Pope alert, joking despite double pneumonia, Italy PM says

Pope Francis is alert and still making jokes despite having double pneumonia, Italy’s prime minister said Wednesday after visiting the 88-year-old pontiff in hospital.Francis was admitted to Rome’s Gemelli hospital with bronchitis last Friday, but the Holy See revealed on Tuesday that he had developed pneumonia in both of his lungs.The development caused widespread alarm over the pope’s health, after a series of issues in recent years, from colon and hernia surgery to problems walking.”I was very happy to find him alert and responsive. We joked as always. He hasn’t lost his proverbial sense of humour,” Giorgia Meloni said in a statement after her visit.Amid widespread speculation online, including reports of his death, the Vatican issued an early bulletin Wednesday saying he had spent a “peaceful night” in the hospital’s papal suite and had breakfast.”The pope is breathing on his own. His heart is holding up very well,” a source in the Vatican added.Francis has been speaking to friends by telephone, has been out of bed and sitting in a chair, and working on and off, the source said.- ‘Complex picture’ -The Argentine pope, who has been head of the Catholic Church since 2013, keeps a busy schedule despite his age and ailments, and this year is busy with celebrations of the holy Jubilee year.But he had struggled to read his homilies in the days before his hospital admission.After an initial diagnosis of bronchitis, the Holy See revealed on Tuesday evening that “the laboratory tests, chest X-ray, and the Holy Father’s clinical condition continue to present a complex picture”.A “polymicrobial infection” which has come on top of “bronchiectasis and asthmatic bronchitis, and which required the use of cortisone antibiotic therapy, makes therapeutic treatment more complex”, the Vatican said.”The follow-up chest CT scan which the Holy Father underwent this afternoon… demonstrated the onset of bilateral pneumonia, which required additional drug therapy,” it added.Bronchiectasis is when the bronchi, or air passages, thicken due to infection or another condition.The pontiff had part of his right lung cut away when he was 21, after developing pleurisy that almost killed him.The Vatican has cancelled a papal audience on Saturday and said the pope would not attend a mass on Sunday, although it has yet to announce plans for his weekly Angelus prayer, which is held on Sunday at midday.- ‘Vital energy’ -Cardinal Baldassare Reina, vicar general of the Diocese of Rome, called on all parishes in the Italian capital to pray for the pope’s recovery.Candles, some with pictures of the pope on them, have been set at the bottom of a statue of Pope John Paul II outside the Gemelli hospital, where pilgrims have been coming to pray.”I hope he recovers as soon as possible because this is the Jubilee year and he has so much to do for young people, for everyone, it’s very sad,” said Annamaria Santoro, an Italian woman whose son was in the same hospital.The Vatican published drawings made by children in the hospital for Francis, as well as letters from parents asking him to pray for their sick offspring.Jesuit theologian Antonio Spadaro, who is close to Francis, told Italy’s Corriere della Sera daily the pope could be in hospital for two to three weeks.”It is clear that the situation is delicate, but I have not perceived any form of alarmism,” he said.The pope “has an extraordinary vital energy. He is not a person who lets himself go, he is not a resigned man. And that is a very positive element, we have seen that in the past”, he said.The pope has left open the option of resigning were he to become unable to carry out his duties.But in a memoir last year Francis said it was just a “distant possibility” that would be justified only in the event of “a serious physical impediment”.

