Gaza: au moins 52 morts dans des bombardements israéliens, dont 33 dans une école

Au moins 52 personnes ont été tuées lundi par des bombardements israéliens à Gaza, selon la Défense civile palestinienne, dont 33 dans une école abritant des déplacés, où l’armée israélienne a dit avoir visé des “terroristes”. Ces nouvelles frappes meurtrières interviennent alors qu’Israël intensifie son offensive dans le territoire palestinien dévasté et en proie à une catastrophe humanitaire, malgré les pressions internationales croissantes.Le bilan du “massacre de l’école Fahmi AlJarjaoui” de Gaza-ville (nord) est “d’au moins 33” morts “avec des dizaines de blessés, principalement des enfants”, a indiqué à l’AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal. Des images de l’AFP montrent dans la matinée des résidents de l’établissement, à la cour occupée par des tentes dont de nombreuses détruites, inspecter les dégâts. L’armée israélienne a dit avoir visé “des terroristes de premier plan qui opéraient dans un centre de commandement et de contrôle (…) dans une zone qui servait auparavant d’école”. Elle accuse régulièrement le Hamas d’opérer à partir d’écoles ou hôpitaux – qu’elle a visés à plusieurs reprises – ce que ce dernier nie.  La Défense civile a ensuite fait état de 19 personnes tuées dans un bombardement israélien sur une maison de Jabalia, également dans le nord de la bande de Gaza. L’armée a aussi fait part du tir de trois “projectiles” depuis le sud de la bande de Gaza, affirmant avoir intercepté l’un deux et que les deux autres sont tombés dans le territoire palestinien. Rompant une trêve de deux mois, Israël a repris son offensive mi-mars, et intensifié ses opérations militaires le 17 mai, dans le but affiché d’anéantir le Hamas – dont l’attaque en Israël le 7 octobre 2023 a déclenché la guerre – , libérer les derniers otages et prendre le contrôle de la bande de Gaza.- “Guerre qui n’a plus de but” -L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP à partir de données officielles.Sur 251 personnes alors enlevées, 57 restent retenues dans Gaza, dont au moins 34 mortes, selon les autorités israéliennes. Plus de 53.939 Gazaouis, majoritairement des civils, ont été tués par la campagne de représailles israéliennes, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.Les Gazaouis sont aussi confrontés à des pénuries de nourriture, d’eau, de carburant et de médicaments, après plus de deux mois d’un total blocage par Israël des entrées d’aide humanitaire, qui n’a été que partiellement levé lundi dernier. Les organisations humanitaires affirment que le peu d’aide qu’Israël a laissé entrer depuis est loin de répondre aux besoins.L’escalade militaire et cette catastrophe humanitaire nourrissent une indignation internationale croissante, y compris parmi les alliés historiques d’Israël. L’Union européenne a décidé la semaine dernière d’un réexamen de son accord d’association avec le pays.”A très court terme, pour arrêter cette guerre qui n’a plus de but et faire rentrer l’aide humanitaire de façon massive, sans entrave, de façon neutre, que ce ne soit pas Israël qui décide qui peut manger et qui ne peut pas, (…) on doit envisager des sanctions”, a affirmé dimanche le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares. Madrid, a-t-il affirmé, va demander la “suspension immédiate” de l’accord d’association entre l’UE et Israël, ainsi qu’un embargo sur les armes et des sanctions individuelles.- “Arrêter le plus vite possible” -Le président américain Donald Trump, dont l’administration est le principal soutien du gouvernement de Benjamin Netanyahu, a déclaré dimanche espérer “arrêter toute cette situation le plus vite possible”.Au même moment, le chef de la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), organisation créée de toutes pièces et soutenue par les Etats-Unis pour distribuer de l’aide dans la bande de Gaza, a annoncé dimanche sa démission.Jake Wood s’est dit incapable de remplir sa mission “tout en respectant strictement les principes humanitaires d’humanité, de neutralité, d’impartialité et d’indépendance”.L’organisation, qui siège à Genève, avait annoncé le 14 mai vouloir distribuer près de 300 millions de repas pour une période initiale de 90 jours. Dans un communiqué lundi, le conseil d’administration de la GHF a confirmé que l’aide commencerait à être distribuée: “nos camions sont chargés et prêts à partir. A partir du lundi 26 mai, la GHF commencera à livrer directement de l’aide à Gaza, ce qui permettra d’atteindre plus d’un million de Palestiniens d’ici la fin de la semaine”. Il n’y avait toutefois aucune confirmation immédiate que GHF serait en mesure de lancer ses opérations lundi, ni sur la manière dont l’aide serait distribuée dans un territoire ravagé par la guerre.L’ONU et des ONG ont affirmé qu’elles ne participeraient pas à la distribution d’aide par cette fondation, accusée de travailler avec Israël.

