American Airlines flight lands in Rome after ‘security’ issue
An American Airlines flight from New York to New Delhi was diverted to Rome on Sunday afternoon following an “alleged bomb scare”, an Italian airport spokesman said.The US-based carrier gave no details on the nature of what it called a “possible security concern” on the flight carrying 199 passengers plus crew, which was escorted by two Italian fighter jets before landing.”The flight landed safely at FCO (Rome), and law enforcement inspected and cleared the aircraft to re-depart,” American Airlines said in a statement.Mahesh Kumar, an IT consultant aboard the flight, said the pilot announced the diversion to Rome due to “security reasons” about three hours before landing. “Everyone was afraid. Everyone was staying quiet and obeying the orders,” the 55-year-old from Texas told AFP.”They asked us to sit down and not to roam around while the fighter jets were near us,” Kumar said, adding that Italian police escorted passengers for a security screening in the airport when they landed.The flight had taken off from New York’s John F. Kennedy International Airport on Saturday at around 8:11 pm local time (01:11 GMT Sunday), according to flight tracker FlightAware.It turned around sharply while flying over the Caspian Sea, the website showed.An American Airlines official said the aircraft landed in Rome due to Indian protocol requirements.”The possible issue was determined to be non-credible, but per DEL Airport protocol, an inspection was required before landing at DEL,” the official said, speaking on condition of anonymity. “The flight will stay in FCO overnight to allow for required crew rest before continuing to DEL as soon as possible tomorrow.”Rome airport operations were not affected by the incident, an Italian airport spokesman said.The US Federal Aviation Administration (FAA) confirmed the plane had landed safely “after the crew reported a security issue.”American Airlines, one of the largest US air carriers, is headquartered in Fort Worth, Texas.Its international operations serve more than 60 countries, according to the airline’s website.Â
Lebanon not battleground for ‘wars of others’, leader tells Iran
Lebanon’s President Joseph Aoun told a visiting Iranian delegation on Sunday that the war-scarred country was “tired” of external conflicts playing out on its territory.The high-level delegation was in Beirut for the funeral of Hassan Nasrallah, the slain leader of Tehran-backed Hezbollah which fought a war with Israel last year that ended in a November truce.”Lebanon has grown tired of the wars of others on its land,” Aoun told the Iranian officials, according to a statement shared by the newly appointed president, a former army chief seen as close to the West.”Countries should not interfere in the internal affairs of other countries,” he added.Long the dominant force in Lebanon, Hezbollah suffered staggering losses in the war with Israel, compounded by a massive blow with the December fall of ally Bashar al-Assad in Syria — long a lifeline for the militant group for weapons from Iran.Hezbollah’s weakening allowed Lebanon’s divided parliament to elect Aoun, seen as Washington’s preferred candidate, after more than two years of presidential vacuum, followed by the approval of a new prime minister and government.Aoun said Lebanon wanted “the best relations with Tehran, for the benefit of both countries and peoples”.During their meeting, Iran’s parliament speaker Mohammed Bagher Ghalibaf extended an invitation from President Masoud Pezeshkian for Aoun to visit Iran, the Lebanese statement said.Ghalibaf was accompanied by Iranian Foreign Minister Abbas Araghchi and Revolutionary Guards deputy commander Ali Fadavi.The delegation landed in Beirut although regular flights between the two countries had been suspended.The ban, which prompted protests from Hezbollah supporters, came after the United States warned that Israel might target Lebanon’s only international airport in Beirut to thwart alleged weapons shipments from Iran, a Lebanese security source had told AFP.In a televised address to tens of thousands attending Nasrallah’s funeral in a Beirut stadium, Hezbollah chief Naim Qassem said he refused for “tyrant America to control” Lebanon.The United States helped broker the Hezbollah-Israel ceasefire, which ended more than a year of hostilities including two months of all-out war that killed longtime leader Nasrallah in September.The fighting, launched by Hezbollah in support of Palestinian ally Hamas in the early days of the Gaza war, killed thousands in Lebanon and left large swathes of the country’s south in ruins.Israel has on several occasions accused Hezbollah of using the airport in Beirut to bring in weapons from Iran. The group as well as Lebanese leaders have denied the allegations.In a meeting with Ghalibaf, Lebanon’s Prime Minister Nawaf Salam said that “the security of the airport and passengers is the priority”, stressing that ensuring it was the responsibility of the Lebanese state, according to a statement from his office.
