Elections au Venezuela: vers une victoire du parti au pouvoir en l’absence d’opposition

Le parti du président vénézuelien Nicolas Maduro s’achemine vers une large victoire aux législatives et régionales de dimanche, marquées par l’arrestation de 70 personnes avant le scrutin et un boycott du scrutin par la majorité de l’opposition, dix mois après une présidentielle entachée de fraudes selon elle.Parmi les 70 personnes arrêtées figure Juan Pablo Guanipa, dirigeant de l’opposition proche de la leader Maria Corina Machado, interpellé vendredi et accusé d’appartenir à un “réseau terroriste” qui cherchait à “saboter” les élections de dimanche. Le pouvoir, qui dénonce régulièrement des complots, réels ou imaginaires, a aussi suspendu lundi les vols en provenance de Colombie, dénonçant l’infiltration de “mercenaires”.Plus de 400.000 membres des forces de l’ordre sont déployés. Les troubles post-électoraux de la présidentielle du 28 juillet s’étaient soldés par 28 morts et 2.400 arrestations. Seuls 1.900 ont été libérés depuis.”Tout se passe bien (…) il n’y eu aucun incident”, a indiqué le ministre de la Défense, Vladimir Padrino. Les bureaux de vote ferment à 18H00 (22H00 GMT) avec des résultats attendus dans la soirée.Contrairement à la présidentielle du 28 juillet, les bureaux de vote étaient peu fréquentés, ont constaté des journalistes de l’AFP à Caracas et en province.Selon un sondage Delphos, la participation devrait avoisiner les 16% des 21 millions d’électeurs. L’essentiel d’entre eux devrait être des militants du pouvoir. “Nous allons avoir une carte très rouge”, prévoit Jesus Castillo, directeur du cabinet Polianalitica, en référence à la couleur du chavisme.Les sondages prédisent une majorité absolue pour le parti de M. Maduro à l’Assemblée. Et selon plusieurs analystes, l’opposition n’est en mesure de remporter que deux des 24 Etats: Zulia, l’Etat pétrolier, et Nueva Sparta, l’île de Margarita. “C’est un processus de participation citoyenne important”, estime Samadi Romero, universitaire de 32 ans qui a voté pour Nicolas Maduro Guerra, le fils de président Maduro, tête de liste à Caracas.  “Je ne vais pas voter parce que j’ai voté le 28 juillet et ils ont volé les élections. Alors, c’est vraiment une farce”, affirme à San Cristobal Candelaria Rojas Sierra, fonctionnaire retraitée de 78 ans, en allant à la messe “prier pour le Venezuela”.Avec “54 partis, plus de 6.500 candidats… Il y en a pour tous les goûts”, se targue M. Maduro, qui promet une “victoire écrasante” de son camp.De son côté, Mme Machado dénonce une “énorme farce que le régime veut monter pour enterrer sa défaite du 28 juillet”.Dimanche, elle a publié plusieurs photos de bureaux de vote déserts sur les réseaux sociaux.Henrique Capriles, deux fois candidat à la présidentielle, a toutefois entraîné derrière lui une frange de l’opposition convaincue de la nécessité de participer au scrutin.”Qu’est-ce qui est mieux? Avoir une voix et lutter au sein du l’Assemblée nationale ou, comme nous l’avons fait à d’autres occasions, se retirer du processus électoral et laisser entièrement l’Assemblée au gouvernement?”, a déclaré M. Capriles après avoir voté à Caracas. – Représentants pour l’Essequibo -Lors de ce scrutin, le pouvoir a revu le découpage électoral pour faire élire un gouverneur et huit députés pour l’Essequibo, région riche en pétrole que Caracas revendique et dispute au Guyana dans le cadre d’un différend datant de l’époque coloniale.Le vote a lieu dans un micro-circonscription de 21.000 votants à la frontière guyanienne. Il n’y a pas de bureaux de vote sur le territoire de 160.000 km² administré par Georgetown.La semaine dernière, le président du Guyana Irfaan Ali a affirmé à l’AFP qu’il s’agissait “d’une menace” alors que le ministère de la défense guyanien a indiqué renforcer sa présence à la frontière.”Aucun président ne peut nous dire de ne pas organiser des élections. C’est un acte souverain”, a lancé dimanche M. Padrino.

