Mondiaux de biathlon: la France en bronze en poursuite grâce à Braisaz-Bouchet et Perrot

Deux poursuites, deux médailles de bronze. A Lenzerheide (Suisse), l’équipe de France de biathlon a continué sa moisson aux Mondiaux-2025 grâce à Justine Braisaz-Bouchet, déjà en or sur le sprint vendredi et Eric Perrot, qui monte pour la première fois sur le podium en individuel. Après cinq courses disputées, la France compte cinq médailles: deux en or et trois en bronze. “J’avais dit avant les Mondiaux que deux médailles sur les courses individuelles seraient l’objectif. Il est atteint. Maintenant, on n’est encore pas rassasiés. L’appétit vient en mangeant. L’équipe dans son ensemble, garçons et filles, fait un très beau début de Mondiaux avec une médaille sur chaque épreuve”, loue l’entraîneur de l’équipe masculine Simon Fourcade. Dimanche midi, Justine Braisaz-Bouchet partait en tête avec le dossard N.1. Elle a fait trois fautes sur le pas de tir (17/20), pendant que l’Allemande Franziska Preuss réalisait la course parfaite à skis et au tir avec un sans-faute. “C’était une course dense jusqu’à la fin. Franziska a tiré son épingle du jeu sur le pas de tir et elle mérite réellement cette médaille d’or. Moi j’ai commis trop de fautes”, reconnaît la Savoyarde de 28 ans. A 30 ans, la Bavaroise remporte son premier titre individuel aux Mondiaux. Sobre sur la piste, la N.1 mondiale en Coupe du monde a laissé éclater sa joie avec quelques larmes lors de la cérémonie en haut du podium.  Braisaz-Bouchet n’avait pas non plus le jus pour jouer l’argent contrairement à la Suédoise Elvira Oeberg, qui l’a doublée dans les derniers mètres de l’épreuve. “J’en ai manqué un petit peu mais j’ai été à l’attaque tout du long. Je suis vraiment très heureuse de ce podium”, savoure “JBB”, qui a encore de l’appétit pour des médailles en individuel, en relais et pour la mass start. “Je vais préparer ça avec beaucoup de sérieux”, assure-t-elle. – Perrot meilleur temps à skis -En embuscade, la Française Lou Jeanmonnot était contrainte à l’exploit pour rivaliser avec l’Allemande. Mais la Doubiste de 26 ans, partie trop vite, finit avec “un peu d’amertume” et de “déception”, au pied du podium avec deux erreurs au tir (18/20). La double championne du monde en titre de la spécialité (2023, 2024) Julia Simon a perdu tout espoir de réaliser une inédite passe de trois dès son deuxième passage sur le pas de tir avec trois pénalités.”Je suis passée à côté de mon tir, c’était difficile mentalement. Je pense que ces Mondiaux sont à l’image de mon début de saison. Ce n’est pas mauvais, mais ce n’est pas bon non plus”, analyse humblement Julia Simon, 12e avec six fautes au tir. Chez les hommes, le Norvégien Johannes Boe a écrit un peu plus l’histoire du biathlon en remportant la poursuite, son 12e titre individuel, record absolu, en dépassant celui qui était co-détenu par son compatriote Ole Einar Björndalen et le Français Martin Fourcade. Il a devancé l’Américain Campbell Wright, déjà en argent en sprint, et le Français Éric Perrot, remonté de la 15e à la 3e place, grâce à un 19/20 derrière la carabine.”En partant d’aussi loin, je suis super satisfait de ce que j’ai réussi à mettre en place”, se réjouit la valeur montante du biathlon français de 23 ans, qui signe le meilleur temps à skis du jour.L’an dernier à Nove Mesto, les Mondiaux avait un goût amer pour Eric Perrot, qui avait terminé au mieux au pied du podium. “Le premier podium, ça a une saveur particulière”, apprécie le Français, qui a remporté sa première victoire individuelle en Coupe du monde lors de la première mass start de la saison à Kontiolahti (Finlande). “Cette année je m’améliore un petit peu et il reste deux courses individuelles. Il y a encore moyen d’aller chercher des meilleures positions”, assure-t-il.

