Climat: les pays tardent à dévoiler leurs objectifs nationaux de décarbonation

Près de 200 pays du monde entier avaient jusqu’à lundi pour rendre leur nouvelle feuille de route climatique à l’ONU. Mais la quasi totalité ont raté le rendez-vous, suscitant des craintes d’attentisme des grandes économies dans leur lutte contre le changement climatique après le retour de Donald Trump.Selon une base de données de l’ONU, seuls 10 signataires de l’accord de Paris ont soumis leur stratégie actualisée de réduction des gaz à effet de serre d’ici à 2035 avant la date limite du 10 février.Si le Royaume-Uni, la Suisse ou le Brésil -hôte de la COP30 en novembre- ont bien déposé leur plan, d’autres manquent à l’appel et non des moindres: la Chine, l’Inde ou l’Union européenne par exemple.Quant au plan déposé par les Etats-Unis sous l’administration Biden, il restera probablement lettre morte compte tenu de la réélection de Donald Trump, qui a annoncé un nouveau retrait de son pays de l’accord de Paris.Ce retrait est “clairement un revers” pour la diplomatie climatique et peut expliquer l’attentisme des autres pays, juge Ebony Holland, du groupe de réflexion International Institute for Environment and Development (IIED).”Il y a clairement de grands changements géopolitiques en cours qui s’avèrent compliqués pour la coopération internationale, surtout sur de gros sujets comme le changement climatique”, a-t-elle observé.- Trajectoire +2,6°C -L’accord de Paris prévoit que ses signataires révisent régulièrement leurs engagements de décarbonation, appelés “contributions déterminées au niveau national” (CDN dans le jargon onusien). Ces textes détaillent, par exemple, la manière dont un pays compte s’y prendre pour développer les énergies renouvelables ou sortir du charbon.Ces stratégies sont censées refléter la part prise par chaque pays pour contenir le réchauffement bien en-dessous de 2°C et poursuivre les efforts pour le limiter à 1,5°C par rapport à l’ère pré-industrielle. Pour y parvenir, les émissions mondiales, pas encore en déclin, doivent être divisées par deux d’ici à 2030.Or, selon l’ONU, les précédentes feuilles de route entraînent le monde, déjà plus chaud de 1,3°C, vers un réchauffement catastrophique de 2,6°C à 2,8°C. A ce niveau, les canicules, sécheresses et précipitations extrêmes, déjà en augmentation, deviendront extrêmes, accompagnées d’une multiplication des disparitions d’espèces et d’une hausse irréversible du niveau des mers.Le retard du dépôt des CDN – dont les objectifs ne sont pas juridiquement contraignants – n’entraîne pas de pénalité.L’ONU Climat a d’ailleurs acté ces délais: son secrétaire exécutif Simon Stiell, qui qualifie les CDN de “documents de politique publique les plus importants du siècle”, a jugé “raisonnable de prendre un peu plus de temps pour s’assurer que ces plans sont de première qualité”.Selon un responsable de l’ONU, plus de 170 pays ont indiqué qu’ils comptaient soumettre leur plan cette année, une grande majorité d’entre eux avant la COP30.”Au plus tard, l’équipe du secrétariat doit les avoir reçus d’ici septembre”, a ajouté le secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), lors d’un discours au Brésil jeudi.- “Volonté d’agir”? -Certains pays ont besoin de préciser leur vision, reconnaît Linda Kalcher, directrice exécutive du groupe de réflexion européen Strategic Perspectives. Mais “ce qui est inquiétant, c’est que si trop de pays sont en retard, ça peut donner l’impression qu’ils n’ont pas la volonté d’agir”, craint-elle.Outre le retour de Donald Trump, les dirigeants de nombreux pays doivent se débattre avec l’inflation, la dette ou l’approche d’élections importantes, comme en Allemagne. L’Union européenne est aussi confrontée à une montée de partis d’extrême droite hostiles aux politiques en faveur du climat. Le bloc de 27 pays compte toutefois déposer sa feuille de route “bien avant” la COP30 et entend rester “une voix prééminente pour l’action climatique internationale”, a assuré une porte-parole.Quant à la Chine, premier pollueur mondial devenu le premier investisseur dans les renouvables, elle devrait aussi dévoiler son plan, très attendu, dans l’année.Pour l’instant, rares sont les stratégies à la hauteur, selon Climate Action Tracker, qui critique les dernières actualisations des Emirats Arabes Unis, des Etats-Unis, de la Nouvelle-Zélande et de la Suisse. Seul le Royaume-Uni tire son épingle du jeu, selon ce groupe de recherche.np-jmi-adc-bl/abb/tes

