Angleterre: Aston Villa en grand perdant de l’Europe

Aston Villa a laissé filer la Ligue des champions lors d’une dernière journée cauchemardesque en Premier League, dimanche, laissant Manchester City, Chelsea et Newcastle filer vers la grande Europe.L’équipe d’Unai Emery s’est inclinée 2-0 chez Manchester United, à dix, avec une polémique arbitrale à la clé, et termine en dehors du top 5 qualificatif à cause d’une différence de buts inférieure à Newcastle.Le malheur des Villans fait donc le bonheur des Magpies, battus 1-0 chez eux par Everton, mais de retour en C1 après un an d’absence.Manchester City, quadruple champion sortant, n’a lui pas tremblé chez Fulham (2-0) et consolidé sa place sur le podium, un moindre mal au bout d’une saison poussive en Premier League.Ilkay Gündogan a été l’artisan du succès avec un but acrobatique (21e, 1-0) et un pénalty obtenu, transformé ensuite avec sang froid par Erling Haaland (72e, 2-0).Les Citizens de Pep Guardiola, septièmes fin décembre, ont terminé la saison en boulet de canon avec dix matches sans défaite (3 nuls, 7 victoires).Le ticket pour la C1, “c’est comme un titre, (à cause) des obstacles” rencontrés cette saison, a réagi l’entraîneur, en référence aux blessures ayant touché son effectif.- Trophée et 29e but pour Salah -La deuxième place est elle restée aux mains d’Arsenal, vainqueur sur le tard à Southampton (2-1) grâce à un but du capitaine Martin Odegaard.Les Gunners finissent avec l’étiquette de dauphins pour la troisième saison d’affilée, cette fois avec dix points de moins que le champion.Liverpool, sacré depuis fin avril, a terminé l’année sur un match nul 1-1 à domicile contre Crystal Palace, avec l’aide de Mohamed Salah, auteur de son 29e et dernier but de la saison.Le meilleur buteur et meilleur passeur de la Premier League 2024-2025 a évité à Liverpool une fausse note avant la remise du trophée, devant un stade d’Anfield tout de rouge vêtu, et bouillant du début à la fin.Les autres “Reds” du championnat, ceux de Nottingham Forest, n’avaient eux pas la tête à la fête après leur défaite contre Chelsea (1-0).Ils ont passé une bonne partie de l’année parmi les cinq premiers, une performance remarquable après avoir terminé la saison précédente juste au-dessus des relégués. Mais leur élan s’est brisé dans la dernière ligne droite, avec seulement deux victoires dans les huit derniers matches.L’équipe de Nuno Espirito Santo, septième au final, disputera la Ligue Conference la saison prochaine.- “Difficile à avaler” pour Villa -De son côté, Aston Villa devra se contenter de la Ligue Europa après cette fin de championnat rageante.Dixièmes fin février, les Villans d’Unai Emery ont amassé huit victoires en dix matches pour remonter vers les places européennes, sans parvenir à arracher le Graal de la Ligue des champions.Dimanche, ils ont vécu un enfer à Old Trafford avec un carton rouge reçu en première période (Emiliano Martinez), deux buts encaissés en seconde, et un but marqué mais invalidé dans des conditions litigieuses.L’arbitre a sifflé, à tort, une faute de Morgan Rogers sur Altay Bayindir avant que l’attaquant ne marque, la VAR a revu les images mais le corps arbitral n’a pas pu revenir sur la décision en raison du règlement.”Il (l’arbitre) ne savait pas vraiment quoi dire”, a dit le capitaine d’Aston Villa, John McGinn, sur TNT Sports. “C’est très difficile à avaler, surtout quand l’impact sur nous, en tant que club et équipe, est si important”.Le milieu écossais a toutefois reconnu que la victoire était méritée pour Manchester United.Les Red Devils ont sauvé l’honneur en terminant à la quinzième place, quatre jours après leur défaite en finale de Ligue Europa contre Tottenham. Les Spurs ont eux sombré 4-1 contre Brighton, à domicile, et ils finissent la saison à la 17e place, la première au-dessus de la zone de relégation.

