C1: un Mbappé de gala punit City et envoie le Real Madrid en huitièmes
Il est venu pour vivre ces soirées-là , et les marquer de son empreinte: auteur d’un triplé retentissant, Kylian Mbappé a permis mercredi au Real Madrid, champion d’Europe en titre, d’assumer son statut en punissant Manchester City (3-1), pour se qualifier en huitièmes de finale de la Ligue des champions.Les Citizens étaient pourtant prévenus. Il ne faut rien laisser au Roi d’Europe, souvent impitoyable lorsque l’hymne emblématique de la Champions retentit dans son antre du Santiago Bernabéu, et dont la constellation de stars s’est encore étoffée cet été, avec l’arrivée d’une nouvelle étoile.Mais les hommes de Pep Guardiola, impuissant sur son banc, les mains sur la tête, dans une scène devenue bien trop habituelle cette saison, ont plié d’entrée. Sur la première ouverture du jeune Raul Asencio, à nouveau impressionnant en défense centrale, Mbappé a frappé dans le dos d’une défense anglais déjà dépassée.Clinique face au gardien adverse Ederson, bien trop rapide pour John Stones et Ruben Dias, l’attaquant français a parfaitement lancé les siens d’un lob bien senti, laissant présager un scenario cauchemar pour les champions d’Angleterre (4e, 1-0).Le rebond porteur d’espoir des Citizens face à Newcastle le week-end dernier (4-0) semblait alors anecdotique. City, 4e de Premier League avec 17 points de retard sur Liverpool, est toujours malade, avec une défense trop perméable pour faire face aux “quatre fantastiques”: Mbappé, Vinicius Jr, Rodrygo et Bellingham.- Mbappé plus que jamais leader -Les néo-Galactiques ont confirmé ce sentiment à la demi-heure de jeu. L’attaquant français, trouvé au terme d’un superbe mouvement collectif auxquels ils ont tous pris part, a creusé l’écart d’un enchaînement de classe en effaçant sur son contrôle le pauvre Josko Gvardiol pour ajuster Ederson du droit (33e, 2-0).Sans solution en l’absence de leur buteur norvégien Erling Haaland, touché au genou, les joueurs anglais ont alors rendu les armes et n’ont ensuite fait que subir les vagues successives des Merengues, portés par un Mbappé en feu, qui s’est offert un exceptionnel triplé pour envoyer son équipe en huitièmes de finale.Trouvé sur l’aile droite, le capitaine de l’équipe de France, qui se savait attendu pour ce premier rendez-vous crucial en C1, s’est ouvert le chemin du but tout seul. Il a profité de l’apathie générale de ses adversaires et a trouvé le petit filet opposé d’une frappe limpide du gauche (61e, 3-0), scellant la démonstration madrilène et faisant exploser le Bernabéu, désormais à ses pieds.Sur un coup franc provoqué par le milieu français Eduardo Camavinga, où l’Egyptien Omar Marmoush, transparent pendant 90 minutes, a trouvé la barre, l’Espagnol Nico Gonzalez a bien suivi pour sauver l’honneur des “Sky Blues” (90e+2, 3-1).Voilà l’Europe prévenue: le Real n’est plus totalement la machine collective qui a tout raflé l’an passé. Mais il a une attaque de feu, capable de faire tomber n’importe quelle défense, et reste le favori à sa propre succession.Acclamé en héros à sa sortie (78e), Mbappé semble avoir définitivement chassé les doutes qui entouraient ses débuts dans le club de ses rêves, et s’affirme comme le nouveau leader du géant espagnol, avec 28 buts toutes compétitions confondues. Et un rendement (enfin) à la hauteur de son talent.