Attaque au couteau à Mulhouse: Retailleau doit “agir ou partir”, estime Bardella
Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, a estimé dimanche, au lendemain d’une attaque mortelle au couteau à Mulhouse, que le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau “fait énormément de communication”, mais qu’il devait maintenant “agir ou partir”.”A chaque fois, ce sont systématiquement les mêmes personnalités, les mêmes profils, des gens qui sont fichés, qui sont suivis pour leur proximité avec le fondamentalisme islamiste et que nous n’expulsons pas du territoire français”, a fait observer l’eurodéputé en marge d’une visite au Salon de l’agriculture à Paris.Le député RN, Jean-Philippe Tanguy, s’en est également pris sur France Inter au ministre de l’Intérieur, selon lui une “caution verbale pour une politique macroniste qui ne change pas”.”Bruno Retailleau fait preuve d’une grande détermination, d’une grande volonté en matière de maintien de l’ordre. (…) Le RN peut-être a peur” de lui, a réagi sur France 3 la porte-parole du gouvernement Sophie Primas.Il n’y a “aucune raison” qu’il démissionne, a-t-elle ajouté, estimant que Jordan Bardella était “dans une campagne politique, politicienne”.Quatre personnes étaient en garde à vue dimanche dans l’enquête sur l’attentat perpétré samedi près d’un marché à Mulhouse, dont l’assaillant qui a tué un passant et blessé des agents et policiers municipaux.Le principal suspect, âgé de 37 ans, né en Algérie et en situation irrégulière en France, est également fiché au “FSPRT”, le fichier de traitement des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste.Il est sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF), mais l’Algérie a “refusé à dix reprises” de le reprendre sur son territoire, selon Bruno Retailleau.Jordan Bardella a appelé sur TF1 à “remettre en cause l’accord de 1968 qui facilite l’arrivée de ressortissants algériens sur notre sol”, et suggéré qu'”aucun visa ne (soit) donné à l’Algérie tant que l’Algérie refuse de récupérer ses ressortissants”.”Il faut couper l’aide publique au développement et l’argent de l’impôt des Français qui est donné chaque année par la France à un régime qui multiplie les provocations et qui multiplie l’hostilité à l’égard de la France”, a-t-il ajouté.- “amateurisme” – A propos des OQTF non-exécutées, Sophie Primas a reconnu “la difficulté avec l’Algérie de renvoyer effectivement un certain nombre de personnes”, “qui ont tous les papiers pour rentrer” dans leur pays, dont “on a les preuves de leur nationalité”, mais que “l’Algérie refuse”.L’ancien Premier ministre Dominique de Villepin a, de son côté, porté une violente charge contre Bruno Retailleau, dans “la surenchère” et “l’amateurisme”, selon lui.”Il veut croire que le rapport de force (avec l’Algérie, NDLR) va tout arranger (…) Nous savons que, dans ces situations de crise, loin de débloquer, cela conduit a une impasse encore plus grande”, a taclé l’ancien locataire du Quai d’Orsay. S’il y a “un message de fermeté” à porter, il doit l’être par “le président de la République et le ministre des Affaires étrangères”, a-t-il ajouté.