Klaasen ton powers Hyderabad to huge IPL win over Kolkata

South Africa’s Heinrich Klaasen struck his second IPL century on Sunday as he powered Sunrisers Hyderabad to a mammoth 278-3, and a 110-run win over Kolkata Knight Riders.With both teams already out of the play-off race, Hyderabad elected to bat first and registered the third highest total of the T20 tournament, with Klaasen hitting an unbeaten 105 off 39 balls in Delhi.Klaasen, who was promoted to number three, stole the limelight with seven fours and nine sixes in a complete show of domination by Hyderabad after opener Travis Head hit a 40-ball 76.Three-time champions Kolkata, who won the IPL last year, were bowled out for 168 in 18.4 overs to end this edition placed eighth out of 10 teams.Hyderabad finished with 6 wins and seven losses.”Very pleased, it’s been a long season of disappointment,” Klaasen said after his knock.”Luckily, I stuck to my processes and found my form now. The franchise spent a lot of time and money to play this brand of cricket, and it was up to us to step up to the mantle.”Hyderabad, who won their only IPL title in 2016 under Australia’s David Warner, have the top four totals in IPL to their credit.Hyderabad amassed IPL’s highest ever total of 287-3 against Royal Challengers Bengaluru last year. They fell one short of that score — 286-6 — against Rajasthan Royals this year.Hyderabad scored 277 versus Mumbai Indians in 2024.Hyderabad’s Australian import Head came out roaring with opening partner Abhishek Sharma, and the two handed the team a blazing start of 92 in 6.4 overs.Klaasen reached his ton in 37 balls for the joint third-highest IPL ton. West Indies’ Chris Gayle hit a hundred in 30 balls in 2013 and Rajasthan’s 14-year-old opener Vaibhav Suryavanshi in 35 balls this edition.Abhishek fell for 32 before Head put on 83 runs with Klaasen as it rained sixes at Feroz Shah Kotla ground.Head fell to West indies spinner Sunil Narine, but Klaasen kept up the charge with Ishan Kishan and carried his bat through.Kolkata were never in the chase with Manish Pandey top-scoring with 37.Skipper Ajinkya Rahane said “no regrets” as they take positives from a disappointing season and hope to comeback strong next year.Hyderabad bowlers Jaydev Unadkat, Eshan Malinga and impact substitute Harsh Dubey took three wickets each.

Villepin promet “une totale transparence” sur ses activités de conseil s’il devenait président

L’ex-Premier ministre Dominique de Villepin a promis dimanche “une totale transparence” sur ses activités de conseil s’il devenait président de la République, tout en admettant que pour être candidat à l’Elysée il faut se sentir capable de pouvoir “changer les choses”.”Je n’aurai aucun problème à faire une totale transparence sur toutes mes activités si je devais être président de la République”, a assuré sur BFMTV M. Villepin, confirmant ainsi qu’il songeait très sérieusement à une candidature en 2027. Il a affirmé que ses activités n’incluent pas de lobbying et qu’il n’y a “pas de conflit d’intérêt”.”Mes clients sont des entreprises, surtout des entreprises françaises travaillant vers l’international”, a-t-il expliqué, refusant de donner les noms de ses clients de sa société de conseil, car “tenu par la confidentialité des contrats”.”Si je donne le nom d’un client français avec lequel je suis lié par un contrat, alors qu’il y a des clauses de confidentialité, je romps cette clause. Je ne suis pas en situation de le faire aujourd’hui”, a expliqué Dominique de Villepin qui a assuré  “ne pas travailler avec des pays du Golfe”.Si l’ancien Premier ministre de Jacques Chirac a refusé de confirmer qu’il était candidat à l’Elysée, il a reconnu se demander s’il serait capable d’être chef de l’Etat. “Cette question, je me la suis posée depuis des années. C’est très difficile et je l’aborde avec beaucoup d’humilité et c’est sans doute pour cela que ce n’est pas facile de franchir le pas”, a-t-il souligné, regrettant qu’il n’y ait “plus eu de président de la République” depuis 2007, année du départ de Jacques Chirac, considérant ses successeurs comme des “Premiers ministres”.   “Il ne s’agit pas seulement d’être capable, mais aussi de tenir un engagement vis-à-vis des Français dans la capacité d’apporter des réponses à leurs attentes, à leurs difficultés”, a-t-il affirmé, déplorant que les Français aient été “trompés depuis trop de décennies”.”On n’est pas candidat à l’élection présidentielle par ambition personnelle. On l’est quand on sait que l’on a les moyens, la capacité, la détermination pour changer les choses”, a-t-il souligné, reconnaissant que “ce n’est pas quelque chose que l’on fait à la légère”. Interrogé sur sa ligne politique, qui séduit jusqu’à l’électorat de LFI, il s’est présenté comme “gaulliste”. “Je n’ai pas attendu 71 ans pour entamer une carrière de gauchiste”, a-t-il déclaré, paraphrasant le général de Gaulle qui avait dit en 1958 qu’il ne voulait pas commencer “une carrière de dictateur” à 67 ans.  

