Attaque au couteau à Mulhouse: un mort, deux policiers gravement blessés

Un homme de 37 ans, fiché pour prévention du terrorisme, est suspecté d’avoir tué à l’arme blanche une personne samedi à Mulhouse (Haut-Rhin) en marge d’une manifestation, et d’avoir grièvement blessé deux policiers municipaux, a indiqué le procureur à l’AFP.Le suspect “est fiché au FSPRT”, le fichier de traitement des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste, a déclaré Nicolas Heitz, qui s’est rendu sur place. Les deux policiers municipaux ont été blessés pour l’un “à la carotide”, pour l’autre “au thorax”. Trois autres policiers municipaux auraient été plus légèrement atteints, a-t-il précisé.Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, est attendu sur place dans la soirée.Les faits se sont déroulés peu avant 16H00, en marge d’une manifestation de soutien au Congo. Sur place, à proximité du marché du canal couvert, un périmètre de sécurité a été dressé.De source syndicale, l’homme, né en Algérie, est actuellement sous contrôle judiciaire avec assignation à résidence. Il fait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF).”L’horreur vient de saisir notre ville”, a déploré dans un message posté sur Facebook la maire de la ville, Michèle Lutz. “La piste terroriste semble être privilégiée pour le moment. Cela doit naturellement être confirmé sur le plan judiciaire”, a-t-elle ajouté. Elle a adressé aux victimes et à leurs proches ses “sentiments fraternels”. 

‘Daddy’s home’: Trump’s biggest fans throng to convention speech

Sporting a “Trump Was Right” T-shirt and a “Make America Great Again” cap, Carol Newton was brimming with impatience to see the US president before he addressed a conservative convention near Washington.A month after his return to the White House, Donald Trump has been a “whirlwind,” said the 63-year-old retiree. And after four years under President Joe Biden, she added, “That’s what we needed.”Hailing from northwestern Washington state, Newton said she had seen the Republican billionaire “a half-dozen times.”And every time, she added, “You come away feeling good and, you know, enlightened and hopeful and enriched.”Newton had brought her young grandson to the Conservative Political Action Conference (CPAC), a yearly assembly of top Republicans in suburban Maryland.She didn’t expect anything terribly new from Trump’s speech on Saturday, saying she’s happy to hear “the same message.” – ‘Golden Era’ -In the corridors of the sprawling National Harbor convention center, Trump’s image and name are omnipresent. Attendees can take selfies with a life-sized cardboard likeness, purchase sequined vests bearing the words “Trump: The Golden Era” or wear T-shirts showing Trump defiant with a bloodied ear after last July’s assassination attempt.One woman sported a “Daddy’s Home” T-shirt bearing a picture of the Republican leader outside the White House, while another proudly displays red, white and blue fingernails with “TRUMP” spelled out on one hand and “VANCE,” the US vice president, on the other.”People are happy that Trump is president, you know, and last year we were all hoping he would be,” said Clark Page, a 70-year-old retiree from Alabama, referring to the previous CPAC confab. This is Page’s sixth CPAC. He said he first saw Trump in 2015 at a rally in his home state.”The first time I saw him, I thought, ‘Oh, he’s going to be president.'”- ‘Not as crowded’ -Page, a former medical equipment salesman, said Trump’s first month back in office had been “fantastic.””Reagan was fantastic, too,” he added, referring to the conservative president from the 1980s, “but I’ve never seen a president as effective as Donald Trump.”While the CPAC attendees interviewed expressed universal excitement about Trump, some said this year’s convention was a bit disappointing.”It’s not as crowded as it has been,” said 39-year-old Rex Clark, who works for a military contractor. “I hope everybody’s not being complacent.”James Ong, a student at Catholic University in Washington, agreed. “There’s like, less enthusiasm here compared to past CPACs,” said Ong, who campaigned for Trump last year and is attending his third meeting of the group.The young people he saw at previous CPAC conventions, the 21-year-old Ong added, seem to have given way to “Baby Boomers” and older Americans. 

