L’ONU appelle à la reprise immédiate de l’aide à Gaza, bloquée par Israël

L’ONU a appelé dimanche à la reprise immédiate de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza après la décision d’Israël de bloquer son entrée, une mesure dénoncée par le Hamas comme une violation de l’accord de trêve, désormais dans l’impasse.Dans le territoire palestinien assiégé par Israël depuis près de 17 mois, le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a fait état de quatre morts dans des frappes israéliennes.A la fin de la première phase du cessez-le-feu, négocié par l’entremise du Qatar, de l’Egypte et des Etats-Unis et entré en vigueur le 19 janvier, un profond désaccord oppose Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas sur la suite du processus.Ce blocage risque de faire dérailler la trêve conclue après 15 mois d’une guerre dévastatrice à Gaza, déclenchée par l’attaque menée le 7 octobre 2023 par le Hamas dans le sud d’Israël à partir du territoire palestinien voisin. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres “appelle à un retour immédiat de l’aide humanitaire dans Gaza” et “exhorte toutes les parties à faire les efforts nécessaires pour éviter un retour des hostilités à Gaza”, a dit son porte-parole.”La décision d’Israël d’interrompre l’aide à Gaza est inquiétante. Le droit international humanitaire est clair: nous devons être autorisés à accéder pour fournir une aide vitale et essentielle”, a écrit simultanément sur X Thomas Fletcher, le chef des affaires humanitaires de l’ONU.- “Aller au bout” de l’accord – Dans ce bras de fer, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a ordonné la suspension dimanche de “toute entrée de marchandises et approvisionnements dans  Gaza”.En cause selon lui, le rejet par le Hamas d’un compromis américain, accepté par Israël, prévoyant une extension du cessez-le-feu pendant le ramadan et la Pâque juive, soit jusqu’à la mi-avril.Le plan stipule selon Israël que “la moitié des otages (israéliens à Gaza), morts et vivants”, seraient rapatriés au premier jour de son entrée en vigueur. Les derniers captifs seraient remis “à la fin, si un accord est trouvé sur un cessez-le-feu permanent”.Le Hamas a rejeté cette option qui reviendrait selon lui à permettre à Israël de “se soustraire” à ses engagements.  Il a réaffirmé sa “volonté d’aller au bout des (deux) étapes restantes de l’accord” initial, soit “un cessez-le-feu global et permanent” et le “retrait complet” des forces israéliennes de Gaza, avant “la reconstruction et levée du siège” du territoire.- Les prix grimpent à Gaza -Le Hamas a dénoncé comme “un crime de guerre et une violation flagrante de l’accord” la décision israélienne, qui coupe une aide vitale au territoire ravagé par la guerre, où ses 2,4 millions d’habitants sont confrontés à une crise humanitaire majeure.Au pouvoir à Gaza depuis 2007, le mouvement islamiste a appelé “les médiateurs et la communauté internationale (à) faire pression” sur Israël pour “mettre un terme à ses mesures punitives”.Israël “porte la responsabilité des conséquences du sabotage” de la trêve, a abondé le Jihad islamique, son allié. “Vers 7H30, l’armée a donné l’ordre” de fermer le point de passage de Kerem Shalom, témoigne Abou Youssef Shheiber, un transporteur, qui a dû faire demi-tour. “Dès que les commerçants ont été informés de la fermeture (…) ils ont augmenté les prix”, déplore Oum Mohammad Abou Laia, une habitante de Rafah.  Le chef de la diplomatie israélienne, Gideon Saar, a dénoncé comme un “mensonge” les avertissements répétés des organisations internationales faisant état de menaces de famine à Gaza durant la guerre. Négocié pendant des mois, l’accord de trêve comprend trois phases. Durant la première, le Hamas a rendu 33 otages -dont huit morts- à Israël, en échange de la libération d’environ 1.800 détenus palestiniens.Sur les 251 otages emmenés à Gaza durant l’attaque du 7-Octobre, 58 y sont toujours retenus, dont 34 déclarés morts par l’armée israélienne.Refusant pour l’heure de s’engager dans la deuxième étape, Israël exige que Gaza soit complètement démilitarisée et le Hamas