Hospitalisé pour une bronchite, le pape a suivi la messe dominicale à la télévision

Le pape François a suivi la messe à la télévision dimanche depuis l’hôpital où il a été admis vendredi pour une bronchite, renonçant à la traditionnelle prière de l’Angélus depuis le balcon de la place Saint-Pierre de Rome, a annoncé le Vatican. L’état clinique du souverain pontife argentin de 88 ans, hospitalisé en raison de difficultés respiratoires, est “stable”, a fait savoir le Vatican en fin d’après-midi dimanche.”Il a reçu l’eucharistie ce matin et a suivi la messe à la télévision. Dans l’après-midi, il a alterné la lecture et le repos”, a-t-il ajouté dans un bulletin similaire à celui communiqué la veille.François n’a pas dirigé la prière hebdomadaire de l’Angélus après la messe dominicale dans la basilique Saint-Pierre et s’en est excusé dans une lettre à un groupe d’artistes et d’autres figures culturelles qu’il aurait dû rencontrer. “J’aurais aimé être parmi vous mais, comme vous le savez, je suis ici à l’hôpital Gemelli car j’ai encore besoin de quelques traitements pour ma bronchite”, a-t-il écrit. Pendant la messe à la basilique, habituellement présidée par le pape, le cardinal Jose Tolentino de Mendonça a lu l’homélie écrite par François. “Nous vivons une époque où de nouveaux murs sont érigés, où les différences deviennent un prétexte pour la division plutôt qu’une opportunité d’enrichissement mutuel”, a lu le cardinal. “Mais vous, hommes et femmes du monde de la culture, êtes appelés à construire des ponts”. Sous le soleil de la place Saint-Pierre, de nombreux fidèles ont assuré prier pour un rétablissement rapide du chef de l’église catholique.”Nous prions pour sa santé et lui rendons les prières qu’il a toujours eues pour nous”, a dit l’un d’eux à l’AFP, Savino Delicio, ouvrier en mettalurgie. “Nous ne sommes pas inquiets. Nous avons l’espoir qu’il se remette rapidement”.- Année jubilaire -Le chef du bureau de la santé de la Conférence des évêques italiens Massimo Angelelli a déclaré à l’AFPTV qu’il était “absolument nécessaire pour (le pape) de recouvrer ses forces” car “le Jubilé est encore long”. L’Église catholique a désigné 2025 comme “année jubilaire”, ce qui devrait attirer plus de 30 millions de visiteurs à Rome. Se produisant tous les 25 ans, le Jubilé est censé être une période de réflexion et de pénitence, marquée par une longue liste d’événements culturels et religieux, dont beaucoup sont présidés par le pape. Malgré ses problèmes de santé, qui incluent des douleurs au genou et nécessitent un fauteuil roulant, ce dernier maintient un emploi du temps très chargé et a déclaré qu’il n’avait actuellement aucune intention de ralentir son rythme. Mais dans les jours précédant son hospitalisation, François, à qui on a retiré une partie d’un poumon quand il était jeune, a à plusieurs reprises demandé à ses assistants de prononcer ses discours publics en son nom.

Hospitalisé pour une bronchite, le pape a suivi la messe dominicale à la télévision