Ukraine : Zelensky rejette le projet d’accord de Trump sur les minerais

Volodymyr Zelensky n’est toujours “pas prêt” à signer un accord avec les Etats-Unis sur les minerais, a affirmé samedi à l’AFP une source proche du dossier, en pleine dégradation des relations du président ukrainien avec son homologue américain Donald Trump.”Ils veulent nous soutirer 500 milliards” de dollars, a accusé cette source, ajoutant que Kiev avait proposé “des modifications et de manière constructive” au projet d’accord.Le locataire de la Maison Blanche veut obtenir un accord avec l’Ukraine pour avoir accès à 50% de ses minerais stratégiques en compensation de l’aide militaire et économique américaine déjà fournie à Kiev, des conditions inacceptables à l’heure actuelle pour l’Ukraine, qui exige un accord “équitable”.Depuis l’entretien téléphonique entre Donald Trump et Vladimir Poutine le 12 février, Moscou et Washington ont dit vouloir repartir sur de nouvelles bases et le président américain a complètement renversé la position des Etats-Unis à propos de la guerre en Ukraine, reprenant la rhétorique du Kremlin sur la responsabilité des autorités ukrainiennes et qualifiant même Volodymyr Zelensky de “dictateur”.L’Ukraine a été envahie le 24 février 2022, la Russie affirmant se protéger contre la menace de l’Otan et éviter un élargissement de cette organisation.Tandis que l’Assemblée générale de l’ONU se réunit lundi pour marquer le troisième anniversaire de l’invasion de l’Ukraine, les Etats-Unis ont proposé un projet de résolution qui ne mentionne pas le respect de l’intégrité territoriale de ce pays, après une nouvelle charge de Donald Trump contre Volodymyr Zelensky.Ce texte est “une bonne idée”, a rapidement commenté l’ambassadeur de Russie aux Nations unies Vassili Nebenzia.Le projet de résolution vu vendredi par l’AFP, qui ne comporte que 65 mots, appelle à “une fin rapide du conflit” et à “une paix durable entre l’Ukraine et la Russie”, une formulation vague et laconique, très éloignée des précédentes résolutions de l’Assemblée qui soutenaient clairement l’Ukraine.- “La loi du Far West” -Le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, a exhorté dans un communiqué les pays membres de l’ONU à voter cette nouvelle résolution “simple” et “historique” afin de “tracer un chemin vers la paix”. Donald Trump a estimé que Kiev n’avait “aucune carte en main” et que la présence de Volodymyr Zelensky à des négociations avec Moscou n’était “pas importante”.Quant aux Européens, bien que désarçonnés par le soudain dialogue américano-russe sur l’Ukraine, ils entendent bien s’y opposer.Le Premier ministre britannique Keir Starmer et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ont insisté samedi sur la “nécessité de garantir une paix juste et durable” en