C1: le PSG atomise Brest et entrevoit un choc des titans en huitièmes
Le Paris SG a écrasé Brest (7-0) mercredi en barrage retour de Ligue des champions au Parc des Princes, et rejoint des huitièmes de finale qui s’annoncent bouillants contre Liverpool ou Barcelone.Ca devait être une formalité après le match à sens unique de l’aller à Guingamp (3-0), mais il fallait tout de même pour le PSG maintenir une dynamique de victoires. Les hommes de Luis Enrique s’en sont donné à coeur joie.Le Brest d’Eric Roy avait affiché son envie de bien terminer son inédite et mémorable campagne de Ligue des champions, mais il a été une fois de plus étouffé par la discipline, l’intensité et le talent des Parisiens, en un mot par la plénitude d’une équipe.A chaque début de construction à l’arrière, les Finistériens étaient agressés par l’avant-garde puis l’entrejeu parisien, composé de joueurs comme morts de faim.Et avec le ballon, Paris semblait avoir des réserves inépuisables de joueurs démarqués, d’espaces trouvés entre les lignes. Ne restait plus qu’à régler la mire devant, une simple question de temps à chaque match depuis plusieurs semaines, loin des imprécisions de l’automne.Bradley Barcola a dû d’abord s’échauffer avec deux frappes manquées (6e, 11e), avant de s’échapper sur le côté gauche pour terminer astucieusement au ras du premier poteau du portier brestois Grégoire Coudert, qui suppléait Marco Bizot (20e).Puis Khvicha Kvaratskhelia, la recrue de l’hiver qui a la lourde tâche de s’intégrer à mi-saison dans ce collectif huilé, a réussi à tacler dans le but en angle fermé, après un centre fuyant de Joao Neves (39e). Sa célébration, les deux genoux plantés dans la pelouse et les deux poings serrés, en disait long sur sa libération.- Sans pitié -Loin de se relâcher, Paris a marqué quatre buts au coeur de la seconde mi-temps. Vitinha a claqué une belle frappe lointaine dans le petit filet (59e), un but qui fera du bien au Portugais qui cette saison a plutôt brillé loin du but ou sur coup de pied arrêté.Sans pitié, Désiré Doué y est allé de sa frappe en pleine lucarne sur un centre en retrait de Gonçalo Ramos (64e) – deux joueurs tout juste entrés en jeu, pour mieux souligner la réussite totale de l’équipe en ce début 2025.Nuno Mendes et Ramos ont conclu deux belles projections (69e, 76e). Enfin, le “titi” Senny Mayulu s’est régalé d’un poteau rentrant (86e). Soit sept buteurs différents.Brest aurait pu marquer mais a souvent manqué de précision, comme à l’aller. Cette fois, Marquinhos a sauvé sur sa ligne une tentative de Mathias Pereira Lage (13e), le poteau a renvoyé le tir de Pierre Lees-Melou (57), Gianluigi Donnarumma a détourné la tête de Brendan Chardonnet. Quand ce n’était pas Mama Baldé qui s’emmêlait les pinceaux ou envoyait son tir en tribunes.La fin de l’aventure est un peu amère pour des Brestois qui auraient préféré tomber contre un club qui ne les domine pas déjà en Ligue 1. Mais ils ont eu le temps de se créer des souvenirs contre le Real Madrid, le Bayer Leverkusen ou encore le FC Barcelone…Le Barça qui figure parmi les deux adversaires potentiels de Paris en huitièmes de finale, avec Liverpool. Soit les deux meilleures équipes au classement de la phase de ligue… Paris aura besoin de toute la confiance accumulée ces dernières semaines.
C1: le PSG atomise Brest et entrevoit un choc des titans en huitièmes
Le Paris SG a écrasé Brest (7-0) mercredi en barrage retour de Ligue des champions au Parc des Princes, et rejoint des huitièmes de finale qui s’annoncent bouillants contre Liverpool ou Barcelone.Ca devait être une formalité après le match à sens unique de l’aller à Guingamp (3-0), mais il fallait tout de même pour le PSG maintenir une dynamique de victoires. Les hommes de Luis Enrique s’en sont donné à coeur joie.Le Brest d’Eric Roy avait affiché son envie de bien terminer son inédite et mémorable campagne de Ligue des champions, mais il a été une fois de plus étouffé par la discipline, l’intensité et le talent des Parisiens, en un mot par la plénitude d’une équipe.A chaque début de construction à l’arrière, les Finistériens étaient agressés par l’avant-garde puis l’entrejeu parisien, composé de joueurs comme morts de faim.Et avec le ballon, Paris semblait avoir des réserves inépuisables de joueurs démarqués, d’espaces trouvés entre les lignes. Ne restait plus qu’à régler la mire devant, une simple question de temps à chaque match depuis plusieurs semaines, loin des imprécisions de l’automne.Bradley Barcola a dû d’abord s’échauffer avec deux frappes manquées (6e, 11e), avant de s’échapper sur le côté gauche pour terminer astucieusement au ras du premier poteau du portier brestois Grégoire Coudert, qui suppléait Marco Bizot (20e).Puis Khvicha Kvaratskhelia, la recrue de l’hiver qui a la lourde tâche de s’intégrer à mi-saison dans ce collectif huilé, a réussi à tacler dans le but en angle fermé, après un centre fuyant de Joao Neves (39e). Sa célébration, les deux genoux plantés dans la pelouse et les deux poings serrés, en disait long sur sa libération.