Tech, auto, médicaments: qui payerait les droits de douanes de Donald Trump?

Après l’acier et l’aluminium, le président américain Donald Trump fait planer la menace de droits de douane de 25% sur les semi-conducteurs, l’automobile et les médicaments. Qui seraient les principaux concernés?Semi-conducteurs: l’Asie en première ligneLes puces et autres semi-conducteurs, utilisés dans toutes sortes d’appareils électroniques et dont la demande mondiale grimpe avec les besoins de l’intelligence artificielle, sont souvent fabriqués en Asie.En 2024, les Etats-Unis ont exporté pour 70 milliards de dollars de composants électroniques mais importé le double, selon le département du Commerce. Ceux venus de Taïwan représentaient à eux seuls près de 37 milliards.L’île abrite le plus gros fabricant mondial de puces TSMC et la majeure partie de ses usines. Les nouvelles taxes douanières pourraient l’encourager à diversifier davantage ses implantations. Trois nouvelles usines sont déjà prévues aux Etats-Unis.Le président taïwanais Lai Ching-te a promis récemment de stimuler les investissements aux États-Unis “afin d’encourager un équilibre commercial entre les deux pays”.La Corée du Sud, qui abrite le géant Samsung, a selon ses douanes vu ses exportations de composants électroniques doubler pour dépasser 8 milliards de dollars l’an dernier. Ces composants sont même devenus la 2e exportation du pays vers les Etats-Unis après les voitures.”Perturber la chaîne d’approvisionnement (…) créera de sérieux défis pour tout le monde, y compris les États-Unis”, a prévenu un responsable de l’Association coréenne du secteur interrogé par l’AFP.Automobile: tous concernésSelon le département américain du Commerce, les Etats-Unis, 2e marché automobile mondial derrière la Chine, ont importé pour environ 269 milliards de dollars de véhicules l’an dernier, dont 95 milliards provenant du Mexique. Suivent le Japon, la Corée du Sud, le Canada et l’Allemagne. Les exportations américaines atteignent, elles, seulement 72 milliards.Des droits de douane additionnels affecteraient tous les constructeurs, y compris les américains. Car ils concernent aussi les fournisseurs de composants automobiles, rappelle Matthieu Noel, du cabinet Roland Berger.Laurel Broten, qui dirige Invest in Canada, donne l’exemple d’une pièce auto traversant la frontière nord-américaine jusqu’à huit fois “avant d’être installée dans un véhicule fini (…) Les droits de douane sur les +automobiles canadiennes+ sont également des droits de douane sur les acteurs américains de la chaîne d’approvisionnement”, dit-elle à l’AFP.Par ailleurs, des constructeurs de toutes nationalités, y compris américains, “ont délocalisé (des usines) au Mexique pour bénéficier de la main d’Å“uvre moins chère”, souligne Matthieu Noel.Pour le consommateur américain, “le prix des véhicules va sensiblement augmenter. Quand on rajoute 25% de droits de douane, cela ne peut pas être totalement absorbé par les marges”, prévient-il.Cependant, même les marques non-américaines vendues aux Etats-Unis ne sont pas toujours des produits d’importation.Le constructeur japonais Toyota, numéro un mondial, a vendu 2,3 millions de véhicules l’an dernier aux Etats-Unis, mais il y en a produit 1,2 million, et vient d’annoncer le début de la production en avril de sa 11e usine dans le pays.Côté allemand, Volkswagen, BMW et Mercedes fabriquent déjà des SUV aux Etats-Unis.Stellantis (Peugeot, Fiat, Jeep) avait dit vouloir augmenter sa production aux Etats-Unis avant même les dernières annonces de Donald Trump.Médicaments: impact limité?L’Irlande représentait en en 2024 près de 30% des importations américaines de médicaments et produits pharmaceutiques. La fiscalité favorable du pays attire en effet les entreprises et de grands laboratoires y sont implantés, y compris américains.La Chine est le deuxième pays source pour les importations d’antibiotiques aux Etats-Unis, juste derrière l’Italie. Près du quart des exportations de médicaments allemandes, dont surtout des vaccins et produits d’immunologie, partent aux Etats-Unis. Enfin, certains médicaments sont très demandés par les Américains, dont la pilule anti-obésité Wegovy du laboratoire danois Novo Nordisk.Toutefois, les médicaments ne sont pas des produits comme les autres, rappelle l’agence de notation Moody’s dans une note. Les besoins médicaux des patients, leur couverture par les assurances privées et les préférences des médecins “limitent les effets des changements de prix sur la demande”, explique-t-elle.Enfin, nombre de laboratoires internationaux ont des sites aux Etats-Unis et peuvent absorber les hausses de droits de douane “grâce à des prix élevés et des marges bénéficiaires”, estime Moody’s.