Ukraine.”On ne peut pas imposer la paix de l’Ukraine et la sécurité de l’Europe”, a de son côté martelé Pedro Sanchez, deux jours avant une visite à Kiev, rejetant “la loi du plus fort” et “la loi du Far-West”.Et le chef de file de l’opposition conservatrice allemande et favori des élections législatives de dimanche a affirmé samedi que l’Europe devait être “assise à la table principale” et “défendre” ses intérêt vis-à-vis de la Russie et de la Chine, “y compris si nécessaire en s’opposant aux Etats-Unis”.Keir Starmer doit se rendre à Washington la semaine prochaine. Le président français Emmanuel Macron le précèdera lundi, décidé à jouer sur une corde sensible de Donald Trump en lui disant : “tu ne peux pas être faible face au président Poutine”.- Une Russie “surarmée” -“La sécurité des Français et des Européens, c’est important”. La Russie est “surarmée” et “continue de se surarmer”, va aussi dire le chef de l’Etat français.La plupart des pays européens s’inquiètent du revirement américain, craignant que Donald Trump ne mette fin à la guerre à des conditions favorables à Moscou sans fournir de garanties de sécurité à Kiev et à l’Europe. L’Ukraine et les Européens ont de leur côté préparé un projet de résolution à l’ONU qui souligne la nécessité de “redoubler” d’efforts diplomatiques pour que le conflit militaire finisse “cette année” et prend note des initiatives de plusieurs Etats membres ayant présenté “leur vision pour un accord de paix complet et durable”.Le texte réitère en outre les précédentes demandes de l’Assemblée générale d’un retrait immédiat et inconditionnel des troupes russes d’Ukraine et la cessation des attaques de la Russie contre ce pays. Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées samedi à Londres en soutien aux Ukrainiens, certaines brandissant des pancartes “L’Ukraine défend la paix pour toute l’Europe”, a constaté l’AFP. Si le président russe Vladimir Poutine s’est dit “ouvert” à des pourparlers de paix, Moscou exige notamment que Kiev lui cède quatre régions ukrainiennes en plus de la Crimée annexée en 2014 et n’adhère jamais à l’Otan. Des conditions inacceptables pour les autorités ukrainiennes qui réclament à leurs alliés des garanties de sécurités solides.M. Trump et ses collaborateurs ont jugé “irréalistes” une adhésion de l’Ukraine à l’Alliance atlantique et son ambition de reprendre ses territoires perdus.Sur le terrain, la situation reste difficile pour les forces ukrainiennes. Samedi, le chef d’état-major de l’armée russe, le général Valéri Guérassimov, “a rendu visite au poste de commandement” des troupes opérant dans la région orientale de Donetsk.C’est dans cette zone du front que les soldats russes grignotent depuis plusieurs mois du terrain face à des militaires ukrainiens en difficulté.