Turquie: “la méfiance” d’une ex-combattante du PKK face aux autorités

Le rugissement d’un avion de chasse dans le ciel de Diyarbakir interrompt brièvement son récit. “Essayez donc d’expliquer la paix aux gens… La méfiance persiste”.Face à un thé, en tee-shirt bleu et jeans sur la place principale de la plus grande ville à majorité kurde de Turquie (sud-est), Yüksel Genç secoue ses boucles auburn en confiant ses doutes sur le processus de paix entre Ankara et les combattants du PKK, le Parti des travailleurs du Kurdistan.”La guérilla est sincère, mais elle pense que l’Etat ne l’est pas et que l’exécutif ne lui fait pas confiance”, affirme l’ancienne combattante. Après 41 ans de lutte armée qui ont fait au moins 40.000 morts, le mouvement a annoncé sa dissolution à l’appel de son chef historique, Abdullah Öcalan, emprisonné depuis 1999.À 50 ans, YÜksel Genç, qui a purgé de nombreuses années de prison, continue son combat par la plume pour faire valoir les droits des Kurdes qui représentent environ 20% de la population turque.Elle a rejoint le PKK en 1995 à l’âge de 20 ans alors qu’elle commençait l’université à Istanbul. “À cette époque beaucoup de villages kurdes étaient incendiés, des assassinats jamais élucidés. On se sentait coincé, sans autre choix que rejoindre la guérilla”, justifie-t-elle, évoquant “une terrible répression” des autorités contre la communauté kurde.Quatre ans plus tard, en février 1999, le fondateur et chef historique du PKK Abdullah Öcalan est arrêté à Nairobi au terme d’un exil à travers plusieurs pays.”La capture d’Öcalan a provoqué une immense colère au sein de la guérilla, une rage profonde. Avec le sentiment que la cause kurde serait anéantie. Ce climat aurait pu déclencher une grande vague de violence en Turquie”.Mais Öcalan prône l’apaisement avec les autorités et appelle des combattants à se rendre en formant deux “groupes de paix et de solution démocratique”, espérant qu’Ankara répondra à ce geste.- “Sans arme” -Yüksel Genç fait partie du premier – “trois femmes et cinq hommes” – à se rendre le 1er octobre 1999. Un second suit en novembre.”Monsieur Öcalan pensait que la solution à la question kurde en Turquie était désormais possible sans arme, par la voie démocratique. Que notre arrivée symboliserait la bonne volonté” du PKK. “Qu’elle persuaderait l’Etat de négocier”.Elle admet le caractère “sacrificiel” de cette reddition dans le village de Semdinli (sud-est), au terme d’une longue marche dans les montagnes, guettés par “des milliers” de militaires “postés entre les rochers”. Transférés à Van, les combattants sont arrêtés cinq jours plus tard. Yüksel Genç passe cinq ans et demi en détention.”Pour nous ces groupes de paix, c’était une mission. La solution devait passer par le dialogue”, défend-elle sans rancoeur pour les ordres du chef qui l’ont envoyée derrière les barreaux.Plusieurs fois poursuivie, arrêtée et de nouveau incarcérée trois ans et demi pour ses écrits, la quinquagénaire, journaliste associée au think tank “Sosyo Politik” à Diyarbakir, constate que “travailler pour la paix en Turquie a un coût”.”Malheureusement, les efforts du PKK pour devenir une organisation pacifique ont échoué”. L’arrivée de l’AKP du président Recep Tayyip Erdogan au pouvoir “qui remplace le vieux système et l’esprit militaire” suscite l’espérance d’une nouvelle donne dans les années 2000, et un nouvel appel d’Öcalan à cesser le feu. Sans effet.Aujourd’hui? “L’Etat est impliqué dans le processus. Mais parler de négociation reste extrêmement difficile”, estime-t-elle.”Le PKK, comme en 1999, évolue vers la lutte non-violente. Déposer les armes n’est pas la fin du combat. Le Parti se prépare à devenir une organisation politique”, avance-t-elle. Mais “on a le sentiment d’avoir entamé un processus beaucoup plus difficile”.- “Un océan d’insécurité”-Yüksel Genç ne parle pas d’espoir: “La vie nous apprend à être réaliste: il n’y a guère de différences entre les sentiments de la population et ceux de la guérilla: des années d’expérience ont généré un océan d’insécurité. La guérilla ne semble pas faire confiance à l’Etat”.”Elle a montré son courage en déposant les armes sans avoir été vaincue. Mais elle ne voit pas de résultat concrets”.En face, le gouvernement, qui a initié le processus de paix à l’automne dernier, n’a rien annoncé, rien promis, remarque-t-elle. “Pourquoi les prisonniers malades ne sont-ils pas libérés? Et ceux qui ont purgé leur peine? Pourquoi ne profitent-ils pas du climat de paix?”. Et Abdullah Öcalan est toujours détenu à l’isolement au large d’Istanbul.Le nombre de détenus considérés comme membres ou proches du PKK n’est pas divulgué par les autorités. “Le fait qu’Öcalan ne soit toujours pas en situation de conduire le processus vers une solution politique démocratique est un handicap majeur du point de vue de la guérilla”, insiste-t-elle.”Même notre quotidien reste complètement façonné par les contraintes sécuritaires, dans toute la région. La présence militaire, les barrages, tout ça devrait changer”. 

