Syrian reboots interior ministry as Damascus seeks to reassure West

Syrian authorities on Saturday announced an interior ministry restructuring that includes fighting cross-border drug and people smuggling as they seek to improve ties with Western nations that have lifted sanctions.Keen to reboot and rebuild nearly 14 years after a devastating civil war broke out, the new authorities in Damascus have hailed Washington’s lifting of US sanctions.The move was formalised Friday after being announced by President Donald Trump on a Gulf tour this month during which he shook hands with Syria’s jihadist-turned-interim President Ahmed al-Sharaa.Spokesman Noureddine al-Baba said the interior ministry restructure included reforms and creating “a modern civil security institution that adopts transparency and respects international human rights standards”.It includes setting up a citizens’ complaints department and incorporating the police and General Security agency into an Internal Security command, he told a press conference.A border security body for Syria’s land and sea frontiers will be tasked with “combating illegal activities, particularly drug and human smuggling networks”, Baba said.The restructure includes “strengthening the role of the anti-drug department and further developing its importance within Syria and abroad” after the country became a major exporter of illicit stimulant captagon, he added.Another department will handle security for government facilities and foreign missions, as embassies reopen in Syria following Bashar al-Assad’s ouster in December.A tourism police body will secure visitors and sites as the war-torn country — home to renowned UNESCO World Heritage sites — seeks to relaunch tourism.- ‘Of critical importance’ -Syria’s foreign ministry welcomed Washington’s lifting of sanctions, calling the move “a positive step in the right direction to reduce humanitarian and economic struggles in the country”.Turkish foreign ministry spokesperson Oncu Keceli said the recent US and European Union steps to lift sanctions were “of critical importance in efforts to bring stability and security to Syria”.The European Union announced the lifting of its economic sanctions on Syria earlier this month.Sharaa met President Recep Tayyip Erdogan on Saturday on his third visit to Turkey since taking power on a visit to discuss “common issues”, Syria’s presidency said.Ankara is a major backer of Syria’s new authorities, who are negotiating with Kurdish forces that control swathes of the northeast and that Turkey considers “terrorists”.A government delegation made a first visit Saturday to the notorious Al-Hol camp in the northeast that hosts families of suspected Islamic State (IS) group jihadists.Trump said he wanted to give Syria’s new rulers “a chance at greatness” after their overthrow of Assad.While in Istanbul, Sharaa met with the US ambassador to Turkey, who doubles as Washington’s Syria envoy.In a statement, Tom Barrack said: “President Trump’s goal is to enable the new government to create the conditions for the Syrian people to not only survive but thrive.”He added that it would aid Washington’s “primary objective” of ensuring the “enduring defeat” of IS.US sanctions were first imposed on Syria in 1979 under the rule of Bashar al-Assad’s father Hafez.They were sharply expanded after the bloody repression of anti-government protests in 2011 triggered Syria’s civil war.The new administration has been looking to build relations with the West and roll back sanctions, but some governments expressed reluctance, pointing to the Islamist past of leading figures. – ‘Recovery and reconstruction’ -The sanctions relief extends to the new government on condition that Syria not provide safe haven for terrorist organisations and ensure security for religious and ethnic minorities, the US Treasury Department said.Concurrently, the US State Department issued a 180-day waiver for the Caesar Act to make sure that sanctions do not obstruct foreign investment in Syria.The 2020 legislation severely sanctioned any entity or company cooperating with the now ousted government.US Secretary of State Marco Rubio said the waiver would “facilitate the provision of electricity, energy, water and sanitation, and enable a more effective humanitarian response across Syria”.However, Rubio cautioned that Trump “has made clear his expectation that relief will be followed by prompt action by the Syrian government on important policy priorities”.He said lifting the sanctions aims to promote “recovery and reconstruction efforts”.Syria’s 14-year civil war killed more than half a million people and ravaged its infrastructure.The interior ministry’s spokesman said around a third of the population had been under suspicion by the Assad government’s feared intelligence and security services.Analysts say a full lifting of sanctions may take time, as some US restrictions are acts that need to be reversed by Congress.Syrian authorities also need to ensure an attractive environment for foreign investment.

