Trump quitte prématurément le sommet du G7 à cause du conflit Israël-Iran

Donald Trump a décidé de quitter prématurément lundi le G7 au Canada pour se consacrer à l’évolution du conflit entre Israël et l’Iran, a annoncé la Maison Blanche, bousculant l’agenda de la dernière journée de ce sommet.”A cause de ce qui se passe au Moyen-Orient, le président Trump va partir ce soir après le dîner” avec les autres dirigeants du G7 au Canada, un jour plus tôt que prévu, a indiqué sa porte-parole Karoline Leavitt sur X.Le président américain, dont le séjour dans les Rocheuses canadiennes devait se prolonger jusqu’à mardi en fin de journée, “rentre à Washington pour s’occuper de nombreux sujets importants”, a-t-elle déclaré par ailleurs dans un court communiqué.Peu après, tous les dirigeants ont posé pour la photo de famille sur le terrain de golf. “J’aimerais pouvoir rester avec tout le monde, mais ils comprennent”, a déclaré le président américain.Cette annonce vient après que Donald Trump a écrit sur son réseau Truth Social: “Tout le monde devrait évacuer Téhéran immédiatement.”Le milliardaire républicain de 79 ans avait auparavant assuré qu’un “accord” allait être trouvé concernant le conflit entre l’Iran et Israël”, sans bien expliquer si ce serait le résultat de la contrainte militaire ou de négociations.Alors que les spéculations montaient sur une participation américaine active à l’offensive aérienne sans précédent d’Israël, la Maison Blanche a redit peu après que les forces américaines restaient “dans une posture défensive” au Moyen-Orient.Pour la cinquième nuit consécutive, Israël et l’Iran échangent barrages de missiles et menaces guerrières, Téhéran annonçant des frappes “sans interruption jusqu’à l’aube” après une nouvelle vague d’attaques israéliennes contre sa télévision nationale et plusieurs autres cibles.Le président français Emmanuel Macron a lui averti, également depuis le Canada, que vouloir renverser le régime iranien par la force serait une “erreur stratégique”, en appelant à “cesser” les frappes contre les civils, que ce soit en Iran et en Israël.”Tous ceux qui croient qu’en frappant avec des bombes depuis l’extérieur on sauve un pays malgré lui-même et contre lui-même se sont toujours trompés”, a-t-il ajouté.La réunion des chefs d’Etat et de gouvernement du “groupe des 7” (Allemagne, Royaume-Uni, Canada, Etats-Unis, France, Italie et Japon) perd donc son principal animateur, un président américain qui a toujours été enclin au cavalier seul diplomatique.- Ukraine et commerce -Son départ prématuré signifie par ailleurs que la rencontre bilatérale prévue avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky n’aura pas lieu. Et les Européens n’ont guère eu le temps de le convaincre de durcir les sanctions sur le pétrole russe, comme l’a de nouveau demandé le président français qui a appelé à “aller beaucoup plus loin” contre la Russie.Donald Trump, qui vante à chaque occasion sa relation privilégiée avec le président russe Vladimir Poutine, n’a de toute façon pas caché lundi son scepticisme face à d’éventuelles nouvelles mesures contre Moscou.”Les sanctions ce n’est pas si simple”, a-t-il lancé, soulignant que toute nouvelle mesure aurait un coût “colossal” également pour les Etats-Unis.Lundi, l’hôte de la réunion, le Premier ministre canadien Mark Carney, a au moins réussi à éviter un étalage des divisions, en particulier sur le commerce.L’objectif de nombreux dirigeants présents était de désamorcer l’offensive commerciale de Donald Trump. Le président américain a imposé des droits de douane de 10% minimum sur la plupart des produits importés aux Etats-Unis et menace d’augmenter encore le niveau des taxes.- “Je les aime bien” -Le Premier ministre britannique Keir Starmer a eu un certain succès.En annonçant avoir réalisé de nouveaux progrès avec le Royaume-Uni, avec lequel les grandes lignes d’une entente commerciale avaient déjà été trouvées en mai, le président américain a ainsi dit à propos des Britanniques: “Je les aime bien, c’est la meilleure des protections”.Récemment, c’est surtout sur l’Union européenne que le président américain a concentré ses attaques verbales.Il s’est entretenu au Canada avec la présidente de l’exécutif européen Ursula von der Leyen, à la demande de cette dernière, a tenu à préciser la Maison Blanche.Elle a indiqué ensuite, sur X, que les équipes du gouvernement américain et de l’exécutif européen allaient “accélérer le travail en vue d’un accord (commercial) juste et bon”.Les autorités canadiennes ont elles indiqué vouloir arriver à une trêve commerciale avec les Etats-Unis sous 30 jours.