Tech, auto, médicaments: qui payerait les droits de douanes de Donald Trump?

Après l’acier et l’aluminium, le président américain Donald Trump fait planer la menace de droits de douane de 25% sur les semi-conducteurs, l’automobile et les médicaments. Qui seraient les principaux concernés?Semi-conducteurs: l’Asie en première ligneLes puces et autres semi-conducteurs, utilisés dans toutes sortes d’appareils électroniques et dont la demande mondiale grimpe avec les besoins de l’intelligence artificielle, sont souvent fabriqués en Asie.En 2024, les Etats-Unis ont exporté pour 70 milliards de dollars de composants électroniques mais importé le double, selon le département du Commerce. Ceux venus de Taïwan représentaient à eux seuls près de 37 milliards.L’île abrite le plus gros fabricant mondial de puces TSMC et la majeure partie de ses usines. Les nouvelles taxes douanières pourraient l’encourager à diversifier davantage ses implantations. Trois nouvelles usines sont déjà prévues aux Etats-Unis.Le président taïwanais Lai Ching-te a promis récemment de stimuler les investissements aux États-Unis “afin d’encourager un équilibre commercial entre les deux pays”.La Corée du Sud, qui abrite le géant Samsung, a selon ses douanes vu ses exportations de composants électroniques doubler pour dépasser 8 milliards de dollars l’an dernier. Ces composants sont même devenus la 2e exportation du pays vers les Etats-Unis après les voitures.”Perturber la chaîne d’approvisionnement (…) créera de sérieux défis pour tout le monde, y compris les États-Unis”, a prévenu un responsable de l’Association coréenne du secteur interrogé par l’AFP.Automobile: tous concernésSelon le département américain du Commerce, les Etats-Unis, 2e marché automobile mondial derrière la Chine, ont importé pour environ 269 milliards de dollars de véhicules l’an dernier, dont 95 milliards provenant du Mexique. Suivent le Japon, la Corée du Sud, le Canada et l’Allemagne. Les exportations américaines atteignent, elles, seulement 72 milliards.Des droits de douane additionnels affecteraient tous les constructeurs, y compris les américains. Car ils concernent aussi les fournisseurs de composants automobiles, rappelle Matthieu Noel, du cabinet Roland Berger.Laurel Broten, qui dirige Invest in Canada, donne l’exemple d’une pièce auto traversant la frontière nord-américaine jusqu’à huit fois “avant d’être installée dans un véhicule fini (…) Les droits de douane sur les +automobiles canadiennes+ sont également des droits de douane sur les acteurs américains de la chaîne d’approvisionnement”, dit-elle à l’AFP.Par ailleurs, des constructeurs de toutes nationalités, y compris américains, “ont délocalisé (des usines) au Mexique pour bénéficier de la main d’Å“uvre moins chère”, souligne Matthieu Noel.Pour le consommateur américain, “le prix des véhicules va sensiblement augmenter. Quand on rajoute 25% de droits de douane, cela ne peut pas être totalement absorbé par les marges”, prévient-il.Cependant, même les marques non-américaines vendues aux Etats-Unis ne sont pas toujours des produits d’importation.Le constructeur japonais Toyota, numéro un mondial, a vendu 2,3 millions de véhicules l’an dernier aux Etats-Unis, mais il y en a produit 1,2 million, et vient d’annoncer le début de la production en avril de sa 11e usine dans le pays.Côté allemand, Volkswagen, BMW et Mercedes fabriquent déjà des SUV aux Etats-Unis.Stellantis (Peugeot, Fiat, Jeep) avait dit vouloir augmenter sa production aux Etats-Unis avant même les dernières annonces de Donald Trump.Médicaments: impact limité?L’Irlande représentait en en 2024 près de 30% des importations américaines de médicaments et produits pharmaceutiques. La fiscalité favorable du pays attire en effet les entreprises et de grands laboratoires y sont implantés, y compris américains.La Chine est le deuxième pays source pour les importations d’antibiotiques aux Etats-Unis, juste derrière l’Italie. Près du quart des exportations de médicaments allemandes, dont surtout des vaccins et produits d’immunologie, partent aux Etats-Unis. Enfin, certains médicaments sont très demandés par les Américains, dont la pilule anti-obésité Wegovy du laboratoire danois Novo Nordisk.Toutefois, les médicaments ne sont pas des produits comme les autres, rappelle l’agence de notation Moody’s dans une note. Les besoins médicaux des patients, leur couverture par les assurances privées et les préférences des médecins “limitent les effets des changements de prix sur la demande”, explique-t-elle.Enfin, nombre de laboratoires internationaux ont des sites aux Etats-Unis et peuvent absorber les hausses de droits de douane “grâce à des prix élevés et des marges bénéficiaires”, estime Moody’s.

