Explosions at M23 rally in east DR Congo kill at least 11Thu, 27 Feb 2025 16:35:29 GMT

Two explosions that rocked a city in eastern DR Congo after a meeting of the Rwanda-backed M23 group Thursday have killed at least 11 people and wounded around 60, a hospital source told AFP. A first explosion caused panic, sending spectators fleeing, before a second explosion detonated, with pools of blood visible and abandoned shoes strewn …

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Arrêt du chantier de l’A69: joie des opposants, tristesse des ouvriers

“C’est officiel! Je n’y crois pas!”, s’écrie, du haut du grand arbre où elle campe depuis trois jours à l’entrée de Castres, l’une des deux dernières militantes “écureuils”, qui vient d’apprendre que les travaux de l’autoroute A69 sont suspendus.”Mais on restera mobilisés”, s’empresse d’ajouter l’activiste d’une vingtaine d’années, depuis l’arbre dont elle tenait à empêcher l’éventuel abattage le long de l’autoroute Toulouse-Castres. “Comme quoi, il faut croire à ses rêves. Il faut garder espoir”, crie encore la jeune fille qui souhaite rester dans l’anonymat.”Stop A69. Biodiversité. Danger”, a pu lire un journaliste de l’AFP, sur une grande banderole accroché à l’arbre où elle campe. Même joie de l’autre côté de la petite route qui sépare les arbres occupés par chacune des deux militantes. “C’est une victoire, même si c’est trop tard pour les terres localement. Mais c’est un signal fort pour tous les autres projets. Ca montre que ça vaut le coup de contester, de se saisir des moyens de recours qu’on a pour lutter contre les projets que l’Etat nous impose”, crie la seconde depuis son arbre. Précisant qu’elle ne souhaite pas non plus donner son identité, mais que son âge est dans “la trentaine”, elle commence à préparer son départ.Sur la banderole encore accrochée aux branches de l’arbre, on peut lire en plusieurs couleurs: “A69, arbres menacés”. – “L’autre versant”-A quelques centaines de mètres de distance, un groupe d’ouvriers du chantier discute, près des engins qui avaient été rangés un peu avant la mi-journée. L’ambiance n’est pas du tout la même.”C’est triste. Eux sont contents, mais il y a l’autre versant. On perd notre boulot. On vient de loin. Moi, je viens de Gap. On va être au chômage”, regrette Hugues Lamoulière, 53 ans.”Le but c’était de continuer à travailler. C’est un bon groupe”, confie-t-il à l’AFP.Mateusz Mikociak, 30 ans, conduit sur le chantier un engin pour le compte d’une entreprise sous-traitante. Son contrat s’arrête vendredi et il ne touchera plus rien.”Pour moi, c’est la misère. Et il y a plein de gens comme moi” qui travaillent sur le chantier pour le compte d’un sous-traitant, confie-t-il à l’AFP.Cette décision va “priver d’emploi des milliers de personnes, paralyser l’économie du sud du Tarn et, plus largement, tous les grands projets d’infrastructures en France”, abonde l’ancien député du Tarn Bernard Carayon, maire de Lavaur, dont la commune longeait le tracé.- Ballet d’engins de chantier -Quelques kilomètres plus loin, dans le centre de Castres, le maire Pascal Bugis n’est “pas véritablement surpris”. “J’ai toujours pensé que les choses seraient compliquées jusqu’au bout”, déclare-t-il.Puis il demande au gouvernement et aux législateurs de définir de manière plus précise la notion de “raison impérative d’intérêt public majeur” qui a été au centre de la décision du tribunal administratif de Toulouse rendue jeudi.Alors que des travaux de sécurisation sont nécessaires pour arrêter le chantier, le ballet des des engins s’est poursuivi sur plusieurs points du tracé de l’A69 quelques heures après l’annonce du jugement, a constaté un photographe de l’AFP.Le chantier, entamé en 2023, s’étend sur des dizaines de kilomètres. Le parcours actuel entre Toulouse et Castres, avec ses routes coupées, ses carrefours modifiés ou ses déviations, le rappelle en permanence aux automobilistes.