Trump quitte prématurément le sommet du G7 à cause du conflit Israël-Iran

Donald Trump a décidé de quitter prématurément lundi le G7 au Canada pour se consacrer à l’évolution du conflit entre Israël et l’Iran, a annoncé la Maison Blanche, bousculant l’agenda de la dernière journée de ce sommet.”A cause de ce qui se passe au Moyen-Orient, le président Trump va partir ce soir après le dîner” avec les autres dirigeants du G7 au Canada, un jour plus tôt que prévu, a indiqué sa porte-parole Karoline Leavitt sur X.Le président américain, dont le séjour dans les Rocheuses canadiennes devait se prolonger jusqu’à mardi en fin de journée, “rentre à Washington pour s’occuper de nombreux sujets importants”, a-t-elle déclaré par ailleurs dans un court communiqué.Peu après, tous les dirigeants ont posé pour la photo de famille sur le terrain de golf. “J’aimerais pouvoir rester avec tout le monde, mais ils comprennent”, a déclaré le président américain.Cette annonce vient après que Donald Trump a écrit sur son réseau Truth Social: “Tout le monde devrait évacuer Téhéran immédiatement.”Le milliardaire républicain de 79 ans avait auparavant assuré qu’un “accord” allait être trouvé concernant le conflit entre l’Iran et Israël”, sans bien expliquer si ce serait le résultat de la contrainte militaire ou de négociations.Alors que les spéculations montaient sur une participation américaine active à l’offensive aérienne sans précédent d’Israël, la Maison Blanche a redit peu après que les forces américaines restaient “dans une posture défensive” au Moyen-Orient.Pour la cinquième nuit consécutive, Israël et l’Iran échangent barrages de missiles et menaces guerrières, Téhéran annonçant des frappes “sans interruption jusqu’à l’aube” après une nouvelle vague d’attaques israéliennes contre sa télévision nationale et plusieurs autres cibles.Le président français Emmanuel Macron a lui averti, également depuis le Canada, que vouloir renverser le régime iranien par la force serait une “erreur stratégique”, en appelant à “cesser” les frappes contre les civils, que ce soit en Iran et en Israël.”Tous ceux qui croient qu’en frappant avec des bombes depuis l’extérieur on sauve un pays malgré lui-même et contre lui-même se sont toujours trompés”, a-t-il ajouté.La réunion des chefs d’Etat et de gouvernement du “groupe des 7” (Allemagne, Royaume-Uni, Canada, Etats-Unis, France, Italie et Japon) perd donc son principal animateur, un président américain qui a toujours été enclin au cavalier seul diplomatique.- Ukraine et commerce -Son départ prématuré signifie par ailleurs que la rencontre bilatérale prévue avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky n’aura pas lieu. Et les Européens n’ont guère eu le temps de le convaincre de durcir les sanctions sur le pétrole russe, comme l’a de nouveau demandé le président français qui a appelé à “aller beaucoup plus loin” contre la Russie.Donald Trump, qui vante à chaque occasion sa relation privilégiée avec le président russe Vladimir Poutine, n’a de toute façon pas caché lundi son scepticisme face à d’éventuelles nouvelles mesures contre Moscou.”Les sanctions ce n’est pas si simple”, a-t-il lancé, soulignant que toute nouvelle mesure aurait un coût “colossal” également pour les Etats-Unis.Lundi, l’hôte de la réunion, le Premier ministre canadien Mark Carney, a au moins réussi à éviter un étalage des divisions, en particulier sur le commerce.L’objectif de nombreux dirigeants présents était de désamorcer l’offensive commerciale de Donald Trump. Le président américain a imposé des droits de douane de 10% minimum sur la plupart des produits importés aux Etats-Unis et menace d’augmenter encore le niveau des taxes.- “Je les aime bien” -Le Premier ministre britannique Keir Starmer a eu un certain succès.En annonçant avoir réalisé de nouveaux progrès avec le Royaume-Uni, avec lequel les grandes lignes d’une entente commerciale avaient déjà été trouvées en mai, le président américain a ainsi dit à propos des Britanniques: “Je les aime bien, c’est la meilleure des protections”.Récemment, c’est surtout sur l’Union européenne que le président américain a concentré ses attaques verbales.Il s’est entretenu au Canada avec la présidente de l’exécutif européen Ursula von der Leyen, à la demande de cette dernière, a tenu à préciser la Maison Blanche.Elle a indiqué ensuite, sur X, que les équipes du gouvernement américain et de l’exécutif européen allaient “accélérer le travail en vue d’un accord (commercial) juste et bon”.Les autorités canadiennes ont elles indiqué vouloir arriver à une trêve commerciale avec les Etats-Unis sous 30 jours.