Le ministre de l’Economie ne pourra pas s’occuper du groupe CDC, de la Poste ou de Bpifrance, selon un décret

Le ministre de l’Economie et des Finances Eric Lombard ne pourra pas s’occuper de sujets liés au groupe Caisse des dépôts, aux sociétés des groupes la Poste et Bpifrance, indique un décret du Premier ministre paru dimanche au Journal officiel.Les attributions listées dans ce décret seront désormais exercées par le Premier ministre.Ce décret de déport, pris cinq mois après l’arrivée de M. Lombard au gouvernement, est proposé par le ministre de l’Economie lui-même, en raison de possibles “conflits d’intérêts” entre sa fonction et des décisions concernant tel ou tel organisme.De telles mesures sont prévues dans un décret du 22 janvier 1959.Le décret publié dimanche interdit donc désormais à M. Lombard, qui a dirigé le groupe Caisse des Dépôts de 2017 à 2024, de “connaître des actes de toute nature” relatifs au groupe CDC “en tant que tel”. Cela concerne notamment, souligne le décret, les nominations de ses successeurs, des membres de la commission de surveillance ou la détermination du versement annuel de la CDC à l’Etat.La CDC verse annuellement à l’Etat, en plus de l’impôt sur les sociétés, une fraction de son résultat net fixée par décret après avis de la commission de surveillance de l’établissement.Le groupe CDC comprend notamment la Poste, la banque d’investissement Bpifrance, Euronext, Suez, RTE etc.Selon le décret de dimanche, Eric Lombard ne pourra plus non plus connaître d’actes relatifs aux sociétés du groupe La Poste et aux sociétés du groupe Bpifrance (hormis Bpifrance Assurance Export), la banque d’investissement publique.”Le ministre se déporte des activités du Groupe Caisse des dépôts et consignations (et également) de certaines filiales de la CDC, telles celles du Groupe La Poste et du groupe BPI”, remarque Bercy dimanche soir, en précisant que “ce déport qui concerne le pilotage du Groupe CDC ne concerne pas les activités de la CDC établissement public, ce périmètre restant pleinement dans ses attributions en tant que ministre de l’Economie et des Finances”. “L’établissement public exerce notamment des missions de protection de l’épargne populaire, de financement du logement social et de gestion d’organismes de retraite”, souligne le ministère.Le décret contraint également M. Lombard à se déporter des actes de toute nature relatifs à la société du Grand théâtre des Champs Elysées, dont il a présidé le conseil d’administration jusqu’en mars.Ou encore à “s’abstenir de toute relation et à ne connaître d’aucun acte relatif” à des entités aussi variées que le Fonds Marguerite (Fonds européen 2020 pour l’énergie, le changement climatique et les infrastructures, NDLR), où il siégeait au conseil de surveillance en tant que dirigeant de la CDC, la South Champagne Business School (SCBS, anciennement ESC Troyes), car il siégait au conseil stratégique de Y Schools, dont SCBS fait partie. Et la société Halmahera et ses filiales, dirigée par son épouse Françoise.Enfin, il ne peut plus “connaître des actes de toute nature” relatifs au Cercle des économistes, un groupe de réflexion économique dont il est membre du conseil de surveillance.Le décret du 22 janvier 1959 relatif aux attributions des ministres précise que “le ministre qui estime se trouver en situation de conflit d’intérêts en informe par écrit le Premier ministre en précisant la teneur des questions pour lesquelles il estime ne pas devoir exercer ses attributions”, puis “qu’un décret détermine, en conséquence, les attributions que le Premier ministre exerce à la place du ministre intéressé”.Un autre décret, paru mercredi au Journal officiel, avait dans la même veine interdit au ministre délégué au Commerce extérieur Laurent Saint-Martin de s’occuper de certains sujets concernant Business France, agence qui aide les entreprises françaises à se développer à l’étranger et les entreprises étrangères à s’implanter en France. Il en a en effet été directeur général de janvier 2023 et septembre 2024.