Un bronze de Camille Claudel, retrouvé par hasard, adjugé 3,1 millions d’euros aux enchères

Une version de “L’Âge mûr”, célèbre sculpture en bronze de Camille Claudel retrouvée par hasard dans un appartement parisien inhabité, a affolé les enchères et été adjugée 3,1 millions d’euros dimanche à Orléans.Le bronze, qui avait été estimé entre 1,5 et 2 millions d’euros, a finalement été adjugé à 3,1 millions, deuxième meilleur résultat pour une Å“uvre de Camille Claudel (1864-1943), après la vente en 2013 d’une première version de “La Valse”, adjugée 5,2 millions d’euros chez Sotheby’s, à Londres.Découvert caché sous un drap lors d’un inventaire réalisé dans un appartement inhabité depuis plus de 15 ans, situé au pied de la Tour Eiffel, ce bronze, l’une des Å“uvres les plus célèbres de la sculptrice française, était tombé dans l’oubli.Près de 350 personnes se sont arrachées les places disponibles pour assister à la vente de ce célèbre bronze. Matthieu Semont, commissaire-priseur qui l’a découvert le 17 septembre, avait expliqué à l’AFP avoir “été saisi d’émotion” lorsqu’il a “reconnu” la sculpture.”Ce bronze, dont on avait perdu la trace depuis plus d’un siècle, est d’une qualité stupéfiante”, a-t-il ajouté.Il a raconté être entré dans “un appartement plongé dans le noir, fermé depuis une quinzaine d’années, avec beaucoup de poussière”, puis avoir “soulevé le linge qui recouvrait la sculpture” et “reconnu une partie de la sculpture, l’implorante (une jeune femme à genoux suppliant, ndlr), pour avoir travaillé sur cette Å“uvre il y a 25 ans”.La sculpture représente un cycle de vie, incarné par trois personnages dont une jeune femme agenouillée, symbolisant la passion déchirante entre la sculptrice et Auguste Rodin, selon plusieurs historiens de l’art. Commande avortée de l’État à Camille Claudel, l’Å“uvre, datée entre 1892 et 1898, évoque aussi sa descente aux enfers après sa rupture avec le sculpteur “qui n’a jamais cessé de l’aimer et a pleuré en découvrant l’implorante chez le fondeur Eugène Blot”, souligne le commissaire-priseur.Également intitulée “La Destinée”, “Le Chemin de la vie” ou “La Fatalité”, cette Å“uvre majeure n’existe que dans quelques exemplaires, dont deux exposés aux musées d’Orsay et Rodin à Paris et un autre au musée Camille Claudel à Nogent-sur-Seine (Aube).D’une dimension de 61,5 x 85 x 37,5 centimètres, il est signé “C. Claudel” et porte le cachet du fondeur et ami indéfectible de la sculptrice, “Eugène Blot Paris”, ainsi que le numéro 1 aux pieds de l’implorante. 