ChatGPT, le journal de demain?

“Dis ChatGPT, il y a quoi de neuf dans l’actu?” Les agents conversationnels reposant sur l’intelligence artificielle (IA) commencent à être utilisés comme des outils pour s’informer, en particulier par les jeunes, selon un rapport annuel sur les médias publié mardi.”Les robots conversationnels d’IA sont utilisés comme une source d’information pour la première fois”, résume Mitali Mukherjee, directrice de l’institut Reuters pour l’étude du journalisme, en introduction de son rapport 2025 sur l’information numérique.Publié chaque année par cet institut rattaché à l’université britannique d’Oxford, ce rapport est considéré comme une référence pour analyser les transformations des médias. Il s’appuie sur des sondages en ligne menés par la société YouGov auprès de 97.000 personnes dans 48 pays.Pour l’heure, le nombre total de répondants qui disent utiliser l’IA chaque semaine pour s’informer est “relativement faible” (7%), selon le rapport. Mais cette proportion est “plus élevée” parmi les jeunes: elle monte à 12% chez les moins de 35 ans et 15% chez les moins de 25 ans.Parmi ces outils, c’est ChatGPT (de l’entreprise américaine OpenAI) qui est le plus utilisé comme source d’information, devant Gemini de Google et Llama de Meta.- Crise des médias -Par ailleurs, les sondés jugent ces outils intéressants pour personnaliser les infos et les rendre plus conformes à l’usage de l’utilisateur.Il s’agit par exemple de résumer des articles pour les rendre plus rapides à lire (27% des sondés), les traduire (24%), faire des recommandations (21%) voire répondre à des questions sur l’actualité (18%).Malgré cet usage émergent, les sondés restent toutefois globalement “sceptiques sur l’utilisation de l’IA dans le domaine de l’information et préfèrent quand les humains continuent à jouer un rôle”. Ils craignent que l’info produite principalement par IA soit “moins transparente” et “moins digne de confiance”.Les modèles d’IA se nourrissent de données sur internet, dont des contenus de presse, pour produire des textes ou des images sur une simple demande formulée en langage courant.Pour en tirer une rémunération, certains médias ont choisi de passer des accords avec les acteurs de l’IA. A l’inverse, d’autres ont intenté des actions en justice pour violation des droits d’auteur.Plus largement que la question de l’IA, le rapport dresse sur près de 200 pages le même constat général que les années précédentes: la perte d’influence des médias traditionnels (télé, radio, journaux imprimés, sites internet…), au profit des réseaux sociaux et des plateformes vidéo.- Influenceurs stars -En plus de fragiliser la viabilité économique des médias, ce “basculement” a des conséquences politiques, note le rapport: il a permis à des “politiciens populistes”, comme “Donald Trump aux États-Unis et Javier Milei en Argentine, de contourner les médias traditionnels et de se tourner vers des influenceurs, des podcasteurs et des youtubeurs qui leur sont favorables”, à l’image de l’Américain Joe Rogan.Comme les années précédentes, le rapport relève en particulier la montée en puissance des formats vidéo, avec des plateformes qui sont devenues la principale source d’information pour 44% des 18-24 ans.Conséquence: “de gros youtubeurs, instagrameurs et tiktokeurs réunissent de larges audiences” dans des pays comme “l’Inde, le Brésil, l’Indonésie et la Thaïlande”, à la population “jeune et grosse utilisatrice des réseaux sociaux”.En Europe, “les créateurs de contenus qui ont réussi à s’imposer sont moins nombreux, même s’il y a des exceptions”, poursuit le rapport, en citant HugoDécrypte en France. Ses contenus, distribués essentiellement sur YouTube et TikTok, touchent 22% des moins de 35 ans.L’essor de ce modèle — des infos en vidéo portées par une personnalité — représente un “défi majeur” pour les médias traditionnels, souligne Nic Newman, l’auteur principal du rapport.La vidéo “présente très peu d’avantages commerciaux pour les médias, la consommation d’informations se faisant principalement via des plateformes plutôt que via leur site web” qui est la source de leurs revenus, développe-t-il.