- Sans pitié -Loin de se relâcher, Paris a marqué quatre buts au coeur de la seconde mi-temps. Vitinha a claqué une belle frappe lointaine dans le petit filet (59e), un but qui fera du bien au Portugais qui cette saison a plutôt brillé loin du but ou sur coup de pied arrêté.Sans pitié, Désiré Doué y est allé de sa frappe en pleine lucarne sur un centre en retrait de Gonçalo Ramos (64e) – deux joueurs tout juste entrés en jeu, pour mieux souligner la réussite totale de l’équipe en ce début 2025.Nuno Mendes et Ramos ont conclu deux belles projections (69e, 76e). Enfin, le “titi” Senny Mayulu s’est régalé d’un poteau rentrant (86e). Soit sept buteurs différents.Brest aurait pu marquer mais a souvent manqué de précision, comme à l’aller. Cette fois, Marquinhos a sauvé sur sa ligne une tentative de Mathias Pereira Lage (13e), le poteau a renvoyé le tir de Pierre Lees-Melou (57), Gianluigi Donnarumma a détourné la tête de Brendan Chardonnet. Quand ce n’était pas Mama Baldé qui s’emmêlait les pinceaux ou envoyait son tir en tribunes.La fin de l’aventure est un peu amère pour des Brestois qui auraient préféré tomber contre un club qui ne les domine pas déjà en Ligue 1. Mais ils ont eu le temps de se créer des souvenirs contre le Real Madrid, le Bayer Leverkusen ou encore le FC Barcelone…Le Barça qui figure parmi les deux adversaires potentiels de Paris en huitièmes de finale, avec Liverpool. Soit les deux meilleures équipes au classement de la phase de ligue… Paris aura besoin de toute la confiance accumulée ces dernières semaines.
Wall Street termine en légère hausse après le compte-rendu de la Fed
La Bourse de New York a clôturé en petite hausse mercredi, tirée par la légère détente des rendements obligataires américains après la publication du compte-rendu de la dernière réunion du comité monétaire de la banque centrale américaine (FOMC).Le Dow Jones a gagné 0,16% et l’indice Nasdaq a grappillé 0,07%, tandis que l’indice élargi S&P 500 a avancé de 0,24%, établissant un deuxième record de suite en clôture, à 6.144,15 points.Après une ouverture en baisse, “le marché s’est négocié à la hausse” en seconde moitié de séance “suite au compte-rendu du FOMC”, a expliqué à l’AFP Karl Haeling, analyste de LBBW.Selon ce compte-rendu (minutes) de la réunion de janvier du comité de politique monétaire de la Fed (FOMC), publié mercredi, “l’équilibre relatif du marché de l’emploi” ne devrait pas peser sur les prix, mais “d’autres facteurs ont été cités comme pouvant peser sur le processus de désinflation”, notamment “les politiques commerciales et migratoires”.Ces incertitudes ont fait dire à certains des responsables de la Réserve fédérale (Fed) qu’il sera, “dans la période à venir, particulièrement difficile de faire une distinction entre des changements relativement persistants de l’inflation et ceux plus temporaires qui pourraient être associés à la mise en place de nouvelles politiques”.”Ce compte-rendu a été, dans l’ensemble, conforme aux attentes, c’est-à -dire prudent”, a jugé M. Haeling.”Mais il y a eu une petite surprise dans la mesure où il a été question de la possibilité de mettre fin à la réduction de bilan, autrement appelée resserrement quantitatif, plus tôt qu’il n’avait été envisagé”, a relevé l’analyste.La Fed est engagée dans un programme dit de resserrement quantitatif, ce qui signifie qu’elle cherche à réduire la taille de son portefeuille, notamment de bons du Trésor, jugé trop volumineux.En retardant ses ventes de bons du Trésor, “cela ajoute de la liquidité au système bancaire”, a souligné M. Haeling, ce qui stimule une économie tournant déjà à plein régime.Cependant, cette mesure devrait être temporaire, le temps que le plafond de la dette soit relevé et le resserrement quantitatif devrait reprendre par la suite, a estimé M. Haeling.En conséquence, les taux obligataires se sont légèrement détendus, le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans s’établissant à 4,53% contre 4,55% la veille.Au tableau des valeurs, le fabricant américain de montres connectées et de systèmes de navigation par GPS Garmin s’est envolé (12,64%), après avoir publié des résultats dépassant les attentes au quatrième trimestre 2024. L’entreprise a notamment réalisé un bénéfice net par action de 2,25 dollars, contre 2,05 dollars attendu par les analystes interrogés par FactSet.Le constructeur de camions électriques Nikola, en difficulté financière, a plongé de près de 40% après avoir annoncé son dépôt de bilan, l’entreprise n’étant pas parvenue à lever des fonds nécessaires pour le maintien de ses opérations.Le fabricant néerlandais d’équipements médicaux Philips a accusé une perte nette plus importante que prévu en 2024, citant dans un communiqué mercredi une augmentation des charges et des frais de restructuration. Le cours des actions cotées à New York de l’entreprise a reculé de plus de 11%.L’application de rencontres Bumble a dégringolé de 30,31% après avoir publié des prévisions jugées décevantes, et en deçà des attentes des analystes.Le site de création et de commerce électronique Etsy a lui lâché 10,05% après avoir annoncé des résultats en dessous des attentes pour le quatrième trimestre, miné par des ventes moins importantes qu’attendu lors de saison des fêtes.
