Wall Street chute, craintes sur l’état de l’économie américaine

La Bourse de New York a terminé en forte baisse vendredi, plombée par l’image d’une économie américaine en perte de vitesse et par le recul de certaines capitalisations géantes.Le Dow Jones a décroché de 1,69%, l’indice Nasdaq a plongé de 2,20% et l’indice élargi S&P 500 de 1,71%.”Un cocktail d’éléments pèse sur le marché” vendredi, a commenté auprès de l’AFP Tom Cahill, de Ventura Wealth Management, dont “certaines données inférieures aux attentes”.Le marché a notamment mal digéré l’estimation finale de l’Université du Michigan, selon laquelle la confiance des consommateurs s’est nettement dégradée en février, “en grande partie à cause de la crainte d’une augmentation imminente des prix” à cause du relèvement des droits de douane.L’indice évaluant cette confiance a reculé à 64,7 contre 71,7 en janvier, soit un repli de 10% sur un mois et de près de 16% sur un an. L’indice est donc encore plus bas que l’estimation préliminaire (67,8) dont la publication le 7 février avait déprimé les marchés, car bien en deçà des attentes.La publication de l’indice a lieu un jour après la publication des résultats de la chaîne américaine d’hypermarchés Walmart, qui a partagé des prévisions volontairement “prudentes”, malgré des performances légèrement meilleures qu’attendu.L’enseigne est considérée par les marchés comme un indicateur des dépenses de consommation des ménages.Toujours côté indicateurs, les chiffres des reventes de logements sont ressortis en baisse en janvier, et en deçà des attentes des analystes.Au début de l’année 2025, “on a pensé que la croissance pourrait ralentir, et on commence à voir une certaine déception dans les données économiques”, a commenté M. Cahill.En outre, les acteurs du marché s’inquiètent de l’impact des licenciements de plusieurs milliers de fonctionnaires dans le cadre de la campagne de réduction des coûts de la Commission pour l’efficacité gouvernementale ou Doge, selon l’analyste.Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans se détendait encore à 4,43% contre 4,51% la veille.La baisse des taux obligataires observée aujourd’hui “indique clairement des inquiétudes quant au ralentissement de la croissance”, a noté M. Cahill.Côté entreprises, la place américaine a été fortement “minée” par les pertes de UnitedHealth, deuxième pondération du Dow Jones, a observé dans une note Patrick O’Hare, de Briefing.com.L’assureur-santé a perdu 7,17% après la publication d’informations de presse faisant état de l’ouverture d’une enquête par le ministère de la Justice américaine sur ses protocoles de facturation liés au dispositif Medicare.Ailleurs à la cote, de la technologie à l’énergie, en passant par l’immobilier ou les banques, la grande majorité des secteurs a terminé dans le rouge, avec des pertes importantes pour certaines capitalisations géantes.Le géant des semiconducteurs Nvidia a lâché 4,05%, tandis Microsoft a perdu 1,90%, Amazon a reculé de 2,83%, Tesla de 4,68% et Alphabet de 2,71%. Les compagnies aériennes on été durement touchées à l’image de Delta Air Lines (-5,88%) ou United Airlines (-6,44%).La plateforme d’échanges de cryptomonnaies Coinbase a perdu du terrain (-8,27%) après avoir annoncé vendredi que le gendarme boursier américain comptait abandonner les poursuites la visant, alors que Donald Trump affiche régulièrement son affection pour le secteur.L’autorité américaine des marchés financiers, la SEC, avait assigné en juin 2023 devant la justice civile la première plateforme d’échanges de cryptomonnaies des Etats-Unis, lui reprochant de ne pas s’être enregistrée auprès de lui en tant que plateforme d’échanges et intermédiaire de transactions en cryptomonnaies.