ChatGPT, le journal de demain?

“Dis ChatGPT, il y a quoi de neuf dans l’actu?” Les agents conversationnels reposant sur l’intelligence artificielle (IA) commencent à être utilisés comme des outils pour s’informer, en particulier par les jeunes, selon un rapport annuel sur les médias publié mardi.”Les robots conversationnels d’IA sont utilisés comme une source d’information pour la première fois”, résume Mitali Mukherjee, directrice de l’institut Reuters pour l’étude du journalisme, en introduction de son rapport 2025 sur l’information numérique.Publié chaque année par cet institut rattaché à l’université britannique d’Oxford, ce rapport est considéré comme une référence pour analyser les transformations des médias. Il s’appuie sur des sondages en ligne menés par la société YouGov auprès de 97.000 personnes dans 48 pays.Pour l’heure, le nombre total de répondants qui disent utiliser l’IA chaque semaine pour s’informer est “relativement faible” (7%), selon le rapport. Mais cette proportion est “plus élevée” parmi les jeunes: elle monte à 12% chez les moins de 35 ans et 15% chez les moins de 25 ans.Parmi ces outils, c’est ChatGPT (de l’entreprise américaine OpenAI) qui est le plus utilisé comme source d’information, devant Gemini de Google et Llama de Meta.- Crise des médias -Par ailleurs, les sondés jugent ces outils intéressants pour personnaliser les infos et les rendre plus conformes à l’usage de l’utilisateur.Il s’agit par exemple de résumer des articles pour les rendre plus rapides à lire (27% des sondés), les traduire (24%), faire des recommandations (21%) voire répondre à des questions sur l’actualité (18%).Malgré cet usage émergent, les sondés restent toutefois globalement “sceptiques sur l’utilisation de l’IA dans le domaine de l’information et préfèrent quand les humains continuent à jouer un rôle”. Ils craignent que l’info produite principalement par IA soit “moins transparente” et “moins digne de confiance”.Les modèles d’IA se nourrissent de données sur internet, dont des contenus de presse, pour produire des textes ou des images sur une simple demande formulée en langage courant.Pour en tirer une rémunération, certains médias ont choisi de passer des accords avec les acteurs de l’IA. A l’inverse, d’autres ont intenté des actions en justice pour violation des droits d’auteur.Plus largement que la question de l’IA, le rapport dresse sur près de 200 pages le même constat général que les années précédentes: la perte d’influence des médias traditionnels (télé, radio, journaux imprimés, sites internet…), au profit des réseaux sociaux et des plateformes vidéo.- Influenceurs stars -En plus de fragiliser la viabilité économique des médias, ce “basculement” a des conséquences politiques, note le rapport: il a permis à des “politiciens populistes”, comme “Donald Trump aux États-Unis et Javier Milei en Argentine, de contourner les médias traditionnels et de se tourner vers des influenceurs, des podcasteurs et des youtubeurs qui leur sont favorables”, à l’image de l’Américain Joe Rogan.Comme les années précédentes, le rapport relève en particulier la montée en puissance des formats vidéo, avec des plateformes qui sont devenues la principale source d’information pour 44% des 18-24 ans.Conséquence: “de gros youtubeurs, instagrameurs et tiktokeurs réunissent de larges audiences” dans des pays comme “l’Inde, le Brésil, l’Indonésie et la Thaïlande”, à la population “jeune et grosse utilisatrice des réseaux sociaux”.En Europe, “les créateurs de contenus qui ont réussi à s’imposer sont moins nombreux, même s’il y a des exceptions”, poursuit le rapport, en citant HugoDécrypte en France. Ses contenus, distribués essentiellement sur YouTube et TikTok, touchent 22% des moins de 35 ans.L’essor de ce modèle — des infos en vidéo portées par une personnalité — représente un “défi majeur” pour les médias traditionnels, souligne Nic Newman, l’auteur principal du rapport.La vidéo “présente très peu d’avantages commerciaux pour les médias, la consommation d’informations se faisant principalement via des plateformes plutôt que via leur site web” qui est la source de leurs revenus, développe-t-il.