Violences sexuelles à Bétharram: trois premières gardes à vue

Une accélération après un an d’investigations: trois hommes ont été placés en garde à vue mercredi dans l’affaire des violences physiques et sexuelles au sein de l’établissement catholique Notre-Dame-de-Bétharram, qui pourrait faire l’objet prochainement d’une commission d’enquête parlementaire. Ces premières mises en cause concernent des hommes nés en 1931, en 1955 et en 1965, pour des faits présumés s’étalant “entre 1957 et 2004″, selon le procureur de la République à Pau, Rodolphe Jarry.”Enfin, quelque chose de très fort se passe”, c’est “une immense victoire, la concrétisation d’un combat de 15 mois”, a déclaré à l’AFP Alain Esquerre, porte-parole du collectif de plus d’une centaine de plaignants.Les victimes, âgées de 8 à 13 ans à l’époque des faits, évoquent des masturbations et fellations imposées ou subies plusieurs fois par semaine, des châtiments corporels, menaces et humiliations.Cette annonce survient quatre jours après une réunion, à Pau, entre des victimes et le Premier ministre François Bayrou, sous pression dans ce dossier depuis la parution, début février, de témoignages affirmant qu’il était au courant de premières accusations contre l’établissement dans les années 1990, ce qu’il dément.À l’issue de cette longue entrevue, le chef du gouvernement avait promis des moyens supplémentaires pour l’enquête. Le parquet a toutefois souligné mercredi que le calendrier des interpellations avait été arrêté “dès le 31 janvier 2025”.- 132 plaintes – Le collectif des victimes de Bétharram a recensé à ce jour 132 plaintes, soit une quinzaine de signalements supplémentaires en quelques jours. Le parquet en confirmera le nombre total à l’issue des gardes à vue qui peuvent durer jusqu’à 48 heures, a indiqué le procureur.Parmi ces plaintes, “rares” sont celles qui ne sont pas frappées par la prescription, estime Alain Esquerre, qui indiquait en juillet que deux laïcs toujours en vie et un prêtre décédé étaient particulièrement visés.En février 2024, un laïc encore en poste avait été démis de ses fonctions peu après l’ouverture de l’enquête.Une vingtaine de victimes de Bétharram ont d’ores et déjà été indemnisées par la Commission reconnaissance et réparation (CRR), qui accompagne les personnes abusées dans des congrégations catholiques. Depuis deux semaines, le scandale Bétharram éclabousse le Premier ministre, François Bayrou, dont plusieurs des enfants ont été scolarisés dans le passé dans cette institution béarnaise, où son épouse a enseigné le catéchisme. Celui qui a été ministre de l’Éducation de 1993 à 1997 répète n’avoir “jamais été informé” dans le passé des agressions sexuelles et viols dans l’établissement et a contre-attaqué mardi en visant le gouvernement de Lionel Jospin, au pouvoir en 1998, au moment d’une première plainte pour viol, abandonnée après le suicide du prêtre mis en cause début 2000.- La Ciivise demande un audit – Devant l’Assemblée nationale, il a réaffirmé mardi n’être “jamais” intervenu, “ni de près ni de loin”, auprès de la justice, rappelant même avoir commandité une enquête académique en 1996 après une première plainte d’élève pour une violente gifle. L’inspecteur académique, qui concluait à l’époque que les élèves n’étaient pas “brutalisés” à Bétharram, a exprimé mercredi des regrets, estimant que son rapport de trois pages “ne tient pas la route actuellement”. Ses propos, rapportés par la Cellule investigation de Radio France, ont “sidéré” et “scandalisé” Alain Esquerre, qui estime que “si ce monsieur avait fait son travail, son rapport aurait fait scandale, le procureur aurait été saisi et on aurait évité tous les viols et violences perpétrés ensuite pendant une dizaine d’années au sein de l’établissement”. À l’Assemblée nationale, la création d’une commission d’enquête “sur les modalités du contrôle de l’État et de la prévention des violences dans les établissements scolaires” a été votée à l’unanimité, mercredi, en commission des affaires culturelles et de l’éducation. Le périmètre de cette commission, dont la création doit encore être officiellement actée, “vise à protéger tous les élèves de notre pays”, a déclaré devant la presse le député LFI Paul Vannier, qui a de nouveau accusé mardi M. Bayrou de “mensonge” et d’avoir “changé par trois fois déjà (sa) version” des faits dans cette affaire. La Commission indépendante sur les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise) a demandé pour sa part un audit global sur les dispositifs d’alerte existants dans les établissements accueillant des enfants, estimant que “Bétharram n’est pas un cas unique”.Cette commission indépendante, chargée de conseiller le gouvernement pour la lutte contre la pédocriminalité, rappelle avoir préconisé “dès 2023 que le dispositif de remontées systématique d’alertes en cas de violences sexuelles dans les établissements sportifs soit étendu pour tous les lieux qui accueillent les enfants”.Selon l’instance, 160.000 mineurs sont victimes de violences sexuelles chaque année en France. brk-cac-cas-tsq-la-mep-gf/ppy/cbn