Climat: les pays tardent à dévoiler leurs objectifs nationaux de décarbonation

Près de 200 pays du monde entier avaient jusqu’à lundi pour rendre leur nouvelle feuille de route climatique à l’ONU. Mais la quasi totalité ont raté le rendez-vous, suscitant des craintes d’attentisme des grandes économies dans leur lutte contre le changement climatique après le retour de Donald Trump.Selon une base de données de l’ONU, seuls 10 signataires de l’accord de Paris ont soumis leur stratégie actualisée de réduction des gaz à effet de serre d’ici à 2035 avant la date limite du 10 février.Si le Royaume-Uni, la Suisse ou le Brésil -hôte de la COP30 en novembre- ont bien déposé leur plan, d’autres manquent à l’appel et non des moindres: la Chine, l’Inde ou l’Union européenne par exemple.Quant au plan déposé par les Etats-Unis sous l’administration Biden, il restera probablement lettre morte compte tenu de la réélection de Donald Trump, qui a annoncé un nouveau retrait de son pays de l’accord de Paris.Ce retrait est “clairement un revers” pour la diplomatie climatique et peut expliquer l’attentisme des autres pays, juge Ebony Holland, du groupe de réflexion International Institute for Environment and Development (IIED).”Il y a clairement de grands changements géopolitiques en cours qui s’avèrent compliqués pour la coopération internationale, surtout sur de gros sujets comme le changement climatique”, a-t-elle observé.- Trajectoire +2,6°C -L’accord de Paris prévoit que ses signataires révisent régulièrement leurs engagements de décarbonation, appelés “contributions déterminées au niveau national” (CDN dans le jargon onusien). Ces textes détaillent, par exemple, la manière dont un pays compte s’y prendre pour développer les énergies renouvelables ou sortir du charbon.Ces stratégies sont censées refléter la part prise par chaque pays pour contenir le réchauffement bien en-dessous de 2°C et poursuivre les efforts pour le limiter à 1,5°C par rapport à l’ère pré-industrielle. Pour y parvenir, les émissions mondiales, pas encore en déclin, doivent être divisées par deux d’ici à 2030.Or, selon l’ONU, les précédentes feuilles de route entraînent le monde, déjà plus chaud de 1,3°C, vers un réchauffement catastrophique de 2,6°C à 2,8°C. A ce niveau, les canicules, sécheresses et précipitations extrêmes, déjà en augmentation, deviendront extrêmes, accompagnées d’une multiplication des disparitions d’espèces et d’une hausse irréversible du niveau des mers.Le retard du dépôt des CDN – dont les objectifs ne sont pas juridiquement contraignants – n’entraîne pas de pénalité.L’ONU Climat a d’ailleurs acté ces délais: son secrétaire exécutif Simon Stiell, qui qualifie les CDN de “documents de politique publique les plus importants du siècle”, a jugé “raisonnable de prendre un peu plus de temps pour s’assurer que ces plans sont de première qualité”.Selon un responsable de l’ONU, plus de 170 pays ont indiqué qu’ils comptaient soumettre leur plan cette année, une grande majorité d’entre eux avant la COP30.”Au plus tard, l’équipe du secrétariat doit les avoir reçus d’ici septembre”, a ajouté le secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), lors d’un discours au Brésil jeudi.- “Volonté d’agir”? -Certains pays ont besoin de préciser leur vision, reconnaît Linda Kalcher, directrice exécutive du groupe de réflexion européen Strategic Perspectives. Mais “ce qui est inquiétant, c’est que si trop de pays sont en retard, ça peut donner l’impression qu’ils n’ont pas la volonté d’agir”, craint-elle.Outre le retour de Donald Trump, les dirigeants de nombreux pays doivent se débattre avec l’inflation, la dette ou l’approche d’élections importantes, comme en Allemagne. L’Union européenne est aussi confrontée à une montée de partis d’extrême droite hostiles aux politiques en faveur du climat. Le bloc de 27 pays compte toutefois déposer sa feuille de route “bien avant” la COP30 et entend rester “une voix prééminente pour l’action climatique internationale”, a assuré une porte-parole.Quant à la Chine, premier pollueur mondial devenu le premier investisseur dans les renouvables, elle devrait aussi dévoiler son plan, très attendu, dans l’année.Pour l’instant, rares sont les stratégies à la hauteur, selon Climate Action Tracker, qui critique les dernières actualisations des Emirats Arabes Unis, des Etats-Unis, de la Nouvelle-Zélande et de la Suisse. Seul le Royaume-Uni tire son épingle du jeu, selon ce groupe de recherche.np-jmi-adc-bl/abb/tes