AFP photographer shot in face with rubber bullet at LA protest

An Agence France-Presse photographer was recovering Monday after he was shot in the face with a rubber bullet by law enforcement during their standoff with protesters in downtown Los Angeles.The photographer was covering demonstrations on Saturday — part of the many rallies across the country against US President Donald Trump.He was struck twice by rubber bullets fired by authorities when they abruptly moved in to disperse protesters, and had to be treated in hospital for his injuries.”I was covering the protest … approximately 90 feet away from the police when I received the impact of a rubber bullet in my face and another one in my right arm,” he recalled.The photographer, who asked to remain anonymous, said he was clearly identified as a journalist. “I was working with two cameras, a helmet with AFP stickers on it and also, I had a big patch on my chest that said ‘Press,'” he added.Los Angeles Police Department did not acknowledge firing at the photographer but said it had sought to clear protesters after declaring an unlawful assembly. “Following the dispersal order, less-lethal munitions were used to clear the area of those who refused to comply and leave the area,” it told AFP in a statement. Los Angeles County Sheriff’s Department, which also policed the protest, said it was reviewing footage of the incident but added it was “not clear whether our personnel were involved.””The LASD does not condone any actions that intentionally target members of the press,” it said.Saturday’s rally was the largest of the protests that began in Los Angeles on June 6 and have continued daily ever since.They first erupted in anger at raids by Immigration and Customs Enforcement (ICE), which has been ordered by the Trump administration to target undocumented migrants across the sprawling, heavily Latino city.The demonstrations have been mostly peaceful and confined to a small section of downtown Los Angeles. But at times they have spiraled into violence that Trump has pounced on to send 4,000 National Guard and 700 Marines into the city — a move loudly protested by local officials.Other journalists have also been injured during the protests.The Guardian newspaper reported that a British photographer had to undergo emergency surgery after he was shot in the leg by a non-lethal round on June 7.Meanwhile, an Australian reporter was hit in the leg by a rubber bullet while she was reporting on live television on June 8, an incident slammed by the country’s prime minister as “horrific.”And the New York Post said its photographer was shot in the head with a rubber bullet, also during the June 8 clashes.

Main doctor charged in actor Matthew Perry overdose to plead guilty

The main doctor charged in connection with the drug overdose of “Friends” star Matthew Perry is expected to enter a guilty plea in the coming weeks, the US Justice Department said Monday. Salvador Plasencia “has agreed to plead guilty to four counts of distribution of ketamine, which carries a statutory maximum sentence of 40 years in federal prison,” the department said in a statement.The second doctor in the case, Mark Chavez, pleaded guilty last October to conspiring to distribute ketamine in the weeks before the actor was found dead in the hot tub of his Los Angeles home in 2023.Perry’s lengthy struggles with substance addiction were well-documented, but his death at age 54 sent shockwaves through the global legions of “Friends” fans.A criminal investigation was launched soon after an autopsy discovered he had high levels of ketamine — an anesthetic — in his system.Plasencia allegedly bought ketamine off Chavez and sold it to the American-Canadian actor at hugely inflated prices.”I wonder how much this moron will pay,” Plasencia wrote in one text message presented by prosecutors.He went to Perry’s home to administer ketamine by injection, according to a plea deal published Monday by the Justice Department.In total, Plasencia distributed 20 vials of ketamine over a roughly two-week period in autumn 2023, the document said.Perry had been taking ketamine as part of supervised therapy for depression.But prosecutors say that before his death he became addicted to the substance, which also has psychedelic properties and is a popular party drug. – Dark struggle -Five people have been charged over Perry’s death. Jasveen Sangha, the alleged “Ketamine Queen” who supplied drugs to high-end clients and celebrities, is charged with selling Perry the dose that killed him. She has pleaded not guilty. Perry’s live-in personal assistant and another man pleaded guilty last August to charges of conspiracy to distribute ketamine.Comedic television series “Friends,” which followed the lives of six New Yorkers navigating adulthood, dating and careers, drew a massive global following and made megastars of previously unknown actors.Perry’s role as the sarcastic man-child Chandler brought him fabulous wealth, but hid a dark struggle with addiction to painkillers and alcohol.In 2018, he suffered a drug-related burst colon and underwent multiple surgeries.In his 2022 memoir “Friends, Lovers and the Big Terrible Thing,” Perry described going through detox dozens of times.”I have mostly been sober since 2001,” he wrote, “save for about sixty or seventy little mishaps.”