Arrêt du chantier de l’A69: joie des opposants, tristesse des ouvriers

“C’est officiel! Je n’y crois pas!”, s’écrie, du haut du grand arbre où elle campe depuis trois jours à l’entrée de Castres, l’une des deux dernières militantes “écureuils”, qui vient d’apprendre que les travaux de l’autoroute A69 sont suspendus.”Mais on restera mobilisés”, s’empresse d’ajouter l’activiste d’une vingtaine d’années, depuis l’arbre dont elle tenait à empêcher l’éventuel abattage le long de l’autoroute Toulouse-Castres. “Comme quoi, il faut croire à ses rêves. Il faut garder espoir”, crie encore la jeune fille qui souhaite rester dans l’anonymat.”Stop A69. Biodiversité. Danger”, a pu lire un journaliste de l’AFP, sur une grande banderole accroché à l’arbre où elle campe. Même joie de l’autre côté de la petite route qui sépare les arbres occupés par chacune des deux militantes. “C’est une victoire, même si c’est trop tard pour les terres localement. Mais c’est un signal fort pour tous les autres projets. Ca montre que ça vaut le coup de contester, de se saisir des moyens de recours qu’on a pour lutter contre les projets que l’Etat nous impose”, crie la seconde depuis son arbre. Précisant qu’elle ne souhaite pas non plus donner son identité, mais que son âge est dans “la trentaine”, elle commence à préparer son départ.Sur la banderole encore accrochée aux branches de l’arbre, on peut lire en plusieurs couleurs: “A69, arbres menacés”. – “L’autre versant”-A quelques centaines de mètres de distance, un groupe d’ouvriers du chantier discute, près des engins qui avaient été rangés un peu avant la mi-journée. L’ambiance n’est pas du tout la même.”C’est triste. Eux sont contents, mais il y a l’autre versant. On perd notre boulot. On vient de loin. Moi, je viens de Gap. On va être au chômage”, regrette Hugues Lamoulière, 53 ans.”Le but c’était de continuer à travailler. C’est un bon groupe”, confie-t-il à l’AFP.Mateusz Mikociak, 30 ans, conduit sur le chantier un engin pour le compte d’une entreprise sous-traitante. Son contrat s’arrête vendredi et il ne touchera plus rien.”Pour moi, c’est la misère. Et il y a plein de gens comme moi” qui travaillent sur le chantier pour le compte d’un sous-traitant, confie-t-il à l’AFP.Cette décision va “priver d’emploi des milliers de personnes, paralyser l’économie du sud du Tarn et, plus largement, tous les grands projets d’infrastructures en France”, abonde l’ancien député du Tarn Bernard Carayon, maire de Lavaur, dont la commune longeait le tracé.- Ballet d’engins de chantier -Quelques kilomètres plus loin, dans le centre de Castres, le maire Pascal Bugis n’est “pas véritablement surpris”. “J’ai toujours pensé que les choses seraient compliquées jusqu’au bout”, déclare-t-il.Puis il demande au gouvernement et aux législateurs de définir de manière plus précise la notion de “raison impérative d’intérêt public majeur” qui a été au centre de la décision du tribunal administratif de Toulouse rendue jeudi.Alors que des travaux de sécurisation sont nécessaires pour arrêter le chantier, le ballet des des engins s’est poursuivi sur plusieurs points du tracé de l’A69 quelques heures après l’annonce du jugement, a constaté un photographe de l’AFP.Le chantier, entamé en 2023, s’étend sur des dizaines de kilomètres. Le parcours actuel entre Toulouse et Castres, avec ses routes coupées, ses carrefours modifiés ou ses déviations, le rappelle en permanence aux automobilistes.