éliminé, ce qu’exclut ce mouvement. – Aide militaire américaine -Une réunion ministérielle arabe est prévue lundi au Caire, suivie d’un sommet arabe consacré à Gaza.Dans ce contexte de fortes tensions, les Etats-Unis ont annoncé avoir accéléré l’envoi d’une aide militaire d’environ quatre milliards de dollars à Israël, leur allié.L’attaque du 7-Octobre a fait 1.218 morts côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité à Gaza. La riposte de l’armée israélienne a fait au moins 48.392 morts, essentiellement des civils, d’après les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Chakravarthy stars as India set up Champions Trophy clash with Australia

Spinner Varun Chakravarthy returned figures of 5-42 as India beat New Zealand by 44 runs on Sunday to set up a semi-final clash with Australia in the Champions Trophy.India won all three of their group matches to top Group A and will play the first semi-final of the 50-over tournament in Dubai on Tuesday.”Important to finish on a high,” India skipper Rohit Sharma said after the win.”New Zealand are a good team who are playing some good cricket. Very important to get a good result, we played a perfect game.”New Zealand will take on Group B winners South Africa in Lahore on Wednesday in the second semi-final.India are playing all their matches at the Dubai International Stadium after they refused to tour hosts Pakistan, citing security concerns.Rohit’s team lost the 2023 ODI World Cup final to Australia in Ahmedabad.”Australia has a rich history of playing ICC tournaments well, but it is about us and what we want to do well on that particular day,” said Rohit.”It will be a great contest, looking forward to that. Hopefully we can stitch one towards us.”Australia and South Africa had to travel to Dubai from Pakistan despite not knowing if they would be playing there, as India were told ahead of the tournament they would play the first semi-final if they qualified no matter where they finished in the group.South Africa will now have to fly back to Pakistan ahead of their meeting with New Zealand.Shreyas Iyer’s 79 and a late 45 by Hardik Pandya steered India to 249-9 after being invited to bat first.New Zealand pace bowler Matt Henry stood out with figures of 5-42 from his eight overs.”The key for us was getting wickets in the powerplay, and that was good to see,” New Zealand captain Mitchell Santner said. “Our next game is in Lahore where Henry will be massive.”- Airborne Phillips -Player of the match Chakravarthy took his first ODI five-wicket haul in just his second match as India bowled out New Zealand for 205 in 45.3 overs despite a valiant 81 by Kane Williamson.Williamson survived two dropped catches on 17 and 68 in his 120-ball knock before he finally fell, stumped off Axar Patel.New Zealand lost Rachin Ravindra early as Patel took a superb catch to dismiss the opener for six.Chakravarthy cut short Will Young’s innings on 22 when he bowled him with a googly.Williamson stood firm but could not find a long-term partner as Daryl Mitchell and Tom Latham were dismissed for 17 and 14 respectively.India’s spinners dominated in helpful conditions, as Kuldeep Yadav sent back Mitchell and Ravindra Jadeja trapped Latham lbw.In between the two wickets, Williamson hit Jadeja for a boundary to raise his 47th ODI half-century but India kept taking wickets.Earlier, India were in trouble at 30-3 when Virat Kohli, playing in his 300th one-day international, fell victim to a stunning one-handed catch from Glenn Phillips.An airborne Phillips clung on to a fast-travelling ball at backward point to dimiss Kohli for 11 off Henry.Kohli was left standing in disbelief before trudging off the ground to stunned silence.Iyer and Patel, who made 42, put on 98 for the fourth wicket to rebuild the innings against a disciplined New Zealand attack.Another stunning catch, this time by Williamson, who flung himself to his left at backward point to make a one-handed grab close to the ground, dismissed Jadeja for 16 off Henry.Pandya struck four fours and two sixes in his run-a-ball innings to give India a total which proved to be enough.