L’Autriche expulse des Tchétchènes, niant le risque d’enrôlement en Ukraine

L’Autriche extrade des Tchétchènes menacés d’un recrutement forcé sur le front ukrainien au motif du danger qu’ils représentent pour la sûreté de l’Etat, selon des documents de justice consultés par l’AFP, en “violation du droit international” selon Amnesty.Deux citoyens russes originaires de Tchétchénie, qui avaient reçu l’ordre de se présenter aux services russes de mobilisation et avaient déposé une demande d’asile, ont été expulsés cette année, les autorités considérant qu’ils n’étaient pas menacés de manière “vraisemblable”. Selon le gouvernement autrichien, ces demandeurs sont trop âgés pour être affectés par la conscription, qui concerne les hommes âgés de 18 à 30 ans, et peuvent de toute façon y “échapper en s’établissant à Moscou”.Il estime que le maintien sur son territoire de ces Tchétchènes “menacerait sans aucun doute la sûreté nationale”, en se basant sur “des résultats d’enquête policière portant sur le terrorisme” et l’extrémisme religieux, sans en préciser la nature.- “Approbation silencieuse” -En raison de l’arrêt des liaisons aériennes entre les pays de l’Union européenne et la Russie, les expulsions se font “en avion par la Serbie, l’Azerbaïdjan et la Géorgie”.Vienne ne publie pas les statistiques détaillées des expulsions concernant spécifiquement les Tchétchènes, qui sont citoyens russes ou apatrides. Le ministère de l’Intérieur n’a pas répondu à l’AFP.S’il n’y a plus de coopération depuis le début de la guerre en Ukraine, l’Autriche dit “prendre comme une approbation silencieuse l’absence de réaction de Moscou à ses avis d’expulsion”, d’après les documents consultés.L’activiste Rosa Dounaïeva, qui vit à Vienne, s’insurge “qu’automatiquement, Tchétchène veuille dire terroriste” aux yeux de l’opinion publique comme des élus. Selon elle, les Tchétchènes seraient ciblés car ils ont “rarement les moyens de payer un avocat” pour se défendre.Or “les autorités savent bien, dans toute l’Europe, que les personnes expulsées peuvent être recrutées pour combattre en Ukraine” si leurs familles ne payent pas une grosse somme d’argent, affirme-t-elle, “qu’elles aient 18 ou 60 ans”. En 2006, l’UE a conclu un accord de réadmission avec le gouvernement russe facilitant le retour des personnes condamnées en justice, qui n’a jamais été remis en cause par l’Autriche, malgré l’opposition de Bruxelles à l’invasion de l’Ukraine.Après l’assassinat en France de l’enseignant Samuel Paty par un Tchétchène en 2020, l’Autriche a mis en place une cellule policière chargée de surveiller cette communauté. Les extraditions se sont accélérées et la notion de prévention des risques s’est installée.Frappée pour la première fois la même année par un attentat jihadiste et accusée de négligence, elle redouble depuis de prudence.- “Nouvelle menace de mobilisation” -En janvier 2024, l’ONG de défense des droits humains Amnesty International a demandé à l’Europe de “cesser de renvoyer des personnes du Nord-Caucase”, en raison de “la nouvelle menace de mobilisation dans les forces armées”.”La répression est telle en Tchétchénie que les familles ont peur de rendre ces affaires publiques”, explique à l’AFP Natalia Prilutskaya, spécialiste de la Russie au sein de cette ONG. “Il n’y a pas d’espace sûr où que ce soit”.Et la mobilisation concerne “tous les hommes considérés comme en réserve”, “âgés de 70 ans ou moins”.Pour elle, “les autorités autrichiennes violent leurs obligations internationales” en matière de droits humains.En 2022, la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) avait condamné la France pour l’expulsion de Tchétchènes vers la Russie, en vertu de l’article 3 de la Convention européenne qui interdit la torture.”La protection ne souffre nulle dérogation, même en cas de danger public” et de “liens avec une organisation terroriste”, avait-elle précisé.Quelque 250.000 personnes d’origine tchétchène vivent en Europe et l’Autriche, un pays de 9,2 millions d’habitants, en accueille selon les statistiques officielles entre 30.000 et 40.000, la plus grande communauté en diaspora par habitant. Elles sont arrivées après avoir fui la république russe à majorité musulmane ravagée par deux guerres meurtrières et contrôlée depuis par Ramzan Kadyrov, fidèle du Kremlin réprimant toute dissidence.