‘So much anxiety’: Trump migrant crackdown vow stirs fear in NY

Venezuelan migrant Omar Virguez took to the streets of New York to protest, hiding his face fearing he would be targeted by immigration enforcement carrying out President Donald Trump’s promised mass deportations.Panic is spreading among undocumented migrants and their supporters in the United States following Trump’s return to the White House and the Democratic mayor of New York’s alignment with the Republican president on the issue of migration.”I’m afraid, like all immigrants, because we don’t know what’s going to happen to us,” said nurse Virguez, 42, who recently arrived from Venezuela. “I hide when I see police officers.” He joined the February protest against ICE, Immigration and Customs Enforcement agents who are uniformly known as “la migra” among Spanish-speaking migrants.He stood well back from the police lines, his face hidden by a thick black covering.The melting pot city of 8.3 million people has seen an inflow of 232,000 migrants since 2022, and migrant advocacy groups accuse the mayor of abandoning its status as a sanctuary city.Sanctuary city status means that local officials, including the police, do not routinely cooperate with national immigration enforcement operations, and provide other relief to undocumented migrants.In a stark break with his past positions, Mayor Eric Adams has raised the prospect of immigration officers returning to the city’s largest prison complex, Rikers Island.He has also warned that churches, hospitals and schools — previously spared from immigration raids under a memo protecting sensitive locations that Trump tore up — should not obstruct officers.”With this new president… we are always with that fear on our minds that they are going to stop us to ask us for documents or… look for undocumented people like me,” said Victor who was living in a church that offers shelter to people in his situation.- ‘Time to prepare’ -At the entrance of Manhattan’s Trinity Lutheran Church, a sign taped to a gate announces that “law enforcement, ICE and DHS cannot enter without a warrant signed by a judge.””Repeal of the sensitive space memo has hit our congregants,” said pastor Alyssa Kaplan who added “there’s so much anxiety” among those using the church against a backdrop of visceral anti-migrant rhetoric.”The veil of respect for those places is gone.””He’ll bark if they come,” Pastor Alicia said jokingly, petting the church dog, a black Labrador.”We are in a good position here with the (camera) doorbell and the gate, it gives us time to prepare.”In a sign of mounting fear, migrant associations have been deluged by requests for “bust cards” — legal crib sheets in 19 languages to which undocumented migrants can refer if they stopped by officers.One symptom of the fear in the community has been a jump in migrant children missing school, warns Yari Michel, a Brooklyn teacher and member of the United Federation of Teachers.”Our kids need to know… what to do if ICE shows up at home, what to do if they’re approached in the streets,” said Michel who helped start a local collective supporting migrants.She suggested that Trump’s move to drop corruption charges against Adams was “in exchange for Adams to let ICE carry out mass deportations un-interfered.”Adams has denied that, saying Monday that New York remains a sanctuary city.Despite Trump’s visceral language on deportations, there has not yet been the promised waves of mass round-ups.Levels remain similar to under former president Joe Biden when thousands of undocumented migrants were also deported. But anxiety is up, with Amy Vazquez, a 21-year-old Mexican-American telling AFP that she had to become the head of her household in case her undocumented parents were caught up in raids.”When Trump went into office, that’s when the fear really started hitting,” she said.Her parents, a waitress and a Mexican carpenter who have been living in New York for 20 years, put everything in her name.”(They are) making sure that if anything were to happen, I have custody of my little sister” — as well as control of the family’s affairs, she said.Many in the Latino community report that they have stopped venturing out.”I don’t want to wake up one day and then come home from school and they’re not there,” she said tearfully.