Le ministre de l’Economie ne pourra pas s’occuper du groupe CDC, de la Poste ou de Bpifrance, selon un décret

Le ministre de l’Economie et des Finances Eric Lombard ne pourra pas s’occuper de sujets liés au groupe Caisse des dépôts, aux sociétés des groupes la Poste et Bpifrance, indique un décret du Premier ministre paru dimanche au Journal officiel.Les attributions listées dans ce décret seront désormais exercées par le Premier ministre.Ce décret de déport, pris cinq mois après l’arrivée de M. Lombard au gouvernement, est proposé par le ministre de l’Economie lui-même, en raison de possibles “conflits d’intérêts” entre sa fonction et des décisions concernant tel ou tel organisme.De telles mesures sont prévues dans un décret du 22 janvier 1959.Le décret publié dimanche interdit donc désormais à M. Lombard, qui a dirigé le groupe Caisse des Dépôts de 2017 à 2024, de “connaître des actes de toute nature” relatifs au groupe CDC “en tant que tel”. Cela concerne notamment, souligne le décret, les nominations de ses successeurs, des membres de la commission de surveillance ou la détermination du versement annuel de la CDC à l’Etat.La CDC verse annuellement à l’Etat, en plus de l’impôt sur les sociétés, une fraction de son résultat net fixée par décret après avis de la commission de surveillance de l’établissement.Le groupe CDC comprend notamment la Poste, la banque d’investissement Bpifrance, Euronext, Suez, RTE etc.Selon le décret de dimanche, Eric Lombard ne pourra plus non plus connaître d’actes relatifs aux sociétés du groupe La Poste et aux sociétés du groupe Bpifrance (hormis Bpifrance Assurance Export), la banque d’investissement publique.”Le ministre se déporte des activités du Groupe Caisse des dépôts et consignations (et également) de certaines filiales de la CDC, telles celles du Groupe La Poste et du groupe BPI”, remarque Bercy dimanche soir, en précisant que “ce déport qui concerne le pilotage du Groupe CDC ne concerne pas les activités de la CDC établissement public, ce périmètre restant pleinement dans ses attributions en tant que ministre de l’Economie et des Finances”. “L’établissement public exerce notamment des missions de protection de l’épargne populaire, de financement du logement social et de gestion d’organismes de retraite”, souligne le ministère.Le décret contraint également M. Lombard à se déporter des actes de toute nature relatifs à la société du Grand théâtre des Champs Elysées, dont il a présidé le conseil d’administration jusqu’en mars.Ou encore à “s’abstenir de toute relation et à ne connaître d’aucun acte relatif” à des entités aussi variées que le Fonds Marguerite (Fonds européen 2020 pour l’énergie, le changement climatique et les infrastructures, NDLR), où il siégeait au conseil de surveillance en tant que dirigeant de la CDC, la South Champagne Business School (SCBS, anciennement ESC Troyes), car il siégait au conseil stratégique de Y Schools, dont SCBS fait partie. Et la société Halmahera et ses filiales, dirigée par son épouse Françoise.Enfin, il ne peut plus “connaître des actes de toute nature” relatifs au Cercle des économistes, un groupe de réflexion économique dont il est membre du conseil de surveillance.Le décret du 22 janvier 1959 relatif aux attributions des ministres précise que “le ministre qui estime se trouver en situation de conflit d’intérêts en informe par écrit le Premier ministre en précisant la teneur des questions pour lesquelles il estime ne pas devoir exercer ses attributions”, puis “qu’un décret détermine, en conséquence, les attributions que le Premier ministre exerce à la place du ministre intéressé”.Un autre décret, paru mercredi au Journal officiel, avait dans la même veine interdit au ministre délégué au Commerce extérieur Laurent Saint-Martin de s’occuper de certains sujets concernant Business France, agence qui aide les entreprises françaises à se développer à l’étranger et les entreprises étrangères à s’implanter en France. Il en a en effet été directeur général de janvier 2023 et septembre 2024.