Un jeune de 17 ans se met en cause dans l’attaque à la grenade à Grenoble

Un jeune de 17 ans, interpellé près de Grenoble, s’est mis en cause dans l’attaque à la grenade dans cette ville, et des vérifications sont en cours, a indiqué vendredi à l’AFP une source proche du dossier.Le mineur est en garde à vue dans un autre dossier, et les enquêteurs ne disposent pas à ce stade d’éléments l’incriminant dans l’attaque à la grenade du 12 février, a précisé cette source, confirmant une information du journal Le Parisien.Selon le parquet de Lyon, qui supervise l’enquête sur l’attaque à la grenade, un jeune homme a bien été placé en garde à vue pour une tentative d’homicide à Grenoble, mais celle-ci porte sur des faits distincts. L’adolescent a été contrôlé par des gendarmes mercredi à l’extérieur de Grenoble, alors qu’il portait un fusil à pompe. Il a immédiatement dit “qu’il s’était fait tirer dessus” après avoir été “payé pour tuer des gens”, a indiqué à l’AFP le procureur Thierry Dran.Le mineur a été placé en garde à vue pour port d’armes, association de malfaiteurs et tentative d’homicide en bande organisée. Sa garde à vue peut durer 96 heures. Mais “il n’est pas entendu sur l’attaque à la grenade”, a souligné le procureur.Mercredi 12 février, vers 20H15, un homme cagoulé s’est introduit armé d’un fusil d’assaut dans le bar l’Aksehir du quartier populaire Village olympique, dans le sud de Grenoble. Il a dégoupillé une grenade à fragmentation sans dire un mot et pris la fuite. La déflagration a fait quinze blessés, dont six graves.L’enquête a été confiée à la Juridiction interrégionale spécialisée contre la criminalité organisée (Jirs) de Lyon.

Ukraine: Pretoria veut un processus incluant “toutes les parties” et invite Zelensky