Climat: les pays tardent à dévoiler leurs objectifs nationaux de décarbonation

Près de 200 pays du monde entier avaient jusqu’à lundi pour rendre leur nouvelle feuille de route climatique à l’ONU. Mais la quasi totalité ont raté le rendez-vous, suscitant des craintes d’attentisme des grandes économies dans leur lutte contre le changement climatique après le retour de Donald Trump.Selon une base de données de l’ONU, seuls 10 signataires de l’accord de Paris ont soumis leur stratégie actualisée de réduction des gaz à effet de serre d’ici à 2035 avant la date limite du 10 février.Si le Royaume-Uni, la Suisse ou le Brésil -hôte de la COP30 en novembre- ont bien déposé leur plan, d’autres manquent à l’appel et non des moindres: la Chine, l’Inde ou l’Union européenne par exemple.Quant au plan déposé par les Etats-Unis sous l’administration Biden, il restera probablement lettre morte compte tenu de la réélection de Donald Trump, qui a annoncé un nouveau retrait de son pays de l’accord de Paris.Ce retrait est “clairement un revers” pour la diplomatie climatique et peut expliquer l’attentisme des autres pays, juge Ebony Holland, du groupe de réflexion International Institute for Environment and Development (IIED).”Il y a clairement de grands changements géopolitiques en cours qui s’avèrent compliqués pour la coopération internationale, surtout sur de gros sujets comme le changement climatique”, a-t-elle observé.- Trajectoire +2,6°C -L’accord de Paris prévoit que ses signataires révisent régulièrement leurs engagements de décarbonation, appelés “contributions déterminées au niveau national” (CDN dans le jargon onusien). Ces textes détaillent, par exemple, la manière dont un pays compte s’y prendre pour développer les énergies renouvelables ou sortir du charbon.Ces stratégies sont censées refléter la part prise par chaque pays pour contenir le réchauffement bien en-dessous de 2°C et poursuivre les efforts pour le limiter à 1,5°C par rapport à l’ère pré-industrielle. Pour y parvenir, les émissions mondiales, pas encore en déclin, doivent être divisées par deux d’ici à 2030.Or, selon l’ONU, les précédentes feuilles de route entraînent le monde, déjà plus chaud de 1,3°C, vers un réchauffement catastrophique de 2,6°C à 2,8°C. A ce niveau, les canicules, sécheresses et précipitations extrêmes, déjà en augmentation, deviendront extrêmes, accompagnées d’une multiplication des disparitions d’espèces et d’une hausse irréversible du niveau des mers.Le retard du dépôt des CDN – dont les objectifs ne sont pas juridiquement contraignants – n’entraîne pas de pénalité.L’ONU Climat a d’ailleurs acté ces délais: son secrétaire exécutif Simon Stiell, qui qualifie les CDN de “documents de politique publique les plus importants du siècle”, a jugé “raisonnable de prendre un peu plus de temps pour s’assurer que ces plans sont de première qualité”.Selon un responsable de l’ONU, plus de 170 pays ont indiqué qu’ils comptaient soumettre leur plan cette année, une grande majorité d’entre eux avant la COP30.”Au plus tard, l’équipe du secrétariat doit les avoir reçus d’ici septembre”, a ajouté le secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), lors d’un discours au Brésil jeudi.- “Volonté d’agir”? -Certains pays ont besoin de préciser leur vision, reconnaît Linda Kalcher, directrice exécutive du groupe de réflexion européen Strategic Perspectives. Mais “ce qui est inquiétant, c’est que si trop de pays sont en retard, ça peut donner l’impression qu’ils n’ont pas la volonté d’agir”, craint-elle.Outre le retour de Donald Trump, les dirigeants de nombreux pays doivent se débattre avec l’inflation, la dette ou l’approche d’élections importantes, comme en Allemagne. L’Union européenne est aussi confrontée à une montée de partis d’extrême droite hostiles aux politiques en faveur du climat. Le bloc de 27 pays compte toutefois déposer sa feuille de route “bien avant” la COP30 et entend rester “une voix prééminente pour l’action climatique internationale”, a assuré une porte-parole.Quant à la Chine, premier pollueur mondial devenu le premier investisseur dans les renouvables, elle devrait aussi dévoiler son plan, très attendu, dans l’année.Pour l’instant, rares sont les stratégies à la hauteur, selon Climate Action Tracker, qui critique les dernières actualisations des Emirats Arabes Unis, des Etats-Unis, de la Nouvelle-Zélande et de la Suisse. Seul le Royaume-Uni tire son épingle du jeu, selon ce groupe de recherche.np-jmi-adc-bl/abb/tes