Suriname: législatives pour décider qui gérera la future manne pétrolière

Le Suriname décide dimanche lors de législatives quel parti va diriger le plus petit pays d’Amérique du sud, voisin de la Guyane française, promis à des lendemains meilleurs grâce au pétrole.Les électeurs des 51 députés de la future assemblée, qui sera appelée à décider du tandem présidentiel, ont à choisir entre la continuité autour de l’actuel président Chan Santokhi, et le retour de la domination du parti de l’ex-président Desi Bouterse, récemment décédé.Cette ancienne colonie néerlandaise, minée depuis son indépendance en 1975 par des rébellions et coups d’Etat, dispose d’importantes réserves offshore découvertes récemment. Elles devraient offrir au pays, où 20% de la population vit sous le seuil de pauvreté, une importante manne financière à partir de 2028, quand débutera l’exploitation d’un bloc offshore à 220.000 barils par jour, beaucoup plus que les 5 à 6.000 actuels.”J’espère vraiment qu’on réussira à faire quelque chose avec tout ce pétrole”, confie à l’AFP Omar Tariq Kohinor, livreur de 30 ans, après avoir rempli son devoir électoral.”J’espère que ça va changer notre pays en bien, qu’on vive mieux, qu’on puisse avoir de meilleures routes, un peu plus de sécurité dans nos vies, une meilleure éducation pour nos enfants, de meilleures conditions pour les étudiants”, renchérit Rayshrie, 26 ans, employée de banque.- Coude-à-coude -Le président sortant Chan Santokhi, ancien policier puis ministre de la Justice, vise un deuxième mandat. Son arrivée au pouvoir en 2020 avait rassuré les marchés financiers et les institutions internationales, notamment le Fonds monétaire international qui avait accordé un prêt pour aider le pays à restructurer sa dette abyssale.Auteur de réformes économiques impopulaires pour sortir du surendettement, il promet, grâce à l’or noir, des investissements dans l’agriculture, le tourisme, la santé, l’éducation et les énergies vertes.M. Santokhi, polo orange (couleur de son parti) sous sa veste, a voté en compagnie de la Première dame en périphérie de Paramaribo et demandé à ses concitoyens de lui donner “le mandat pour terminer notre tâche”. “Beaucoup de choses ont été accomplies mais le travail n’est pas terminé”, a-t-il dit à l’AFP.Son opposante principale, présidente de l’Assemblée nationale, Jennifer Simons, a dit à l’AFP vouloir “être au pouvoir pour (s)’assurer que la population bénéficie réellement” des revenus attendus du pétrole en “établissant une loi selon laquelle toutes les entreprises devront travailler avec des Surinamais et acheter des produits du Suriname”.Le VHP du président Santokhi et le NDP de Mme Simons sont au coude-à-coude dans les intentions de vote. Ils ont affirmé qu’ils ne feront pas alliance.Avec un corps électoral de 399.937 inscrits, la marge d’erreur est grande, et l’incertitude sur le score tout autant.Sans majorité, ils devront devront nouer des alliances avec des petits partis qui monnayeront leur soutien contre une place dans le futur gouvernement.- 1 nom parmi 700 -Sur le NDP plane toujours l’ombre tutélaire de son leader Desi Bouterse, qui a dirigé le pays d’une main de fer après un coup d’Etat en 1980, puis démocratiquement entre 2010 et 2020. Sous son mandat, le Suriname était considéré comme un narco-Etat.Condamné aux Pays-Bas pour trafic de cocaïne et au Suriname pour le meurtre d’opposants en 1982 lorsqu’il était chef de la junte, M. Bouterse est décédé en décembre dans la clandestinité. Sa figure reste toutefois célébrée, notamment parmi la classe populaire où son franc-parler faisait merveille. Sa veuve a activement participé à la campagne électorale et est candidate à la députation. Dans chacun des 673 bureaux de vote, sur une double feuille A3 comportant plus de 700 candidats des 14 partis en lice, les électeurs devaient choisir un seul nom à cocher à l’encre rouge.Les bureaux de vote ferment à 19H00 (22H00 GMT). Des résultats provisoires sont attendus dans la nuit. Une fois qu’ils seront rendus officiels, d’ici trois semaines, la nouvelle Assemblée nationale aura un mois pour se réunir et élire à la majorité des deux tiers le président et le vice-président.