Bangladesh’s Yunus seeks unity with fresh political talks

Bangladesh’s interim leader held a second day of marathon talks Sunday with multiple parties seeking to build unity and calm intense political power struggles, party leaders and officials said.Muhammad Yunus, the 84-year-old Nobel Peace Prize winner who is leading the caretaker government as its chief adviser until elections are held, has called for rival parties to give him their full support.The South Asian nation of around 170 million people has been in political turmoil since former prime minister Sheikh Hasina was ousted by a student-led revolt in August 2024, ending her iron-fisted rule of 15 years.Yunus met around 20 party leaders on Sunday, after talks that stretched late into Saturday evening with the major political parties, including those who have protested against the government this month. Mamunul Haque, leader of the Islamist Khelafat-e-Majlish party, was among those who spoke to Yunus on Sunday in discussions that he said focused on “the ongoing crisis”. – ‘Broader unity’ -After a week of escalation during which rival parties protested on the streets of the capital Dhaka, the government led by Yunus warned on Saturday that political power struggles risked jeopardising gains that have been made.”Broader unity is essential to maintain national stability, organise free and fair elections, justice, and reform, and permanently prevent the return of authoritarianism in the country,” it said in a statement.Yunus on Saturday met with the key Bangladesh Nationalist Party (BNP), seen as the election front-runners, who are pushing hard for polls to be held by December.According to Bangladeshi media and military sources, army chief General Waker-Uz-Zaman also said this week that elections should be held by December, aligning with BNP demands.Microfinance pioneer Yunus, who returned from exile at the behest of protesters in August 2024, says he has a duty to implement democratic reforms before elections he has vowed will take place by June 2026 at the latest.The caretaker government has formed multiple reform commissions providing a long list of recommendations — and is now seeking the backing of political parties.Yunus has said polls could be held as early as December but that holding them later — with the deadline of June — would give the government more time for reform. – ‘May further deteriorate’ -But Mujahidul Islam Selim, a veteran leftist politician, said he told Yunus that the interim government was not required to complete all reforms.”We urged them to leave fundamental reforms to the people”, Selim said Sunday.”If they delay solving problems, the opposite may happen — the situation may further deteriorate.”Yunus last held an all-party meeting — to discuss efforts to overhaul Bangladesh’s democratic system — on February 15. Some parties cited frustration at the lack of contact.”We told him that if only he had engaged with political parties more frequently, nobody would mind delaying the election by a few weeks,” Saiful Haque, of the Biplobi Workers Party, told reporters after his meeting.Sources in his office and a key political ally said on Thursday that Yunus had threatened to quit, but his cabinet said he would not step down early.On Saturday, the government warned that it had faced “unreasonable demands, deliberately provocative and jurisdictionally overreaching statements”, which it said had been “continuously obstructing” its work.Bangladesh’s tax authority workers ended a two-week partial strike on Sunday after they said the interim government would address their demands to stop an overhaul of the body.Security forces had surrounded the national tax authority headquarters, after government orders to reform the National Board of Revenue (NBR) sparked fury from employees.Yunus also met with leaders of Jamaat-e-Islami, the Muslim-majority nation’s largest Islamist party, and the National Citizen Party (NCP) made up of many students who spearheaded the uprising that ended Hasina’s rule.NCP leader Nahid Islam warned on Saturday that rival parties were pushing for swift elections to skip reforms and “assume power”, and that he believed there were “indications” that a “military-backed government could re-emerge”.