Ukraine : Zelensky rejette le projet d’accord de Trump sur les minerais

Volodymyr Zelensky n’est toujours “pas prêt” à signer un accord avec les Etats-Unis sur les minerais, a affirmé samedi à l’AFP une source proche du dossier, en pleine dégradation des relations du président ukrainien avec son homologue américain Donald Trump.”Ils veulent nous soutirer 500 milliards” de dollars, a accusé cette source, ajoutant que Kiev avait proposé “des modifications et de manière constructive” au projet d’accord.Le locataire de la Maison Blanche veut obtenir un accord avec l’Ukraine pour avoir accès à 50% de ses minerais stratégiques en compensation de l’aide militaire et économique américaine déjà fournie à Kiev, des conditions inacceptables à l’heure actuelle pour l’Ukraine, qui exige un accord “équitable”.Depuis l’entretien téléphonique entre Donald Trump et Vladimir Poutine le 12 février, Moscou et Washington ont dit vouloir repartir sur de nouvelles bases et le président américain a complètement renversé la position des Etats-Unis à propos de la guerre en Ukraine, reprenant la rhétorique du Kremlin sur la responsabilité des autorités ukrainiennes et qualifiant même Volodymyr Zelensky de “dictateur”.L’Ukraine a été envahie le 24 février 2022, la Russie affirmant se protéger contre la menace de l’Otan et éviter un élargissement de cette organisation.Tandis que l’Assemblée générale de l’ONU se réunit lundi pour marquer le troisième anniversaire de l’invasion de l’Ukraine, les Etats-Unis ont proposé un projet de résolution qui ne mentionne pas le respect de l’intégrité territoriale de ce pays, après une nouvelle charge de Donald Trump contre Volodymyr Zelensky.Ce texte est “une bonne idée”, a rapidement commenté l’ambassadeur de Russie aux Nations unies Vassili Nebenzia.Le projet de résolution vu vendredi par l’AFP, qui ne comporte que 65 mots, appelle à “une fin rapide du conflit” et à “une paix durable entre l’Ukraine et la Russie”, une formulation vague et laconique, très éloignée des précédentes résolutions de l’Assemblée qui soutenaient clairement l’Ukraine.- “La loi du Far West” -Le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, a exhorté dans un communiqué les pays membres de l’ONU à voter cette nouvelle résolution “simple” et “historique” afin de “tracer un chemin vers la paix”. Donald Trump a estimé que Kiev n’avait “aucune carte en main” et que la présence de Volodymyr Zelensky à des négociations avec Moscou n’était “pas importante”.Quant aux Européens, bien que désarçonnés par le soudain dialogue américano-russe sur l’Ukraine, ils entendent bien s’y opposer.Le Premier ministre britannique Keir Starmer et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ont insisté samedi sur la “nécessité de garantir une paix juste et durable” en Ukraine.”On ne peut pas imposer la paix de l’Ukraine et la sécurité de l’Europe”, a de son côté martelé Pedro Sanchez, deux jours avant une visite à Kiev, rejetant “la loi du plus fort” et “la loi du Far-West”.Et le chef de file de l’opposition conservatrice allemande et favori des élections législatives de dimanche a affirmé samedi que l’Europe devait être “assise à la table principale” et “défendre” ses intérêt vis-à-vis de la Russie et de la Chine, “y compris si nécessaire en s’opposant aux Etats-Unis”.Keir Starmer doit se rendre à Washington la semaine prochaine. Le président français Emmanuel Macron le précèdera lundi, décidé à jouer sur une corde sensible de Donald Trump en lui disant : “tu ne peux pas être faible face au président Poutine”.- Une Russie “surarmée” -“La sécurité des Français et des Européens, c’est important”. La Russie est “surarmée” et “continue de se surarmer”, va aussi dire le chef de l’Etat français.La plupart des pays européens s’inquiètent du revirement américain, craignant que Donald Trump ne mette fin à la guerre à des conditions favorables à Moscou sans fournir de garanties de sécurité à Kiev et à l’Europe. L’Ukraine et les Européens ont de leur côté préparé un projet de résolution à l’ONU qui souligne la nécessité de “redoubler” d’efforts diplomatiques pour que le conflit militaire finisse “cette année” et prend note des initiatives de plusieurs Etats membres ayant présenté “leur vision pour un accord de paix complet et durable”.Le texte réitère en outre les précédentes demandes de l’Assemblée générale d’un retrait immédiat et inconditionnel des troupes russes d’Ukraine et la cessation des attaques de la Russie contre ce pays. Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées samedi à Londres en soutien aux Ukrainiens, certaines brandissant des pancartes “L’Ukraine défend la paix pour toute l’Europe”, a constaté l’AFP. Si le président russe Vladimir Poutine s’est dit “ouvert” à des pourparlers de paix, Moscou exige notamment que Kiev lui cède quatre régions ukrainiennes en plus de la Crimée annexée en 2014 et n’adhère jamais à l’Otan. Des conditions inacceptables pour les autorités ukrainiennes qui réclament à leurs alliés des garanties de sécurités solides.M. Trump et ses collaborateurs ont jugé “irréalistes” une adhésion de l’Ukraine à l’Alliance atlantique et son ambition de reprendre ses territoires perdus.Sur le terrain, la situation reste difficile pour les forces ukrainiennes. Samedi, le chef d’état-major de l’armée russe, le général Valéri Guérassimov, “a rendu visite au poste de commandement” des troupes opérant dans la région orientale de Donetsk.C’est dans cette zone du front que les soldats russes grignotent depuis plusieurs mois du terrain face à des militaires ukrainiens en difficulté.

