Zones à faibles émissions : suspense sur le vote de la loi “simplification” l’Assemblée

Après un parcours homérique, le projet de loi de “simplification” est soumis à un vote hautement incertain mardi à l’Assemblée, les macronistes projetant de voter contre ce texte qui abroge notamment les zones à faibles émissions, à rebours de leurs alliés du Modem et d’Horizons.En fin d’après-midi les députés seront appelés à voter, échaudés par trois mois d’examen hachés par les suspensions, dans des séances tantôt très disputées, tantôt dans un hémicycle sonnant creux.”Le titre du projet de loi ne correspond plus tout à fait à la réalité du texte”, euphémise Christophe Naegelen (groupe Liot), l’un des rapporteurs du texte.Eclectique, il prévoit dans sa rédaction actuelle toute une batterie de dispositions pour les particuliers, les entrepreneurs ou les commerçants, allant de la simplification du régime des baux commerciaux en passant par celle de la délivrance des licences IV pour la vente de boissons alcoolisées.Les principaux combats parlementaires ont tourné initialement autour de la simplification de l’action publique, et d’une revue “à la française” des agences de l’Etat et organes consultatifs susceptibles d’être supprimés. Sans “tronçonneuse”, ni “hache”, s’était engagé le ministre de la Simplification Laurent Marcangeli (Horizons).Au final, une vingtaine d’instances sont ciblées, au grand dam de la gauche qui a dénoncé des coupes à l’aveugle, mais aussi de la droite et de l’extrême droite déplorant un manque d’ambition.Mais le plus gros de la bataille s’est joué sur des questions environnementales, – les écologistes dénonçant un “détricotage accéléré du droit de l’environnement” -, et des marqueurs du premier quinquennat d’Emmanuel Macron.Les Républicains et le Rassemblement national ont en effet obtenu la suppression des zones à faibles émissions, qui excluent des véhicules anciens et polluants, avec le concours de certaines voix macronistes et LFI, même si ces derniers sont opposés au reste du projet de loi.Contre la gauche et une partie du bloc central, la droite et le RN ont aussi obtenu un net recul du “zéro artificialisation nette” (ZAN), dispositif de lutte contre l’artificialisation des sols, en permettant aux collectivités de “dépasser jusqu’à 30%” la limite de surfaces aménageables.Des votes très médiatisés qui “écrasent tout”, y compris certains “compromis intéressants”, regrette le rapporteur Stéphane Travert, apparenté au groupe macroniste Ensemble pour la République (EPR).- Suspense  -Ainsi les députés EPR ont acté dimanche un vote contre, espérant renvoyer la version sénatoriale, plus neutre, devant la commission mixte paritaire (CMP, sept députés et sept sénateurs) chargée de trouver un compromis.Une décision majeure puisque l’addition de leurs voix à celles des groupes de gauche, tutoierait la majorité absolue. Et la gauche votera largement contre une “loi Trump-Milei”, a critiqué mardi Mathilde Panot, cheffe des députés LFI.”Les chantres de la culture du compromis” ne la défendent que “lorsqu’il y a une victoire à la fin de ce qu’ils défendaient”, s’agace Ian Boucard (LR), à l’initiative de l’un des amendements supprimant les ZFE.Le groupe indépendant Liot devrait se diviser avec au moins “7 voix pour”.Et la présence dans l’hémicycle et les choix individuels des parlementaires (certains macronistes envisagent de s’abstenir) joueront sur le résultat final. Les Républicains et l’alliance RN-Ciotti voteront pour, tout comme le MoDem et Horizons, ce qui peut conduire à un résultat serré.Le texte “porte un grand nombre de mesures de simplification attendues par notre tissu économique et nos concitoyens, il faut accélérer”, assume le patron du groupe Horizons Paul Christophe, estimant que la mesure sur les ZFE “a de grandes chances” d’être rejetée par le Conseil constitutionnel en tant que “cavalier législatif” – sans lien suffisant avec le texte initial.Un argument partagé par le groupe MoDem qui a annoncé après une réunion mardi qu’il voterait “pour” le texte.Si jamais l’Assemblée rejetait le projet de loi, il s’apprêterait à partir en CMP sans copie sous le bras, pour la troisième fois en un mois, laissant plus de marge aux sénateurs.”Voter contre c’est redonner encore la main aux sénateurs (…) il faut que nous puissions nous affirmer aussi en tant que représentation nationale”, a insisté Erwan Balanant, porte-parole du groupe MoDem.sac-parl/jmt/rhl