Manifestations de soutien à l’Ukraine en France, à la veille des trois ans de l’invasion
Plusieurs manifestations de soutien à l’Ukraine se sont tenues dimanche en France à la veille de l’anniversaire des trois ans de l’invasion russe à grande échelle et après la décision du président américain Donald Trump de négocier avec Moscou, ont constaté des journalistes de l’AFP.A Paris, ils étaient 3.500 à défiler, selon la préfecture, à l’appel d’associations de soutien à l’Ukraine, avec la participation de plusieurs syndicats dont la CGT et Solidaires. En tête de cortège, plusieurs élus parisiens, ont porté une banderole clamant: “Unissons-nous pour la victoire de l’Ukraine”.”Trump, Poutine, pas de négociations sans l’Ukraine!”, “Poutine, Poutine, massacre et assassine. Solidarité pour l’Ukraine!”, ont notamment scandé les manifestants.Selon Pierre Raiman co-fondateur de l’association “Pour l’Ukraine, pour leur liberté et la nôtre”, il s’agit de montrer “que la façon de faire face à la menace russe, c’est de continuer à soutenir l’Ukraine”. “Autant se réveiller maintenant, sans être belliciste. Le but, ce n’est pas de faire la guerre à la Russie. C’est de protéger l’Europe et l’Ukraine”, a-t-il affirmé à l’AFP.Oleksandra Efros, une membre de l’association Kalyna, qui collecte de l’aide pour l’Ukraine, estime de son côté que “le monde est devenu indifférent. Les gens pensent à la paix mais pour eux, pas pour l’Ukraine”. Mais selon elle, “la Russie menace tout le monde aujourd’hui”.Même son de cloche chez Anna Melnychuk, jeune réfugiée d’une vingtaine d’années, qui estime que “le monde ferme les yeux et veut négocier avec les terroristes. C’est une énorme erreur”.Amnesty International était également présente dans le cortège. La directrice générale d’Amnesty France Sylvie Brigot a dit à l’AFP que son organisation était là “pour continuer à documenter les crimes de guerre qui continuent en Ukraine”.”Nous sommes particulièrement préoccupés par l’impact sur les populations les plus vulnérables et en particulier les enfants”, a-t-elle ajouté.Sur la place de la République, dans le centre de Paris, quelques militantes du mouvement féministe Femen ont mené une action sous une banderole: “Si la Russie s’arrête de combattre, il n’y aura plus de guerre. Si l’Ukraine s’arrête de combattre, il n’y aura plus d’Europe”. Le cortège s’est ensuite dirigé vers la place de la Bastille.Les manifestants arboraient des centaines de drapeaux ukrainiens bleu et jaune, ainsi que des drapeaux européens. Le cortège s’est mis en marche en déroulant un drapeau ukrainien long de 260 mètres.D’autres manifestations de moins grande ampleur ont également eu lieu en province.A Nice (sud), près de 700 personnes, selon la police, ont manifesté sous le mot d’ordre “Stop Poutine, aujourd’hui l’Ukraine, demain votre pays”. Ils ont défilé sur la promenade des Anglais, célèbre artère du front de mer.A Strasbourg (est), environ 550 personnes, selon la police, se sont réunies sur le parvis de la cathédrale, a l’appel de l’association PromoUkraina.Dans la foule, de nombreux drapeaux jaunes et bleus, mais aussi des drapeaux géorgiens et des pancartes “l’Ukraine a le droit d’exister” ou “La Russie est un état terroriste”. “Nous avons une responsabilité historique. L’Europe est aux côtés de l’Ukraine, le sort de l’Europe c’est le sort de l’Ukraine”, a déclaré Thierry Sother, membre du groupe d’amitié France Ukraine de l’Assemblée Nationale, s’adressant a la foule.A Lille (nord), des habitants et des élus de divers partis se sont rassemblés dimanche sur le pont de Kharkiv, baptisé du nom de la ville ukrainienne jumelée avec Lille, pour réaffirmer “la solidarité indéfectible (…) avec le peuple ukrainien”, a indiqué la maire socialiste Martine Aubry.La veille à Bordeaux (ouest), quelque 350 manifestants selon la préfecture s’étaient rassemblés à l’appel de l’association “Ukraine Amitié” sur le Parvis des droits de l’homme, rebaptisé par la mairie “place de l’Ukraine” depuis 2022.