Ligue 1: Lyon remonte et enfonce Montpellier

Lyon, désormais dirigé par Paulo Fonseca, a confirmé son regain de forme en surclassant (4-1) Montpellier, la lanterne rouge, dimanche à la Mosson lors de la 22e journée de Ligue 1.Timide en première période, malgré un but précoce de Georges Mikautadze (3e), les Lyonnais ont facilement piégé la faible défense de Montpellier, peu après la reprise, par Ernest Nuamah (50e) et Corentin Tolisso (53e), puis par Alexandre Lacazette (73e).Le premier succès à l’extérieur depuis la trêve permet à Lyon de s’emparer de la 5e place aux dépens de Lille, qui joue à Rennes dans la journée, et garder en ligne de mire une qualification en Ligue des champions.Après un mois de janvier maussade, troublé par le mercato et la mise à l’écart de Pierre Sage, l’OL a repris sa marche avant. L’équipe de Fonseca enchaîne une deuxième victoire d’affilée après la gifle infligée à Reims (4-0). Remise en partie en confiance, elle s’apprête à se mesurer au Paris SG, Brest et Nice, comme autant de tests pour le coach portugais.Autour de Rayan Cherki, l’équipe de Fonseca a retrouvé sa force de frappe pour marquer à nouveau quatre buts à une défense héraultaise, plombée par les absences (Omeragic, Sagnan, Maksimovic, Sylla) et sa faiblesse.Lyon se redresse et replonge Montpellier dans ses tourments. A la suite de sa troisième défaite consécutive (Lens, Strasbourg), l’équipe de Jean-Louis Gasset est clouée à la dernière place. Petite consolation, elle ne compte que trois points de retard sur Saint-Etienne, barragiste, mais cherche une lueur au bout du tunnel.L’OL a parfaitement exploité une erreur de relance de la défense expérimentale de Montpellier pour trouver l’ouverture dès le 3e minute. Sur un service de Cherki, l’avant-centre géorgien Mikautadze a trompé Benjamin Lecomte d’un tir croisé pour réussir son sixième but en Ligue 1.Ensuite, l’équipe de Fonseca s’est endormie pour gérer son avance sans créer le moindre décalage à l’exception d’une demi-volée de Ernest Nuamah (42) bien repoussée par Lecomte.Dans l’intervalle, guidé par son milieu de terrain, Montpellier a égalisé grâce à Tanguy Coulibaly, concluant une combinaison du duo Delort-Savanier (38e).Avec Cherki, plus libre et plus axial, Lyon a assommé les Montpelliérains peu après la reprise. Nuamah a fait la différence presque à lui seul. Sur un excellent service de Matic, le Ghanéen a gagné son duel face à Meïté avant d’enrouler sa frappe hors de portée de Lecomte (50e). Ensuite, il a déposé un centre au second poteau pour Tolisso (53e). La messe était dite.A la 73e minute, Lacazette, entré à la place de Mikautadze, y est allé de son but, en reprenant de près un centre d’un autre remplaçant, Abner. Signe supplémentaire que Lyon était bien trop fort pour la lanterne rouge.

Autriche: l’attaque mortelle au couteau perpétrée par un réfugié syrien, à motivation “islamiste”