Zones à faibles émissions : suspense sur le vote de la loi “simplification” l’Assemblée

Après un parcours homérique, le projet de loi de “simplification” est soumis à un vote hautement incertain mardi à l’Assemblée, les macronistes projetant de voter contre ce texte qui abroge notamment les zones à faibles émissions, à rebours de leurs alliés du Modem et d’Horizons.En fin d’après-midi les députés seront appelés à voter, échaudés par trois mois d’examen hachés par les suspensions, dans des séances tantôt très disputées, tantôt dans un hémicycle sonnant creux.”Le titre du projet de loi ne correspond plus tout à fait à la réalité du texte”, euphémise Christophe Naegelen (groupe Liot), l’un des rapporteurs du texte.Eclectique, il prévoit dans sa rédaction actuelle toute une batterie de dispositions pour les particuliers, les entrepreneurs ou les commerçants, allant de la simplification du régime des baux commerciaux en passant par celle de la délivrance des licences IV pour la vente de boissons alcoolisées.Les principaux combats parlementaires ont tourné initialement autour de la simplification de l’action publique, et d’une revue “à la française” des agences de l’Etat et organes consultatifs susceptibles d’être supprimés. Sans “tronçonneuse”, ni “hache”, s’était engagé le ministre de la Simplification Laurent Marcangeli (Horizons).Au final, une vingtaine d’instances sont ciblées, au grand dam de la gauche qui a dénoncé des coupes à l’aveugle, mais aussi de la droite et de l’extrême droite déplorant un manque d’ambition.Mais le plus gros de la bataille s’est joué sur des questions environnementales, – les écologistes dénonçant un “détricotage accéléré du droit de l’environnement” -, et des marqueurs du premier quinquennat d’Emmanuel Macron.Les Républicains et le Rassemblement national ont en effet obtenu la suppression des zones à faibles émissions, qui excluent des véhicules anciens et polluants, avec le concours de certaines voix macronistes et LFI, même si ces derniers sont opposés au reste du projet de loi.Contre la gauche et une partie du bloc central, la droite et le RN ont aussi obtenu un net recul du “zéro artificialisation nette” (ZAN), dispositif de lutte contre l’artificialisation des sols, en permettant aux collectivités de “dépasser jusqu’à 30%” la limite de surfaces aménageables.Des votes très médiatisés qui “écrasent tout”, y compris certains “compromis intéressants”, regrette le rapporteur Stéphane Travert, apparenté au groupe macroniste Ensemble pour la République (EPR).- Suspense  -Ainsi les députés EPR ont acté dimanche un vote contre, espérant renvoyer la version sénatoriale, plus neutre, devant la commission mixte paritaire (CMP, sept députés et sept sénateurs) chargée de trouver un compromis.Une décision majeure puisque l’addition de leurs voix à celles des groupes de gauche, tutoierait la majorité absolue. Et la gauche votera largement contre une “loi Trump-Milei”, a critiqué mardi Mathilde Panot, cheffe des députés LFI.”Les chantres de la culture du compromis” ne la défendent que “lorsqu’il y a une victoire à la fin de ce qu’ils défendaient”, s’agace Ian Boucard (LR), à l’initiative de l’un des amendements supprimant les ZFE.Le groupe indépendant Liot devrait se diviser avec au moins “7 voix pour”.Et la présence dans l’hémicycle et les choix individuels des parlementaires (certains macronistes envisagent de s’abstenir) joueront sur le résultat final. Les Républicains et l’alliance RN-Ciotti voteront pour, tout comme le MoDem et Horizons, ce qui peut conduire à un résultat serré.Le texte “porte un grand nombre de mesures de simplification attendues par notre tissu économique et nos concitoyens, il faut accélérer”, assume le patron du groupe Horizons Paul Christophe, estimant que la mesure sur les ZFE “a de grandes chances” d’être rejetée par le Conseil constitutionnel en tant que “cavalier législatif” – sans lien suffisant avec le texte initial.Un argument partagé par le groupe MoDem qui a annoncé après une réunion mardi qu’il voterait “pour” le texte.Si jamais l’Assemblée rejetait le projet de loi, il s’apprêterait à partir en CMP sans copie sous le bras, pour la troisième fois en un mois, laissant plus de marge aux sénateurs.”Voter contre c’est redonner encore la main aux sénateurs (…) il faut que nous puissions nous affirmer aussi en tant que représentation nationale”, a insisté Erwan Balanant, porte-parole du groupe MoDem.sac-parl/jmt/rhl