Attaque au couteau à Hambourg: la suspecte atteinte de troubles mentaux

L’auteure présumée de l’attaque au couteau à la gare de Hambourg (nord), qui a fait 18 blessés vendredi, présente “des indices très concrets d’une maladie psychique”, a indiqué samedi la police allemande, excluant de nouveau un mobile politique.Vendredi en début de soirée, à une heure de forte affluence dans la gare de la deuxième ville la plus peuplée d’Allemagne, la suspecte avait agressé à l’arme blanche sur un quai plusieurs voyageurs attendant leur train avant d’être neutralisée par deux passants et des forces de l’ordre.La suspecte de nationalité allemande et âgée de 39 ans a été présentée samedi à un juge qui a décidé de son internement dans un hôpital psychiatrique, a précisé la police dans un communiqué. Elle était sans domicile fixe, a-t-elle continué.”Il n’existe pas d’indices que la suspecte ait été sous l’emprise de substances psychotropes (alcool ou drogues) au moment des faits”, selon la police.Aucun détail supplémentaire n’a été fourni sur ses antécédents psychiatriques.La suspecte avait été arrêtée peu après les faits, en début de soirée, “sans opposer de résistance”.Parmi les 18 victimes âgées de 19 à 85 ans, sept ont été blessées légèrement, sept grièvement et quatre très grièvement, selon le dernier bilan fourni par la police. Parmi ces quatre dernières, dont les secours ont cru un temps pour leur vie mais qui sont désormais dans un état stable, se trouvent une femme et un homme de 24 ans, une femme de 52 ans et une autre de 85 ans.L’Allemagne a connu ces derniers mois plusieurs attaques meurtrières à l’arme blanche qui ont choqué le pays, ainsi que des attentats à motif jihadiste et des violences d’extrême droite qui ont mis au premier plan les questions de sécurité.Selon les statistiques de la police criminelle, quelque 8.900 agressions à l’arme blanche ont été commises en Allemagne en 2023, représentant un peu moins de 6% de la catégorie des violences “ayant entraîné des blessures corporelles graves et dangereuses”.En 2022, ce chiffre était de 8.160 et l’année précédente de 7.071 cas.Sous pression pour faire diminuer le nombre de violences à l’arme blanche, le gouvernement allemand avait durci l’été dernier la législation sur le port de couteaux, interdits dans les rassemblements publics et dans les transports longue distance.Des villes ont également décrété des zones où le port de couteau est interdit, comme la gare de Hambourg, autant de mesures dont l’efficacité est mise en doute par les experts et les syndicats de policier.

Attaque au couteau à Hambourg: la suspecte atteinte de troubles mentaux

L’auteure présumée de l’attaque au couteau à la gare de Hambourg (nord), qui a fait 18 blessés vendredi, présente “des indices très concrets d’une maladie psychique”, a indiqué samedi la police allemande, excluant de nouveau un mobile politique.Vendredi en début de soirée, à une heure de forte affluence dans la gare de la deuxième ville la plus peuplée d’Allemagne, la suspecte avait agressé à l’arme blanche sur un quai plusieurs voyageurs attendant leur train avant d’être neutralisée par deux passants et des forces de l’ordre.La suspecte de nationalité allemande et âgée de 39 ans a été présentée samedi à un juge qui a décidé de son internement dans un hôpital psychiatrique, a précisé la police dans un communiqué. Elle était sans domicile fixe, a-t-elle continué.”Il n’existe pas d’indices que la suspecte ait été sous l’emprise de substances psychotropes (alcool ou drogues) au moment des faits”, selon la police.Aucun détail supplémentaire n’a été fourni sur ses antécédents psychiatriques.La suspecte avait été arrêtée peu après les faits, en début de soirée, “sans opposer de résistance”.Parmi les 18 victimes âgées de 19 à 85 ans, sept ont été blessées légèrement, sept grièvement et quatre très grièvement, selon le dernier bilan fourni par la police. Parmi ces quatre dernières, dont les secours ont cru un temps pour leur vie mais qui sont désormais dans un état stable, se trouvent une femme et un homme de 24 ans, une femme de 52 ans et une autre de 85 ans.L’Allemagne a connu ces derniers mois plusieurs attaques meurtrières à l’arme blanche qui ont choqué le pays, ainsi que des attentats à motif jihadiste et des violences d’extrême droite qui ont mis au premier plan les questions de sécurité.Selon les statistiques de la police criminelle, quelque 8.900 agressions à l’arme blanche ont été commises en Allemagne en 2023, représentant un peu moins de 6% de la catégorie des violences “ayant entraîné des blessures corporelles graves et dangereuses”.En 2022, ce chiffre était de 8.160 et l’année précédente de 7.071 cas.Sous pression pour faire diminuer le nombre de violences à l’arme blanche, le gouvernement allemand avait durci l’été dernier la législation sur le port de couteaux, interdits dans les rassemblements publics et dans les transports longue distance.Des villes ont également décrété des zones où le port de couteau est interdit, comme la gare de Hambourg, autant de mesures dont l’efficacité est mise en doute par les experts et les syndicats de policier.