L’attaque au couteau perpétrée dans le sud de l’Autriche par un demandeur d’asile syrien, qui a tué un adolescent et blessé cinq autres personnes, a une motivation “islamiste”, a affirmé dimanche le ministre de l’Intérieur.”C’est une attaque islamiste avec des liens avec l’EI”, a déclaré Gerhard Karner, faisant référence au groupe Etat islamique, lors d’un point presse à Villach, la commune de Carinthie où l’attaque a eu lieu samedi.Selon le ministre, le suspect, un demandeur d’asile syrien de 23 ans, s’était radicalisé en ligne “en peu de temps”.Le président autrichien Alexander Van der Bellen a qualifié l’attaque d'”épouvantable”, tandis que le chancelier conservateur Alexander Schallenberg a déclaré que “la haine, l’intolérance et l’extrémisme n’ont pas leur place dans notre société ouverte et pluraliste”.Ce drame a vivement secoué l’Autriche, où l’extrême droite est arrivée pour la première fois en tête des élections législatives en septembre mais a échoué cette semaine à former un gouvernement avec les conservateurs sortants, en raison de désaccords sur la sécurité notamment.Le meurtrier présumé, bénéficiant d’un permis de séjour valide et sans casier judiciaire, a été arrêté juste après l’attaque qui aurait pu faire beaucoup plus de victimes si un autre Syrien ne l’avait interrompu en le percutant en voiture, selon la police.Lors d’une perquisition effectuée dans l’appartement du suspect, la police a trouvé “des preuves claires d’une pensée radicale islamiste”, comme des drapeaux de l’EI accrochés au mur, a déclaré Michaela Kohlweiss, cheffe de la police de Carinthie.Le conseil représentatif des musulmans d’Autriche, IGGOe, a condamné dimanche cet “acte odieux” qui est “en totale contradiction avec les valeurs de notre foi”.M. Karner a affirmé qu’il souhaitait organiser des “contrôles aléatoires massifs (…) ciblant des groupes particuliers, à savoir des demandeurs d’asile (…) d’origine syrienne ou afghane” pour tenter de prévenir de telles attaques, sans en préciser les modalités.”La police doit disposer de meilleurs moyens (…) pour assurer la sécurité des gens dans ce pays”, a-t-il ajouté.Parmi les habitants de Villach venus déposer des bougies sur le lieu du drame, Tanja Planinschek a confié avoir “peur pour (ses) enfants” et se sentir “infiniment triste”. Selon elle, le pays “devrait ouvrir les yeux et voir à qui nous ouvrons nos portes, qui nous aidons, à qui nous laissons toutes sortes de libertés… Si rien n’est fait, cela deviendra encore pire.” – “Le mal et le bien” -Selon la police locale, l’homme a attaqué samedi des passants “au hasard” avec un couteau. Un garçon de 14 ans est décédé tandis que cinq personnes, dont la plus âgée a 36 ans, ont été blessées. Trois d’entre elles ont été admises en soins intensifs dans un état stable.Parmi les blessés se trouvent deux adolescents âgés de 15 ans. “J’ai vu une personne allongée au sol et un homme qui attaquait d’autres passants, je n’ai pas réfléchi à deux fois et je l’ai percuté”, a raconté Alaaeddin Alhalabi, 42 ans, le livreur qui a stoppé l’attaquant, cité par le tabloïd Krone. “Il voulait se diriger vers le centre-ville, il y avait des enfants dans la rue, je ne pouvais pas laisser cela se produire”, a-t-il ajouté, exprimant ses regrets de ne pas avoir pu sauver l’adolescent de 14 ans.  Peter Kaiser, le gouverneur de la province de Carinthie, l’a remercié, affirmant aux journalistes que ce drame montrait “à quel point le mal, le terrorisme et le bien, l’humanisme, coexistent étroitement au sein de la même nationalité, ici en Autriche”.Selon un autre témoin, Mahir, 29 ans, “au début, (l’assaillant) se disputait avec des gens dans une rue adjacente, puis il a commencé à frapper autour de lui. Nous avons d’abord essayé de le maîtriser. Puis nous avons vu le couteau et nous nous sommes éloignés”, a-t-il raconté à Krone.- “Rapatriement et expulsion” -Le dirigeant d’extrême droite Herbert Kickl, dont le Parti de la Liberté (FPÖ) a remporté les élections législatives en septembre pour la première fois de son histoire, s’est dit “consterné” par l’attaque, appelant à “une réduction rigoureuse du droit d’asile”.L’Autriche accueille une importante population de réfugiés syriens, au nombre d’environ 100.000. Après la chute de Bachar al-Assad en décembre, l’Autriche et plusieurs pays européens ont gelé les demandes d’asile en cours émanant de Syriens pour réévaluer leur situation.De plus, l’Autriche a mis fin aux regroupements familiaux. Le ministère de l’Intérieur a déclaré qu’il préparait “un programme cohérent de rapatriement et d’expulsion vers la Syrie”.L’Autriche n’avait été jusqu’à présent touchée que par une seule attaque jihadiste, en 2020, lorsqu’un sympathisant de l’État islamique avait ouvert le feu dans le centre de Vienne, tuant quatre personnes.  

Autriche: l’attaque mortelle au couteau perpétrée par un réfugié syrien, à motivation “islamiste”