Après des années d’expérimentations, Meta introduit la publicité sur WhatsApp

WhatsApp a annoncé lundi l’introduction prochaine de nouveaux espaces publicitaires, un tournant important pour la messagerie qui avait jusqu’ici largement échappé à la publicité.Contrairement à Facebook, Instagram ou d’autres plateformes du groupe Meta, WhatsApp a conservé un modèle économique quasiment sans annonces depuis son rachat par le géant des réseaux sociaux en 2014.L’application est notamment plébiscitée pour sa facilité d’utilisation et ses fonctionnalités (appels audio et vidéo, messages vocaux, etc), ses messages chiffrés et son apparente neutralité commerciale. Jusqu’à présent, les seuls formats publicitaires consistaient en des messages promotionnels envoyés via l’outil WhatsApp Business à des utilisateurs ayant donné leur accord, ainsi que quelques expérimentations sur certains marchés.L’entreprise précise que les nouveaux espaces publicitaires apparaîtront exclusivement dans l’onglet “Actus”, qui regroupe les “Statuts” et les “Chaînes”, et est utilisé quotidiennement par environ 1,5 milliard de personnes dans le monde.Les nouvelles fonctionnalités incluent des abonnements payants à certaines Chaînes, la promotion de Chaînes dans l’annuaire de découverte et des publicités intégrées dans les Statuts, équivalents des Stories d’Instagram.”Nous parlons depuis des années de notre intention de créer une activité qui n’interrompt pas vos conversations personnelles et nous pensons que l’onglet Actus est le bon endroit pour ces nouveaux outils”, a déclaré la filiale de Meta.Les utilisateurs qui se servent de WhatsApp uniquement pour discuter avec leurs proches ne verront aucun changement, puisque les nouvelles fonctionnalités seront seulement visibles depuis l’onglet “Actus”.”Je veux être très claire: vos messages personnels, vos appels et vos statuts resteront chiffrés de bout en bout. Cela signifie que personne, pas même nous, ne peut les voir ou les écouter. Ils ne seront jamais utilisés pour de la publicité”, a souligné Nikila Srinivasan, une vice-présidente de Meta, lors d’un appel à la presse.L’entreprise s’est engagé à ne jamais vendre ou partager les numéros de téléphone avec des annonceurs, et a assuré que les informations issues des discussions personnelles, des appels ou des groupes ne serviront pas au ciblage publicitaire. Les publicités diffusées dans l’onglet Actus reposeront uniquement sur des données basiques comme la localisation approximative, la langue du téléphone ou l’activité dans cet espace de la messagerie.Meta cherche à tirer des revenus de l’énorme base d’utilisateurs de WhatsApp, qui compte plus de deux milliards d’utilisateurs actifs mensuels. Les analystes du secteur spéculent depuis longtemps sur le fait que le groupe californien finira par ajouter de la publicité sur la messagerie, compte tenu de sa taille et de ses taux d’engagement. Le calendrier de déploiement des nouvelles fonctionnalités n’a pas été précisé. 