Décès de l’acteur américain Gene Hackman, géant d’Hollywood

Géant du cinéma américain et figure phare du “nouvel Hollywood”, Gene Hackman, 95 ans, a été retrouvé mort au côté de son épouse mercredi dans des circonstances encore inconnues, après une riche carrière marquée par des films tels que “Bonnie and Clyde”, “French Connection” ou encore “Impitoyable”.L’acteur et sa femme, la pianiste classique Betsy Arakawa, 63 ans, ont été retrouvés morts à leur domicile de Santa Fe, au Nouveau-Mexique, a annoncé jeudi la presse américaine, reprenant une information diffusée plus tôt par le média local Santa Fe New Mexican.Le bureau du shérif du comté de Santa Fe, cité par ces médias, n’a pas précisé la cause du décès du couple, mais a indiqué n’avoir pas trouvé de trace d’un acte criminel. Leur chien a également été retrouvé mort au domicile.”La perte d’un grand artiste est toujours un motif de deuil et de célébration : Gene Hackman, un grand acteur, inspirant et magnifique dans son travail et sa complexité. Je pleure sa perte et je célèbre son existence et sa contribution”, lui a rendu hommage jeudi sur Instagram le cinéaste américain Francis Ford Coppola, avec lequel il avait collaboré pour le film “Conversation Secrète” (1974).Gene Hackman était apparu pour la dernière fois à l’écran dans le film “Bienvenue à Mooseport” (2004) et avait annoncé officiellement son départ à la retraite en 2008.– Figure du “Nouvel Hollywood” –Né le 30 janvier 1930, l’acteur était devenu dans les années 70 une figure phare du “Nouvel Hollywood”, mouvement de renouveau créatif du cinéma américain entre 1960 et 1980 marqué par des films emblématiques tels qu'”Easy Rider” de Dennis Hopper, “Orange mécanique” de Stanley Kubrick ou encore “Taxi Driver” de Martin Scorsese.À l’époque, Gene Hackman arbore déjà moustache, rondeurs et calvitie, trois signes distinctifs qui contribueront à faire de lui l’incarnation du “dur à cuire”. À l’orée de la quarantaine, coup de chance, Arthur Penn l’engage en 1967 pour “Bonnie et Clyde”, qui le rend célèbre et lui vaut une première nomination aux Oscars. Sans remporter la célèbre statuette, du moins sur cette fois-là. Car Gene Hackman va remporter par la suite deux Oscars, notamment celui du meilleur acteur en 1971  pour son rôle dans “French Connection”, où il campait le légendaire flic Jimmy “Popeye” Doyle. Il se voit remettre sa seconde statuette en 1993 avec l’Oscar du meilleur second rôle pour sa performance dans “Impitoyable”, de Clint Eastwood. Il y campait un ancien tueur devenu shérif d’une petite ville du Wyoming.– Deux Oscars, quatre Golden Globes –Au total, l’acteur a été nominé cinq fois aux Oscars. Il a par ailleurs reçu huit nominations aux Golden Globes, pour quatre victoires.Au fil des années, l’acteur star avait travaillé avec de nombreux grands noms du cinéma, notamment Francis Ford Coppola dans le film “Conversation secrète”, Christopher Reeve dans Superman en 1978, et Al Pacino dans le méconnu “L’Épouvantail”, dont Gene Hackman disait qu’il était le préféré de toute sa carrière.Discret, Gene Hackman n’accordait que peu d’entretiens à la presse et fréquentait encore moins le monde en vase clos d’Hollywood. “A Hollywood, tout tourne autour du cinéma: les conversations, les gens que l’on voit, la vie de tous les jours. C’est totalement narcissique. On finit par oublier pourquoi on fait ce métier”, disait-il à L’Express.