Rise in ‘harmful content’ since Meta policy rollbacks: survey

Harmful content including hate speech has surged across Meta’s platforms since the company ended third-party fact-checking in the United States and eased moderation policies, a survey showed Monday.The survey of around 7,000 active users on Instagram, Facebook and Threads comes after the Palo Alto company ditched US fact-checkers in January and turned over the task of debunking falsehoods to ordinary users under a model known as “Community Notes,” popularized by X.The decision was widely seen as an attempt to appease President Donald Trump’s new administration, whose conservative support base has long complained that fact-checking on tech platforms was a way to curtail free speech and censor right-wing content.Meta also rolled back restrictions around topics such as gender and sexual identity. The tech giant’s updated community guidelines said its platforms would permit users to accuse people of “mental illness” or “abnormality” based on their gender or sexual orientation.”These policy shifts signified a dramatic reversal of content moderation standards the company had built over nearly a decade,” said the survey published by digital and human rights groups including UltraViolet, GLAAD, and All Out.”Among our survey population of approximately 7,000 active users, we found stark evidence of increased harmful content, decreased freedom of expression, and increased self-censorship.”One in six respondents in the survey reported being the victim of some form of gender-based or sexual violence on Meta platforms, while 66 percent said they had witnessed harmful content such as hateful or violent material.Ninety-two percent of surveyed users said they were concerned about increasing harmful content and felt “less protected from being exposed to or targeted by” such material on Meta’s platforms.Seventy-seven percent of respondents described feeling “less safe” expressing themselves freely.The company declined to comment on the survey.In its most recent quarterly report, published in May, Meta insisted that the changes in January had left a minimal impact.”Following the changes announced in January we’ve cut enforcement mistakes in the US in half, while during that same time period the low prevalence of violating content on the platform remained largely unchanged for most problem areas,” the report said.But the groups behind the survey insisted that the report did not reflect users’ experiences of targeted hate and harassment.”Social media is not just a place we ‘go’ anymore. It’s a place we live, work, and play. That’s why it’s more crucial than ever to ensure that all people can safely access these spaces and freely express themselves without fear of retribution,” Jenna Sherman, campaign director at UltraViolet, told AFP.”But after helping to set a standard for content moderation online for nearly a decade, (chief executive) Mark Zuckerberg decided to move his company backwards, abandoning vulnerable users in the process. “Facebook and Instagram already had an equity problem. Now, it’s out of control,” Sherman added.The groups implored Meta to hire an independent third party to “formally analyze changes in harmful content facilitated by the policy changes” made in January, and for the tech giant to swiftly reinstate the content moderation standards that were in place earlier.The International Fact-Checking Network has previously warned of devastating consequences if Meta broadens its policy shift related to fact-checkers beyond US borders to the company’s programs covering more than 100 countries.AFP currently works in 26 languages with Meta’s fact-checking program, including in Asia, Latin America, and the European Union.