Le pape François a suivi la messe à la télévision dimanche depuis l’hôpital où il a été admis vendredi pour une bronchite, renonçant à la traditionnelle prière de l’Angélus depuis le balcon de la place Saint-Pierre de Rome, a annoncé le Vatican. L’état clinique du souverain pontife argentin de 88 ans, hospitalisé en raison de difficultés respiratoires, est “stable”, a fait savoir le Vatican en fin d’après-midi dimanche.”Il a reçu l’eucharistie ce matin et a suivi la messe à la télévision. Dans l’après-midi, il a alterné la lecture et le repos”, a-t-il ajouté dans un bulletin similaire à celui communiqué la veille.François n’a pas dirigé la prière hebdomadaire de l’Angélus après la messe dominicale dans la basilique Saint-Pierre et s’en est excusé dans une lettre à un groupe d’artistes et d’autres figures culturelles qu’il aurait dû rencontrer. “J’aurais aimé être parmi vous mais, comme vous le savez, je suis ici à l’hôpital Gemelli car j’ai encore besoin de quelques traitements pour ma bronchite”, a-t-il écrit. Pendant la messe à la basilique, habituellement présidée par le pape, le cardinal Jose Tolentino de Mendonça a lu l’homélie écrite par François. “Nous vivons une époque où de nouveaux murs sont érigés, où les différences deviennent un prétexte pour la division plutôt qu’une opportunité d’enrichissement mutuel”, a lu le cardinal. “Mais vous, hommes et femmes du monde de la culture, êtes appelés à construire des ponts”. Sous le soleil de la place Saint-Pierre, de nombreux fidèles ont assuré prier pour un rétablissement rapide du chef de l’église catholique.”Nous prions pour sa santé et lui rendons les prières qu’il a toujours eues pour nous”, a dit l’un d’eux à l’AFP, Savino Delicio, ouvrier en mettalurgie. “Nous ne sommes pas inquiets. Nous avons l’espoir qu’il se remette rapidement”.- Année jubilaire -Le chef du bureau de la santé de la Conférence des évêques italiens Massimo Angelelli a déclaré à l’AFPTV qu’il était “absolument nécessaire pour (le pape) de recouvrer ses forces” car “le Jubilé est encore long”. L’Église catholique a désigné 2025 comme “année jubilaire”, ce qui devrait attirer plus de 30 millions de visiteurs à Rome. Se produisant tous les 25 ans, le Jubilé est censé être une période de réflexion et de pénitence, marquée par une longue liste d’événements culturels et religieux, dont beaucoup sont présidés par le pape. Malgré ses problèmes de santé, qui incluent des douleurs au genou et nécessitent un fauteuil roulant, ce dernier maintient un emploi du temps très chargé et a déclaré qu’il n’avait actuellement aucune intention de ralentir son rythme. Mais dans les jours précédant son hospitalisation, François, à qui on a retiré une partie d’un poumon quand il était jeune, a à plusieurs reprises demandé à ses assistants de prononcer ses discours publics en son nom.

Russie: malgré le risque, plus d’un millier de personnes sur la tombe de Navalny, un an après sa mort