L’Afrique du Sud a plaidé vendredi pour un processus de résolution du conflit ukrainien impliquant “toutes les parties”, quelques jours après des discussions américano-russes sans l’Ukraine, et invité Volodymyr Zelensky pour une prochaine visite d’Etat. Lors d’un échange qui semble avoir eu lieu jeudi, le président sud-africain Cyril Ramaphosa et son homologue ukrainien Zelensky ont “convenu de la nécessité urgente d’un processus de paix inclusif qui implique toutes les parties à la recherche d’une solution au conflit”, a indiqué le premier dans un bref message publié sur X.”L’Afrique du Sud reste déterminée à soutenir le processus de dialogue entre la Russie et l’Ukraine”, assure M. Ramaphosa, à la proximité jusqu’ici revendiquée avec Moscou, alors que Russes et Américains ont commencé à discuter mardi à Ryad d’un règlement du conflit en Ukraine, sans y convier cette dernière.”Je me réjouis de l’accueillir bientôt en Afrique du Sud pour une visite d’État”, a ajouté M. Ramaphosa à propos de M. Zelensky, sans préciser de date.L’Afrique du Sud préside en ce moment le G20 et accueille à ce titre jusqu’à vendredi soir une réunion des ministres des Affaires étrangères des pays membres à Johannesburg, prélude au sommet du G20 prévu en novembre dans la même ville, le premier sur le continent africain.La réunion de cette semaine intervient dans une période fortes tensions avec les Etat-Unis, qui ont décidé de ne pas y participer.Washington et Pretoria affichent de nombreuses divergences sur des dossiers tels que la guerre en Ukraine, la guerre à Gaza ou la récente loi sud-africaine sur l’expropriation de terres, dénoncée par Donald Trump qui a en représailles coupé toute aide financière à l’Afrique du Sud.Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a justifié son absence du G20 en accusant le gouvernement hôte d’avoir un programme “anti-américain” et de vouloir “utiliser” le sommet pour le promouvoir, notamment en matière de “diversité” et de “changement climatique”.L’échange entre Volodymyr Zelensky et Cyril Ramaphosa semble dater de jeudi. Le président ukrainien l’avait “remercié” sur les réseaux sociaux pour “le soutien de l’Afrique du Sud à la souveraineté et à l’intégralité territoriale de l’Ukraine”.”Il est important que nos pays partagent la même position: rien à propos de l’Ukraine sans l’Ukraine”, avait-il ajouté.Le président sud-africain a annoncé jeudi avoir tenu des discussions bilatérales notamment avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.En octobre, Cyril Ramaphosa avait qualifié la Russie d'”allié cher” et d'”ami précieux”.Pressé de questions jeudi par les nombreux médias russes à sa descente de l’estrade sur les liens entre l’Afrique du Sud et la Russie, Cyril Ramaphosa a dit avoir “des relations avec beaucoup de pays dans le monde”. “Il apparaît que la Russie est l’un d’entre eux, la Grande-Bretagne en est un autre, la France aussi”, a-t-il énuméré.Son ministre des Affaires étrangères Ronald Lomala doit prononcer à 14h45 locales (12h45 GMT) le discours de clôture de cette réunion, après une série de réunions bilatérales avec ses homologues russe, chinois et allemand, a détaillé son porte-parole Chrispin Phiri.Interrogé sur les liens entre Pretoria et l’Europe, qui ont chacun fait l’objet de salves de critiques américaines depuis l’investiture de Donald Trump il y a un mois, le porte-parole a simplement répondu à quelques médias: “On partage des valeurs communes et, quand elles sont attaquées, on les défend ensemble.”

Hospitalisé depuis une semaine, le pape a passé une bonne nuit et “s’est levé”

Le pape François, 88 ans, a passé une nouvelle nuit calme à l’hôpital Gemelli de Rome, où il est soigné pour une pneumonie touchant les deux poumons, a annoncé vendredi le Vatican, dans un climat d’interrogations sur sa capacité à assurer sa charge.”La nuit s’est bien passée. Ce matin, le pape François s’est levé et a pris son petit déjeuner”, indique un bref communiqué, une semaine après son hospitalisation. Un nouveau bulletin de santé doit être publié en fin d’après-midi, aux alentours de 16H30 GMT.Selon le bulletin diffusé jeudi soir, “l’état clinique du Saint-Père s’améliore légèrement. Il est apyrétique (sans fièvre, ndlr) et ses paramètres hémodynamiques (circulation sanguine) restent stables”.Le pape reçoit ses plus proches collaborateurs, lit, signe des documents et passe des appels téléphoniques, a indiqué une source vaticane.Jeudi, des cardinaux s’étaient montrés encourageants sur l’état de santé du pape argentin, assurant qu’il était “sur la bonne voie”.François a été admis à l’hôpital Gemelli de Rome vendredi dernier pour une bronchite, mais le Saint-Siège a révélé mardi qu’il avait développé une pneumonie dans les deux poumons, une infection du tissu pulmonaire potentiellement mortelle. Cette hospitalisation, la quatrième depuis 2021, suscite de vives inquiétudes alors que le pape a déjà été affaibli par une série de problèmes ces dernières années, allant d’opérations du côlon et de l’abdomen à des difficultés à marcher.- Messages, dessins et prières -Ces préoccupations sont renforcées par la diffusion de fausses informations sur les réseaux sociaux, notamment sur X, rapportant la mort du pape en plusieurs langues.Aucune indication n’a été fournie sur la durée de ce séjour et le Vatican n’a pas précisé si François, qui n’est plus apparu en public depuis le 14 février, pourrait présider dimanche la prière hebdomadaire de l’Angélus.L’hospitalisation du pape, à la fois leader spirituel de 1,3 milliard de catholiques et chef de l’Etat de la Cité du Vatican, a relancé les interrogations autour de sa capacité à assurer sa charge, alors que le droit canonique ne prévoit aucune disposition en cas de problème grave qui altèrerait sa lucidité.Elles relancent également les spéculations sur la possible démission du pape, alimentées par les opposants à François, notamment dans les milieux conservateurs.L’évêque de Rome a reçu de nombreux messages de sympathie du monde entier, de la part de responsables politiques et religieux, de fidèles ou des dessins d’enfants.Malgré des alertes de santé à répétition ces dernières années, Jorge Bergoglio, connu pour sa force de caractère, a maintenu un rythme effréné, au grand dam de ses médecins qui ne cessent de lui répéter de ralentir la cadence.”Nous prions pour lui, nous espérons qu’il se rétablira et qu’il pourra continuer à accompagner l’Église dans sa mission”, a confié vendredi à l’AFPTV Miguel Miró, un fidèle espagnol.

