrit les auteurs du rapport de la commission d’enquête relative aux conséquences des essais nucléaires menés dans cette collectivité ultramarine par la France entre 1966 et 1996.”Elle doit être une démarche sincère, étape fondamentale dans le cadre d’un processus de réconciliation entre la Polynésie française et l’État”, ont écrit le président de la commission, le député du Finistère Didier Le Gac (EPR), et la rapporteure Mereana Reid-Arbelot (GDR), députée polynésienne.Ils y voient un “acte sobre” pour “traiter ce pan de notre histoire dans l’apaisement”.Ce pardon doit être inscrit dans la loi organique de 2004 portant statut d’autonomie de la Polynésie, ont-ils proposé, estimant que c’est “au Parlement d’effectuer ce geste au nom de la Nation”.Ils recommandent notamment de mettre en place une commission d’historiens et de chercheurs pour “mener un travail de fond centré sur l’étude de toutes les archives concernant la politique d’expérimentation nucléaire française en Polynésie française”, qui aura vocation à constituer “l’assise historique d’une mémoire commune”.Pendant trois décennies, la France a procédé à 193 essais nucléaires en Polynésie sous l’égide du centre d’expérimentation du Pacifique (CEP) et 17 autres en Algérie (1960-1966) qui ont permis de se doter de l’arme atomique. – “Biodiversité bouleversée” -Ces essais ont eu de lourdes conséquences sanitaires et environnementales, soulignent les auteurs, qui proposent également une batterie de recommandations sur la prise en charge et l’indemnisation des victimes ainsi que sur la reconnaissance des dommages environnementaux et leur réparation.”Les autorités ont estimé que la nécessité de préserver l’apparence de tirs sans risque et parfaitement maîtrisés devait prévaloir sur la protection sanitaire des populations en cas de retombées radioactives supérieures aux prévisions”, souligne notamment le document, alors que six décennies après le début de la campagne nucléaire, plusieurs centaines de Polynésiens attendent toujours une reconnaissance officielle des maladies qu’ils lient aux essais. La CPS, l’organisme de sécurité sociale locale, chiffre à plus d’un milliard d’euros le coût des pathologies radio-induites, et entend transmettre la facture à l’État.”La commission d’enquête parlementaire ouvre une nouvelle page pour la vérité et la justice dans la prise en compte des conséquences sanitaires, environnementales et sociales des essais nucléaires”, ont salué dans communiqué commun la Campagne internationale pour l’abolition des armes nucléaires (Ican) et l’Observatoire des armements.Ces organisations ont notamment appelé à l’application “au plus vite” des 45 recommandations du rapport, notamment celle qui propose de “supprimer l’exigence relative au seuil du millisievert”, une mesure utilisée pour évaluer l’impact de la radioactivité sur le corps humain, “mais dont la reconstitution n’a aucune valeur scientifique”. L’appréhension des conséquences sanitaires “est rendue particulièrement difficile en raison de la culture du secret qui a minimisé les risques radiologiques et leur impact avant, pendant et après les activités du CEP”, selon le rapport.Ses auteurs recommandent de réaliser une étude épidémiologique pour repérer une éventuelle “sur-incidence de certains types de pathologies”, notamment parce que les “dispositifs de radioprotection” n’ont “pas été mis en oeuvre ou alors, seulement de façon lacunaire, tardive et partielle”.Côté environnemental, la commission déplore les “conséquences durables” de ces essais, dont 46 étaient atmosphériques. “Si certaines des pollutions issues des activités du CEP ont pu être réparées et qu’une partie des espèces affectées ont trouvé un nouvel équilibre, la biodiversité a été bouleversée, des pollutions demeurent et se poursuivront sur le très long terme”, selon les auteurs.La rapporteure Mereana Reid-Arbelot espère voir émerger une proposition de loi permettant une meilleure indemnisation des victimes. Ces réparations, selon les auteurs, nécessiteront de “refonder” la loi de 2010 qui a créé le Comité d’indemnisation des victimes des essais nucléaires (Civen).