À La Réunion, l’épidémie de chikungunya prend de l’ampleur

Plus de 1.000 nouveaux cas de chikungunya ont été recensés en un mois à La Réunion. Face à cette propagation rapide, l’Agence régionale de santé (ARS) multiplie les opérations de démoustication pour freiner l’épidémie, qui touche déjà 19 des 24 communes de l’île.Près du centre-ville du Tampon, l’une des zones les plus touchées dans le sud de l’île, Yolant Galibert fait du porte-à-porte pour sensibiliser les habitants et repérer d’éventuels foyers de contamination.”Vous savez que le chikungunya circule?”, demande-t-il à Martine Thienlock Sen, avant d’énumérer les symptômes: fièvre, douleurs articulaires, courbatures, voire des plaques rouges sur le corps.Réceptive, elle autorise les agents sanitaires à inspecter son jardin. “C’est une mesure de prévention, c’est indispensable”, dit-elle à l’AFP. Rapidement, un pneu caché dans un fourré rempli d’eau stagnante, propice à la prolifération des moustiques, est repéré.”Nous allons repasser pour démoustiquer”, assure l’agent. En combinaison et masque panoramique, il revient quelques minutes plus tard, pulvérisateur en main.Depuis août 2024, 1.069 cas de cette maladie, transmise par le moustique tigre, ont été comptabilisés sur l’île de près de 900.000 habitants, département français de l’océan Indien.”La démoustication permet d’éliminer les moustiques adultes et de limiter la transmission du virus”, explique Nicolas Odon, ingénieur coordinateur à l’ARS de La Réunion, qui évoque une flambée des cas depuis un mois.Au total, 19 communes sur les 24 que compte le territoire sont touchées, particulièrement dans le sud de La Réunion. Si l’impact sanitaire reste limité avec huit passages aux urgences et sept hospitalisations, selon la préfecture, les autorités appellent à la vigilance.”Plus nous aurons de cas, plus le risque de formes graves augmentera”, prévient Nicolas Odon. D’autant que l’été austral et les pluies récentes favorisent la propagation des arboviroses, comme la dengue et le chikungunya.- Mâles stériles et biocide -Jusqu’à cette flambée récente, aucun cas n’avait été signalé à La Réunion depuis 2010. “Il est probable qu’un habitant ou un touriste ait amené la maladie, puisqu’un moustique soit lui-même devenu contaminant”, analyse Nicolas Odon.Le moustique tigre avait été à l’origine de la grande épidémie de chikungunya qui, entre 2005 et 2006, a touché 260.000 personnes dans l’île, dont 225 mortellement.”Certains patients ne pouvaient même pas être touchés: ils présentaient de très fortes douleurs articulaires. Et les établissements de santé étaient saturés”, se remémore Xavier Deparis, directeur de la veille sanitaire à l’ARS.Xavier Deparis estime que l’épidémie 2025 devrait être “de moindre ampleur qu’il y a 20 ans”, notamment parce qu’elle est pour l’instant concentrée dans l’ouest et le sud de l’île, mais il reste “vigilant”. Cette fois, les autorités misent en outre sur une expérimentation pour contrer l’épidémie. A partir d’avril, 10 millions de moustiques tigres stériles seront relâchés dans le sud de l’île, notamment à Saint-Joseph.Ces mâles irradiés seront recouverts d’un biocide qu’il transmettront aux femelles et aux gites larvaires, bloquant ainsi l’éclosion des Å“ufs. “L’objectif est de réduire la population de 90%”, explique Jérémy Bouyer, chercheur, spécialiste de la lutte génétique au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement.Les moustiques restent les animaux les plus mortels au monde, responsables d’environ 800.000 décès par an, rappelle l’Institut de recherche pour le développement.