Le chef du Hezbollah jure de poursuivre la lutte contre Israël devant une marée humaine à Beyrouth
Le chef du Hezbollah pro-iranien a promis dimanche, devant des centaines de milliers de partisans massés à Beyrouth, de poursuivre la “résistance” contre Israël lors d’imposantes funérailles de ses deux prédécesseurs, tués dans des frappes israéliennes.Une marée humaine de partisans du mouvement, vêtus de noir, beaucoup en pleurs, ont afflué dans le stade de la Cité sportive, au sud de la capitale, pour renouveler leur allégeance au mouvement libanais, affaibli par plus d’un an d’hostilités, et deux mois de guerre ouverte, avec l’armée israélienne.Deux sources du Hezbollah ont chiffré pour l’AFP la foule, pressée dans le stade et autour, à quelque 800.000 personnes, une source militaire recensant pour sa part “plus d’un million” de personnes. “Nasrallah, nous restons fidèles à la promesse”, ont scandé les participants, poing levé, sous des drapeaux jaunes du Hezbollah, alors qu’un camion portant les cercueils de Hassan Nasrallah et Hachem Safieddine faisait le tour du stade, sous une pluie de fleurs.  Hassan Nasrallah “reste vivant en nous”, a déclaré Naïm Qassem, lors d’un discours télévisé retransmis en direct sur des écrans géants. “La résistance” contre Israël “n’est pas finie”, a-t-il ajouté alors que des avions israéliens survolaient en rase-mottes le stade et menaient des frappes sur le sud et l’est du pays.Il s’agit d’un “message clair” à “quiconque menace de détruire Israël”, a affirmé le ministre israélien de la Défense, Israël Katz. “Vous vous spécialiserez dans les funérailles, et nous dans les victoires”. Naïm Qassem a aussi affirmé que son parti n’accepterait pas que les Etats-Unis “contrôlent le Liban”, où ont été récemment investis un nouveau président, Joseph Aoun, et un nouveau gouvernement soutenus par Washington.  Le Liban ne veut plus “des guerres des autres sur son sol”, a pour sa part affirmé M. Aoun en recevant une délégation iranienne, venue à Beyrouth pour ces funérailles. “Les pays ne devraient pas intervenir dans les affaires intérieures d’autres Etats”, a ajouté le président, absent – comme le Premier ministre – de la cérémonie où il était représenté par le président du Parlement libanais, Nabih Berri, allié du Hezbollah. – “Le Liban et Gaza” -Hassan Nasrallah, qui a dirigé le Hezbollah pendant 32 ans, a été tué à 64 ans le 27 septembre dans une frappe israélienne sur la banlieue sud de la capitale, bastion du mouvement chiite. Son successeur désigné, Hachem Safieddine, a connu le même sort début octobre.Le Hezbollah a attendu le retrait presque complet de l’armée israélienne du sud du Liban, le 18 février, pour organiser ce premier rassemblement populaire depuis la fin d’un conflit dont il est sorti affaibli.Hassan Nasrallah “était le seul à avoir défendu le Liban et Gaza”, affirme de son côté Hanane, une nutritionniste de 33 ans venue de la Békaa, dans l’est, malgré le froid mordant.Le Hezbollah avait ouvert les hostilités en octobre 2023 depuis le sud du Liban pour soutenir son allié palestinien, le Hamas, en guerre contre Israël dans la bande de Gaza.- “Une force majeure” -Parmi les délégations étrangères, l’Iran était représenté par le président du Parlement, Mohammad-Bagher Ghalibaf, et le ministre des Affaires étrangères Abbas Araghchi.”Cette cérémonie a marqué un tournant, montrant la grandeur du front de la résistance et la résistance du peuple libanais, ainsi que leur attachement au Hezbollah”, a déclaré M. Ghalibaf après une rencontre avec M. Berri.Des envoyés des factions irakiennes pro-iraniennes et d’autres alliés du Hezbollah et de l’Iran contre Israël étaient également présents.A Téhéran, le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a juré de poursuivre “la résistance” à Israël, dans un message pour l’occasion.A l’issue de la cérémonie, la foule s’est dirigée vers le mausolée consacré à Hassan Nasrallah au sud de Beyrouth. Des bousculades y ont eu lieu, selon la chaîne du mouvement al-Manar, qui a montré des combattants du Hezbollah protéger le cercueil après sa descente du camion avant l’enterrement. Le corps de l’ex-chef du Hezbollah avait été enterré dans un lieu secret en attendant la fin de la guerre.”Il est important pour le groupe de démontrer qu’il reste une force sociale et politique majeure, malgré les revers” de ces derniers mois, a expliqué à l’AFP l’analyste Sam Heller, de Century Foundation.Les autorités libanaises ont mobilisé 4.000 soldats et membres des forces de l’ordre, selon une source des services de sécurité, tandis que 25.000 hommes du Hezbollah sécurisaient l’intérieur du stade, selon al-Manar.Le trafic aérien à l’aéroport a été suspendu pendant quatre heures.Hassan Nasrallah avait acquis une stature régionale après le retrait israélien du Liban en 2000 et durant la guerre de 2006 contre Israël. Mais sa popularité s’était érodée après l’implication du Hezbollah en Syrie en soutien à l’ex-président Bachar al-Assad.Â