Salon de l’agriculture: fréquentation en légère hausse, la sérénité “retrouvée”

Le Salon de l’agriculture a accueilli 607.503 visiteurs pendant neuf jours à Paris pour sa 61e édition, ont annoncé dimanche peu avant sa clôture les organisateurs de l’événement, saluant le “retour de la sérénité” après les heurts de 2024.La fréquentation est en légère hausse (+0,64%) par rapport aux 603.652 visiteurs de l’édition précédente, marquée par une visite mouvementée du président de la République dans un contexte de crise agricole.”Tout le monde a retrouvé la sérénité”, a déclaré dimanche à l’AFP le président du Salon international de l’agriculture (SIA) Jérôme Despey.Après les huées et les violences qui avaient entouré la venue d’Emmanuel Macron l’an passé, les organisateurs du Salon avaient élaboré une charte pour encadrer les visites politiques, en limitant notamment la taille des délégations et en encadrant les déambulations.Cette charte a été “bien respectée”, a ajouté M. Despey, qui note “l’absence d’altercations majeures” lors de la venue du président mais aussi des ministres et des chefs de partis politiques. Le nombre de visites protocolaires est d’ailleurs passé de 83 à 88 cette année.”Il y a eu des échanges qui ont pu être animés lorsqu’ils ont rencontré les organisations syndicales ou des agriculteurs qui veulent avoir des explications sur le Mercosur (…) ou sur le sujet de leur revenu, de la simplification (administrative) ou des moyens de production”,  a-t-il constaté.Le contexte est bien différent des 10 jours de colère agricole qui avaient précédé l’édition 2024. Le gouvernement estime avoir respecté ses engagements au travers d’aides d’urgence et de lois récemment adoptées ou en passe de l’être.”Tout n’est pas réglé, mais il fallait qu’on puisse faire passer des messages”, a déclaré Jérôme Despey, aussi viticulteur, après une année 2024 terrible pour les récoltes et pour les élevages ravagés par des épizooties.Jérôme Despey, dont c’était la première édition en tant que président, s’est aussi réjoui de l’impulsion donnée à l’aspect international du Salon qui avait pour la première fois un pays à l’honneur, le Maroc.Une attention qui avait irrité certains agriculteurs, qui ont fait de la tomate marocaine un des symboles de la “perte de souveraineté” agricole, alors que la France importe déjà la moitié de sa consommation de fruits et légumes.”Mon rôle, c’est de faciliter l’échange entre producteurs, et la discussion entre producteurs de tomates français et producteurs marocains a eu lieu”, affirme M. Despey.”Ils sont en train d’établir une charte de saisonnalité pour avoir des éléments de régulation. Pour que quand la tomate est en production en France, il y ait moins de télescopage avec les importations de tomates marocaines.”Le Salon, qui s’est tenu du 22 février au 2 mars, appartient au Centre national des expositions et concours agricoles (Ceneca), constitué des grandes organisations agricoles, en particulier le fonds d’investissement Unigrains ou le syndicat historique FNSEA, dont M. Despey est aussi le vice-président.Le record de fréquentation de l’événement remonte à 2014, avec 703.407 visiteurs.Autre petite victoire, deux ans après la mise en place de campagne de prévention pour limiter la consommation d’alcool, “il y a eu moins de difficultés liées à l’alcool que ce qu’on a pu voir par le passé”, a souligné M. Despey.