Trump repart à la charge contre Zelensky, qui veut un accord “équitable”

Donald Trump est reparti à la charge vendredi contre le président ukrainien, jugeant que sa présence n’était “pas importante” à des négociations avec la Russie, au moment où selon Volodymyr Zelensky se négocie un accord qu’il veut “équitable” sur l’accès des Etats-Unis aux minerais stratégiques de l’Ukraine en contrepartie de leur soutien.”Les équipes ukrainiennes et américaines travaillent sur un projet d’accord entre nos gouvernements (…) et l’essentiel est d’en définir les détails afin qu’il puisse fonctionner. J’espère un résultat – un résultat équitable”, a déclaré M. Zelensky lors de son message vidéo du soir diffusé sur les réseaux sociaux à destination des Ukrainiens. Début février, le président américain avait annoncé vouloir négocier un accord avec l’Ukraine pour obtenir un accès à 50% de ses minerais stratégiques en échange de l’aide américaine déjà livrée.Une première version avait été rejetée avec courroux par Volodymyr Zelensky, qui avait souligné que son pays n’était “pas à vendre”, et avait répété sa proposition de négocier des “investissements” américains en échange de “garanties de sécurité” face à la Russie.C’est dans ce contexte que le président américain est revenu à la charge vendredi contre son homologue ukrainien.”J’ai eu de très bonnes discussions avec Poutine, et j’ai eu des discussions pas aussi bonnes avec l’Ukraine. Ils n’ont aucune carte en main, mais ils la jouent dur”, a observé Donald Trump. “Nous n’allons pas laisser cela continuer”, a-t-il ajouté.Quant à Volodymyr Zelensky, “cela fait trois ans qu’il est en réunion et rien n’a été fait”, a déclaré le président américain, dans un entretien avec Fox Radio. “Je ne pense donc pas qu’il soit très important pour participer à des réunions”.Donald Trump a une nouvelle fois refusé vendredi de blâmer frontalement Moscou pour l’invasion de l’Ukraine en février 2022. “La Russie a attaqué” mais les dirigeants occidentaux “n’auraient pas dû (la) laisser attaquer”, a-t-il dit. Il a ciblé le président français, Emmanuel Macron, et le Premier ministre britannique, Keir Starmer, qui selon lui n’ont “rien fait” pour mettre un terme à la guerre. Les deux dirigeants sont attendus, séparément, la semaine prochaine à la Maison Blanche.Plus tard vendredi, il a pourtant déclaré cette fois que “le président Poutine et le président Zelensky vont devoir se parler” pour “mettre fin au massacre de millions de personnes”.- Trump “très frustré” -Ces déclarations, après de premières invectives virulentes de Donald Trump qui avaient suscité une vive réaction de Kiev et la stupéfaction de ses alliés européens, interviennent au moment où la visite de l’émissaire du président américain en Ukraine, Keith Kellogg, semblait avoir apaisé la situation. M. Zelensky avait dit avoir eu avec M. Kellogg des échanges “productifs”, et celui-ci l’avait qualifié de “dirigeant courageux et assiégé d’une nation en guerre”.Le gouvernement allemand, après un entretien entre M. Zelensky et le chancelier Olaf Scholz, a de son côté à nouveau souligné vendredi que Kiev et Berlin s’entendaient sur le fait que “l’Ukraine devait être à la table des discussions”, ainsi que l’Europe.”L’Europe doit et peut faire beaucoup plus pour garantir la paix”, a résumé le président ukrainien dans son message vendredi soir. “Nous avons des propositions claires avec nos partenaires européens”, a-t-il dit.L’Afrique du Sud, qui vient d’accueillir une réunion du G20 boudée par les Etats-Unis, a également souligné vendredi que les négociations sur l’Ukraine devaient impliquer “toutes les parties”.Concernant le projet d’accord sur les minerais stratégiques, le conseiller à la sécurité nationale de M. Trump, Mike Waltz, s’est montré très pressant vendredi.”Le président Zelensky va signer cet accord, et vous le verrez à très court terme, et c’est bon pour l’Ukraine”, a-t-il insisté lors d’un rassemblement de conservateurs près de Washington.C’est après le rejet par l’Ukraine de la proposition de Washington concernant ses ressources naturelles que les tensions entre Kiev et Washington s’étaient accrues, Donald Trump accusant M. Zelensky d’être un “dictateur” tout en amorçant un brusque rapprochement avec le Kremlin. Un tournant très dangereux pour l’Ukraine, dont les Etats-Unis étaient un pourvoyeur clé d’aide militaire et financière.M. Waltz avait estimé jeudi que Donald Trump était “très frustré” par la réaction du président Zelensky.- Avancées russes -Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a lui réaffirmé vendredi que le président Vladimir Poutine était “ouvert” à des pourparlers de paix.La Russie exige notamment que Kiev lui cède quatre régions ukrainiennes en plus de la Crimée annexée en 2014, et que l’Ukraine n’adhère jamais à l’Otan. Des conditions inacceptables pour les autorités ukrainiennes qui demandent à ses alliés des garanties de sécurités solides pour dissuader la Russie de l’envahir à nouveau.M. Trump et ses collaborateurs ont jugé “irréaliste” une adhésion de l’Ukraine à l’Otan et son ambition de reprendre ses territoires perdus à la Russie.A quelques jours du troisième anniversaire de l’invasion, lancée le 24 février 2022, la situation reste difficile pour les troupes ukrainiennes.L’armée russe a encore revendiqué vendredi la prise de deux localités situées dans la région de Donetsk (est de l’Ukraine).L’Union européenne et plusieurs dirigeants européens tentent de se mobiliser pour soutenir Kiev. Certains d’entre eux sont attendus à Kiev pour l’anniversaire de l’invasion lundi.