Head of US-backed Gaza aid group resigns, says mandate ‘not possible’ to fulfil

The head of a US-backed aid group for Gaza announced his resignation, saying it was impossible to do his job in line with principles of neutrality and independence, as the organization vowed to start delivering assistance on Monday.The Gaza Humanitarian foundation (GHF), based in Geneva since February, has promised to distribute some 300 million meals in its first 90 days of operation.But the United Nations and international aid agencies have said they will not cooperate with the group, amid accusations it is working with Israel while lacking any Palestinian involvement.In a statement by the GHF, executive director Jake Wood said he felt compelled to leave after determining the organization could not fulfil its mission in a way that adhered to humanitarian principles.Israel has faced global condemnation over the conditions in Gaza, where it has been at war since Hamas’s unprecedented October 7, 2023 attack.A more than two-month total blockade on Gaza has only begun to ease in recent days, as agencies warned of growing starvation risks.”Two months ago, I was approached about leading GHF’s efforts because of my experience in humanitarian operations,” Wood said.”Like many others around the world, I was horrified and heartbroken at the hunger crisis in Gaza and, as a humanitarian leader, I was compelled to do whatever I could to help alleviate the suffering.”But, he said, it had become “clear that it is not possible to implement this plan while also strictly adhering to the humanitarian principles of humanity, neutrality, impartiality, and independence, which I will not abandon.”The GHF said it was disappointed to learn of Wood’s resignation, but added that it would not be deterred.”Our trucks are loaded and ready to go. Beginning Monday, May 26, GHF will begin direct aid delivery in Gaza, reaching over one million Palestinians by the end of the week. We plan to scale rapidly to serve the full population in the weeks ahead,” it said in a statement.There was no immediate confirmation that GHF would be able to launch its aid effort Monday, however, or of how the aid would be distributed in a territory battered by war.The health ministry in Hamas-run Gaza said Sunday that at least 3,785 people had been killed in the territory since a ceasefire collapsed on March 18, taking the war’s overall toll to 53,939.Hamas’s October 2023 attack on Israel that triggered the war resulted in the deaths of 1,218 people on the Israeli side, mostly civilians, according to an AFP tally based on official figures.Militants also took 251 hostages, 57 of whom remain in Gaza including 34 the Israeli military says are dead.