Salon de l’agriculture: fréquentation en légère hausse, la sérénité “retrouvée”

Le Salon de l’agriculture a accueilli 607.503 visiteurs pendant neuf jours à Paris pour sa 61e édition, ont annoncé dimanche peu avant sa clôture les organisateurs de l’événement, saluant le “retour de la sérénité” après les heurts de 2024.La fréquentation est en légère hausse (+0,64%) par rapport aux 603.652 visiteurs de l’édition précédente, marquée par une visite mouvementée du président de la République dans un contexte de crise agricole.”Tout le monde a retrouvé la sérénité”, a déclaré dimanche à l’AFP le président du Salon international de l’agriculture (SIA) Jérôme Despey.Après les huées et les violences qui avaient entouré la venue d’Emmanuel Macron l’an passé, les organisateurs du Salon avaient élaboré une charte pour encadrer les visites politiques, en limitant notamment la taille des délégations et en encadrant les déambulations.Cette charte a été “bien respectée”, a ajouté M. Despey, qui note “l’absence d’altercations majeures” lors de la venue du président mais aussi des ministres et des chefs de partis politiques. Le nombre de visites protocolaires est d’ailleurs passé de 83 à 88 cette année.”Il y a eu des échanges qui ont pu être animés lorsqu’ils ont rencontré les organisations syndicales ou des agriculteurs qui veulent avoir des explications sur le Mercosur (…) ou sur le sujet de leur revenu, de la simplification (administrative) ou des moyens de production”,  a-t-il constaté.Le contexte est bien différent des 10 jours de colère agricole qui avaient précédé l’édition 2024. Le gouvernement estime avoir respecté ses engagements au travers d’aides d’urgence et de lois récemment adoptées ou en passe de l’être.”Tout n’est pas réglé, mais il fallait qu’on puisse faire passer des messages”, a déclaré Jérôme Despey, aussi viticulteur, après une année 2024 terrible pour les récoltes et pour les élevages ravagés par des épizooties.Jérôme Despey, dont c’était la première édition en tant que président, s’est aussi réjoui de l’impulsion donnée à l’aspect international du Salon qui avait pour la première fois un pays à l’honneur, le Maroc.Une attention qui avait irrité certains agriculteurs, qui ont fait de la tomate marocaine un des symboles de la “perte de souveraineté” agricole, alors que la France importe déjà la moitié de sa consommation de fruits et légumes.”Mon rôle, c’est de faciliter l’échange entre producteurs, et la discussion entre producteurs de tomates français et producteurs marocains a eu lieu”, affirme M. Despey.”Ils sont en train d’établir une charte de saisonnalité pour avoir des éléments de régulation. Pour que quand la tomate est en production en France, il y ait moins de télescopage avec les importations de tomates marocaines.”Le Salon, qui s’est tenu du 22 février au 2 mars, appartient au Centre national des expositions et concours agricoles (Ceneca), constitué des grandes organisations agricoles, en particulier le fonds d’investissement Unigrains ou le syndicat historique FNSEA, dont M. Despey est aussi le vice-président.Le record de fréquentation de l’événement remonte à 2014, avec 703.407 visiteurs.Autre petite victoire, deux ans après la mise en place de campagne de prévention pour limiter la consommation d’alcool, “il y a eu moins de difficultés liées à l’alcool que ce qu’on a pu voir par le passé”, a souligné M. Despey.