Trump repart à la charge contre Zelensky, qui veut un accord “équitable”

Donald Trump est reparti à la charge vendredi contre le président ukrainien, jugeant que sa présence n’était “pas importante” à des négociations avec la Russie, au moment où selon Volodymyr Zelensky se négocie un accord qu’il veut “équitable” sur l’accès des Etats-Unis aux minerais stratégiques de l’Ukraine en contrepartie de leur soutien.”Les équipes ukrainiennes et américaines travaillent sur un projet d’accord entre nos gouvernements (…) et l’essentiel est d’en définir les détails afin qu’il puisse fonctionner. J’espère un résultat – un résultat équitable”, a déclaré M. Zelensky lors de son message vidéo du soir diffusé sur les réseaux sociaux à destination des Ukrainiens. Début février, le président américain avait annoncé vouloir négocier un accord avec l’Ukraine pour obtenir un accès à 50% de ses minerais stratégiques en échange de l’aide américaine déjà livrée.Une première version avait été rejetée avec courroux par Volodymyr Zelensky, qui avait souligné que son pays n’était “pas à vendre”, et avait répété sa proposition de négocier des “investissements” américains en échange de “garanties de sécurité” face à la Russie.C’est dans ce contexte que le président américain est revenu à la charge vendredi contre son homologue ukrainien.”J’ai eu de très bonnes discussions avec Poutine, et j’ai eu des discussions pas aussi bonnes avec l’Ukraine. Ils n’ont aucune carte en main, mais ils la jouent dur”, a observé Donald Trump. “Nous n’allons pas laisser cela continuer”, a-t-il ajouté.Quant à Volodymyr Zelensky, “cela fait trois ans qu’il est en réunion et rien n’a été fait”, a déclaré le président américain, dans un entretien avec Fox Radio. “Je ne pense donc pas qu’il soit très important pour participer à des réunions”.Donald Trump a une nouvelle fois refusé vendredi de blâmer frontalement Moscou pour l’invasion de l’Ukraine en février 2022. “La Russie a attaqué” mais les dirigeants occidentaux “n’auraient pas dû (la) laisser attaquer”, a-t-il dit. Il a ciblé le président français, Emmanuel Macron, et le Premier ministre britannique, Keir Starmer, qui selon lui n’ont “rien fait” pour mettre un terme à la guerre. Les deux dirigeants sont attendus, séparément, la semaine prochaine à la Maison Blanche.Plus tard vendredi, il a pourtant déclaré cette fois que “le président Poutine et le président Zelensky vont devoir se parler” pour “mettre fin au massacre de millions de personnes”.- Trump “très frustré” -Ces déclarations, après de premières invectives virulentes de Donald Trump qui avaient suscité une vive réaction de Kiev et la stupéfaction de ses alliés européens, interviennent au moment où la visite de l’émissaire du président américain en Ukraine, Keith Kellogg, semblait avoir apaisé la situation. M. Zelensky avait dit avoir eu avec M. Kellogg des échanges “productifs”, et celui-ci l’avait qualifié de “dirigeant courageux et assiégé d’une nation en guerre”.Le gouvernement allemand, après un entretien entre M. Zelensky et le chancelier Olaf Scholz, a de son côté à nouveau souligné vendredi que Kiev et Berlin s’entendaient sur le fait que “l’Ukraine devait être à la table des discussions”, ainsi que l’Europe.”L’Europe doit et peut faire beaucoup plus pour garantir la paix”, a résumé le président ukrainien dans son message vendredi soir. “Nous avons des propositions claires avec nos partenaires européens”, a-t-il dit.L’Afrique du Sud, qui vient d’accueillir une réunion du G20 boudée par les Etats-Unis, a également souligné vendredi que les négociations sur l’Ukraine devaient impliquer “toutes les parties”.Concernant le projet d’accord sur les minerais stratégiques, le conseiller à la sécurité nationale de M. Trump, Mike Waltz, s’est montré très pressant vendredi.”Le président Zelensky va signer cet accord, et vous le verrez à très court terme, et c’est bon pour l’Ukraine”, a-t-il insisté lors d’un rassemblement de conservateurs près de Washington.C’est après le rejet par l’Ukraine de la proposition de Washington concernant ses ressources naturelles que les tensions entre Kiev et Washington s’étaient accrues, Donald Trump accusant M. Zelensky d’être un “dictateur” tout en amorçant un brusque rapprochement avec le Kremlin. Un tournant très dangereux pour l’Ukraine, dont les Etats-Unis étaient un pourvoyeur clé d’aide militaire et financière.M. Waltz avait estimé jeudi que Donald Trump était “très frustré” par la réaction du président Zelensky.- Avancées russes -Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a lui réaffirmé vendredi que le président Vladimir Poutine était “ouvert” à des pourparlers de paix.La Russie exige notamment que Kiev lui cède quatre régions ukrainiennes en plus de la Crimée annexée en 2014, et que l’Ukraine n’adhère jamais à l’Otan. Des conditions inacceptables pour les autorités ukrainiennes qui demandent à ses alliés des garanties de sécurités solides pour dissuader la Russie de l’envahir à nouveau.M. Trump et ses collaborateurs ont jugé “irréaliste” une adhésion de l’Ukraine à l’Otan et son ambition de reprendre ses territoires perdus à la Russie.A quelques jours du troisième anniversaire de l’invasion, lancée le 24 février 2022, la situation reste difficile pour les troupes ukrainiennes.L’armée russe a encore revendiqué vendredi la prise de deux localités situées dans la région de Donetsk (est de l’Ukraine).L’Union européenne et plusieurs dirigeants européens tentent de se mobiliser pour soutenir Kiev. Certains d’entre eux sont attendus à Kiev pour l’anniversaire de l’invasion lundi.