Le gouvernement Trump veut arrêter le péage urbain de New York, bataille judiciaire en vue
Le gouvernement américain a ordonné mercredi l’arrêt du tout nouveau péage urbain de New York, qui vise à réduire la pollution et financer le métro, Donald Trump intervenant à nouveau dans sa ville natale, cette fois au nom de la “classe ouvrière”.Le péage de neuf dollars en journée pour les automobilistes entrant dans Manhattan a été instauré début janvier après avoir été avalisé in extremis avant l’investiture du nouveau président républicain, qui s’était montré hostile durant sa campagne à cette initiative environnementale, une première aux Etats-Unis.”Je partage les inquiétudes du président à propos des conséquences sur les Américains de la classe ouvrière qui doivent désormais assumer une charge financière supplémentaire dans leur vie quotidienne”, a écrit son ministre des Transports, Sean Duffy, dans un courrier à la gouverneure de l’Etat de New York qui avait porté le projet, Kathy Hochul.”Le programme de péage de l’Etat de New York est une gifle au visage de la classe ouvrière américaine et des propriétaires de petites entreprises”, a-t-il encore asséné dans un communiqué, expliquant que son administration allait retirer l’autorisation fédérale à ce “projet pilote”.”Le péage est mort”, s’est félicité sur son réseau Truth Social le président Trump. “Manhattan et tout New York sont sauvés”, a-t-il ajouté, dans une nouvelle intervention depuis le début de son second mandat dans les affaires de la ville.Ces derniers jours, l’administration Trump a ordonné à la justice de New York de classer l’affaire pour corruption visant le maire de la mégalopole, Eric Adams. Hasard du calendrier, la missive sur le péage intervient le jour-même où l’ancien avocat du président et désormais numéro 2 du ministère de la Justice, Emil Bove, est convoqué par un juge de New York pour expliquer cet ordre hautement inhabituel.- “On se verra au tribunal” -Les velléités de fermer le péage sont “une attaque de Washington sur notre souveraineté” à New York, a dénoncé la gouverneure Hochul lors d’une conférence de presse. Le revirement de l’administration de Donald Trump, climato-sceptique assumé, sur ce sujet sensible au pays de la voiture reine, va désormais faire l’objet d’une bataille devant les tribunaux. De nombreux acteurs, à commencer par la régie du métro new-yorkais (MTA), qui devait bénéficier des revenus du péage, ont immédiatement promis de contester la décision en justice. “Aujourd’hui, la MTA a déposé des documents auprès d’un tribunal fédéral pour garantir que le programme (…) se poursuivra malgré cette offensive sans fondement”, a réagi dans un communiqué le PDG de la MTA, Janno Lieber.”Il est déconcertant qu’après quatre ans et 4.000 pages d’évaluation environnementale supervisée par le gouvernement fédéral – et à peine trois mois après avoir donné son approbation finale au programme de réduction de la congestion -, le gouvernement prenne un virage à 180 degrés”, a-t-il ajouté.”M. le président, on se verra au tribunal”, a également promis dans la foulée le parlementaire démocrate de New York Jerrold Nadler, estimant que Donald Trump n’a “aucune base légale pour arrêter unilatéralement ce programme”.Depuis son entrée en vigueur le 5 janvier, le péage a permis de “réduire drastiquement” les embouteillages et les New-Yorkais “vont au travail plus vite que jamais”, a encore défendu la gouverneure Hochul, mettant en avant l’enjeu économique pour New York.Le métro tentaculaire mais vieillissant attend de ce péage qu’il apporte 15 milliards de dollars de retombées devant partiellement servir, à terme, à sa rénovation.Au moment de son entrée en vigueur, près de 700.000 véhicules circulaient chaque jour, à 11 km/h de moyenne, dans la zone concernée par cette taxe censée également profiter à la lutte contre la pollution atmosphérique.”La volonté de Donald Trump de tuer le péage à New York est une nouvelle mesure irresponsable et illégale”, a dénoncé l’ONG environnementale Evergreen Action. Selon son responsable, Justin Balik, cela fait partie de la volonté du président de “démanteler les politiques climatiques”.