L’attaque au couteau perpétrée dans le sud de l’Autriche par un demandeur d’asile syrien, qui a tué un adolescent et blessé cinq autres personnes, a une motivation “islamiste”, a affirmé dimanche le ministre de l’Intérieur.”C’est une attaque islamiste avec des liens avec l’EI”, a déclaré Gerhard Karner, faisant référence au groupe Etat islamique, lors d’un point presse à Villach, la commune de Carinthie où l’attaque a eu lieu samedi.Selon le ministre, le suspect, un demandeur d’asile syrien de 23 ans, s’était radicalisé en ligne “en peu de temps”.Le président autrichien Alexander Van der Bellen a qualifié l’attaque d'”épouvantable”, tandis que le chancelier conservateur Alexander Schallenberg a déclaré que “la haine, l’intolérance et l’extrémisme n’ont pas leur place dans notre société ouverte et pluraliste”.Ce drame a vivement secoué l’Autriche, où l’extrême droite est arrivée pour la première fois en tête des élections législatives en septembre mais a échoué cette semaine à former un gouvernement avec les conservateurs sortants, en raison de désaccords sur la sécurité notamment.Le meurtrier présumé, bénéficiant d’un permis de séjour valide et sans casier judiciaire, a été arrêté juste après l’attaque qui aurait pu faire beaucoup plus de victimes si un autre Syrien ne l’avait interrompu en le percutant en voiture, selon la police.Lors d’une perquisition effectuée dans l’appartement du suspect, la police a trouvé “des preuves claires d’une pensée radicale islamiste”, comme des drapeaux de l’EI accrochés au mur, a déclaré Michaela Kohlweiss, cheffe de la police de Carinthie.Le conseil représentatif des musulmans d’Autriche, IGGOe, a condamné dimanche cet “acte odieux” qui est “en totale contradiction avec les valeurs de notre foi”.M. Karner a affirmé qu’il souhaitait organiser des “contrôles aléatoires massifs (…) ciblant des groupes particuliers, à savoir des demandeurs d’asile (…) d’origine syrienne ou afghane” pour tenter de prévenir de telles attaques, sans en préciser les modalités.”La police doit disposer de meilleurs moyens (…) pour assurer la sécurité des gens dans ce pays”, a-t-il ajouté.Parmi les habitants de Villach venus déposer des bougies sur le lieu du drame, Tanja Planinschek a confié avoir “peur pour (ses) enfants” et se sentir “infiniment triste”. Selon elle, le pays “devrait ouvrir les yeux et voir à qui nous ouvrons nos portes, qui nous aidons, à qui nous laissons toutes sortes de libertés… Si rien n’est fait, cela deviendra encore pire.” – “Le mal et le bien” -Selon la police locale, l’homme a attaqué samedi des passants “au hasard” avec un couteau. Un garçon de 14 ans est décédé tandis que cinq personnes, dont la plus âgée a 36 ans, ont été blessées. Trois d’entre elles ont été admises en soins intensifs dans un état stable.Parmi les blessés se trouvent deux adolescents âgés de 15 ans. “J’ai vu une personne allongée au sol et un homme qui attaquait d’autres passants, je n’ai pas réfléchi à deux fois et je l’ai percuté”, a raconté Alaaeddin Alhalabi, 42 ans, le livreur qui a stoppé l’attaquant, cité par le tabloïd Krone. “Il voulait se diriger vers le centre-ville, il y avait des enfants dans la rue, je ne pouvais pas laisser cela se produire”, a-t-il ajouté, exprimant ses regrets de ne pas avoir pu sauver l’adolescent de 14 ans.  Peter Kaiser, le gouverneur de la province de Carinthie, l’a remercié, affirmant aux journalistes que ce drame montrait “à quel point le mal, le terrorisme et le bien, l’humanisme, coexistent étroitement au sein de la même nationalité, ici en Autriche”.Selon un autre témoin, Mahir, 29 ans, “au début, (l’assaillant) se disputait avec des gens dans une rue adjacente, puis il a commencé à frapper autour de lui. Nous avons d’abord essayé de le maîtriser. Puis nous avons vu le couteau et nous nous sommes éloignés”, a-t-il raconté à Krone.- “Rapatriement et expulsion” -Le dirigeant d’extrême droite Herbert Kickl, dont le Parti de la Liberté (FPÖ) a remporté les élections législatives en septembre pour la première fois de son histoire, s’est dit “consterné” par l’attaque, appelant à “une réduction rigoureuse du droit d’asile”.L’Autriche accueille une importante population de réfugiés syriens, au nombre d’environ 100.000. Après la chute de Bachar al-Assad en décembre, l’Autriche et plusieurs pays européens ont gelé les demandes d’asile en cours émanant de Syriens pour réévaluer leur situation.De plus, l’Autriche a mis fin aux regroupements familiaux. Le ministère de l’Intérieur a déclaré qu’il préparait “un programme cohérent de rapatriement et d’expulsion vers la Syrie”.L’Autriche n’avait été jusqu’à présent touchée que par une seule attaque jihadiste, en 2020, lorsqu’un sympathisant de l’État islamique avait ouvert le feu dans le centre de Vienne, tuant quatre personnes.  