En Ukraine, mères et filles servent “ensemble” sur le front

La neige tombe en couche épaisse dans un parc de la région de Donetsk et Natalia ajuste d’un geste tendre la capuche camouflage de Veronika. Toutes deux sont des soldates ukrainiennes, mais une maman reste une maman.Natalia, 53 ans, a laissé son travail de modéliste pour s’enrôler dès le début de l’invasion russe, le 24 février 2022. Il n’a fallu que quelques jours à sa fille de 26 ans, Veronika, pour demander à la rejoindre.Au début “en tant que mère, bien sûr, j’étais inquiète”, raconte Natalia à l’AFP. Puis elle s’est dit qu’il valait mieux rester “ensemble”.”Quoi qu’il arrive tu seras près de moi, sous mon aile, je te protégerai avec mon propre corps s’il le faut, alors que si tu restes, je ne pourrais rien faire”, dit Natalia à sa fille.”Ma mère m’a aidée à ne pas avoir peur”, juge Veronika, qui note dans un sourire que “les enfants essaient d’imiter leurs parents”.Toutes deux servent dans la 100e brigade, sur le front Est. Elles occupent des fonctions administratives et savent qu’elles ne seront pas jetées dans les tranchées.L’armée ukrainienne s’est largement féminisée ces dernières années. Elles étaient 68.000 à servir en 2024, selon le ministère de la Défense, qui note une forte augmentation ces dix dernières années. Rejoindre l’armée n’est pas un choix évident alors que des dizaines de milliers de soldats ukrainiens ont été tués en trois ans d’invasion. L’immense majorité des femmes militaires restent cependant loin des positions de combat, qui leur étaient même interdites par la loi jusqu’en 2018.Dans cet environnement ultra masculin, où certaines se disent victimes de sexisme ou de harcèlement sexuel, Natalia et Veronika, respectivement ex-femme et fille de militaire, assurent elles être “dorlotées” par leurs camarades.Quand on leur demande si elles ont eu de mauvaises expériences, Natalia répond d’abord que non, ce qui lui vaut un regard circonspect de sa fille.Au tout début de la guerre, “ma mère avait un admirateur”, explique Veronika. Ses sentiments n’étaient pas réciproques et Natalia a finalement dû lui mettre une claque car “les mots ne suffisaient pas” à l’éloigner, poursuit sa fille.Veronika reçoit quelques regards, mais les soldats “ne s’y risquent pas, elle a un tel caractère”, rit Natalia.Les deux femmes à la ressemblance frappante se sont recréé une vie de famille sur le front, dans l’appartement qu’elles partagent. Le matin, elles se préparent en musique. Le soir, elles font du sport. Et chaque fois qu’une bombe tombe, Veronika appelle sa maman pour s’assurer qu’elle est en vie.Natalia assure être heureuse. “Mon enfant est ici, c’est ma maison, où est-ce que je voudrais aller?”- “Vie paisible” -Olga et Maria, autre duo, servent ensemble dans la brigade Khartia, mais sont si occupées qu’elles ne se croisent qu’une fois par semaine.Il y a peu, elles ont enfin dégagé du temps pour se voir. Au bout d’une heure, le téléphone d’Olga a sonné. Puis celui de Maria. On avait besoin d’elles au travail, elles ont dû partir.Mais même sans se voir, savoir que sa “mère est près” rassure Maria, 21 ans et un tatouage “Girl Power” sur la hanche.Elle a rejoint une école d’officiers dès 2020. Trois ans plus tard, sa mère, infirmière, a reçu une offre de recrutement de l’armée.”Si on sert, allons-y ensemble”, lui a lancé sa fille, se remémore Olga, 48 ans.Elles sont basées dans la région de Kharkiv, dans le nord-est, où Olga travaille dans une clinique dentaire pour soldats et Maria est officière dans l’administration.Le père, Petro, pompier à la retraite, vient parfois partager une pizza avec elles mais vit loin du front.La famille avait fui leur ville d’origine, dans l’est du pays, en 2022. Leur maison de famille est aujourd’hui occupée par des soldats russes, selon elles.Petro affirme régulièrement qu’il voudrait aussi s’engager. “Je lui dis, papa, allons, tu as déjà 60 ans”, répond Maria.Elle dit avoir besoin de lui pour s’occuper de la maison ou leur envoyer des vêtements. Et pour arroser une plante nommée Cléopâtre, rit Maria.En se tournant vers sa mère, Maria lui demande si elle aurait préféré que sa fille emprunte “une autre voie” que l’armée.”Non, non”, tranche Olga. Maria, en revanche, aurait rêvé pour sa mère “une vie paisible”.Un quotidien qui consisterait simplement, dit-elle, à “se faire un thé tranquillement à la maison, lire un livre, au lieu d’être en uniforme”.