Décès de l’acteur américain Gene Hackman, géant d’Hollywood

Géant du cinéma américain et figure phare du “nouvel Hollywood”, Gene Hackman, 95 ans, a été retrouvé mort au côté de son épouse mercredi dans des circonstances encore inconnues, après une riche carrière marquée par des films tels que “Bonnie and Clyde”, “French Connection” ou encore “Impitoyable”.L’acteur et sa femme, la pianiste classique Betsy Arakawa, 63 ans, ont été retrouvés morts à leur domicile de Santa Fe, au Nouveau-Mexique, a annoncé jeudi la presse américaine, reprenant une information diffusée plus tôt par le média local Santa Fe New Mexican.Le bureau du shérif du comté de Santa Fe, cité par ces médias, n’a pas précisé la cause du décès du couple, mais a indiqué n’avoir pas trouvé de trace d’un acte criminel. Leur chien a également été retrouvé mort au domicile.”La perte d’un grand artiste est toujours un motif de deuil et de célébration : Gene Hackman, un grand acteur, inspirant et magnifique dans son travail et sa complexité. Je pleure sa perte et je célèbre son existence et sa contribution”, lui a rendu hommage jeudi sur Instagram le cinéaste américain Francis Ford Coppola, avec lequel il avait collaboré pour le film “Conversation Secrète” (1974).Gene Hackman était apparu pour la dernière fois à l’écran dans le film “Bienvenue à Mooseport” (2004) et avait annoncé officiellement son départ à la retraite en 2008.– Figure du “Nouvel Hollywood” –Né le 30 janvier 1930, l’acteur était devenu dans les années 70 une figure phare du “Nouvel Hollywood”, mouvement de renouveau créatif du cinéma américain entre 1960 et 1980 marqué par des films emblématiques tels qu'”Easy Rider” de Dennis Hopper, “Orange mécanique” de Stanley Kubrick ou encore “Taxi Driver” de Martin Scorsese.À l’époque, Gene Hackman arbore déjà moustache, rondeurs et calvitie, trois signes distinctifs qui contribueront à faire de lui l’incarnation du “dur à cuire”. À l’orée de la quarantaine, coup de chance, Arthur Penn l’engage en 1967 pour “Bonnie et Clyde”, qui le rend célèbre et lui vaut une première nomination aux Oscars. Sans remporter la célèbre statuette, du moins sur cette fois-là. Car Gene Hackman va remporter par la suite deux Oscars, notamment celui du meilleur acteur en 1971  pour son rôle dans “French Connection”, où il campait le légendaire flic Jimmy “Popeye” Doyle. Il se voit remettre sa seconde statuette en 1993 avec l’Oscar du meilleur second rôle pour sa performance dans “Impitoyable”, de Clint Eastwood. Il y campait un ancien tueur devenu shérif d’une petite ville du Wyoming.– Deux Oscars, quatre Golden Globes –Au total, l’acteur a été nominé cinq fois aux Oscars. Il a par ailleurs reçu huit nominations aux Golden Globes, pour quatre victoires.Au fil des années, l’acteur star avait travaillé avec de nombreux grands noms du cinéma, notamment Francis Ford Coppola dans le film “Conversation secrète”, Christopher Reeve dans Superman en 1978, et Al Pacino dans le méconnu “L’Épouvantail”, dont Gene Hackman disait qu’il était le préféré de toute sa carrière.Discret, Gene Hackman n’accordait que peu d’entretiens à la presse et fréquentait encore moins le monde en vase clos d’Hollywood. “A Hollywood, tout tourne autour du cinéma: les conversations, les gens que l’on voit, la vie de tous les jours. C’est totalement narcissique. On finit par oublier pourquoi on fait ce métier”, disait-il à L’Express.