Violences sexuelles à Bétharram: trois premières gardes à vue

Une accélération après un an d’investigations: trois hommes ont été placés en garde à vue mercredi dans l’affaire des violences physiques et sexuelles au sein de l’établissement catholique Notre-Dame-de-Bétharram, qui pourrait faire l’objet prochainement d’une commission d’enquête parlementaire. Ces premières mises en cause concernent des hommes nés en 1931, en 1955 et en 1965, pour des faits présumés s’étalant “entre 1957 et 2004″, selon le procureur de la République à Pau, Rodolphe Jarry.”Enfin, quelque chose de très fort se passe”, c’est “une immense victoire, la concrétisation d’un combat de 15 mois”, a déclaré à l’AFP Alain Esquerre, porte-parole du collectif de plus d’une centaine de plaignants.Les victimes, âgées de 8 à 13 ans à l’époque des faits, évoquent des masturbations et fellations imposées ou subies plusieurs fois par semaine, des châtiments corporels, menaces et humiliations.Cette annonce survient quatre jours après une réunion, à Pau, entre des victimes et le Premier ministre François Bayrou, sous pression dans ce dossier depuis la parution, début février, de témoignages affirmant qu’il était au courant de premières accusations contre l’établissement dans les années 1990, ce qu’il dément.À l’issue de cette longue entrevue, le chef du gouvernement avait promis des moyens supplémentaires pour l’enquête. Le parquet a toutefois souligné mercredi que le calendrier des interpellations avait été arrêté “dès le 31 janvier 2025”.- 132 plaintes – Le collectif des victimes de Bétharram a recensé à ce jour 132 plaintes, soit une quinzaine de signalements supplémentaires en quelques jours. Le parquet en confirmera le nombre total à l’issue des gardes à vue qui peuvent durer jusqu’à 48 heures, a indiqué le procureur.Parmi ces plaintes, “rares” sont celles qui ne sont pas frappées par la prescription, estime Alain Esquerre, qui indiquait en juillet que deux laïcs toujours en vie et un prêtre décédé étaient particulièrement visés.En février 2024, un laïc encore en poste avait été démis de ses fonctions peu après l’ouverture de l’enquête.Une vingtaine de victimes de Bétharram ont d’ores et déjà été indemnisées par la Commission reconnaissance et réparation (CRR), qui accompagne les personnes abusées dans des congrégations catholiques. Depuis deux semaines, le scandale Bétharram éclabousse le Premier ministre, François Bayrou, dont plusieurs des enfants ont été scolarisés dans le passé dans cette institution béarnaise, où son épouse a enseigné le catéchisme. Celui qui a été ministre de l’Éducation de 1993 à 1997 répète n’avoir “jamais été informé” dans le passé des agressions sexuelles et viols dans l’établissement et a contre-attaqué mardi en visant le gouvernement de Lionel Jospin, au pouvoir en 1998, au moment d’une première plainte pour viol, abandonnée après le suicide du prêtre mis en cause début 2000.- La Ciivise demande un audit – Devant l’Assemblée nationale, il a réaffirmé mardi n’être “jamais” intervenu, “ni de près ni de loin”, auprès de la justice, rappelant même avoir commandité une enquête académique en 1996 après une première plainte d’élève pour une violente gifle. L’inspecteur académique, qui concluait à l’époque que les élèves n’étaient pas “brutalisés” à Bétharram, a exprimé mercredi des regrets, estimant que son rapport de trois pages “ne tient pas la route actuellement”. Ses propos, rapportés par la Cellule investigation de Radio France, ont “sidéré” et “scandalisé” Alain Esquerre, qui estime que “si ce monsieur avait fait son travail, son rapport aurait fait scandale, le procureur aurait été saisi et on aurait évité tous les viols et violences perpétrés ensuite pendant une dizaine d’années au sein de l’établissement”. À l’Assemblée nationale, la création d’une commission d’enquête “sur les modalités du contrôle de l’État et de la prévention des violences dans les établissements scolaires” a été votée à l’unanimité, mercredi, en commission des affaires culturelles et de l’éducation. Le périmètre de cette commission, dont la création doit encore être officiellement actée, “vise à protéger tous les élèves de notre pays”, a déclaré devant la presse le député LFI Paul Vannier, qui a de nouveau accusé mardi M. Bayrou de “mensonge” et d’avoir “changé par trois fois déjà (sa) version” des faits dans cette affaire. La Commission indépendante sur les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise) a demandé pour sa part un audit global sur les dispositifs d’alerte existants dans les établissements accueillant des enfants, estimant que “Bétharram n’est pas un cas unique”.Cette commission indépendante, chargée de conseiller le gouvernement pour la lutte contre la pédocriminalité, rappelle avoir préconisé “dès 2023 que le dispositif de remontées systématique d’alertes en cas de violences sexuelles dans les établissements sportifs soit étendu pour tous les lieux qui accueillent les enfants”.Selon l’instance, 160.000 mineurs sont victimes de violences sexuelles chaque année en France. brk-cac-cas-tsq-la-mep-gf/ppy/cbn