Après la colère, la “sérénité retrouvée” au Salon de l’agriculture

Le Salon international de l’agriculture (SIA) ferme ses portes dimanche, au terme d’une 61e édition apaisée, contrastant nettement avec les tensions de l’an dernier et l’expression d’une colère profonde du monde agricole.Ils sont venus voir les taureaux de concours, monter dans la moissonneuse-batteuse, découvrir l’ail de la Drôme ou l’huile d’argan du Maroc, invité d’honneur de cette édition… 607.503 visiteurs ont parcouru les allées de la plus grande ferme de France, installée pendant neuf jours au Parc des expositions de la porte de Versailles à Paris.La fréquentation a connu une petite hausse de 0,64% mais c’est surtout la “sérénité retrouvée” que le président du Salon Jérôme Despey tient à saluer, avec quelque 88 visites protocolaires “sans altercation majeure” entre politiques et agriculteurs.Après les huées et les violences qui avaient entouré la venue d’Emmanuel Macron en 2024, en pleine mobilisation des agriculteurs pour demander un “revenu décent” et de la “considération”, la déambulation présidentielle a retrouvé ses allures de marathon.Samedi dernier, il a arpenté douze heures durant les allées, avec un passage obligé devant le box d’Oupette, la vache Limousine égérie du salon.”Tout n’est pas réglé, mais il fallait qu’on puisse faire passer des messages sereinement”, a déclaré dimanche à l’AFP Jérôme Despey, aussi viticulteur, après une année 2024 terrible pour les récoltes, les vendanges et pour les élevages, ravagés par des épizooties.- Souveraineté alimentaire -Emmanuel Macron s’est posé en défenseur des agriculteurs, qui ne peuvent, a-t-il dit, être “la variable d’ajustement” du pouvoir d’achat ou d’accords commerciaux, comme celui récemment passé entre l’Union européenne et des pays du Mercosur.Face à des syndicats inquiets, le président s’est engagé à tout faire “pour protéger cette souveraineté alimentaire française et européenne” dans un monde instable où Pékin, Trump ou Poutine peuvent faire trembler les secteurs des vins, cognacs, fromages ou blés français.Après le président Macron, c’est aussi une vision de la souveraineté alimentaire conçue comme un “réarmement” qu’a défendue la ministre de l’Agriculture Annie Genevard: “La France doit produire plus pour manger mieux (…), produire plus pour rester une puissance exportatrice”.Cette vision a largement satisfait le premier syndicat agricole FNSEA, comme son rival de la Coordination rurale, qui n’ont de cesse de plaider pour moins de contraintes et de normes, et plus de “moyens de production” – notamment des pesticides et de l’eau.Au contraire, la Confédération paysanne, le troisième syndicat agricole qui défend une “réelle transition agroécologique”, s’est dite “extrêmement choquée”. La position du gouvernement constitue, selon elle, un “recul majeur” sur les questions environnementales “sans pour autant garantir des prix minimum” aux agriculteurs.- Agneau, tête de veau et grands patrons -Soucieux de tourner la page de la colère agricole, l’exécutif a mis en avant les engagements “honorés” depuis un an, avec notamment “500 millions d’euros d’allégement de charges fiscales”, et la toute récente adoption de la loi d’orientation agricole, attendue depuis trois ans par la profession.Comme toujours, élus et responsables politiques se sont succédé dans les allées. Le communiste Fabien Roussel a mangé une tête de veau au petit-déjeuner; l’écologiste Marine Tondelier a posé avec un agneau sur les genoux; l’eurodéputé d’extrême droite et président du Rassemblement national Jordan Bardella a multiplié les selfies.Tous ont globalement respecté la charte qui avait été mise en place pour mieux encadrer les visites politiques, se félicite M. Despey.Mercredi, plateau inédit: cinq patrons de la grande distribution, mais sans le leader du secteur E.Leclerc, ont présenté des “engagements” destinés à aider les agriculteurs sous l’impulsion de l’animatrice Karine Le Marchand.Cette initiative a laissé sceptique le secteur agro-industriel, qui a ironisé ou dénoncé un “coup de communication” avant la clôture samedi des négociations commerciales, particulièrement tendue cette année, entre la grande distribution et ses fournisseurs. Les supermarchés ont affirmé dimanche avoir obtenu en moyenne une “quasi-stabilité” des tarifs auxquels ils achèteront une grande partie de ce qui garnira leurs rayons en 2025.Les agro-industriels avaient eux demandé des hausses pour compenser l’augmentation des charges industrielles mais aussi de la matière première agricole.