Un an après la mort en prison du principal opposant au Kremlin, Alexeï Navalny, plus d’un millier de ses partisans se sont recueillis dimanche sur sa tombe à Moscou malgré le risque de représailles judiciaires, tandis que d’autres commémorations avaient lieu hors de Russie.Férocement réprimée en Russie, divisée et affaiblie en exil, l’opposition russe tente de se relancer à l’étranger, jusqu’à présent sans grand succès.Mais au moins 1.500 personnes ont défilé dimanche pour déposer des fleurs sur la tombe de l’opposant au cimetière Borissovskoïé de Moscou. En début d’après midi, elles formaient une file de plusieurs centaines de mètres.Lors d’une brève prise de parole au cimetière, la mère d’Alexeï Navalny a dit vouloir que les responsables du “meurtre” de son fils soient “punis”.”Le monde entier connaît le commanditaire. Mais nous voulons que soient connus les exécutants”, a ajouté Lioudmila Navalnaïa, émue.Par un temps glacial, des dizaines de familles avec enfants sont venues. Le dispositif sécuritaire était discret, avec principalement des policiers en civil déployés autour du cimetière.En pleurs, Anna, une psychologue pour enfants de 63 ans, dit à l’AFP qu’elle ne s’attendait pas “à voir autant de gens” alors que, selon elle, “la peur est présente chez tous”.Alexandre, un étudiant de 18 ans, explique qu’il a surmonté ses craintes “pour ne pas avoir honte” de lui-même.Plusieurs diplomates occidentaux, notamment des représentants des ambassades américaine, française, espagnole, norvégienne et de l’Union européenne, sont également allés sur la tombe de l’opposant, a constaté l’AFP.En début d’après-midi, cette dernière était recouverte d’une petite montagne de fleurs, ainsi que de messages laissés par la foule.Charismatique militant anticorruption et ennemi politique numéro un de Vladimir Poutine, M. Navalny avait été déclaré “extrémiste” par la justice russe. Évoquer en public l’opposant ou son organisation, le Fonds de lutte contre la corruption (FBK), sans préciser qu’ils ont été décrétés “extrémistes”, expose les contrevenants à de lourdes sanctions.Cette menace reste en vigueur malgré sa mort dans des circonstances troubles dans une prison de l’Arctique le 16 février 2024 et malgré l’exil hors de Russie de la quasi-totalité de ses collaborateurs.- Hommages prévus hors de Russie -Les collaborateurs en exil de l’opposant ont annoncé la tenue de commémorations dans le monde entier.La veuve de M. Navalny, Ioulia Navalnaïa, elle-même déclarée “extrémiste”en Russie et qui a repris la tête de son mouvement depuis l’étranger, a appelé à poursuivre la lutte. “Nous savons pourquoi nous combattons: une Russie du futur, libre, pacifique et belle, celle dont rêvait Alexeï, est possible. Faisons tout pour que son rêve se réalise”, a-t-elle déclaré, dans une vidéo diffusée dimanche par son équipe.L’opposante, qui devait participer dimanche à un événement à Berlin, a aussi accusé Vladimir Poutine de vouloir “effacer” la mémoire de son mari.Une quarantaine de personnes se sont rassemblées dimanche devant l’ambassade de Russie à Berlin.Alexeï Navalny a “changé ma vie”, a confié Iouri Korolev, 32 ans, exilé en Allemagne mais qui avait milité pour l’opposant dans sa ville de Rostov-sur-le-Don. “C’est un homme qui est mort pour ses idées”, a-t-il ajouté.La chancelier allemand Olaf Scholz a salué un homme qui a perdu la vie “parce qu’il s’est battu pour la démocratie et la liberté en Russie”.Vladimir Poutine et les autorités russes “portent l’ultime responsabilité” de la mort d’Alexei Navalny, a souligné la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas.Un avis partagé par la France, qui a adressé “un message de soutien et de solidarité à toutes celles et ceux qui défendent avec courage en Russie les libertés individuelles et l’Etat de droit”.Des chaînes Telegram favorables au Kremlin avaient pour leur part averti les partisans du défunt opposant, leur déconseillant d’aller au cimetière.Les autorités russes ont méthodiquement démantelé le mouvement d’Alexeï Navalny, envoyant nombre de ses partisans en prison.Quatre journalistes sont actuellement jugés en Russie pour “participation à un groupe extrémiste”, accusés d’avoir réalisé des images pour l’équipe de l’opposant.En janvier, trois des avocats qui défendaient l’opposant ont été condamnés à des peines allant de trois ans et demi à cinq ans de prison pour avoir transmis ses messages alors qu’il était en détention. “Un rappel brutal de la volonté des autorités russes de faire taire toute voix dissidente”, a souligné Paris dimanche.- Opposition affaiblie -La mort d’Alexeï Navalny à l’âge de 47 ans n’a toujours pas été entièrement expliquée. Les autorités russes affirment qu’elle est survenue pendant qu’il se promenait dans la cour de la prison, tandis que ses soutiens accusent le pouvoir de l’avoir tué.Il avait été arrêté en janvier 2021, à son retour en Russie après avoir été soigné en Allemagne d’un empoisonnement en Sibérie dont il avait imputé la responsabilité au Kremlin, qui a rejeté cette accusation.En décembre 2023, il avait été transféré dans une colonie pénitentiaire isolée au-delà du cercle polaire arctique afin d’y purger une peine de 19 ans pour “extrémisme”.L’opposition russe, privée de sa figure de proue, dispersée à l’étranger du fait des persécutions en Russie et déchirée par les luttes internes, est désormais dans une position de faiblesse inédite.

Russie: malgré le risque, plus d’un millier de personnes sur la tombe de Navalny, un an après sa mort