Un Espagnol blessé au Mémorial de l’Holocauste à Berlin, le suspect arrêté

Un homme a été arrêté suite à l’agression d’un Espagnol de 30 ans grièvement blessé vendredi soir, pour un motif inconnu, dans l’enceinte du Mémorial de l’Holocauste à Berlin, à deux jours d’élections législatives en Allemagne.Des journalistes de l’AFP présents sur les lieux, en plein centre de la capitale allemande, ont filmé et photographié vers 20H45 locales (19H45 GMT) l’arrestation d’un jeune homme, plaqué au sol par plusieurs policiers, qui l’ont menotté mains dans le dos.”Nous avons le suspect”, ont-ils crié à des collègues à proximité.L’individu avait “du sang sur les mains” lorsqu’il s’est approché des forces de l’ordre postées près du lieu de l’attaque, déclenchant son interpellation, a décrit un porte-parole de la police, Florian Nath. Le suspect n’était pas en possession de ses documents d’identité lors de son arrestation et ne s’est pas exprimé à ce stade, selon la même source.L’agression a été commise vers 18h00 heure locale (17h00 GMT). L’arme n’a pas été retrouvée mais il pourrait s’agir d’un couteau, selon la police.Les enquêteurs n’étaient pas en mesure de se prononcer immédiatement sur les causes de l’agression ni sur un lien éventuel avec le mémorial lui-même, qui longe une grande avenue et accueille de très nombreux touristes.”Nous n’avons absolument aucune idée des motifs” de cette agression, a insisté Florian Nath.La victime a reçu “plusieurs coups dans la partie supérieure du corps”, a-t-il souligné.- Chasse à l’homme -Une importante opération de police avait été déclenchée dans toute la zone pour tenter de retrouver l’assaillant, parti avec son arme. La victime a été transportée à l’hôpital pour y être opérée. Son état est “stable”, selon la police.Six témoins de l’agression, en état de choc, ont été pris en charge par les secours. Inauguré en 2005 en plein centre de la capitale près de la Porte de Brandebourg et de l’ambassade des Etats-Unis, le Mémorial commémore, avec plus de deux mille stèles de béton, le souvenir des millions de Juifs exterminés par le IIIème Reich.Le quartier a été bouclé, a constaté un journaliste de l’AFP, qui a pu voir trois camions de pompiers, une dizaine de véhicules de police ainsi qu’une nacelle positionnée au-dessus du site afin de l’éclairer.Les autorités n’ont pu donner dans l’immédiat aucun élément supplémentaire.- Climat pesant -Mais l’agression intervient dans un contexte pesant en Allemagne.Le même jour, la police a fait état de l’arrestation d’un ressortissant russe de 18 ans soupçonné d’avoir projeté un “attentat à motivation politique” à Berlin, à deux jours des élections législatives en Allemagne.Selon plusieurs médias, dont les quotidiens Tagesspiegel et Bild, le suspect est un Tchétchène qui aurait planifié un attentat contre l’ambassade d’Israël à Berlin. Les journaux parlent de motivations islamistes. Il a été présenté vendredi devant un juge.Début septembre, la police allemande a abattu un jeune Autrichien connu pour ses liens avec l’islam radical alors qu’il s’apprêtait à commettre un attentat contre le consulat général d’Israël à Munich. L’agression au Mémorial de l’Holocauste survient aussi dans un climat très polarisé dans l’opinion allemande à la suite de plusieurs agressions meurtrières et attentats qui ont jalonné la campagne électorale en vue des législatives de dimanche.Le parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD), qui accuse le gouvernement de laxisme face à l’insécurité, surfe sur les inquiétudes dans la population. Les derniers sondages prédisent à l’AfD plus de 20% des suffrages, en deuxième position derrière l’opposition conservatrice, à environ 30%.  