L’influenceur masculiniste Andrew Tate a quitté la Roumanie, direction les Etats-Unis

L’influenceur masculiniste britannique Andrew Tate, qui a aussi la nationalité américaine, a quitté Bucarest à l’aube jeudi en avion avec pour destination présumée les Etats-Unis, malgré des poursuites pour traite d’êtres humains et viol en Roumanie et une demande d’extradition vers la Grande-Bretagne.Les autorités aéroportuaires ont confirmé à l’AFP son départ avec son frère Tristan, le parquet chargé de la lutte contre le crime organisé (DIICOT) précisant ensuite dans un communiqué que les “deux accusés” restaient sous contrôle judiciaire. Ce contrôle est “maintenu dans les deux affaires pour lesquelles la procédure pénale est en cours”, mais leur interdiction de quitter le territoire a été levée, même s’ils ont l’obligation de “comparaître à chaque convocation”.Selon le service de presse des accusés, plusieurs de leurs actifs saisis en Roumanie leur ont été restitués jeudi. Il s’agit de “tous les comptes bancaires précédemment gelés”, de “propriétés immobilières”, de voitures de luxe et de participation dans des sociétés. BoardingPass, un média roumain qui traite de l’actualité aéronautique, affirme qu’un “jet privé Gulfstream G550 a décollé” peu après 06H00 (04H00 GMT), “à destination de Fort Lauderdale”, fief du président américain Donald Trump, pour un vol “sans escale de 12 heures”.- “Dégoûtant et consternant” -Les Etats-Unis avait demandé à la Roumanie de lever les restrictions de voyage et de rendre leurs passeports à Andrew et Tristan, selon des informations de presse.Le ministre roumain des Affaires étrangères, Emil Hurezeanu, avait confirmé aux médias locaux une récente discussion avec l’envoyé de Donald Trump, Richard Grenell, pendant laquelle ce dernier avait évoqué son intérêt pour le sort des frères Tate.Celui de la justice Radu Marinescu a toutefois assuré à l’AFP n’avoir eu connaissance “d’aucune intervention de Washington”. D’ailleurs dit-il, les Tate devront pointer le 24 mars prochain. “S’ils ne se présentent pas, ce sera une violation du contrôle judiciaire, ce qui peut entraîner sa révocation et leur réincarcération”. C’est la première fois qu’Andrew Tate quitte le sol roumain depuis son arrestation en 2022, et quatre accusatrices, qui ont engagé de leur côté une action contre lui au Royaume-uni, ont réagi avec émotion.Les deux frères font en effet l’objet d’accusations de viols et d’agressions dans d’autres dossiers en Grande-Bretagne, où ils ont par ailleurs été condamnés pour fraude fiscale. “Nous sommes abasourdies que les autorités roumaines” aient “cédé aux pressions de l’administration Trump”, ont écrit ces accusatrices dans un communiqué.”Il est clair qu’il existe désormais un risque majeur que les poursuites pénales engagées contre lui pour les faits qui lui sont reprochés soient abandonnées”, ont-elles déploré par le biais de leur avocat.Ce dernier, Matthew Jury, a parlé d’une nouvelle “aussi dégoûtante que consternante” et a demandé au Premier ministre britannique Keir Starmer, qui se trouve jeudi à Washington pour rencontrer Donald Trump, de “profiter de l’occasion en soulevant cette question”.”La Roumanie s’est mise dans l’embarras. Le Royaume-Uni ne doit pas faire de même”, a-t-il écrit.Un tribunal roumain avait déjà accédé à la demande d’extradition des Tate formulée par la Grande-Bretagne, mais seulement après la conclusion de la procédure judiciaire en Roumanie.- “Décision indépendante” -Un porte-parole de Downing Street s’est refusé à commenter “une décision prise par la justice roumaine de manière indépendante, dans le respect d’une procédure régulière”.”Le Premier ministre (Keir Starmer) a clairement indiqué que la traite des êtres humains devait être considérée comme une menace pour la sécurité mondiale, au même titre que le terrorisme”, a-t-il insisté.Un réseau roumain d’ONG défendant les femmes a demandé au parquet dans une lettre ouverte de “communiquer publiquement les raisons qui ont justifié l’annulation de l’interdiction faite aux frères Tate de quitter le territoire de la Roumanie”. “Il s’agit d’une mesure nécessaire pour lever tout doute sur l’indépendance et l’impartialité du système judiciaire roumain”, a-t-il écrit sur Facebook. L’influenceur Andrew Tate est suivi par plus de 10 millions de personnes sur X, où il promeut des thèses masculinistes.Né aux Etats-Unis en 1986, cet ancien professionnel de kickboxing vivait depuis plusieurs années en Roumanie, dont il a pu dire par le passé qu’il y appréciait “le fait que la corruption soit accessible à tous”.Fan de Donald Trump, il s’est notamment fait connaître lors de l’émission “Big Brother UK” en 2016.Son frère et lui échappent pour l’heure au procès dans un premier volet à Bucarest à la suite d’irrégularités dans la procédure, constatées par la justice qui soupçonne les deux hommes d’avoir dupé plusieurs femmes à des fins d’exploitation sexuelle. Andrew Tate doit également répondre de faits présumés de viol.Les deux frères rejettent ces accusations.