Netanyahu says ‘changing face of Middle East’ as Israel, Iran trade blows

Prime Minister Benjamin Netanyahu insisted on Monday that Israel’s campaign against Iran was “changing the face of the Middle East”, as the two countries traded heavy strikes for a fourth day. The remarks came hours after a dramatic attack on an Iranian state TV building, which forced a presenter to flee mid-broadcast and prompted a threat of retaliation against Israeli news channels.After decades of enmity and a prolonged shadow war, Israel launched a surprise aerial campaign against Iran last week, with the stated aim of preventing Tehran from acquiring atomic weapons — an ambition it denies.The sudden flare-up has sparked fears of a wider conflict, with US President Donald Trump urging Iran back to the negotiating table after Israel’s attacks derailed ongoing nuclear talks.While Trump has maintained that Washington has “nothing to do” with its ally’s campaign, he issued an extraordinary warning on Monday for all residents of Tehran to “immediately evacuate” — echoing a narrower warning by Israel’s army for people to flee the capital district where the TV station was later hit. Israel’s strikes have killed at least 224 people, including top military commanders, nuclear scientists and civilians, according to Iranian authorities.Netanyahu told a press conference Monday evening that Israel was eliminating Iran’s security leadership “one after the other”.”We are changing the face of the Middle East, and that can lead to radical changes inside Iran itself,” he said. Iran has launched several waves of missiles in retaliation for Israel’s attacks, with Iran’s Revolutionary Guards boasting Monday evening that the attacks would continue “without interruption until dawn”.Inhabitants of Tel Aviv were briefly told to seek shelter early Tuesday, a day after Iranian strikes on multiple Israeli cities pushed the death toll above two dozen in Israel. – ‘Very scared’ -Earlier, the live feed of Islamic Republic of Iran Broadcasting (IRIB) was interrupted when an Israeli strike hit its Tehran building on Monday.The presenter was in the midst of lambasting Israel when an explosion rocked the facility, causing the monitors behind her to cut out and sending debris raining from the ceiling. Prior to the strike, Defence Minister Israel Katz said that Iran’s “propaganda and incitement megaphone is about to disappear”.IRIB resumed its broadcast shortly after the strike, with a senior official at the service saying “the voice of the Islamic revolution… will not be silenced with a military operation”.Iran later “issued an evacuation warning for the N12 and N14 channels of Israel”, state TV reported, calling the order a “response to the hostile attack” on IRIB.Iranian missiles struck Tel Aviv, Bnei Brak, Petah Tikva and Haifa on Monday, leaving behind shattered homes, smouldering wreckage and stunned residents picking through debris.”I have four children, four boys. We’re very scared, but everyone is OK,” said Idan Bar, whose building in Petah Tikva was among those hit.US Ambassador to Israel Mike Huckabee said a nearby missile strike lightly damaged a building used by the American embassy in Tel Aviv, while the US State Department warned citizens on Monday not to travel to Israel due to security concerns.The aircraft carrier USS Nimitz was also leaving Southeast Asia on Monday after cancelling plans to dock in Vietnam, amid reports it was headed to the Middle East to boost the US presence there.- ‘Takes one phone call’ -International calls for calm have mounted.British Prime Minister Keir Starmer told reporters at the Group of Seven summit in the Canadian Rockies on Monday that he believed his fellow leaders were united in wanting de-escalation, adding the “risk of the conflict escalating is obvious”.French President Emmanuel Macron called for both sides to “end” strikes on civilians and warned that aiming to overthrow Tehran’s clerical state would be a “strategic error”.China called on Israel and Iran to both “immediately take measures to cool down the tensions” and avoid plunging the region into deeper turmoil.Trump had initially urged Iran to come back to the negotiating table, but then wrote on his Truth Social platform: “Everyone should immediately evacuate Tehran!” Shortly afterwards, the White House said Trump would return to Washington, cutting short his stay at the G7 summit and hinting at greater US involvement in the conflict.The United States and Iran had engaged in several rounds of indirect talks on Tehran’s nuclear programme in recent weeks, but Iran said after the start of Israel’s campaign that it would not negotiate while under attack. Iranian Foreign Minister Abbas Araghchi said Monday that “absent a total cessation of military aggression against us, our responses will continue”. “It takes one phone call from Washington to muzzle someone like Netanyahu. That may pave the way for a return to diplomacy,” he wrote on X.A senior US official told AFP Trump had intervened to prevent Israel from carrying out an assassination of Iran’s supreme leader, Ayatollah Ali Khamenei.But Netanyahu did not rule out the possibility when asked about the reports during an interview with ABC News.”It’s not going to escalate the conflict, it’s going to end the conflict,” he said.burs-smw/tym/lb