Les Français à l’assaut du record de la plus grande fondue

Objectif : une fondue XXL de 2.039 kilos et française. “On va battre le record suisse! C’est la guerre des caquelons mais c’est une guerre très pacifique !” s’enthousiasme Jean-Charles Arnaud, l’instigateur et organisateur de l’événement.Au total, 5.039 convives sont attendus au Fort des Rousses, dans le Jura français à quelques kilomètres seulement de la Suisse. Au menu, fondue à volonté lors d’une grande soirée festive organisée dans la vaste cour de la deuxième forteresse de France, battue par les vents.Peu importe la météo, “tout l’enjeu est de battre le record du monde de la plus grande fondue”, explique à l’AFP Jean-Charles Arnaud, président de la fromagerie Juraflore. “Il est temps d’attaquer ces terribles helvètes !” s’exclame-t-il, impatient.En 2009, les Suisses avaient réalisé une fondue de plus de 1.440kilos à La Chaux-de-Fonds, dans le canton de Neuchâtel en Suisse.Mais cet exploit n’a jamais été homologué par le Guinness des records, indique à l’AFP la juge-arbitre Anouk de Timary, venue valider la tentative française.”Il n’y a jamais eu encore de record de la plus grande fondue au fromage homologué. Il y a eu d’autres records autour de la fondue, dont des tentatives pour la plus grande fondue party”, détaille la jeune femme.Comment obtenir l’homologation ? “Au niveau de la composition de la fondue, je vais regarder qu’il y ait un minimum de 60% de fromage dans la composition totale. Je vais regarder que le fromage soit bien fondu, et que la fondue soit servie chaude”, expliqué la juge-arbitre du Guinness World Records, pendant que des centaines de litres de vin – du Chardonnay et du Savagnin – sont versés dans un gigantesque caquelon en cuivre.Le reste de la recette ? 1.239 kilos de Comté – soit 40 meules affinées pendant 9, 15 et 21 mois -, 2 kilos de pulpe d’ail, 1,5 kilos de poivre blanc, près de 55 kilos de fécule de maïs… sans oublier de l’eau.Le tout mélangé à l’aide d’une sorte de robot mixeur géant disposé au-dessus du caquelon.- Peu importe le fromage -Une fois touillée, la fondue est versée dans des petits caquelons pour être dégustée, à l’abri de la pluie, sous une grande tente. Les participants devront toutefois attendre la fin de soirée pour savoir si record il y a.Il faut un minimum de 2m3 de fondue et prouver qu’elle a toute été consommée, indique Anouk de Timary.En revanche, elle peut être faite avec n’importe quel fromage. “Les Américains pourraient tout à fait tenter de battre le record avec du cheddar”, glisse la juge.Mais les organisateurs ne veulent pas négliger le goût.Philippe Faure-Brac, meilleur sommelier du monde 1992, est venu certifier la qualité des vins. “L’objectif est de battre le record mais on va chercher aussi la qualité, avoir de la texture et du goût, pour obtenir quelque chose de moelleux et d’onctueux”, raconte Franck Arnaud, responsable innovation de Juraflore, en arpentant les sous-sols labyrinthiques du Fort des Rousses, aménagé en caves d’affinage depuis 1997.Située à 1.150 m d’altitude cette ancienne forteresse, creusée sous la montagne et dont la construction a démarré au début du 19e siècle, a servi après la Seconde guerre mondiale de camp d’entraînement pour l’armée.Passionné d’alpinisme, Jean-Charles Arnaud, fils de fromager, a été instructeur escalade pour les commandos qui s’entraînent sur le site, avant de le racheter pour le transformer progressivement les dizaines de milliers de m2 de salles voûtées et plusieurs kilomètres de galeries souterraines en caves d’affinage.Jusqu’à 180.000 meules y sommeillent, dans le froid et une humidité tropicale. Dans une odeur d’ammoniaque qui pique la gorge, le nez et les yeux, trois maîtres-fromagers y ont sélectionnés leurs meilleures meules pour cette fondue géante.