La Poste triple son bénéfice net, son patron vante la “solidité” du groupe

La Poste a triplé son bénéfice net en 2024, prouvant la “solidité” du groupe, a assuré son patron sur le départ Philippe Wahl alors que la Cour des comptes critique sa rentabilité et préconise de raboter ses missions de service public.Durant ses douze années de mandat, qui s’achèveront fin juin, M. Wahl aura eu à relever un défi de taille: compenser les faramineuses pertes liées à la baisse des volumes de courrier, pour maintenir le navire La Poste à flot.En dix ans, les revenus de La Poste se sont effrités de 6,5 milliards d’euros en raison du changement d’habitude des Français, “soit l’équivalent du chiffre d’affaires mondial d’un autre groupe public, la RATP”, aime rappeler M. Wahl.Pour y faire face, ce dernier a choisi de diversifier les activités du groupe: livraison express de colis, portage de repas aux personnes âgées, téléphonie…Une stratégie qui semble avoir fonctionné puisqu’en 2024 La Poste a quasiment triplé son bénéfice net, à 1,4 milliard d’euros, pour un chiffre d’affaires de 34,6 milliards (+1,5%).L’assureur CNP Assurances, filiale de La Banque Postale, y contribue largement, affichant toujours une santé financière éclatante, avec 1,58 milliard d’euros de bénéfice net.Ainsi que la cession de son activité de La Poste Mobile, qui a généré plus de 500 millions d’euros de profit. Cette plus-value montre “qu’on peut créer de la valeur avec la diversification”, a lancé le PDG, faisant référence aux critiques de la Cour des comptes qui estime que les activités de diversification de La Poste ne sont pas suffisamment rentables.La Poste a par ailleurs entrepris en 2024 “un effort de rigueur” sur les investissements, même s’ils restent “élevés” pour soutenir son développement, selon Stéphanie Berlioz, directrice générale adjointe chargée des finances.Le PDG s’est également réjoui des bons résultats de Geopost, sa filiale de colis à l’international, dont le chiffre d’affaires de 15 milliards d’euros est en croissance malgré la relative atonie du secteur de l’e-commerce.En 2023, le bénéfice net s’était établi à 514 millions d’euros, une mauvaise performance due à la panne “des deux moteurs de croissance” de La Poste que sont le secteur de la banque et Geopost, a analysé M. Wahl.- Tensions sur les services publics -Ce résultat de 2024 est “un des plus importants de notre histoire” et témoigne “de la solidité du modèle stratégique de La Poste”, a défendu Philippe Wahl.D’autant que le groupe est “sous-compensé” par l’Etat pour ses missions de service public, à savoir la distribution du courrier et de la presse, l’aménagement du territoire et l’accessibilité bancaire.Cette sous-compensation a coûté à La Poste 1,2 milliard d’euros en 2023, souligne fréquemment M. Wahl.Le 17 février dernier, la Cour des comptes a publié sur son site une note révélant qu’elle avait “analysé la trajectoire financière du groupe La Poste pour les exercices 2019 à 2023”.Elle a dans la foulée formulé des préconisations auprès du Premier ministre, dont l’adaptation des missions de service public “au recul de leur usage” et l’ajustement de la compensation “à hauteur du déficit comptable qui en résulte”. M. Moscovici conseille aussi de “s’interroger désormais sur la fréquence de distribution du courrier”, soulignant que la France était “l’un des derniers pays” en “6 jours sur 7″.”Le 6 jours sur 7, nous y sommes très attachés car s’y joue l’avenir des facteurs”, a réagi M. Wahl, demeurant circonspect sur les économies réalisées par la suppression de la livraison le samedi, qu’il estime à “une cinquantaine de millions d’euros”.Sur l’aménagement du territoire, la Cour des comptes conseille d’intégrer les bureaux de poste dans les locaux de France Services pour réaliser des “économies rapides”.Des propositions qui ont suscité l’ire des syndicats qui prédisent “un alourdissement de la charge de travail” et dénoncent “une vision particulièrement étroite et focalisée sur les profits”.

After 45 years, Palestinian prisoner freed from Israeli jail in latest swap

The longest-serving Palestinian prisoner in Israeli jails, Nael Barghouti who spent more than four decades behind bars, walked free on Thursday under the latest hostage-prisoner swap of a fragile Gaza truce.Barghouti spent 45 years behind bars, including 34 of them consecutively, according to the Palestinian Prisoners Club advocacy group.He arrived in Egypt on Thursday, after being expelled from the Palestinian territories upon his release.Barghouti was first arrested in 1978 and sentenced to life imprisonment for the murder of an Israeli officer and attacks on Israeli sites.At the time, he was a member of Fatah, the movement of current Palestinian president Mahmud Abbas, a rival to the Islamist group Hamas.The hostage-prisoner swap which took place in the early hours of Thursday was the seventh and last in the first phase of the fragile truce between Israel and Hamas. The deal took effect on January 19 and its first phase expires on Saturday.Israel’s Prison Service on Thursday confirmed that “643 terrorists were transferred from several prisons across the country” and released under the terms of the truce deal, after Hamas handed over the bodies of four hostages.The ceasefire has largely halted more than 15 months of fighting that destroyed or damaged more than 69 percent of Gaza’s buildings, displaced almost the entire population, and triggered widespread hunger, according to the United Nations.Under the first phase, Hamas freed 25 living Israeli and dual-national hostages seized in its October 7, 2023 attack and returned the bodies of eight others. It also released five Thai prisoners outside the deal’s terms.Israel, in return, was expected to free around 1,900 Palestinian prisoners. Barghouti was freed once before, in 2011, as part of an exchange of Palestinian prisoners in return for an Israeli soldier captured by Hamas. He was then placed under house arrest in Kubar, in the occupied West Bank.He was arrested again in 2014, and defected from Fatah to join Hamas in prison.