Un Espagnol blessé au Mémorial de l’Holocauste à Berlin, le suspect arrêté

Un homme a été arrêté suite à l’agression d’un Espagnol de 30 ans grièvement blessé vendredi soir, pour un motif inconnu, dans l’enceinte du Mémorial de l’Holocauste à Berlin, à deux jours d’élections législatives en Allemagne.Des journalistes de l’AFP présents sur les lieux, en plein centre de la capitale allemande, ont filmé et photographié vers 20H45 locales (19H45 GMT) l’arrestation d’un jeune homme, plaqué au sol par plusieurs policiers, qui l’ont menotté mains dans le dos.”Nous avons le suspect”, ont-ils crié à des collègues à proximité.L’individu avait “du sang sur les mains” lorsqu’il s’est approché des forces de l’ordre postées près du lieu de l’attaque, déclenchant son interpellation, a décrit un porte-parole de la police, Florian Nath. Le suspect n’était pas en possession de ses documents d’identité lors de son arrestation et ne s’est pas exprimé à ce stade, selon la même source.L’agression a été commise vers 18h00 heure locale (17h00 GMT). L’arme n’a pas été retrouvée mais il pourrait s’agir d’un couteau, selon la police.Les enquêteurs n’étaient pas en mesure de se prononcer immédiatement sur les causes de l’agression ni sur un lien éventuel avec le mémorial lui-même, qui longe une grande avenue et accueille de très nombreux touristes.”Nous n’avons absolument aucune idée des motifs” de cette agression, a insisté Florian Nath.La victime a reçu “plusieurs coups dans la partie supérieure du corps”, a-t-il souligné.- Chasse à l’homme -Une importante opération de police avait été déclenchée dans toute la zone pour tenter de retrouver l’assaillant, parti avec son arme. La victime a été transportée à l’hôpital pour y être opérée. Son état est “stable”, selon la police.Six témoins de l’agression, en état de choc, ont été pris en charge par les secours. Inauguré en 2005 en plein centre de la capitale près de la Porte de Brandebourg et de l’ambassade des Etats-Unis, le Mémorial commémore, avec plus de deux mille stèles de béton, le souvenir des millions de Juifs exterminés par le IIIème Reich.Le quartier a été bouclé, a constaté un journaliste de l’AFP, qui a pu voir trois camions de pompiers, une dizaine de véhicules de police ainsi qu’une nacelle positionnée au-dessus du site afin de l’éclairer.Les autorités n’ont pu donner dans l’immédiat aucun élément supplémentaire.- Climat pesant -Mais l’agression intervient dans un contexte pesant en Allemagne.Le même jour, la police a fait état de l’arrestation d’un ressortissant russe de 18 ans soupçonné d’avoir projeté un “attentat à motivation politique” à Berlin, à deux jours des élections législatives en Allemagne.Selon plusieurs médias, dont les quotidiens Tagesspiegel et Bild, le suspect est un Tchétchène qui aurait planifié un attentat contre l’ambassade d’Israël à Berlin. Les journaux parlent de motivations islamistes. Il a été présenté vendredi devant un juge.Début septembre, la police allemande a abattu un jeune Autrichien connu pour ses liens avec l’islam radical alors qu’il s’apprêtait à commettre un attentat contre le consulat général d’Israël à Munich. L’agression au Mémorial de l’Holocauste survient aussi dans un climat très polarisé dans l’opinion allemande à la suite de plusieurs agressions meurtrières et attentats qui ont jalonné la campagne électorale en vue des législatives de dimanche.Le parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD), qui accuse le gouvernement de laxisme face à l’insécurité, surfe sur les inquiétudes dans la population. Les derniers sondages prédisent à l’AfD plus de 20% des suffrages, en deuxième position derrière l’opposition conservatrice, à environ 30%.  