“Golfe d’Amérique”: Trump maintient ses entraves contre l’agence de presse AP

Donald Trump a affirmé mardi qu’il maintiendrait des restrictions d’accès visant la grande agence de presse américaine Associated Press (AP) tant qu’elle n’acceptera pas d’utiliser l’appellation géographique “Golfe d’Amérique” pour désigner le Golfe du Mexique.”Nous allons les laisser en dehors jusqu’à ce qu’ils acceptent qu’il s’agit du Golfe d’Amérique”, a déclaré le président américain, répondant à la question d’un journaliste, depuis sa résidence Mar-a-Lago en Floride.”L’Associated Press refuse de suivre la loi”, a-t-il insisté.Les journalistes d’AP, pilier de la presse aux Etats-Unis, ont vu leurs accès au Bureau ovale de la Maison Blanche, ainsi qu’à l’avion présidentiel, bloqués par l’exécutif américain, qui reproche à l’agence de ne pas se plier à la décision prise par Donald Trump de renommer le Golfe du Mexique en “Golfe d’Amérique”.”Un gouvernement est en train de dicter au public et à la presse les mots qu’il faut utiliser et exerce des représailles s’ils n’obéissent pas aux ordres”, a réagi une porte-parole d’AP, Lauren Easton, dans un message transmis à l’AFP mercredi.Julie Pace, la rédactrice en chef de l’agence, a déjà dénoncé une “violation flagrante du Premier amendement” de la Constitution américaine, qui garantit la liberté de la presse et la liberté d’expression.Dans une note éditoriale, AP a expliqué que le décret changeant le nom du Golfe du Mexique n’avait d’autorité qu’aux Etats-Unis, tandis que le Mexique et d’autres pays et organismes internationaux ne l’avaient pas reconnu. “Associated Press y fera référence par son nom d’origine tout en reconnaissant le nouveau nom choisi par Trump”, poursuivait l’agence de presse.”Le Golfe du Mexique porte ce nom depuis plus de 400 ans”, a ajouté sa porte-parole mercredi.Donald Trump a profité de l’occasion pour s’en prendre au travail de ses journalistes.”Comme vous le savez, l’Associated Press s’est complètement trompée sur l’élection, sur Trump, sur le traitement de Trump, et sur d’autres choses à propos de Trump, des républicains et des conservateurs”, a déclaré le milliardaire. Lors de son premier mandat, Donald Trump désignait la presse comme l'”ennemi du peuple”. Depuis son retour au pouvoir, il a de nouveau accentué ses attaques contre les grands médias américains, en les visant notamment au portefeuille par des actions en justice. Fondée en 1846 par des journaux new-yorkais, AP livre articles, photos et vidéos à de très nombreux médias, américains et étrangers. L’agence, véritable institution du journalisme qui emploie plus de 3.000 personnes à travers le monde, a publié plus de 375.000 articles, 1,24 million de photos et 80.000 vidéos selon ses chiffres pour 2023.