Suriname: législatives pour décider qui gérera la future manne pétrolière

Le Suriname décide dimanche lors de législatives quel parti va diriger le plus petit pays d’Amérique du sud, voisin de la Guyane française, promis à des lendemains meilleurs grâce au pétrole.Les électeurs des 51 députés de la future assemblée, qui sera appelée à décider du tandem présidentiel, ont à choisir entre la continuité autour de l’actuel président Chan Santokhi, et le retour de la domination du parti de l’ex-président Desi Bouterse, récemment décédé.Cette ancienne colonie néerlandaise, minée depuis son indépendance en 1975 par des rébellions et coups d’Etat, dispose d’importantes réserves offshore découvertes récemment. Elles devraient offrir au pays, où 20% de la population vit sous le seuil de pauvreté, une importante manne financière à partir de 2028, quand débutera l’exploitation d’un bloc offshore à 220.000 barils par jour, beaucoup plus que les 5 à 6.000 actuels.”J’espère vraiment qu’on réussira à faire quelque chose avec tout ce pétrole”, confie à l’AFP Omar Tariq Kohinor, livreur de 30 ans, après avoir rempli son devoir électoral.”J’espère que ça va changer notre pays en bien, qu’on vive mieux, qu’on puisse avoir de meilleures routes, un peu plus de sécurité dans nos vies, une meilleure éducation pour nos enfants, de meilleures conditions pour les étudiants”, renchérit Rayshrie, 26 ans, employée de banque.- Coude-à-coude -Le président sortant Chan Santokhi, ancien policier puis ministre de la Justice, vise un deuxième mandat. Son arrivée au pouvoir en 2020 avait rassuré les marchés financiers et les institutions internationales, notamment le Fonds monétaire international qui avait accordé un prêt pour aider le pays à restructurer sa dette abyssale.Auteur de réformes économiques impopulaires pour sortir du surendettement, il promet, grâce à l’or noir, des investissements dans l’agriculture, le tourisme, la santé, l’éducation et les énergies vertes.M. Santokhi, polo orange (couleur de son parti) sous sa veste, a voté en compagnie de la Première dame en périphérie de Paramaribo et demandé à ses concitoyens de lui donner “le mandat pour terminer notre tâche”. “Beaucoup de choses ont été accomplies mais le travail n’est pas terminé”, a-t-il dit à l’AFP.Son opposante principale, présidente de l’Assemblée nationale, Jennifer Simons, a dit à l’AFP vouloir “être au pouvoir pour (s)’assurer que la population bénéficie réellement” des revenus attendus du pétrole en “établissant une loi selon laquelle toutes les entreprises devront travailler avec des Surinamais et acheter des produits du Suriname”.Le VHP du président Santokhi et le NDP de Mme Simons sont au coude-à-coude dans les intentions de vote. Ils ont affirmé qu’ils ne feront pas alliance.Avec un corps électoral de 399.937 inscrits, la marge d’erreur est grande, et l’incertitude sur le score tout autant.Sans majorité, ils devront devront nouer des alliances avec des petits partis qui monnayeront leur soutien contre une place dans le futur gouvernement.- 1 nom parmi 700 -Sur le NDP plane toujours l’ombre tutélaire de son leader Desi Bouterse, qui a dirigé le pays d’une main de fer après un coup d’Etat en 1980, puis démocratiquement entre 2010 et 2020. Sous son mandat, le Suriname était considéré comme un narco-Etat.Condamné aux Pays-Bas pour trafic de cocaïne et au Suriname pour le meurtre d’opposants en 1982 lorsqu’il était chef de la junte, M. Bouterse est décédé en décembre dans la clandestinité. Sa figure reste toutefois célébrée, notamment parmi la classe populaire où son franc-parler faisait merveille. Sa veuve a activement participé à la campagne électorale et est candidate à la députation. Dans chacun des 673 bureaux de vote, sur une double feuille A3 comportant plus de 700 candidats des 14 partis en lice, les électeurs devaient choisir un seul nom à cocher à l’encre rouge.Les bureaux de vote ferment à 19H00 (22H00 GMT). Des résultats provisoires sont attendus dans la nuit. Une fois qu’ils seront rendus officiels, d’ici trois semaines, la nouvelle Assemblée nationale aura un mois pour se réunir et élire à la majorité des deux tiers le président et le vice-président.