Le chef du Hezbollah jure de poursuivre la lutte contre Israël devant une marée humaine à Beyrouth
Le chef du Hezbollah pro-iranien a promis dimanche, devant des centaines de milliers de partisans massés à Beyrouth, de poursuivre la “résistance” contre Israël lors d’imposantes funérailles de ses deux prédécesseurs, tués dans des frappes israéliennes.Une marée humaine de partisans du mouvement, vêtus de noir, beaucoup en pleurs, ont afflué dans le stade de la Cité sportive, au sud de la capitale, pour renouveler leur allégeance au mouvement libanais, affaibli par plus d’un an d’hostilités, et deux mois de guerre ouverte, avec l’armée israélienne.Deux sources du Hezbollah ont chiffré pour l’AFP la foule, pressée dans le stade et autour, à quelque 800.000 personnes, une source militaire recensant pour sa part “plus d’un million” de personnes. “Nasrallah, nous restons fidèles à la promesse”, ont scandé les participants, poing levé, sous des drapeaux jaunes du Hezbollah, alors qu’un camion portant les cercueils de Hassan Nasrallah et Hachem Safieddine faisait le tour du stade, sous une pluie de fleurs.  Hassan Nasrallah “reste vivant en nous”, a déclaré Naïm Qassem, lors d’un discours télévisé retransmis en direct sur des écrans géants. “La résistance” contre Israël “n’est pas finie”, a-t-il ajouté alors que des avions israéliens survolaient en rase-mottes le stade et menaient des frappes sur le sud et l’est du pays.Il s’agit d’un “message clair” à “quiconque menace de détruire Israël”, a affirmé le ministre israélien de la Défense, Israël Katz. “Vous vous spécialiserez dans les funérailles, et nous dans les victoires”. Naïm Qassem a aussi affirmé que son parti n’accepterait pas que les Etats-Unis “contrôlent le Liban”, où ont été récemment investis un nouveau président, Joseph Aoun, et un nouveau gouvernement soutenus par Washington.  Le Liban ne veut plus “des guerres des autres sur son sol”, a pour sa part affirmé M. Aoun en recevant une délégation iranienne, venue à Beyrouth pour ces funérailles. “Les pays ne devraient pas intervenir dans les affaires intérieures d’autres Etats”, a ajouté le président, absent – comme le Premier ministre – de la cérémonie où il était représenté par le président du Parlement libanais, Nabih Berri, allié du Hezbollah. – “Le Liban et Gaza” -Hassan Nasrallah, qui a dirigé le Hezbollah pendant 32 ans, a été tué à 64 ans le 27 septembre dans une frappe israélienne sur la banlieue sud de la capitale, bastion du mouvement chiite. Son successeur désigné, Hachem Safieddine, a connu le même sort début octobre.Le Hezbollah a attendu le retrait presque complet de l’armée israélienne du sud du Liban, le 18 février, pour organiser ce premier rassemblement populaire depuis la fin d’un conflit dont il est sorti affaibli.Hassan Nasrallah “était le seul à avoir défendu le Liban et Gaza”, affirme de son côté Hanane, une nutritionniste de 33 ans venue de la Békaa, dans l’est, malgré le froid mordant.Le Hezbollah avait ouvert les hostilités en octobre 2023 depuis le sud du Liban pour soutenir son allié palestinien, le Hamas, en guerre contre Israël dans la bande de Gaza.- “Une force majeure” -Parmi les délégations étrangères, l’Iran était représenté par le président du Parlement, Mohammad-Bagher Ghalibaf, et le ministre des Affaires étrangères Abbas Araghchi.”Cette cérémonie a marqué un tournant, montrant la grandeur du front de la résistance et la résistance du peuple libanais, ainsi que leur attachement au Hezbollah”, a déclaré M. Ghalibaf après une rencontre avec M. Berri.Des envoyés des factions irakiennes pro-iraniennes et d’autres alliés du Hezbollah et de l’Iran contre Israël étaient également présents.A Téhéran, le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a juré de poursuivre “la résistance” à Israël, dans un message pour l’occasion.A l’issue de la cérémonie, la foule s’est dirigée vers le mausolée consacré à Hassan Nasrallah au sud de Beyrouth. Des bousculades y ont eu lieu, selon la chaîne du mouvement al-Manar, qui a montré des combattants du Hezbollah protéger le cercueil après sa descente du camion avant l’enterrement. Le corps de l’ex-chef du Hezbollah avait été enterré dans un lieu secret en attendant la fin de la guerre.”Il est important pour le groupe de démontrer qu’il reste une force sociale et politique majeure, malgré les revers” de ces derniers mois, a expliqué à l’AFP l’analyste Sam Heller, de Century Foundation.Les autorités libanaises ont mobilisé 4.000 soldats et membres des forces de l’ordre, selon une source des services de sécurité, tandis que 25.000 hommes du Hezbollah sécurisaient l’intérieur du stade, selon al-Manar.Le trafic aérien à l’aéroport a été suspendu pendant quatre heures.Hassan Nasrallah avait acquis une stature régionale après le retrait israélien du Liban en 2000 et durant la guerre de 2006 contre Israël. Mais sa popularité s’était érodée après l’implication du Hezbollah en Syrie en soutien à l’ex-président Bachar al-Assad.Â