Ukraine: Macron organise une nouvelle réunion avec plusieurs Etats

Le président français Emmanuel Macron a poursuivi mercredi ses consultations avec ses partenaires européens pour trouver une posture commune sur l’Ukraine et la défense collective alors que Donald Trump et Vladimir Poutine se préparent à une rencontre au sommet pour normaliser leurs relations.Après un premier mini-sommet informel lundi à l’Elysée avec sept pays européens, dont le Royaume-uni, il a réuni 19 chefs d’Etat et de gouvernement de pays membres de l’UE ou de l’Otan (Norvège, Canada, Islande) en visioconférence peu après 16H00 (15H00 GMT), a indiqué l’Elysée. Seuls le président roumain par interim Ilie Bolojan, dont le pays est secoué par une crise politique depuis l’annulation de la présidentielle remportée au premier tour par l’extrême-droite pro-russe, et le Premier minisre luxembourgeois Luc Frieden étaient présents. Les chefs d’Etat et de gouvernement des trois Etats baltes, Chypre, la Finlande, la Belgique, la Bulgarie, la Croatie, la Grèce, l’Irlande, l’Islande, le Portugal, la Suède, la Slovénie et la République tchèque étaient en distanciel, de même que le Premier ministre canadien Justin Trudeau. Le président français a promis de s’entretenir avec les Vingt-Sept d’ici la fin de la semaine. Seules la Hongrie, la Slovaquie, tous deux réputées prorusses, l’Autriche et Malte n’ont pour l’heure pas participé aux échanges.Lundi, Emmanuel Macron avait rassemblé les poids lourds de l’UE, ainsi que le Royaume-Uni, en première ligne sur le dossier ukrainien et qui effectue progressivement son retour sur la scène européenne.Signe d’un réel sentiment d’urgence, lundi, “il y a eu une très forte convergence pour dire que la Russie constitue une menace existentielle pour les Européens”, a martelé le chef de l’Etat dans un entretien avec la presse régionale.Le continent se doit, de fait, de monter dans un train déjà lancé à vive allure par la volonté du président américain, Donald Trump, de négocier seul la paix en Ukraine avec Vladimir Poutine, irritant jusqu’au président ukrainien Volodymyr Zelensky.Paris a vivement réagi mercredi à la violente charge de Donald Trump contre le président ukrainien, qu’il a semblé accuser d’avoir commencé la guerre. Ces attaques sont “dans les lignée” de propos “peu compréhensibles” qui interrogent sur “la cohérence” de la position américaine, a dit la porte-parole du gouvernement, Sophie Primas.Outre le consensus sur la menace russe, les débats sont vifs en Europe sur les réponses à lui apporter, notamment entre partisans et adversaires d’un déploiement militaire en Ukraine pour faire respecter une éventuelle fin des combats.”La France ne s’apprête pas à envoyer des troupes au sol, belligérantes dans un conflit, sur le front”, avait assuré mardi le président, comme pour éteindre un possible début de polémique.A Bruxelles, les ambassadeurs des 27 ont approuvé mercredi un 16e paquet de sanctions contre la Russie.Dans le même temps, Washington a semblé vouloir rassurer les Européens sur le fait qu’un accord ne se ferait pas totalement sur leur dos. Le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, a convenu que l’UE aurait bien sa place à la table des négociations, ne serait-ce que sur la question des sanctions. 