Suriname: législatives pour décider qui gérera la future manne pétrolière

Le Suriname décide dimanche lors de législatives quel parti va diriger le plus petit pays d’Amérique du sud, voisin de la Guyane française, promis à des lendemains meilleurs grâce au pétrole.Les électeurs des 51 députés de la future assemblée, qui sera appelée à décider du tandem présidentiel, ont à choisir entre la continuité autour de l’actuel président Chan Santokhi, et le retour de la domination du parti de l’ex-président Desi Bouterse, récemment décédé.Cette ancienne colonie néerlandaise, minée depuis son indépendance en 1975 par des rébellions et coups d’Etat, dispose d’importantes réserves offshore découvertes récemment. Elles devraient offrir au pays, où 20% de la population vit sous le seuil de pauvreté, une importante manne financière à partir de 2028, quand débutera l’exploitation d’un bloc offshore à 220.000 barils par jour, beaucoup plus que les 5 à 6.000 actuels.”J’espère vraiment qu’on réussira à faire quelque chose avec tout ce pétrole”, confie à l’AFP Omar Tariq Kohinor, livreur de 30 ans, après avoir rempli son devoir électoral.”J’espère que ça va changer notre pays en bien, qu’on vive mieux, qu’on puisse avoir de meilleures routes, un peu plus de sécurité dans nos vies, une meilleure éducation pour nos enfants, de meilleures conditions pour les étudiants”, renchérit Rayshrie, 26 ans, employée de banque.- Coude-à-coude -Le président sortant Chan Santokhi, ancien policier puis ministre de la Justice, vise un deuxième mandat. Son arrivée au pouvoir en 2020 avait rassuré les marchés financiers et les institutions internationales, notamment le Fonds monétaire international qui avait accordé un prêt pour aider le pays à restructurer sa dette abyssale.Auteur de réformes économiques impopulaires pour sortir du surendettement, il promet, grâce à l’or noir, des investissements dans l’agriculture, le tourisme, la santé, l’éducation et les énergies vertes.M. Santokhi, polo orange (couleur de son parti) sous sa veste, a voté en compagnie de la Première dame en périphérie de Paramaribo et demandé à ses concitoyens de lui donner “le mandat pour terminer notre tâche”. “Beaucoup de choses ont été accomplies mais le travail n’est pas terminé”, a-t-il dit à l’AFP.Son opposante principale, présidente de l’Assemblée nationale, Jennifer Simons, a dit à l’AFP vouloir “être au pouvoir pour (s)’assurer que la population bénéficie réellement” des revenus attendus du pétrole en “établissant une loi selon laquelle toutes les entreprises devront travailler avec des Surinamais et acheter des produits du Suriname”.Le VHP du président Santokhi et le NDP de Mme Simons sont au coude-à-coude dans les intentions de vote. Ils ont affirmé qu’ils ne feront pas alliance.Avec un corps électoral de 399.937 inscrits, la marge d’erreur est grande, et l’incertitude sur le score tout autant.Sans majorité, ils devront devront nouer des alliances avec des petits partis qui monnayeront leur soutien contre une place dans le futur gouvernement.- 1 nom parmi 700 -Sur le NDP plane toujours l’ombre tutélaire de son leader Desi Bouterse, qui a dirigé le pays d’une main de fer après un coup d’Etat en 1980, puis démocratiquement entre 2010 et 2020. Sous son mandat, le Suriname était considéré comme un narco-Etat.Condamné aux Pays-Bas pour trafic de cocaïne et au Suriname pour le meurtre d’opposants en 1982 lorsqu’il était chef de la junte, M. Bouterse est décédé en décembre dans la clandestinité. Sa figure reste toutefois célébrée, notamment parmi la classe populaire où son franc-parler faisait merveille. Sa veuve a activement participé à la campagne électorale et est candidate à la députation. Dans chacun des 673 bureaux de vote, sur une double feuille A3 comportant plus de 700 candidats des 14 partis en lice, les électeurs devaient choisir un seul nom à cocher à l’encre rouge.Les bureaux de vote ferment à 19H00 (22H00 GMT). Des résultats provisoires sont attendus dans la nuit. Une fois qu’ils seront rendus officiels, d’ici trois semaines, la nouvelle Assemblée nationale aura un mois pour se réunir et élire à la majorité des deux tiers le président et le vice-président.