Après la colère, la “sérénité retrouvée” au Salon de l’agriculture

Le Salon international de l’agriculture (SIA) ferme ses portes dimanche, au terme d’une 61e édition apaisée, contrastant nettement avec les tensions de l’an dernier et l’expression d’une colère profonde du monde agricole.Ils sont venus voir les taureaux de concours, monter dans la moissonneuse-batteuse, découvrir l’ail de la Drôme ou l’huile d’argan du Maroc, invité d’honneur de cette édition… 607.503 visiteurs ont parcouru les allées de la plus grande ferme de France, installée pendant neuf jours au Parc des expositions de la porte de Versailles à Paris.La fréquentation a connu une petite hausse de 0,64% mais c’est surtout la “sérénité retrouvée” que le président du Salon Jérôme Despey tient à saluer, avec quelque 88 visites protocolaires “sans altercation majeure” entre politiques et agriculteurs.Après les huées et les violences qui avaient entouré la venue d’Emmanuel Macron en 2024, en pleine mobilisation des agriculteurs pour demander un “revenu décent” et de la “considération”, la déambulation présidentielle a retrouvé ses allures de marathon.Samedi dernier, il a arpenté douze heures durant les allées, avec un passage obligé devant le box d’Oupette, la vache Limousine égérie du salon.”Tout n’est pas réglé, mais il fallait qu’on puisse faire passer des messages sereinement”, a déclaré dimanche à l’AFP Jérôme Despey, aussi viticulteur, après une année 2024 terrible pour les récoltes, les vendanges et pour les élevages, ravagés par des épizooties.- Souveraineté alimentaire -Emmanuel Macron s’est posé en défenseur des agriculteurs, qui ne peuvent, a-t-il dit, être “la variable d’ajustement” du pouvoir d’achat ou d’accords commerciaux, comme celui récemment passé entre l’Union européenne et des pays du Mercosur.Face à des syndicats inquiets, le président s’est engagé à tout faire “pour protéger cette souveraineté alimentaire française et européenne” dans un monde instable où Pékin, Trump ou Poutine peuvent faire trembler les secteurs des vins, cognacs, fromages ou blés français.Après le président Macron, c’est aussi une vision de la souveraineté alimentaire conçue comme un “réarmement” qu’a défendue la ministre de l’Agriculture Annie Genevard: “La France doit produire plus pour manger mieux (…), produire plus pour rester une puissance exportatrice”.Cette vision a largement satisfait le premier syndicat agricole FNSEA, comme son rival de la Coordination rurale, qui n’ont de cesse de plaider pour moins de contraintes et de normes, et plus de “moyens de production” – notamment des pesticides et de l’eau.Au contraire, la Confédération paysanne, le troisième syndicat agricole qui défend une “réelle transition agroécologique”, s’est dite “extrêmement choquée”. La position du gouvernement constitue, selon elle, un “recul majeur” sur les questions environnementales “sans pour autant garantir des prix minimum” aux agriculteurs.- Agneau, tête de veau et grands patrons -Soucieux de tourner la page de la colère agricole, l’exécutif a mis en avant les engagements “honorés” depuis un an, avec notamment “500 millions d’euros d’allégement de charges fiscales”, et la toute récente adoption de la loi d’orientation agricole, attendue depuis trois ans par la profession.Comme toujours, élus et responsables politiques se sont succédé dans les allées. Le communiste Fabien Roussel a mangé une tête de veau au petit-déjeuner; l’écologiste Marine Tondelier a posé avec un agneau sur les genoux; l’eurodéputé d’extrême droite et président du Rassemblement national Jordan Bardella a multiplié les selfies.Tous ont globalement respecté la charte qui avait été