Le pape, hospitalisé pour une pneumonie, respire sans assistance

Le pape François, dont l’hospitalisation à 88 ans suscite l’inquiétude, est atteint d’une pneumonie touchant les deux poumons, mais respire sans assistance, peut se lever et a un cÅ“ur qui “résiste très bien”, a indiqué mercredi une source vaticane.Le pontife, hospitalisé depuis vendredi à l’hôpital Gemelli de Rome, a passé mardi un scanner thoracique qui a révélé une pneumonie sur les deux poumons et continue d’afficher un tableau clinique “complexe” nécessitant “un traitement médicamenteux supplémentaire”, selon son dernier bulletin de santé.Le jésuite argentin, qui souffre d’une fragilité respiratoire et à qui on a retiré le lobe supérieur du poumon droit dans sa jeunesse, a contracté une “infection polymicrobienne, dans un contexte de bronchectasies et de bronchite asthmatique”.Mercredi, il a reçu la visite de la Première ministre italienne Giorgia Meloni qui l’a trouvé “alerte” et “réactif” et a affirmé avoir même “plaisanté” avec lui.L’annonce mardi soir de cette pneumonie – une infection du tissu pulmonaire, potentiellement mortelle – a toutefois ravivé l’inquiétude autour du chef de l’Eglise catholique, dont la santé déclinante est très éprouvée par un agenda surchargé.Les préoccupations sont renforcées par la diffusion de fausses informations sur les réseaux sociaux, notamment sur X, rapportant la mort du pape en plusieurs langues. Mercredi matin, le Vatican s’est voulu rassurant sur l’état de santé de François. Le pape a “passé une nuit paisible, s’est réveillé et a pris son petit déjeuner”, a affirmé aux journalistes le porte-parole du Saint-Siège, Matteo Bruni.Selon une source vaticane, le pape peut se lever et s’asseoir dans un fauteuil. Il respire seul mais il n’est pas exclu qu’il reçoive, par intermittence, une assistance en oxygène.Toutefois cette maladie représente “certainement une situation difficile” pour le pape, estime Andrea Ungar, professeur de Gériatrie à l’université de Florence, interrogé par l’AFP. L’infection “est passée d’un poumon à l’autre par les bronches (…) et peut causer une insuffisance respiratoire”, observe cet expert, qui souligne l’importance pour le pape de continuer à rester “actif”.- “Situation délicate” -Toutes les activités publiques du pape ont été annulées jusqu’à ce week-end, y compris celles liées au Jubilé de l’Eglise catholique, “Année sainte” célébrée une fois tous les 25 ans.Si aucune information officielle n’a été donnée sur sa durée, cette nouvelle hospitalisation, la quatrième en moins de quatre ans, pourrait durer de deux à trois semaines, selon le théologien jésuite Antonio Spadaro, proche du pape.”Il est clair que la situation est délicate, mais je n’ai perçu aucune forme d’alarmisme”, a-t-il déclaré au quotidien italien Il Corriere della Sera. Le pape “a une énergie vitale extraordinaire. Ce n’est pas quelqu’un qui se laisse aller, ce n’est pas un homme résigné.”Le cardinal Baldassare Reina, adjoint du pape pour son évêché de Rome, a appelé toutes les paroisses de la Ville éternelle à prier pour sa guérison.Devant l’hôpital Gemelli, des fidèles ont allumé des bougies à l’effigie du pape en signe de soutien. “C’est une personne extraordinaire qui a su tenir le cap à un moment où l’Église catholique était et est peut-être encore en difficulté”, a confié à l’AFPTV Rosa Maria, qui souhaite que le pape “revienne parmi nous”. “Nous avons besoin de lui”, insiste-t-elle.”Je lui souhaite de se rétablir le plus vite possible parce que c’est l’année du Jubilé et il a tellement à faire pour les jeunes, pour tout le monde, c’est très triste”, a renchéri Annamaria Santoro, une Italienne dont le fils est aussi hospitalisé.Malgré des alertes de santé à répétition ces dernières années – problèmes de hanche, douleurs au genou qui l’obligent à se déplacer en fauteuil roulant, opérations, infections respiratoires – Jorge Bergoglio, connu pour sa force de caractère, a maintenu un rythme effréné, au grand dam de ses médecins qui ne cessent de lui répéter de ralentir la cadence.Avant son hospitalisation, l’évêque de Rome était apparu affaibli, le visage gonflé, la voix essoufflée, et avait à plusieurs reprises délégué la lecture de ses discours à ses assistants.En 2023, il avait déjà été hospitalisé trois jours pour une bronchite.Depuis son élection en 2013, le pape a toujours laissé ouverte la possibilité de renoncer à sa charge si sa santé l’empêchait d’exercer ses fonctions, à l’image de son prédécesseur Benoît XVI.Mais dans un livre publié en 2024, François assurait que la démission était une “possibilité lointaine” qui ne se justifierait qu’en cas d'”empêchement physique grave”.