Pakistan fans look away from India Champions Trophy ‘humiliation’
In cricket-crazed Pakistan’s biggest city, cafe owner Moiz Umer said customers asked him Sunday to change the TV channel to “avoid the humiliation” of witnessing their Champions Trophy defeat to arch-rivals India.”For large parts of the Indian innings, a good number of people turned their backs to the match — facing their friends instead of the screen, such was the disappointment,” said the 45-year-old in the city of Karachi.Fans that didn’t look away watched India outclass Pakistan with a convincing six-wicket victory, chasing down 242 with 45 balls to spare and pushing the hosts to the verge of elimination after just two matches.Pakistan is staging a major international tournament for the first time in nearly three decades but India refused to visit — citing security concerns and political tensions — meaning the teams faced each other in Dubai.The return of international play has been a huge source of national pride but Pakistan fans at home suffered the double heartbreak on Sunday of watching their team falter from a distance.”It was such a big match and we went down with a whimper,” said 42-year-old Zain Mursaleen, among around a hundred spectators with a deflated mood who had gathered to watch the match in Karachi.”We love to see good cricket and Pakistan failed to produce that — again.”The eight-team tournament only began on Wednesday. But Pakistan also lost their opening game, meaning their fate hangs on the outcome of a match between New Zealand and Bangladesh in Rawalpindi on Monday.In the garrison city adjacent to the capital Islamabad, the atmosphere was sombre from the outset before India’s star batsman Virat Kohli struck an unbeaten 100.”They came to the game with a loser’s mindset and never attempted to attack,” said 53-year-old chef Rasheed Saleem.”I doubt they even realise how disheartening it is for fans to see them go down like this,” he added.Saad Murtaza, a 29-year-old software engineer, said he began watching with “low expectations” but was still left disappointed.”I thought they might surprise us, as it was more than just a game. Unfortunately, they failed to do so,” he said.”They lack both the intent and the skills. I wasted my entire day watching this pathetic display of a game.”- ‘Not a rivalry anymore’ -The nuclear-armed neighbours have fought three wars since being carved out of the subcontinent’s partition in 1947, fomenting a feud that often plays out on the field.Cricket is by far the most popular sport in both countries, which have a combined population of more than 1.6 billion — making matches some of the most-viewed sporting events in the world.Deteriorating ties have meant Pakistan and India have not played a bilateral cricket series for over a decade — facing each other only in tournament matches staged in third countries.Despite the bitter diplomatic rhetoric, numerous Pakistan fans have told AFP they would have relished the chance to host India’s team and their spectators.But some commentators on Sunday were declaring the rivalry now over after a dire run of Pakistani performances.”One is forced to conclude that this is not a rivalry anymore as India has dominated Pakistan, especially in the one day internationals,” cricket journalist and former Pakistan Cricket Board spokesman Ahsan Iftikhar Nagi told AFP.The English-language Dawn newspaper had a more pessimistic prognosis, suggesting Pakistan’s issues are more wide-reaching.”The loss has once again put the spotlight on the massive gulf of quality between Pakistan and other teams in terms of technique, game awareness, fitness and pressure handling,” wrote sports correspondent Mir Shabbar Ali.Back in Karachi, Umer the cafe owner offered a more blunt post-match analysis.”Supporting the Pakistan cricket team has always been a turbulent affair,” he said.”While they have been consistently poor of late, there is always hope that they will surprise everyone — they did this time too, but with how bad they were.”