La Syrie “réorganise” son ministère de l’Intérieur, salue la levée des sanctions américaines

Les autorités syriennes ont annoncé samedi une “réorganisation” du ministère de l’Intérieur, notamment pour lutter contre les trafics de drogue et d’êtres humains, dans un contexte de rapprochement avec l’Occident et d’allégement progressif des sanctions contre Damas.La Syrie a salué la levée formelle des sanctions américaines, qui devrait permettre un retour des investissements pour relancer une économie exsangue après plus de 13 ans de guerre civile.Le président Donald Trump a créé la surprise en annonçant, lors d’une visite à Ryad le 13 mai, la levée des sanctions américaines, disant vouloir “donner une chance de grandeur” aux nouvelles autorités de Damas.Il a aussi rencontré le lendemain le président syrien par intérim, Ahmad al-Chareh, qui a dirigé la coalition de groupes rebelles islamistes radicaux ayant renversé en décembre le président Bachar al-Assad.”La République arabe syrienne se félicite de la décision du gouvernement américain de lever les sanctions imposées à la Syrie et à son peuple depuis de longues années”, a déclaré le ministère syrien des Affaires étrangères, Assaad al-Chaibani.”Il s’agit d’un pas positif dans la bonne direction pour réduire les souffrances sur les plans économique et humanitaire”, a-t-il ajouté.La Syrie, dirigée par le clan Assad pendant plusieurs décennies, fait l’objet de sanctions internationales depuis 1979. Celles-ci ont été renforcées après la répression par le pouvoir de Bachar al-Assad de manifestations prodémocratie en 2011, élément déclencheur de la guerre.- “Police du tourisme” -Samedi, le porte-parole du ministère syrien de l’Intérieur, Noureddine al-Baba, a indiqué que plus de huit millions de personnes étaient recherchées par les services de renseignement et de sécurité de l’ancien pouvoir de Bachar al-Assad.Il a annoncé également la “réorganisation” de son ministère et la création de nouveaux départements, dont un organe de sécurité des frontières terrestres et maritimes chargé de lutter “en particulier contre les réseaux de trafic de drogue et d’êtres humains”. Un service de police du tourisme sera chargé de sécuriser les sites touristiques du pays, dont certains sont inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco.Les sanctions internationales sont le principal obstacle à la relance de l’économie syrienne et leur levée permettra le retour des investissements dans le pays.Le pouvoir de M. Chareh s’emploie à trouver les fonds pour la reconstruction du pays dévasté par la guerre qui a fait plus d’un demi-million de morts, provoqué l’exil de millions d’habitants et détruit les infrastructures.Pour le ministre syrien des Finances, Mohammed Barnieh, la levée des sanctions aidera à la reconstruction et à la modernisation des infrastructures, et “ouvrira la voie au retour des investissements”.En visite en Turquie, le président Chareh a rencontré à Istanbul l’émissaire américain pour la Syrie, Thomas Barrack, a indiqué ce dernier dans un communiqué, ajoutant que la rencontre visait “à mettre en œuvre la décision audacieuse du président Trump d’ouvrir la voie à la paix et à la prospérité en Syrie”.M. Chareh s’est entretenu également samedi avec le président turc Recep Tayyip Erdogan à Istanbul, a rapporté l’agence étatique turque Anadolu sans préciser le contenu de leurs échanges.- “Priorités importantes” -Le département d’Etat américain a délivré une dérogation au titre de la “loi César” de 2020 qui prévoyait des sanctions sévères contre toute entité ou entreprise coopérant avec le pouvoir déchu de Bachar al-Assad.L’exemption est valable pendant 180 jours, a précisé le secrétaire d’Etat Marco Rubio pour qui la levée des sanctions doit permettre de “réaliser des investissements favorables à la stabilité”.Après une rencontre avec M. Chaibani à Damas samedi, l’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie, Geir Pedersen, a appelé à la “poursuite du soutien fort de la communauté internationale et des acteurs régionaux” à la Syrie.Mais M. Rubio a souligné que Washington s’attendait désormais à “une action rapide de la part du gouvernement syrien sur des priorités politiques importantes”, en allusion au respect des droits des minorités et aux progrès sur le chemin de la démocratie.Le 20 mai, l’Union européenne a annoncé la levée de toutes les sanctions économiques contre la Syrie mises en place sous le pouvoir Assad.Cette levée des sanctions concerne essentiellement le système bancaire syrien, jusque-là interdit d’accès au marché international des capitaux. Elle prévoit également un dégel des avoirs de la banque centrale syrienne.En décembre, les Etats-Unis ont abandonné l’offre d’une récompense de 10 millions de dollars pour l’arrestation d’Ahmad al-Chareh, datant de 2017. M. Chareh était à la tête de Hayat Tahrir al-Sham (HTS), l’ex-branche syrienne d’Al-Qaïda dissoute avec toutes les autres factions armées par le nouveau pouvoir.