mise en place pour mieux encadrer les visites politiques, se félicite M. Despey.Mercredi, plateau inédit: cinq patrons de la grande distribution, mais sans le leader du secteur E.Leclerc, ont présenté des “engagements” destinés à aider les agriculteurs sous l’impulsion de l’animatrice Karine Le Marchand.Cette initiative a laissé sceptique le secteur agro-industriel, qui a ironisé ou dénoncé un “coup de communication” avant la clôture samedi des négociations commerciales, particulièrement tendue cette année, entre la grande distribution et ses fournisseurs. Les supermarchés ont affirmé dimanche avoir obtenu en moyenne une “quasi-stabilité” des tarifs auxquels ils achèteront une grande partie de ce qui garnira leurs rayons en 2025.Les agro-industriels avaient eux demandé des hausses pour compenser l’augmentation des charges industrielles mais aussi de la matière première agricole.

Chakravarthy stars as India set up Champions Trophy clash with Australia

Spinner Varun Chakravarthy returned figures of 5-42 as India beat New Zealand by 44 runs on Sunday to set up a semi-final clash with Australia in the Champions Trophy.India won all three of their group matches to top Group A and will play the first semi-final of the 50-over tournament in Dubai on Tuesday.New Zealand will take on Group B winners South Africa in Lahore on Wednesday.India are playing all their matches at the Dubai International Stadium after they refused to tour hosts Pakistan due to security reasons.Australia and South Africa had to travel to Dubai from Pakistan despite not knowing if they would be playing there, as India were told ahead of the tournament they would play the first semi-final if they qualified no matter where they finished in the group.South Africa will now have to fly back to Pakistan ahead of their meeting with New Zealand.Shreyas Iyer’s 79 and a late 45 by Hardik Pandya steered India to 249-9 after being invited to bat first.New Zealand pace bowler Matt Henry stood out with figures of 5-42 from his eight overs.Chakravarthy took his first ODI five-wicket haul in just his second match as India bowled out New Zealand for 205 in 45.3 overs despite a valiant 81 by Kane Williamson.Williamson survived two dropped catches on 17 and 68 in his 120-ball knock before he finally fell, stumped off Axar Patel.New Zealand lost Rachin Ravindra early as Patel took a superb catch to dismiss the opener for six.Chakravarthy cut short Will Young’s innings on 22 when he bowled him with a googly.Williamson stood firm but could not find a long-term partner as Daryl Mitchell and Tom Latham were dismissed for 17 and 14 respectively.India’s spinners dominated in helpful conditions, as Kuldeep Yadav sent back Mitchell and Ravindra Jadeja trapped Latham lbw.In between the two wickets, Williamson hit Jadeja for a boundary to raise his 47th ODI half-century but India kept taking wickets.Earlier, India were in trouble at 30-3 when Virat Kohli, playing in his 300th one-day international, fell victim to a stunning one-handed catch from Glenn Phillips.An airborne Phillips clung on to a fast-travelling ball at backward point to dimiss Kohli for 11 off Henry.Kohli was left standing in disbelief before trudging off the ground to stunned silence.Iyer and Patel, who made 42, put on 98 for the fourth wicket to rebuild the innings against a disciplined New Zealand attack.Another stunning catch, this time by Williamson, who flung himself to his left at backward point to make a one-handed grab close to the ground, dismissed Jadeja for 16 off Henry.Pandya struck four fours and two sixes in his run-a-ball innings to give India a total which proved to be enough.