Cuba lance un vaste projet d’énergie solaire pour sortir de la crise énergétique

Cuba a mis en service vendredi le premier champ de panneaux photovoltaïques d’un vaste projet de parcs solaires visant à sortir de la crise énergétique le pays, qui souffre de coupures récurrentes en raison d’installations vieillissantes dépendantes du pétrole.La vétusté des huit centrales thermoélectriques, inaugurées pour la plupart dans les années 1980 et 1990, et la réduction ces deux dernières années des importations de pétrole du Venezuela, son principal allié, ont placé Cuba dans une situation extrêmement vulnérable d’un point de vue énergétique.Les coupures de courant sont presque quotidiennes dans la plupart des quartiers de la capitale de 2,1 millions d’habitants, tandis que dans certaines provinces l’électricité est limitée à quelques heures par jour.”Parc solaire photovoltaïque synchronisé” avant un nouveau la semaine prochaine, a indiqué vendredi sur X le ministère de l’Énergie et des Mines sur son compte X.”C’est magnifique”, s’est félicité la présidence sur X, accompagnant sa publication de photos de rangées de panneaux photovoltaïques sur la municipalité de Cotorro, au sud de La Havane. Avec une production de 21,8 MW, ce premier parc “permettra de réduire progressivement les désagréables coupures de courant pendant la journée” dans cette municipalité, a indiqué le portail d’information Cubadebate.Le gouvernement entend installer d’ici la fin de l’année, avec l’aide de la Chine, au moins 55 parcs solaires qui fourniront 12% de l’électricité consommée sur l’île de 10 millions d’habitants. Les autorités visent la réalisation de 90 projets à l’horizon 2030 afin de produire plus de 2.000 MW d’énergie solaire, portant ainsi à 37% la part d’énergie renouvelable dans son mix énergétique. Elle était l’an passée de seulement 5%, entre solaire, éolien et biomasse.Mi-février, les autorités ont suspendu pendant deux jours toute activité sur l’île pour économiser de l’énergie et éviter une panne générale. Début décembre, Cuba avait connu sa troisième panne générale en moins de deux mois, plongeant dans le noir l’ensemble de la population. 

Cuba lance un vaste projet d’énergie solaire pour sortir de la crise énergétique

Cuba a mis en service vendredi le premier champ de panneaux photovoltaïques d’un vaste projet de parcs solaires visant à sortir de la crise énergétique le pays, qui souffre de coupures récurrentes en raison d’installations vieillissantes dépendantes du pétrole.La vétusté des huit centrales thermoélectriques, inaugurées pour la plupart dans les années 1980 et 1990, et la réduction ces deux dernières années des importations de pétrole du Venezuela, son principal allié, ont placé Cuba dans une situation extrêmement vulnérable d’un point de vue énergétique.Les coupures de courant sont presque quotidiennes dans la plupart des quartiers de la capitale de 2,1 millions d’habitants, tandis que dans certaines provinces l’électricité est limitée à quelques heures par jour.”Parc solaire photovoltaïque synchronisé” avant un nouveau la semaine prochaine, a indiqué vendredi sur X le ministère de l’Énergie et des Mines sur son compte X.”C’est magnifique”, s’est félicité la présidence sur X, accompagnant sa publication de photos de rangées de panneaux photovoltaïques sur la municipalité de Cotorro, au sud de La Havane. Avec une production de 21,8 MW, ce premier parc “permettra de réduire progressivement les désagréables coupures de courant pendant la journée” dans cette municipalité, a indiqué le portail d’information Cubadebate.Le gouvernement entend installer d’ici la fin de l’année, avec l’aide de la Chine, au moins 55 parcs solaires qui fourniront 12% de l’électricité consommée sur l’île de 10 millions d’habitants. Les autorités visent la réalisation de 90 projets à l’horizon 2030 afin de produire plus de 2.000 MW d’énergie solaire, portant ainsi à 37% la part d’énergie renouvelable dans son mix énergétique. Elle était l’an passée de seulement 5%, entre solaire, éolien et biomasse.Mi-février, les autorités ont suspendu pendant deux jours toute activité sur l’île pour économiser de l’énergie et éviter une panne générale. Début décembre, Cuba avait connu sa troisième panne générale en moins de deux mois, plongeant dans le noir l’ensemble de la population. 