Le procès du conspirationniste Martial Lanoir pour un tir mortel s’est ouvert à Paris

Le conspirationniste Martial Lanoir, jugé pour le meurtre en 2022 d’un Français d’origine marocaine, a assuré ne pas avoir voulu tuer la victime et a nié le caractère raciste de son acte, à l’ouverture mardi de son procès devant la cour d’assises de Paris.L’accusé, visage allongé, cheveux grisonnants et petites lunettes rectangulaires, est jugé jusqu’à vendredi pour homicide volontaire.La nuit du 13 au 14 mai 2022, cet homme, né en février 1972, roule dans sa BMW boulevard de Clichy à Paris. Il dit avoir aperçu une dispute et une tête dépasser des buissons. Il décrit des agresseurs qui ont l’air de type nord-africain, ordonne de lâcher l’homme au sol.Sur le terre-plein central entre place de Clichy et Pigalle, figure notamment Eric Casado Lopez, un intérimaire qui arrosait ce soir-là la signature d’un CDI et qui en serait venu aux mains avec un autre homme. L’un des participants à la rixe intime à l’automobiliste de “dégager”. Le conducteur sort une arme de poing, tire une balle en pleine tête, et reprend le volant. Martial Lanoir a reconnu devant les enquêteurs être l’auteur du tir. Il mentionnera un geste réflexe ou la peur d’être agressé. L’instruction évoque au contraire, de part sa gestuelle – les deux mains sur le revolver -, l’intention de tuer. Après le coup de feu, Martial Lanoir prend la fuite, se rend chez lui. Quand la police arrive sur place, il porte des bagages dans chaque main, prêt à les charger dans son véhicule. Il sort de nouveau son arme et une course-poursuite s’engage à pied avant qu’il finisse par se laisser interpeller, à bout de souffle.Invité à préciser sa version des faits après la lecture par le président de la cour d’assises du résumé du dossier d’instruction, l’accusé s’est d’abord adressé à la famille de la victime, Eric Casado Lopez, tué à l’âge de 27 ans.”Je regrette ce qui s’est passé mais j’espère que mon procès va pouvoir vous faire comprendre qu’en plus d’une chose qui est terrible pour votre fils, la presse a utilisé votre douleur pour dire que j’ai tué par racisme”, a-t-il débuté, assurant ne pas être raciste. “Je vous demande pardon”, a-t-il ajouté, indiquant ensuite que le coup était “parti tout seul” et qu’il n’avait “jamais eu l’intention de tuer”.Dans son ordonnance de mise en accusation, la juge d’instruction n’a pas retenu le caractère raciste de son acte.

Tehranis caught between fear and resolve as air war intensifies

As Israeli air strikes on Tehran show no sign of abating, many residents have fled the Iranian capital. But for others, escape is not an option.”I’ve heard multiple explosions near my home in western Tehran,” said Mina, a 37-year-old computer scientist. “I wanted to leave, but I have several cats and I can’t abandon them.”Israel launched a devastating attack on Friday that has killed at least 224 people — including women and children — leading many parts of the Iranian capital to empty out.The assault prompted a retaliatory barrage from Iran that has killed at least 24 people in Israel, according to the Israeli prime minister’s office.Israel on Monday warned residents to leave a northern district of the capital before striking the headquarters of state television — an attack the broadcaster said killed three people.It came two days after Israel declared it had “opened a path to Tehran” by knocking out Iran’s air defences.But amid the ensuing exodus, those left behind are grappling with fear, shortages and a sense of defiant endurance.On Tuesday, long queues stretched outside bakeries and petrol stations — some several kilometres (miles) long — as remaining residents rushed to stock up on fuel and basic supplies.Grocery and convenience stores stayed open, but markets and jewellery shops across the city remained closed.Security checkpoints have been set up across Tehran, adding to the atmosphere of tension as authorities monitor movement in and out of key districts.- Subdued cityscape  -Traffic in central Tehran was visibly thinner, with sporadic lines forming outside pharmacies.Images posted online — though unverified — showed extensive damage to homes: shattered windows, collapsed facades and debris-filled living rooms.In Tajrish Square, workers scrambled to repair a water pipeline damaged in an earlier strike, while some residents relocated temporarily to access running water.”The regime (Israel) must await harsh punishment,” read one banner in downtown Tehran, displayed alongside portraits of slain Iranian military commanders and nuclear scientists.Other banners quoted Iran’s supreme leader, Ayatollah Ali Khamenei: “The powerful hand of the Islamic Republic’s armed forces will not relent against the Zionist regime.”The banners -— along with headlines from foreign outlets reporting on Iran’s retaliation — dotted an otherwise subdued cityscape.The Grand Bazaar stayed shut, while a banner in Vali-Asr Square honoured Sahar Emami, the state TV anchor who remained on air during the Israeli strike on the broadcaster’s headquarters.Her image, finger raised in defiance, was paired with a verse from the Persian poet Ferdowsi, celebrating the courage of women “on the battlefield”.While fear grips the capital, what remains is a patchwork of resilience, helplessness — and an uneasy stillness as many await what comes next.