Un an après la mort en prison du principal opposant au Kremlin, Alexeï Navalny, plus d’un millier de ses partisans se sont recueillis dimanche sur sa tombe à Moscou malgré le risque de représailles judiciaires, tandis que d’autres commémorations avaient lieu hors de Russie.Férocement réprimée en Russie, divisée et affaiblie en exil, l’opposition russe tente de se relancer à l’étranger, jusqu’à présent sans grand succès.Mais au moins 1.500 personnes ont défilé dimanche pour déposer des fleurs sur la tombe de l’opposant au cimetière Borissovskoïé de Moscou. En début d’après midi, elles formaient une file de plusieurs centaines de mètres.Lors d’une brève prise de parole au cimetière, la mère d’Alexeï Navalny a dit vouloir que les responsables du “meurtre” de son fils soient “punis”.”Le monde entier connaît le commanditaire. Mais nous voulons que soient connus les exécutants”, a ajouté Lioudmila Navalnaïa, émue.Par un temps glacial, des dizaines de familles avec enfants sont venues. Le dispositif sécuritaire était discret, avec principalement des policiers en civil déployés autour du cimetière.En pleurs, Anna, une psychologue pour enfants de 63 ans, dit à l’AFP qu’elle ne s’attendait pas “à voir autant de gens” alors que, selon elle, “la peur est présente chez tous”.Alexandre, un étudiant de 18 ans, explique qu’il a surmonté ses craintes “pour ne pas avoir honte” de lui-même.Plusieurs diplomates occidentaux, notamment des représentants des ambassades américaine, française, espagnole, norvégienne et de l’Union européenne, sont également allés sur la tombe de l’opposant, a constaté l’AFP.En début d’après-midi, cette dernière était recouverte d’une petite montagne de fleurs, ainsi que de messages laissés par la foule.Charismatique militant anticorruption et ennemi politique numéro un de Vladimir Poutine, M. Navalny avait été déclaré “extrémiste” par la justice russe. Évoquer en public l’opposant ou son organisation, le Fonds de lutte contre la corruption (FBK), sans préciser qu’ils ont été décrétés “extrémistes”, expose les contrevenants à de lourdes sanctions.Cette menace reste en vigueur malgré sa mort dans des circonstances troubles dans une prison de l’Arctique le 16 février 2024 et malgré l’exil hors de Russie de la quasi-totalité de ses collaborateurs.- Hommages prévus hors de Russie -Les collaborateurs en exil de l’opposant ont annoncé la tenue de commémorations dans le monde entier.La veuve de M. Navalny, Ioulia Navalnaïa, elle-même déclarée “extrémiste”en Russie et qui a repris la tête de son mouvement depuis l’étranger, a appelé à poursuivre la lutte. “Nous savons pourquoi nous combattons: une Russie du futur, libre, pacifique et belle, celle dont rêvait Alexeï, est possible. Faisons tout pour que son rêve se réalise”, a-t-elle déclaré, dans une vidéo diffusée dimanche par son équipe.L’opposante, qui devait participer dimanche à un événement à Berlin, a aussi accusé Vladimir Poutine de vouloir “effacer” la mémoire de son mari.Une quarantaine de personnes se sont rassemblées dimanche devant l’ambassade de Russie à Berlin.Alexeï Navalny a “changé ma vie”, a confié Iouri Korolev, 32 ans, exilé en Allemagne mais qui avait milité pour l’opposant dans sa ville de Rostov-sur-le-Don. “C’est un homme qui est mort pour ses idées”, a-t-il ajouté.La chancelier allemand Olaf Scholz a salué un homme qui a perdu la vie “parce qu’il s’est battu pour la démocratie et la liberté en Russie”.Vladimir Poutine et les autorités russes “portent l’ultime responsabilité” de la mort d’Alexei Navalny, a souligné la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas.Un avis partagé par la France, qui a adressé “un message de soutien et de solidarité à toutes celles et ceux qui défendent avec courage en Russie les libertés individuelles et l’Etat de droit”.Des chaînes Telegram favorables au Kremlin avaient pour leur part averti les partisans du défunt opposant, leur déconseillant d’aller au cimetière.Les autorités russes ont méthodiquement démantelé le mouvement d’Alexeï Navalny, envoyant nombre de ses partisans en prison.Quatre journalistes sont actuellement jugés en Russie pour “participation à un groupe extrémiste”, accusés d’avoir réalisé des images pour l’équipe de l’opposant.En janvier, trois des avocats qui défendaient l’opposant ont été condamnés à des peines allant de trois ans et demi à cinq ans de prison pour avoir transmis ses messages alors qu’il était en détention. “Un rappel brutal de la volonté des autorités russes de faire taire toute voix dissidente”, a souligné Paris dimanche.- Opposition affaiblie -La mort d’Alexeï Navalny à l’âge de 47 ans n’a toujours pas été entièrement expliquée. Les autorités russes affirment qu’elle est survenue pendant qu’il se promenait dans la cour de la prison, tandis que ses soutiens accusent le pouvoir de l’avoir tué.Il avait été arrêté en janvier 2021, à son retour en Russie après avoir été soigné en Allemagne d’un empoisonnement en Sibérie dont il avait imputé la responsabilité au Kremlin, qui a rejeté cette accusation.En décembre 2023, il avait été transféré dans une colonie pénitentiaire isolée au-delà du cercle polaire arctique afin d’y purger une peine de 19 ans pour “extrémisme”.L’opposition russe, privée de sa figure de proue, dispersée à l’étranger du fait des persécutions en Russie et déchirée par les luttes internes, est désormais dans une position de faiblesse inédite.