La Syrie “réorganise” son ministère de l’Intérieur, salue la levée des sanctions américaines

Les autorités syriennes ont annoncé samedi une “réorganisation” du ministère de l’Intérieur, notamment pour lutter contre les trafics de drogue et d’êtres humains, dans un contexte de rapprochement avec l’Occident et d’allégement progressif des sanctions contre Damas.La Syrie a salué la levée formelle des sanctions américaines, qui devrait permettre un retour des investissements pour relancer une économie exsangue après plus de 13 ans de guerre civile.Le président Donald Trump a créé la surprise en annonçant, lors d’une visite à Ryad le 13 mai, la levée des sanctions américaines, disant vouloir “donner une chance de grandeur” aux nouvelles autorités de Damas.Il a aussi rencontré le lendemain le président syrien par intérim, Ahmad al-Chareh, qui a dirigé la coalition de groupes rebelles islamistes radicaux ayant renversé en décembre le président Bachar al-Assad.”La République arabe syrienne se félicite de la décision du gouvernement américain de lever les sanctions imposées à la Syrie et à son peuple depuis de longues années”, a déclaré le ministère syrien des Affaires étrangères, Assaad al-Chaibani.”Il s’agit d’un pas positif dans la bonne direction pour réduire les souffrances sur les plans économique et humanitaire”, a-t-il ajouté.La Syrie, dirigée par le clan Assad pendant plusieurs décennies, fait l’objet de sanctions internationales depuis 1979. Celles-ci ont été renforcées après la répression par le pouvoir de Bachar al-Assad de manifestations prodémocratie en 2011, élément déclencheur de la guerre.- “Police du tourisme” -Samedi, le porte-parole du ministère syrien de l’Intérieur, Noureddine al-Baba, a indiqué que plus de huit millions de personnes étaient recherchées par les services de renseignement et de sécurité de l’ancien pouvoir de Bachar al-Assad.Il a annoncé également la “réorganisation” de son ministère et la création de nouveaux départements, dont un organe de sécurité des frontières terrestres et maritimes chargé de lutter “en particulier contre les réseaux de trafic de drogue et d’êtres humains”. Un service de police du tourisme sera chargé de sécuriser les sites touristiques du pays, dont certains sont inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco.Les sanctions internationales sont le principal obstacle à la relance de l’économie syrienne et leur levée permettra le retour des investissements dans le pays.Le pouvoir de M. Chareh s’emploie à trouver les fonds pour la reconstruction du pays dévasté par la guerre qui a fait plus d’un demi-million de morts, provoqué l’exil de millions d’habitants et détruit les infrastructures.Pour le ministre syrien des Finances, Mohammed Barnieh, la levée des sanctions aidera à la reconstruction et à la modernisation des infrastructures, et “ouvrira la voie au retour des investissements”.En visite en Turquie, le président Chareh a rencontré à Istanbul l’émissaire américain pour la Syrie, Thomas Barrack, a indiqué ce dernier dans un communiqué, ajoutant que la rencontre visait “à mettre en œuvre la décision audacieuse du président Trump d’ouvrir la voie à la paix et à la prospérité en Syrie”.M. Chareh s’est entretenu également samedi avec le président turc Recep Tayyip Erdogan à Istanbul, a rapporté l’agence étatique turque Anadolu sans préciser le contenu de leurs échanges.- “Priorités importantes” -Le département d’Etat américain a délivré une dérogation au titre de la “loi César” de 2020 qui prévoyait des sanctions sévères contre toute entité ou entreprise coopérant avec le pouvoir déchu de Bachar al-Assad.L’exemption est valable pendant 180 jours, a précisé le secrétaire d’Etat Marco Rubio pour qui la levée des sanctions doit permettre de “réaliser des investissements favorables à la stabilité”.Après une rencontre avec M. Chaibani à Damas samedi, l’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie, Geir Pedersen, a appelé à la “poursuite du soutien fort de la communauté internationale et des acteurs régionaux” à la Syrie.Mais M. Rubio a souligné que Washington s’attendait désormais à “une action rapide de la part du gouvernement syrien sur des priorités politiques importantes”, en allusion au respect des droits des minorités et aux progrès sur le chemin de la démocratie.Le 20 mai, l’Union européenne a annoncé la levée de toutes les sanctions économiques contre la Syrie mises en place sous le pouvoir Assad.Cette levée des sanctions concerne essentiellement le système bancaire syrien, jusque-là interdit d’accès au marché international des capitaux. Elle prévoit également un dégel des avoirs de la banque centrale syrienne.En décembre, les Etats-Unis ont abandonné l’offre d’une récompense de 10 millions de dollars pour l’arrestation d’Ahmad al-Chareh, datant de 2017. M. Chareh était à la tête de Hayat Tahrir al-Sham (HTS), l’ex-branche syrienne d’Al-Qaïda dissoute avec toutes les autres factions armées par le nouveau pouvoir.