Hospitalisé depuis une semaine, le pape a passé une bonne nuit et “s’est levé”

Le pape François, 88 ans, a passé une nouvelle nuit calme à l’hôpital Gemelli de Rome, où il est soigné pour une pneumonie touchant les deux poumons, a annoncé vendredi le Vatican, dans un climat d’interrogations sur sa capacité à assurer sa charge.”La nuit s’est bien passée. Ce matin, le pape François s’est levé et a pris son petit déjeuner”, indique un bref communiqué, une semaine après son hospitalisation. Un nouveau bulletin de santé doit être publié en fin d’après-midi, aux alentours de 16H30 GMT.Selon le bulletin diffusé jeudi soir, “l’état clinique du Saint-Père s’améliore légèrement. Il est apyrétique (sans fièvre, ndlr) et ses paramètres hémodynamiques (circulation sanguine) restent stables”.Le pape reçoit ses plus proches collaborateurs, lit, signe des documents et passe des appels téléphoniques, a indiqué une source vaticane.Jeudi, des cardinaux s’étaient montrés encourageants sur l’état de santé du pape argentin, assurant qu’il était “sur la bonne voie”.François a été admis à l’hôpital Gemelli de Rome vendredi dernier pour une bronchite, mais le Saint-Siège a révélé mardi qu’il avait développé une pneumonie dans les deux poumons, une infection du tissu pulmonaire potentiellement mortelle. Cette hospitalisation, la quatrième depuis 2021, suscite de vives inquiétudes alors que le pape a déjà été affaibli par une série de problèmes ces dernières années, allant d’opérations du côlon et de l’abdomen à des difficultés à marcher.- Messages, dessins et prières -Ces préoccupations sont renforcées par la diffusion de fausses informations sur les réseaux sociaux, notamment sur X, rapportant la mort du pape en plusieurs langues.Aucune indication n’a été fournie sur la durée de ce séjour et le Vatican n’a pas précisé si François, qui n’est plus apparu en public depuis le 14 février, pourrait présider dimanche la prière hebdomadaire de l’Angélus.L’hospitalisation du pape, à la fois leader spirituel de 1,3 milliard de catholiques et chef de l’Etat de la Cité du Vatican, a relancé les interrogations autour de sa capacité à assurer sa charge, alors que le droit canonique ne prévoit aucune disposition en cas de problème grave qui altèrerait sa lucidité.Elles relancent également les spéculations sur la possible démission du pape, alimentées par les opposants à François, notamment dans les milieux conservateurs.L’évêque de Rome a reçu de nombreux messages de sympathie du monde entier, de la part de responsables politiques et religieux, de fidèles ou des dessins d’enfants.Malgré des alertes de santé à répétition ces dernières années, Jorge Bergoglio, connu pour sa force de caractère, a maintenu un rythme effréné, au grand dam de ses médecins qui ne cessent de lui répéter de ralentir la cadence.”Nous prions pour lui, nous espérons qu’il se rétablira et qu’il pourra continuer à accompagner l’Église dans sa mission”, a confié vendredi à l’AFPTV Miguel Miró, un fidèle espagnol.