LA mayor sacks fire chief over handling of deadly blazes

Los Angeles Mayor Karen Bass sacked the city’s fire chief on Friday, blaming her for leadership failures in the handling of deadly blazes that tore through the California metropolis in January.The axing of Kristin Crowley comes six weeks after America’s second most populous city was ravaged by fires that left at least 29 people dead and vast areas in ruins.It also comes as angry residents continue to look for someone to blame for the fires.”Acting in the best interest of Los Angeles public safety and for the operations of the Los Angeles Fire Department, I just met with Chief Crowley and removed her as fire chief,” Bass told reporters.The mayor said she has called for a full investigation of “everything” leading up to  January 7 when the fires began. “A necessary step to the investigation was the president of the fire commission telling Chief Crowley to do an after-action report on the fires. The fire chief refused,” Bass said.”We all know that 1,000 firefighters that could have been on duty on the morning the fires broke were instead sent home on Chief Crowley’s watch. These actions required her removal.”Tensions had flared between the two officials even as flames raged in the Pacific Palisades and Altadena neighborhoods.There was sharp criticism over the firefight, particularly in the tony Pacific Palisades area, where hydrants ran dry because of huge demands on the system.Just days after the wind-driven fires broke out, Crowley blindsided city bosses by telling a local television interviewer that Los Angeles had failed her department, which she described as understaffed and underfunded.”My message is the fire department needs to be properly funded,” Crowley told the local Fox television channel. “It’s not.”An appearance on national TV compounded the rift when she told CNN that budget cuts had directly affected her ability to fight the mammoth fires.Hours later, Bass hauled Crowley in for a closed-door meeting that ran so late Bass missed a scheduled news briefing.The next time the two stood together at a press conference, tensions were evident, despite pledges that they were on the same page.- Foreign trip -Bass’s move Friday comes after weeks of criticism levelled at her.The former US congresswoman has frequently been the target of residents’ ire in recent weeks after a flat-footed response to the fires, which broke out while she was in Ghana.Ahead of the January 7 outbreaks, the National Weather Service had been warning that fierce winds and exceedingly dry weather would leave the Los Angeles region at very high risk of a fire.State and local officials announced they were pre-positioning resources to pounce and try to keep a handle on any blazes that they expected would spread rapidly in 100-mile (160-kilometer)-per-hour winds.Local and national media extensively carried warnings of the elevated danger.But at a press conference Friday, Bass framed her decision to press ahead with her foreign trip as the result of Crowley’s failure to warn her of the risk.”What has happened in the two-plus years I’ve been here every time there was a weather emergency, or even a hint of a weather emergency, the chief has called me directly,” Bass told reporters.”She has my cell phone. She knows she can call me 24/7, and she briefed me, and then we would talk about what needed to happen next. That did not happen this time.”

Sudan waterborne disease outbreak kills 24, hospitalises 800: MSFFri, 21 Feb 2025 21:35:14 GMT

An “out-of-control” waterborne disease outbreak in southern Sudan has killed at least two dozen and left more than 800 others in hospital over the past three days, Doctors Without Borders (MSF) said on Friday.The outbreak in White Nile state followed a reported drone strike on the Um Dabakar power station — 275 kilometres (170 miles) …

Sudan waterborne disease outbreak kills 24, hospitalises 800: MSFFri, 21 Feb 2025 21:35:14 GMT Read More »