Israel marks second ‘Jerusalem Day’ under shadow of Gaza war

Israeli police were deploying near the walls of Jerusalem’s Old City on Monday ahead of an annual event marking Israel’s capture of east Jerusalem, held this year under the shadow of the war in Gaza.Jerusalem Day, or “Yom Yerushalayim” in Hebrew, commemorates what Israel considers the reunification of the city under its authority in the 1967 Arab-Israeli war.Every year, thousands of Israeli nationalists, many of them religious Jews, march through the streets of Jerusalem and its annexed Old City, including in predominantly Arab neighbourhoods, waving Israeli flags, dancing and sometimes shouting inflammatory slogans.The route will ultimately take them to the Western Wall — the last remnant of the Second Temple, destroyed in the year 70 by the Romans and the most sacred place where Jews are allowed to pray.Jerusalem Day events began the evening before, as is common with Jewish holidays, with a crowd unfurling a massive Israeli flag on Sunday in the plaza facing the Western Wall.Local authorities sometimes compel Palestinian businesses within the Old City to close for the march, which many Palestinians consider a deliberate provocation.Palestinians claim the city’s eastern sector as the capital of their future state.It is the second time the event is being held since the start of the war in Gaza.Skirmishes are common during the event, especially in the streets of the Old City, where some marchers have been known to chant racist slogans.It is the second time the event is being held since the start of the war in Gaza.Last year, two journalists, including a Palestinian photographer, were assaulted by teenagers participating in the march.In 2021, Hamas fired a barrage of rockets towards Jerusalem as the march began heading towards the Old City, sparking a 12-day war with Israel, as well as outbreaks of violence in Israel between Jews and Arabs.Monday’s march will take place for a second consecutive year against the backdrop of Israel’s current war with Hamas in the Gaza Strip, sparked by the group’s October 7, 2023 attack.The war has revived talk among right-wing figures in Israel about annexing Palestinian territory.- Police out in force -The police said on Sunday that they were deploying “thousands” of officers across the city to “ensure the security and safety of the public”.In a unique wrinkle to this year’s observances, the Israeli cabinet is set to meet nearby on the outskirts of the Old City on Monday in the predominantly Palestinian neighbourhood of Silwan, according to a statement from the prime minister’s office.Silwan houses an important archaeological site known as the City of David, considered the location of the ancient city of Jerusalem during the time of the biblical ruler.Since June 1967, Israeli settlement in the eastern part of the city — considered illegal under international law — has expanded, drawing regular international criticism.Israel considers Jerusalem its indivisible capital, though the international community does not recognise this.During his first term, however, President Donald Trump moved the US embassy to Jerusalem after declaring the city Israel’s capital.On Sunday evening, his ambassador to the country, Mike Huckabee, and visiting US Secretary of Homeland Security Kristi Noem briefly attended the commemorations at the Western Wall.

Les Bourses européennes ouvrent en nette hausse

Les marchés boursiers européens évoluent dans le vert lundi, soulagés après l’annonce d’une prolongation de la pause dans les droits de douane imposés par les Etats-Unis à l’Union européenne, jusqu’au 9 juillet.Vers 07H05 GMT, dans les premiers échanges, Paris prenait 1,32%, Francfort 1,65% et Milan 1,38%. Londres était fermée, en raison d’un jour ferié.

Le Venezuela fait élire des représentants pour l’Essequibo, zone disputée avec le Guyana