Hezbollah chief vows ‘resistance’ as masses mourn Nasrallah
Hezbollah’s leader said “resistance” was not over as hundreds of thousands mourned slain chief Hassan Nasrallah Sunday at a Beirut funeral, demonstrating continued support for the group after a devastating war with Israel.During the funeral, women wailed as a truck carrying the coffins of Nasrallah and his chosen successor Hashem Safieddine — both killed in Israeli strikes — slowly moved through the crowd, topped with two black turbans and draped in Hezbollah’s yellow flag.A procession headed towards Nasrallah’s burial site near the airport, where a stampede erupted. A live broadcast by Al-Manar TV showed Hezbollah members in military uniform pushing crowds away from the coffin after it was unloaded from the truck.Safieddine will be interred in his southern hometown of Deir Qanun al-Nahr on Monday.The massive Israeli strike in September that killed Nasrallah, a charismatic leader who led Hezbollah for more than three decades, dealt a heavy blow to the Iran-backed group.But Hezbollah, which dominated Lebanon’s politics for decades, has long had a support base in the country’s Shiite Muslim community.As the funeral began at the Camille Chamoun Sports City Stadium, Israeli warplanes flew at a low altitude over Beirut in what Defence Minister Israel Katz said was a “clear message” to anyone who threatens Israel.In a televised address at the ceremony, Nasrallah’s successor Naim Qassem said Hezbollah would keep following his “path”, and rejected any control by the “tyrant America” over Lebanon.”The resistance is not over, the resistance is still present and ready” to face Israel, he said.Nasrallah speeches were blasted as the mourners raised their fists in the air and chanted: “We are at your service, Nasrallah.”Two Hezbollah sources told AFP that the estimated number of participants  is “around 800,000″ people.Men, women and children walked in the biting cold to reach the site of the ceremony, which was delayed for months over security concerns.”When I saw the coffin, reality dawned upon me,” said Lara, 26, adding that she had a hard time coming to terms with his killing.”The pain is great,” she added.AFP correspondents said the stadium, which can accommodate roughly 78,000 people according to organisers, was fully packed.- ‘A great mujahid’ -As crowds gathered, the official National News Agency reported Israeli strikes in Lebanon’s south and east, which Israel’s military said targeted “sites containing rocket launchers and weapons”.Israel has carried out multiple strikes in Lebanon since a November 27 ceasefire deal with Hezbollah ended more than a year of hostilities including two months of all-out war.The funeral comes days after the deadline for Israel to withdraw from Lebanon’s south, with Israeli troops pulling out from all but five locations. Both sides have accused each other of violating the truce.Lebanese President Joseph Aoun and Prime Minister Nawaf Salam delegated officials to attend the ceremony on their behalf.Speaking to Iran’s delegation ahead of the funeral, Aoun said: “Lebanon has grown tired of the wars of others on its land.”Hezbollah’s weakening in the war has contributed to the election of Aoun, seen as a favourite among Western governments, after a two-year power vacuum. He named Salam as his premier last month.Iran’s supreme leader Ayatollah Ali Khamenei vowed “resistance” against Israel as Hezbollah held the funeral.He praised Nasrallah as “a great mujahid (fighter) and prominent leader” and Safieddine as “a close confidant and an inseparable part of the leadership”.Iranian parliament speaker Mohammed Bagher Ghalibaf, among the foreign dignitaries attending the funeral, said later that it “marked a turning point, showing the greatness of the resistance front and the resistance of the Lebanese people”.Representatives from pro-Iran factions in Iraq and other regional allies were also in attendance at the funeral.Sam Heller of the Century Foundation think-tank said it was important for Hezbollah “to demonstrate that it remains a major social and political force, despite some of the setbacks it’s been dealt”.- ‘Dearest to our souls’ -Since Saturday, roads into Beirut have been clogged with carloads of supporters travelling in from Hezbollah’s other power centres in south and east Lebanon.Khouloud Hamieh, 36, came from the east to mourn the leader who she said was “dearest to our souls”.Hezbollah’s Al-Manar television said the movement deployed 25,000 members for crowd control. A security source said 4,000 troops and security personnel were on duty.Civil aviation authorities said Beirut airport would close exceptionally for four hours.A founding member of Hezbollah in 1982, Nasrallah won renown around the Arab world in May 2000 when Israel ended its 22-year occupation of south Lebanon following relentless attacks by the group under his leadership.In the decades since, Lebanese have been divided over Hezbollah, with many criticising the group for initiating more recent hostilities with Israel in support of Palestinian militant group Hamas.