Rubio et Netanyahu affichent un front uni face au Hamas et l’Iran

Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ont affiché dimanche à Jérusalem un front uni face à leurs ennemis communs, menaçant d’ouvrir les “portes de l’enfer” au Hamas et de “finir le travail” avec l’Iran.Au lendemain d’un nouvel échange d’otages israéliens contre des prisonniers palestiniens dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu avec le Hamas à Gaza, Israël a annoncé une réunion du cabinet de sécurité lundi et l’envoi de négociateurs au Caire, pour poursuivre les discussions liées à la trêve.Celle-ci est entrée en vigueur le 19 janvier après 15 mois de guerre dévastatrice à Gaza, déclenchée par une attaque d’une violence sans précédent menée par le mouvement islamiste Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, lors de laquelle les otages ont été enlevés et emmenés dans le territoire palestinien.M. Netanyahu a évoqué une “stratégie commune” avec le président américain Donald Trump pour l’avenir de Gaza, saluant à nouveau sa proposition de prendre le contrôle du territoire palestinien et d’en déplacer ses habitants vers l’Egypte et la Jordanie. Un projet rejeté par ces deux pays et plusieurs autres Etats du monde. “Nous nous efforcerons de faire en sorte que cette vision devienne réalité”, a dit M. Netanyahu, après un entretien à Jérusalem avec M. Rubio qui effectue sa première tournée au Moyen-Orient devant aussi le mener en Arabie saoudite et aux Emirats arabes unis. M. Rubio a souligné que le Hamas devait être “éliminé”, conformément aux objectifs fixés par M. Netanyahu au début de la guerre. Reprenant une expression de Donald Trump, M. Netanyahu a menacé d’ouvrir les “portes de l’enfer” à Gaza “si tous nos otages ne sont pas libérés, sans exception”.- Réunion du cabinet de sécurité -Face à une trêve fragile à Gaza, le Hamas a accusé Israël d’avoir commis une “grave violation” après une frappe qui a tué trois policiers dans le territoire palestinien. L’armée israélienne a dit avoir ciblé des “hommes armés”.Le Hamas accuse aussi Israël de bloquer l’entrée dans Gaza en ruines de préfabriqués et d’équipements de déblaiement des décombres, une “déclaration explicite d’échec de l’accord” de trêve selon le mouvement.La visite de M. Rubio est intervenue au lendemain de la libération de trois otages israéliens par le Hamas contre 369 Palestiniens emprisonnés par Israël, le sixième échange depuis le 19 janvier.Sur 251 personnes enlevées durant l’attaque du 7-Octobre, 70 sont encore retenues à Gaza dont au moins 35 mortes selon l’armée.Coup sur coup et en pleine visite de M. Rubio, le bureau de M. Netanyahu a annoncé une réunion du cabinet de sécurité lundi pour discuter de la deuxième phase de l’accord de cessez-le-feu, censée déboucher sur la libération de tous les otages et une fin définitive de la guerre.Il a aussi annoncé l’envoi d’une équipe de négociateurs israéliens lundi au Caire, afin de discuter de la poursuite de la mise en Å“uvre de la premier phase de l’accord.La première phase de la trêve, qui s’achève le 1er mars, a déjà permis la libération de 19 otages israéliens et 1.134 Palestiniens. 33 otages, dont huit décédés, doivent être remis à Israël durant cette phase en échange de 1.900 détenus palestiniens. Elle prévoit aussi une aide humanitaire accrue à Gaza.Une étape finale est dédiée à la reconstruction de Gaza, un chantier titanesque estimé par l’ONU à plus de 53 milliards de dollars.- “Finir le travail” -L’attaque du 7-Octobre menée dans le sud d’Israël par des commandos du Hamas infiltrés depuis la bande de Gaza voisine, a fait 1.211 morts côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité.En représailles, Israël a juré de détruire le Hamas au pouvoir à Gaza depuis 2007 et lancé une offensive militaire d’envergure par air, mer et terre qui a ravagé le territoire palestinien, faisant au moins 48.271 morts en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.La majorité des quelque 2,4 millions de Palestiniens ont été déplacés dans le petit territoire assiégé par Israël, qualifié par l’Unicef en 2024 d'”enfer sur terre” pour le million d’enfants qui y vivent.Considérablement affaibli par la guerre, le Hamas, considéré comme un groupe terroriste par Israël, les Etats-Unis et l’Union européenne, est toutefois encore loin d’être anéanti, selon des experts.M. Netanyahu, dont le pays a porté des coups sévères aux alliés de Téhéran, Hamas et Hezbollah libanais, a averti qu’Israël “finira le travail” contre l’Iran avec le soutien des Etats-Unis. L’Iran est la plus grande “source d’instabilité” dans la région, a soutenu M. Rubio, qui a aussi rencontré son homologue israélien Gideon Saar, le président Isaac Herzog et le chef de l’opposition Yaïr Lapid.- “Bombes lourdes” -Durant la visite de M. Rubio, le ministère israélien de la Défense a annoncé l’arrivée d’une cargaison de “bombes lourdes” américaines, débloquée par l’administration Trump.Sur le sort à terme de Gaza, un sommet de cinq pays arabes est prévu le 20 février à Ryad pour répondre au projet Trump de reconstruire le territoire avec les “partenaires” et d’en faire une “Côte d’Azur”.Pour régler le conflit israélo-palestinien vieux de plusieurs décennies, la communauté internationale est très largement en faveur de la solution à deux Etats, un Etat palestinien au côté d’Israël, ce que rejette M. Netanyahu. 