One killed in Lebanon as Israel-Hezbollah truce deadline looms

Lebanese media on Sunday reported that Israeli gunfire killed a woman as Washington pressed Beirut to disarm Hezbollah, two days before a deadline in the ceasefire between Israel and the Iran-backed group.Lebanon has faced unrest this week after a government decision to block Iranian flights from landing in Beirut, with a UN peacekeeper convoy attacked during protests by supporters of Hezbollah, which on Sunday urged the government to reverse the move.US Secretary of State Marco Rubio said during a joint address with Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu in Jerusalem that “in the case of Lebanon, our goals are aligned… A strong Lebanese state that can take on and disarm Hezbollah”.A fragile ceasefire between Israel and the militant group has been in effect since November 27 after more than a year of hostilities including two months of all-out war.Both sides have traded accusations of violations, and Israel on Saturday said it targeted a senior militant from Hezbollah’s aerial unit, in a strike that Lebanese official media said killed two.On Sunday, Lebanon’s National News Agency (NNA) said Israeli forces opened fire towards the southern border town of Hula “after residents entered”, killing a woman.Under the ceasefire deal, Lebanon’s military was to deploy in the south alongside United Nations peacekeepers as the Israeli army withdrew over a 60-day period.Hezbollah was also to pull back north of the Litani River — about 30 kilometres (20 miles) from the border — and dismantle any remaining military infrastructure in the south.The withdrawal period was extended to February 18.- ‘Must be disarmed’ -Netanyahu said Sunday that Israel would do what it has to in order to “enforce” the ceasefire.”Hezbollah must be disarmed. And Israel would prefer that the Lebanese army do that job, but no one should doubt that Israel will do what it has to do to enforce the understandings of the ceasefire and defend our security,” Netanyahu said.On Thursday, a senior Israeli security official said the military was prepared to withdraw from Lebanese territory “within the timeline” set by the US-French-mediated ceasefire agreement.That day, Lebanon’s parliamentary speaker Nabih Berri, a Hezbollah ally, said the United States had informed him that, while Israel would withdraw on February 18, “it will remain in five locations”.Lebanese officials have rejected the demand.Hezbollah was left weakened by the war, which saw a slew of senior commanders and even its longtime chief Hassan Nasrallah killed in Israeli strikes.Lebanon has elected a new president and appointed a new government this year, after more than two years of political deadlock, as the balance of power shifted.Protests erupted this week when authorities blocked Iranian planes from landing in Beirut.A UN convoy was attacked near Beirut airport during a protest involving Hezbollah supporters, and two peacekeepers were wounded.The Lebanese army said 23 soldiers were wounded in related unrest on Saturday.Israel’s military warned this week that Iran’s Quds Force and Hezbollah were using civilian flights to smuggle money for re-arming the Lebanese group.Israel has previously accused Hezbollah of using Beirut’s airport to transport Iranian weapons, allegations the group and the Lebanese authorities deny.- ‘Gravely mistaken’ -Hezbollah on Sunday urged the government to reverse the decision “and take serious measures to prevent the Israeli enemy from imposing its dictates”.A Lebanese source told AFP on Saturday that Lebanon had denied permission for Iranian flights to land twice this week, after the United States warned Israel might strike the airport.Iran’s state news agency IRNA quoted the head of its civil aviation organisation Hossein Pourfarzaneh as saying the body was “following up on this issue daily and we are also waiting to see what will happen on February 18”.Hezbollah lost a supply route when Islamist-led rebels in December ousted ally Bashar al-Assad in neighbouring Syria.Rubio said that “while the fall of Assad is certainly promising”, Washington would be watching Syria “very carefully”.Netanyahu warned “Israel will act to prevent any threat from emerging near our border in southwest Syria”.”If any force in Syria today believes that Israel will permit other hostile forces to use Syria as a base of operations against us, they are gravely mistaken,” he added.Israel conducted hundreds of strikes in Syria after war broke out there in 2011, mainly targeting Assad government forces and pro-Iran groups including Hezbollah.It also conducted strikes after Assad’s fall, and Israeli troops have entered the UN-patrolled buffer zone separating Israeli and Syrian forces in the Israeli-annexed Golan Heights.