Oil prices rally, stocks slide as traders track Israel-Iran crisis

Oil prices jumped and stocks mostly fell Tuesday after US President Donald Trump abruptly departed G7 talks to monitor the conflict between Israel and Iran and called for Tehran residents to evacuate. Investors’ optimism the previous day that the conflict would not spread throughout the Middle East gave way to fears of further escalation as the conflict entered its fifth day.”Middle East tensions are showing no signs of easing back, putting investors on high alert,” said Russ Mould, investment director at AJ Bell. Trump said he was aiming for a “real end” to the conflict, not just a ceasefire after he departed the G7 summit in Canada.  “Iran should have signed the ‘deal’ I told them to sign,” he said on social media, referring to nuclear talks that were taking place.European equities struggled, with Paris and Frankfurt stocks both shedding over one percent, while London also retreated. In Asia, Hong Kong fell, while Shanghai was flat and Tokyo advanced.Despite mounting calls to de-escalate, neither side has backed off from the missile blitz that began Friday, when Israel targeted Iranian nuclear and military facilities.Oil prices climbed around two percent on Tuesday after swinging between gains and losses since Friday’s initial surge.But gains were tempered after the International Energy Agency said in its 2025 report that global demand would fall slightly in 2030 for the first time since the start of the Covid pandemic in 2020.”We don’t expect high oil prices to be with us for a very long time,” said IEA executive director Fatih Birol.He added that the IEA is “monitoring the situation” and is “ready to act” in the case of a supply disruption. “There are a lot of eyes on the oil markets — not just for geopolitical reasons but for their broader economic impact,” said Matt Britzman, senior equity analyst at Hargreaves Lansdown. “Energy prices remain a crucial piece of the inflation puzzle, and falling oil had been a cornerstone of the US President’s pressure campaign to nudge the Fed toward rate cuts,” he added.Investors are looking ahead to the US Federal Reserve’s decision on Wednesday, with policymakers expected to hold interest rates. Dealers also kept tabs on the G7 summit, where world leaders pushed back against Trump’s trade war, arguing it posed a risk to global economic stability.Britain, Canada, Italy, Japan, Germany and France called on the president to reverse course on his plans to impose even steeper tariffs on countries across the globe next month.Trump managed to sign documents with UK Prime Minister Keir Starmer to confirm an agreement over trade with Britain. On currency markets, the yen edged up against the dollar after the Bank of Japan stood pat on interest rates and said it would slow the tapering of its bond purchases.- Key figures at around 1050 GMT -Brent North Sea Crude: UP 2.0 percent at $74.68 per barrelWest Texas Intermediate: UP 1.8 percent at $73.07 per barrelLondon – FTSE 100: DOWN 0.4 percent at 8,836.05 pointsParis – CAC 40: DOWN 1.0 percent at 7,665.05 Frankfurt – DAX: DOWN 1.2 percent at 23,421.37Tokyo – Nikkei 225: UP 0.6 percent at 38,536.74 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.3 percent at 23,980.30 (close)Shanghai – Composite: FLAT at 3,387.40 (close)New York – Dow: UP 0.8 percent at 42,515.09 (close)Euro/dollar: UP at $1.1568 from $1.1562 on MondayPound/dollar: DOWN at $1.3559 from $1.3579Dollar/yen: DOWN at 144.67 yen from 144.79 yenEuro/pound: UP at 85.32 pence from 85.12 pence

On a French beach, migrants with children sprint towards overcrowded boatsTue, 17 Jun 2025 10:52:57 GMT

As the sun rose over a beach in northern France, migrant men, women and children in orange lifejackets sped along the sand towards the sea under the gaze of French police. Some managed to wade through the water to a dinghy bound for England, but others — deeply disappointed — plodded back into the dunes behind …

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