Rubio et Netanyahu affichent un front uni face au Hamas et l’Iran

Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ont affiché dimanche à Jérusalem un front uni face à leurs ennemis communs, menaçant d’ouvrir les “portes de l’enfer” au Hamas et de “finir le travail” avec l’Iran.Au lendemain d’un nouvel échange d’otages israéliens contre des prisonniers palestiniens dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu avec le Hamas à Gaza, Israël a annoncé une réunion du cabinet de sécurité lundi et l’envoi de négociateurs au Caire, pour poursuivre les discussions liées à la trêve.Celle-ci est entrée en vigueur le 19 janvier après 15 mois de guerre dévastatrice à Gaza, déclenchée par une attaque d’une violence sans précédent menée par le mouvement islamiste Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, lors de laquelle les otages ont été enlevés et emmenés dans le territoire palestinien.M. Netanyahu a évoqué une “stratégie commune” avec le président américain Donald Trump pour l’avenir de Gaza, saluant à nouveau sa proposition de prendre le contrôle du territoire palestinien et d’en déplacer ses habitants vers l’Egypte et la Jordanie. Un projet rejeté par ces deux pays et plusieurs autres Etats du monde. “Nous nous efforcerons de faire en sorte que cette vision devienne réalité”, a dit M. Netanyahu, après un entretien à Jérusalem avec M. Rubio qui effectue sa première tournée au Moyen-Orient devant aussi le mener en Arabie saoudite et aux Emirats arabes unis. M. Rubio a souligné que le Hamas devait être “éliminé”, conformément aux objectifs fixés par M. Netanyahu au début de la guerre. Reprenant une expression de Donald Trump, M. Netanyahu a menacé d’ouvrir les “portes de l’enfer” à Gaza “si tous nos otages ne sont pas libérés, sans exception”.- Réunion du cabinet de sécurité -Face à une trêve fragile à Gaza, le Hamas a accusé Israël d’avoir commis une “grave violation” après une frappe qui a tué trois policiers dans le territoire palestinien. L’armée israélienne a dit avoir ciblé des “hommes armés”.Le Hamas accuse aussi Israël de bloquer l’entrée dans Gaza en ruines de préfabriqués et d’équipements de déblaiement des décombres, une “déclaration explicite d’échec de l’accord” de trêve selon le mouvement.La visite de M. Rubio est intervenue au lendemain de la libération de trois otages israéliens par le Hamas contre 369 Palestiniens emprisonnés par Israël, le sixième échange depuis le 19 janvier.Sur 251 personnes enlevées durant l’attaque du 7-Octobre, 70 sont encore retenues à Gaza dont au moins 35 mortes selon l’armée.Coup sur coup et en pleine visite de M. Rubio, le bureau de M. Netanyahu a annoncé une réunion du cabinet de sécurité lundi pour discuter de la deuxième phase de l’accord de cessez-le-feu, censée déboucher sur la libération de tous les otages et une fin définitive de la guerre.Il a aussi annoncé l’envoi d’une équipe de négociateurs israéliens lundi au Caire, afin de discuter de la poursuite de la mise en Å“uvre de la premier phase de l’accord.La première phase de la trêve, qui s’achève le 1er mars, a déjà permis la libération de 19 otages israéliens et 1.134 Palestiniens. 33 otages, dont huit décédés, doivent être remis à Israël durant cette phase en échange de 1.900 détenus palestiniens. Elle prévoit aussi une aide humanitaire accrue à Gaza.Une étape finale est dédiée à la reconstruction de Gaza, un chantier titanesque estimé par l’ONU à plus de 53 milliards de dollars.- “Finir le travail” -L’attaque du 7-Octobre menée dans le sud d’Israël par des commandos du Hamas infiltrés depuis la bande de Gaza voisine, a fait 1.211 morts côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité.En représailles, Israël a juré de détruire le Hamas au pouvoir à Gaza depuis 2007 et lancé une offensive militaire d’envergure par air, mer et terre qui a ravagé le territoire palestinien, faisant au moins 48.271 morts en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.La majorité des quelque 2,4 millions de Palestiniens ont été déplacés dans le petit territoire assiégé par Israël, qualifié par l’Unicef en 2024 d'”enfer sur terre” pour le million d’enfants qui y vivent.Considérablement affaibli par la guerre, le Hamas, considéré comme un groupe terroriste par Israël, les Etats-Unis et l’Union européenne, est toutefois encore loin d’être anéanti, selon des experts.M. Netanyahu, dont le pays a porté des coups sévères aux alliés de Téhéran, Hamas et Hezbollah libanais, a averti qu’Israël “finira le travail” contre l’Iran avec le soutien des Etats-Unis. L’Iran est la plus grande “source d’instabilité” dans la région, a soutenu M. Rubio, qui a aussi rencontré son homologue israélien Gideon Saar, le président Isaac Herzog et le chef de l’opposition Yaïr Lapid.- “Bombes lourdes” -Durant la visite de M. Rubio, le ministère israélien de la Défense a annoncé l’arrivée d’une cargaison de “bombes lourdes” américaines, débloquée par l’administration Trump.Sur le sort à terme de Gaza, un sommet de cinq pays arabes est prévu le 20 février à Ryad pour répondre au projet Trump de reconstruire le territoire avec les “partenaires” et d’en faire une “Côte d’Azur”.Pour régler le conflit israélo-palestinien vieux de plusieurs décennies, la communauté internationale est très largement en faveur de la solution à deux Etats, un Etat palestinien au côté d’Israël, ce que rejette M. Netanyahu. 