Le pape, hospitalisé pour une pneumonie, respire sans assistance

Le pape François, dont l’hospitalisation à 88 ans suscite l’inquiétude, est atteint d’une pneumonie touchant les deux poumons, mais respire sans assistance, peut se lever et a un cÅ“ur qui “résiste très bien”, a indiqué mercredi une source vaticane.Le pontife, hospitalisé depuis vendredi à l’hôpital Gemelli de Rome, a passé mardi un scanner thoracique qui a révélé une pneumonie sur les deux poumons et continue d’afficher un tableau clinique “complexe” nécessitant “un traitement médicamenteux supplémentaire”, selon son dernier bulletin de santé.Le jésuite argentin, qui souffre d’une fragilité respiratoire et à qui on a retiré le lobe supérieur du poumon droit dans sa jeunesse, a contracté une “infection polymicrobienne, dans un contexte de bronchectasies et de bronchite asthmatique”.Mercredi, il a reçu la visite de la Première ministre italienne Giorgia Meloni qui l’a trouvé “alerte” et “réactif” et a affirmé avoir même “plaisanté” avec lui.L’annonce mardi soir de cette pneumonie – une infection du tissu pulmonaire, potentiellement mortelle – a toutefois ravivé l’inquiétude autour du chef de l’Eglise catholique, dont la santé déclinante est très éprouvée par un agenda surchargé.Les préoccupations sont renforcées par la diffusion de fausses informations sur les réseaux sociaux, notamment sur X, rapportant la mort du pape en plusieurs langues. Mercredi matin, le Vatican s’est voulu rassurant sur l’état de santé de François. Le pape a “passé une nuit paisible, s’est réveillé et a pris son petit déjeuner”, a affirmé aux journalistes le porte-parole du Saint-Siège, Matteo Bruni.Selon une source vaticane, le pape peut se lever et s’asseoir dans un fauteuil. Il respire seul mais il n’est pas exclu qu’il reçoive, par intermittence, une assistance en oxygène.Toutefois cette maladie représente “certainement une situation difficile” pour le pape, estime Andrea Ungar, professeur de Gériatrie à l’université de Florence, interrogé par l’AFP. L’infection “est passée d’un poumon à l’autre par les bronches (…) et peut causer une insuffisance respiratoire”, observe cet expert, qui souligne l’importance pour le pape de continuer à rester “actif”.- “Situation délicate” -Toutes les activités publiques du pape ont été annulées jusqu’à ce week-end, y compris celles liées au Jubilé de l’Eglise catholique, “Année sainte” célébrée une fois tous les 25 ans.Si aucune information officielle n’a été donnée sur sa durée, cette nouvelle hospitalisation, la quatrième en moins de quatre ans, pourrait durer de deux à trois semaines, selon le théologien jésuite Antonio Spadaro, proche du pape.”Il est clair que la situation est délicate, mais je n’ai perçu aucune forme d’alarmisme”, a-t-il déclaré au quotidien italien Il Corriere della Sera. Le pape “a une énergie vitale extraordinaire. Ce n’est pas quelqu’un qui se laisse aller, ce n’est pas un homme résigné.”Le cardinal Baldassare Reina, adjoint du pape pour son évêché de Rome, a appelé toutes les paroisses de la Ville éternelle à prier pour sa guérison.Devant l’hôpital Gemelli, des fidèles ont allumé des bougies à l’effigie du pape en signe de soutien. “C’est une personne extraordinaire qui a su tenir le cap à un moment où l’Église catholique était et est peut-être encore en difficulté”, a confié à l’AFPTV Rosa Maria, qui souhaite que le pape “revienne parmi nous”. “Nous avons besoin de lui”, insiste-t-elle.”Je lui souhaite de se rétablir le plus vite possible parce que c’est l’année du Jubilé et il a tellement à faire pour les jeunes, pour tout le monde, c’est très triste”, a renchéri Annamaria Santoro, une Italienne dont le fils est aussi hospitalisé.Malgré des alertes de santé à répétition ces dernières années – problèmes de hanche, douleurs au genou qui l’obligent à se déplacer en fauteuil roulant, opérations, infections respiratoires – Jorge Bergoglio, connu pour sa force de caractère, a maintenu un rythme effréné, au grand dam de ses médecins qui ne cessent de lui répéter de ralentir la cadence.Avant son hospitalisation, l’évêque de Rome était apparu affaibli, le visage gonflé, la voix essoufflée, et avait à plusieurs reprises délégué la lecture de ses discours à ses assistants.En 2023, il avait déjà été hospitalisé trois jours pour une bronchite.Depuis son élection en 2013, le pape a toujours laissé ouverte la possibilité de renoncer à sa charge si sa santé l’empêchait d’exercer ses fonctions, à l’image de son prédécesseur Benoît XVI.Mais dans un livre publié en 2024, François assurait que la démission était une “possibilité lointaine” qui ne se justifierait qu’en cas d'”empêchement physique grave”.