Le Venezuela a organisé pour la première fois un vote pour désigner des représentants de l’Essequibo, territoire riche en pétrole dont il dispute la souveraineté au Guyana voisin dans le cadre d’un différend centenaire.Le scrutin, dénoncé par Georgetown, n’a pas eu lieu dans l’Essequibo, territoire administré par le Guyana mais dans une micro-circonscription que Caracas a spécialement créée à la frontière guyanienne.Un gouverneur, huit députés et des conseillers régionaux ont donc été élus. Le poste de gouverneur, remporté par Neil Villamizar, est symbolique puisque l’Essequibo et ses 160.000 km2 sont administrés par le Guyana. Il n’y avait aucun bureau de vote côté guyanien.”Aujourd’hui, l’Essequibo a un gouverneur, l’amiral (Neil) Villamizar. Et cet amiral, gouverneur élu par le peuple, va recevoir tout le soutien pour sa tâche, car le peuple de l’Essequibo s’est battu pour (…) avoir tous les droits en tant que peuple du Venezuela”, a lancé le président vénézuélien Nicolas Maduro à ses partisans à Caracas dimanche soir, après la proclamation des résultats donnant une victoire écrasante à son parti aux législatives et régionales.Le scrutin pour l’Essequibo pour lequel il y avait 21.403 inscrits côté vénézuélien, est une étape supplémentaire vers la “souveraineté pleine” de ce territoire, s’est pour sa part félicité auprès de l’AFP Neil Villamizar avant les résultats. La participation a été de 31,58% et M. Villamizar a finalement obtenu 4.720 voix soit 97,40% des suffrages exprimés. Il devient le premier gouverneur ce 24e Etat vénézuélien, la Guayana Esequiba, créée en 2024 par les autorités de Caracas mais qui se situe au Guyana. Il n’aura aucun pouvoir sur le territoire. “Nous nous concentrons sur cette tâche : obtenir par la voie pacifique (…) la récupération de la pleine souveraineté de la Guayana Esequiba, en paix, avec harmonie, en pratiquant la diplomatie”, a assuré M. Villamiza. Parmi ses promesses faites aux Essequibanos, des pièces d’identité vénézuéliennes, et l’accès à des services de santé et d’éducation.A El Dorado, un des quatre villages de l’Etat de Bolivar (sud-est) où l’on a voté pour les élus de l’Essequibo, une maison communale accessible par une route de terre a fait office de bureau de vote, a constaté une journaliste de l’AFP.Pour Adolfo Torrealba, un commerçant de 62 ans, cette élection “aurait dû avoir lieu il y a longtemps”. “Grâce à Dieu, ils l’ont pris en compte et enfin nous allons avoir ici un gouverneur et quelqu’un qui nous représentera”, a-t-il dit après avoir voté. – “Envahisseur de métier” -Le Guyana a dénoncé cette élection comme une “menace”, tandis que la Cour internationale de justice (CIJ), qui traite le différend territorial, a vainement demandé au Venezuela de s’abstenir d’organiser le scrutin.Dimanche après-midi, après avoir voté, M. Maduro a lancé à l’adresse de son homologue guyanien Irfaan Ali : “Tôt ou tard, et le plus vite sera le mieux, il devra s’asseoir avec moi pour discuter et accepter la souveraineté vénézuélienne”.”Avec un gouverneur, des ressources, un budget et tout le soutien que je vais apporter, nous allons récupérer” l’Essequibo “pour le peuple”, a-t-il également lancé.En 2023, Caracas avait organisé un référendum demandant notamment aux Vénézuéliens s’ils étaient favorables à la création d’un Etat de l’Essequibo faisant partie du Venezuela.Georgetown, qui assure que Caracas cherche à annexer les deux tiers de la superficie du Guyana, souligne que le tracé de sa frontière, datant de l’époque coloniale anglaise, a été entériné en 1899 par une Cour d’arbitrage à Paris. Georgetown demande à la CIJ de le ratifier.Le Venezuela estime pour sa part qu’un accord signé en 1966 avec les Britanniques à Genève, avant l’indépendance du Guyana, jette les bases d’un règlement négocié hors de la Cour internationale de justice. Il soutient que le fleuve Essequibo doit être la frontière naturelle, comme en 1777 à l’époque de la colonisation espagnole.Si Caracas n’a jamais abandonné ses prétentions sur le territoire, le différend a été ravivé lorsque le groupe ExxonMobil a découvert d’immenses réserves de pétrole en 2015.”Le Guyana est un envahisseur de métier” qui maintenant “prétend nous enlever l’Essequibo parce qu’il a le soutien de certaines multinationales (pétrolières) et de certains pays puissants (Etats-Unis)”, avait accusé Alexis Duarte, le candidat qui a fait campagne dans l’opposition.