Espagne: le match entre l’Espanyol Barcelone et l’Athletic Bilbao interrompu après des propos racistes en tribunes

Le match de Liga entre l’Espanyol Barcelone et l’Athletic Bilbao (1-1) a été temporairement arrêté dimanche en raison d’insultes racistes envers Maroan Sannadi provenant des tribunes du RCDE Stadium.A la 16e minute, l’arbitre Cuadra Fernández a dû activer le protocole antiracisme après avoir été averti par Iñaki Williams d’insultes racistes proférées à l’encontre de son coéquipier Maroan Sannadi.La rencontre a été interrompue pendant trois minutes, durant lesquelles un message a été diffusé dans le stade pour demander aux supporters d’arrêter. L’arbitre a prévenu que le match serait définitivement arrêté en cas de récidive.Iñaki Williams a désigné une partie des tribunes où se trouvaient des supporters de l’Espanyol Barcelone, identifiés par leurs tenues, a expliqué l’arbitre espagnol après la rencontre. Le match a repris après qu’il a “énoncé les faits au Délégué de match puis à l’unité de police en charge de la sécurité dans le stade”.”Ce genre de choses ne peuvent pas avoir lieu. Ce n’est pas la première fois qu’il se passe cela ici. L’arbitre a très bien réagi. Il faut le souligner et sanctionner les coupables”, a déclaré Iñaki Williams.Avec ce match nul, l’Athlétic Bilbao reste à la 4e place du classement avec 45 points, à six longueurs du leader Real Madrid tandis que l’Espanyol Barcelone (15e, 24 points) n’a qu’un point d’avance sur la zone de relégation.