Tears of joy as Hamas frees more Israeli hostages

Family and friends of released Israeli hostage Omer Shem Tov clapped, burst into tears and popped bottles of champagne as they watched him walk free on Saturday after being handed over by Hamas in Gaza.Shem Tov was among six Israeli captives freed by Palestinian militants as part of the seventh hostage-prisoner swap to take place under the first phase of a fragile truce which took effect last month.Militants released four hostages seized in Hamas’s unprecedented October 7, 2023 attack on Israel and two men who had been held captive for a decade.Images published by the military showed an elated Shem Tov reuniting with his parents at a reception centre inside Israel.”You have no idea how much I’ve dreamt of you!” he told them mid-embrace. “So have we,” his parents replied. “You are your mother’s life,” Shelly Shem Tov told her son.Earlier in the day, Hamas militants had paraded Shem Tov along with Eliya Cohen and Omer Wenkert on stage in central Gaza’s Nuseirat area, where they waved and held release certificates before being handed over to the Red Cross.In the central Israeli town of Gadera, dozens of Wenkert’s friends waited on tenterhooks for his release, before celebrating with cheers and dancing.”I saw the look on his face, he’s calm, he knows he’s coming back home. He knows his friends and family wait for him,” said Wenkert’s friend Rory Grosz.”He’s a real hero. He’s my hero.”The first hostages released on Saturday were Tal Shoham, abducted in the 2023 attack, and Avera Mengistu, who had spent more than 10 years in captivity in Gaza.The pair appeared pale and dazed as they were brought onto a rainy stage in the south Gaza city of Rafah.Dozens of relatives, friends and supporters of Mengistu cheered and clapped as they watched footage of his release in the southern Israeli city of Ashkelon.”We feel like we’re on cloud nine, overwhelmed with happiness — it’s a day of celebration,” said relative Gili Elias, describing the moment as “closure”.Mengistu’s family said in a statement that they had endured more than a decade of “unimaginable suffering” during his captivity.Images published by the office of Prime Minister Benjamin Netanyahu showed Mengistu embracing his family as he arrived at an Israeli reception centre.- ‘Long-awaited moment’ -Emotions ran high in the Israeli commercial hub of Tel Aviv, where hundreds gathered in intermittent rain to watch the captives’ releases in the plaza dubbed Hostages Square.As the men walked to freedom, the crowd clapped and wept. One spectator held up a placard reading “rain of tears and hope”.Cohen’s family said they were “overwhelmed with emotion and gratitude for Eliya’s return home after 505 long and torturous days in captivity.””Seeing him today strengthens us and gives us great hope for the long rehabilitation process ahead,” the family added. A sixth captive, Hisham al-Sayed, also arrived back in Israel on Saturday after being handed over to the Red Cross following nearly 10 years in captivity.”The Sayed family is moved by Hisham’s return home,” they said in a statement. “After nearly a decade of fighting for Hisham’s return, the long-awaited moment has arrived.”In exchange for the hostages, the Palestinian Prisoners’ Club advocacy group said Israel would free around 600 inmates on Saturday, most of them Gazans arrested during the war.Hamas and its allies took 251 people captive during the attack that sparked the war. There are 62 hostages still in Gaza, including 35 the Israeli military says are dead.

Mondiaux de biathlon: les Françaises en représentation dorée sur le relais, les Bleus en argent