86-year-old US man who shot Black teen dies before sentencing
An 86-year-old Missouri man who pleaded guilty to shooting a Black teenager who rang his doorbell by mistake has died ahead of his sentencing, prosecutors said Wednesday.Andrew Lester, who is white, pleaded guilty on Friday to felony assault for the shooting of Ralph Yarl, who was 16 years old at the time.Yarl recovered from his wounds and is now attending a university in Texas.Lester had been scheduled to be sentenced on March 7 but Zachary Thompson, the prosecuting attorney for Clay County, said he had died.”While the legal proceedings have now concluded, we acknowledge that Mr Lester did take responsibility for his actions by pleading guilty in this case,” Thompson said.Yarl was shot twice, once in the head and once in the arm, in April 2023 when he rang the doorbell at the wrong house while trying to pick up his twin brothers from a play date at a friend’s home in Kansas City.Lester told the authorities he believed someone was trying to break into his home.Then-president Joe Biden spoke with Yarl on the phone following the shooting.”No parent should have to worry that their kid will be shot after ringing the wrong doorbell,” Biden said. “We’ve got to keep up the fight against gun violence.”Deadly shootings are a regular occurrence in the United States, a country of around 330 million people that is awash with an estimated 400 million guns.But Yarl’s case sparked a particular outcry as the nation continues to grapple with a long history of a lack of accountability for violence against African Americans.
Trump administration tells Pentagon to slash budget
The Trump administration has ordered senior US military leaders to plan for expansive cuts that could slash the defense budget by eight percent annually, or some $290 billion within the next five years, US media reported Wednesday.Defense Secretary Pete Hegseth told the Pentagon to develop the deep reductions, The Washington Post reported, citing a memo.The Pentagon’s budget for 2025 is some $850 billion. Lawmakers across the political spectrum agree that the massive spending is needed to deter threats, especially from China and Russia. The cuts, if implemented in full, would reduce that figure by tens of billions each year to some $560 billion by the end of the five years.The report did not give details of where the cuts would be made in the world’s biggest military, but an earlier Post report said that junior civilian workers, not uniformed personnel, were being targeted.The news — which comes after Elon Musk’s Department of Government Efficiency reportedly visited the Pentagon last week — was likely to be met with stiff resistance from both the military and Congress.Trump on Wednesday signaled support for a House of Representatives bill that would increase the defense budget by $100 billion — a move at odds with the Hegseth-directed cuts.The planned reductions also run counter to calls by Trump and Hegseth for NATO members to increase their military spending to five percent of GDP a year.- ‘Revive the warrior ethos’ -The United States currently spends around 3.4 percent of its GDP on defense, and the five percent threshold would be even farther out of reach if the Pentagon’s budget is reduced.The stock prices of major US defense contractors were hit by the news, with Lockheed Martin dropping briefly before recovering, Northrop Grumann falling nearly two percent and Palantir closing down more than 10 percent. Hegseth’s memo said the proposed cuts must be drawn up by February 24, and include 17 categories that Trump wants exempted, including operations at the US border with Mexico and modernization of nuclear weapons and missile defense. It also calls for funding for regional headquarters such as Indo-Pacific Command and Space Command.But other major centers such as European Command, which has led the way on US strategy throughout the war in Ukraine, and also Africa Command and Central Command — which oversees operations in the Middle East — were absent from the list, the Post reported.The Defense Department “must act urgently to revive the warrior ethos, rebuild our military, and reestablish deterrence,” Hegseth wrote in the memo, dated Tuesday, according to the Post. “Our budget will resource the fighting force we need, cease unnecessary defense spending, reject excessive bureaucracy, and drive actionable reform including progress on the audit,” he reportedly continued.US President Donald Trump has vowed to slash government spending and end US support for Ukraine in its war against Russian invasion.Â