Hyderabad and last-place Chennai end IPL with big wins

South Africa’s Heinrich Klaasen struck his second IPL century on Sunday as he powered Sunrisers Hyderabad to a mammoth 278-3 and a 110-run win over Kolkata Knight Riders.In the first match of the day, Chennai Super Kings, already doomed to the wooden spoon, ended their IPL campaign on a high with an 83-run thrashing of Gujarat Titans in Ahmedabad.Chennai skipper M.S. Dhoni said he is in “no hurry” to decide on his future in the T20 tournament. The 43-year-old was reported to be retiring.Klaasen made the day his own with an unbeaten 105 off 39 balls to steer Hyderabad to IPL’s third highest total after they elected to bat at New Delhi’s Feroz Shah Kotla ground.Klaasen, who was promoted to number three, hit seven fours and nine sixes in a complete show of domination by Hyderabad after opener Travis Head hit a 40-ball 76.Three-time champions Kolkata, who won the IPL last year, were bowled out for 168 in 18.4 overs to end this edition eighth out in 10 teams.Hyderabad’s Australian import Head came out roaring with opening partner Abhishek Sharma in a blazing start of 92 in 6.4 overs.Abhishek fell for 32 before fellow left-hander Head put on 83 runs with Klaasen as it rained sixes at Feroz Shah Kotla ground.Klaasen reached his ton in 37 balls for the joint third-fastest IPL ton. West Indies’ Chris Gayle hit a hundred in 30 balls in 2013 and Rajasthan Royals’ teenager Vaibhav Suryavanshi in 35 balls this season.The left-handed Head fell to West indies spinner Sunil Narine, but Klaasen kept up the charge with Ishan Kishan.In the earlier match, Chennai hurt Gujarat’s chances of finishing in the top two. They made 230-5 powered by Devon Conway’s 52 and a 23-ball 57 by Dewald Brevis.The Chennai bowlers then combined to dismiss Gujarat, who have already qualified for the playoffs, for 147 in 18.3 overs.- Dhoni’s luxury of time -Chennai ended with four wins in 14 matches with debate raging once again over the future of veteran Dhoni, who took over as leader midway after injury to regular captain Ruturaj Gaikwad. Dhoni kept his cards close to his chest after the game.”I have four, five months to decide. There’s no hurry,” said Dhoni. The former India captain, who turns 44 in July, has had an underwhelming IPL season with the bat, scoring just 196 runs. However, he has again shone with his wicketkeeping, pulling off several fine stumpings.”Need to keep the body fit,” said Dhoni. “You have to be at your best. If cricketers start retiring for their performance, some of them will retire at 22. I will go back to Ranchi, enjoy a few bike rides.”I am not saying I am done, not saying I am coming back. I have the luxury of time.”Gujarat, Punjab Kings, Royal Challengers Bengaluru and Mumbai Indians are certain of filling the top four places, but are fighting to finish in the top two spots which offer two shots at reaching the final on June 3.Gujarat end the group stage with 18 points. Punjab (17), Bengaluru (17) and five-time winners Mumbai (16) have one match left.The spotlight was on Gujarat skipper Shubman Gill, who took the field a day after he was named captain of the Indian Test team.He was the first batter out, for 13 off nine balls, in a Gujarat chase that never took off.Gill said the defeat was a “hard pill to swallow”.