A Lenzerheide, se jouait une pièce de théâtre en quatre actes avec un air de déjà-vu, où à la fin, c’est la France qui décroche la médaille d’or sur le relais féminin de biathlon, mais ne parvient pas prendre le titre mondial chez les hommes, se contentant cette fois-ci de l’argent. Le dénouement de la pièce est le même que lorsqu’elle a été jouée à Nove Mesto (République Tchèque) l’an dernier: les relayeuses Lou Jeanmonnot, Océane Michelon, Justine Braisaz-Bouchet et Julia Simon conservent leur titre, le deuxième de l’histoire du biathlon français.Titrés avec les Bleues en relais mixte et en relais mixte simple, les Français ont dû, après le bronze l’an dernier, se contenter de l’argent samedi derrière la Norvège des frères Boe, intouchables sur le pas de tir et sur les skis. Après neuf courses à Lenzerheide, la France compte 12 médailles – six en or, une en argent et cinq en bronze, à une longueurs du record national (13) réalisé à Nove Mesto et à deux du record absolu de la Norvège (14) en une édition à Pokljuka (Slovénie) en 2021. Théâtrale, Julia Simon a achevé son dernier tir (10/10) par une révérence, sourire jusqu’aux oreilles, pour saluer un public conquis par l’écrasante domination des Bleues. “Mesdames et messieurs, l’équipe de France !”, jubile-t-elle après la course. Derrière, les Norvégiennes, à la peine sur ces Mondiaux, prennent la médaille argent, leur première cet hiver (+1min04), suivies par les Suédoises (+1min44), une avance pas représentative puisque Julia Simon a pris son temps sur la dernière boucle de 2 km, en guise de tour d’honneur.  La Savoyarde a salué les membres du staff sur la piste, tapé dans la main de spectateurs et s’est saisie d’un drapeau bleu-blanc-rouge pour franchir triomphalement la ligne d’arrivée, avec, comme un rappel sur les planches, une nouvelle révérence. A la mise en scène, l’entraîneur du tir féminin Jean-Paul Giachino est fier de voir les quatre relayeuses conserver un titre qu’il avait attendu pendant 17 ans. “Hier, je leur ai dit +on n’a rien à défendre, il faut conquérir. Je ne veux voir personne sur les talons, je veux vous voir offensives+”, affirme-t-il. Et elles l’ont été, offensives, dans la station des Grisons à 1.500 m d’altitude, parfaitement lancées par Lou Jeanmonnot (10/10).”La stratégie de base, c’était plutôt d’attaquer dans le deuxième ou à la fin du premier tour”, raconte la native de Pontarlier (Doubs). Finalement, elle avait déjà mis dans le rouge ses adversaires du jour dès le premier relais avec 32 secondes d’avance.   Alignée pour la troisième fois seulement avec ses coéquipières, Océane Michelon n’a eu besoin que d’une pioche sur son tir debout et a passé le relais à “JBB” dans un fauteuil.”C’est drôle, mais je n’ai douté à aucun moment, j’étais tellement concentrée sur ce que j’avais à faire que je ne réfléchissais à rien d’autre”, raconte Océane Michelon, qui décroche sa première victoire sur le circuit. Plus rapide que ses rivales sur la piste, Braisaz-Bouchet (trois pioches) a fait augmenter l’avance à une minute et vingt secondes pour Julia Simon, qui a terminé le travail.”J’adore quand il y a du suspense. Les émotions sont d’autant plus fortes. Je ne vais pas faire l’ingrate. Je suis très très heureuse”, assure Justine Braisaz-Bouchet, qui enchaîne une troisième médaille sur ces Mondiaux (or en sprint, bronze en poursuite et donc or en relais féminin). A 28 ans, Julia Simon décroche son 10e titre mondial (4 en solo, 6 en relais), devenant la troisième biathlète la plus titrée aux Mondiaux, derrière la Norvégienne Marte Olsbu Roeiseland (13) et l’Allemande Magdalena Neuner (12).- Des Norvégiens intouchables -Plus tard dans l’après-midi, les Bleus n’ont pas été dans le match pour la victoire.Cette deuxième place est une petite déception pour le relais masculin français, qui avait remporté les quatre courses de Coupe du monde disputées cet hiver.Le quatuor français était formé d’Emilien Claude, préféré à Emilien Jacquelin, décevant jusque là durant ces Mondiaux, de Fabien Claude, d’Éric Perrot et de Quentin Fillon Maillet.Les Français ont perdu le contact avec leurs rivaux norvégiens dès la deuxième portion de ce relais quand le vétéran Tarjei Boe, plus rapide sur les skis et plus efficace au tir, a distancé Fabien Claude.Dernier relayeur, Quentin Fillon Maillet n’a jamais inquiété Johannes Boe, qui décroche son 23e titre mondial. Le Norvégien a même pu faire un tour d’honneur sans forcer, serrant même la main de “QFM” qu’il a croisé dans la dernière boucle.Les mondiaux de biathlon s’achèveront dimanche avec les mass starts hommes et femmes, deux courses où les Français pourraient encore briller et tutoyer leur record de médailles.