A Epinay-sur-Orge, tristesse et effroi après le meurtre de Louise, collégienne de 11 ans

Deux jours après qu’une de leurs camarades de 11 ans a été retrouvée morte poignardée dans la nuit de vendredi à samedi, les élèves du collège André Maurois d’Epinay-sur-Orge (Essonne) ont repris les cours lundi sous le signe du deuil et de la stupeur.Accompagnés de leurs parents, les adolescents se sont attardés quelques instants devant les nombreux bouquets et bougies disposés en hommage à Louise contre un muret près de l’entrée de l’établissement, protégée par deux véhicules de police et une rubalise, a constaté un journaliste de l’AFP.Les traits sont tirés, les visages marqués. Des fonctionnaires de l’Education nationale dirigent les collégiens et les collégiennes vers l’intérieur du bâtiment.”On a tellement pleuré” ce week-end, témoigne Gisèle, venue à pied de chez elle avec sa fille, en classe de 5e, et une autre élève.”C’était tellement lourd qu’on a dit tout ce qu’on pouvait se dire”, poursuit-elle.Le corps de la collégienne, disparue à la sortie de son collège vendredi après-midi, a été retrouvé vers 2h30 samedi dans le bois des Templiers à Longjumeau, à quelques centaines de mètres de l’école.Une enquête pour meurtre sur mineur a été ouverte par le parquet d’Evry.Selon une source policière, l’adolescente avait été “frappée plus d’une dizaine de fois par un objet pouvant être un couteau”, notamment au niveau du torse et du cou.L’autopsie réalisée à l’institut médico-Légal de Corbeil-Essonnes a confirmé “que la fillette avait été lardée de nombreux coups piquants et tranchants”, a précisé cette même source.”On a essayé de rassurer nos enfants, mais ils sont au courant de tout via leurs téléphones et les réseaux et s’inventent des détails”, confie Emilie, qui scolarise ses deux enfants au collège.Lundi, le début des cours a été décalé d’une heure, à 9h30, a indiqué à l’AFP le rectorat de l’académie de Versailles.Une cellule d’écoute pour le personnel et les élèves a été ouverte au sein de l’établissement. Le recteur de l’académie de Versailles s’est déplacé au collège, où il a échangé avec des professeurs et des parents.Dès le week-end, une cellule d’écoute psychologique coordonnée par le SAMU avait été installée dans la mairie d’Epinay-sur-Orge.Un dispositif de sécurité sur les trajets du collège a également été mis en place depuis 8h00 par les communes de Longjumeau et Epinay-sur-Orge.- “Effroyable” -Des parents prévoient de conduire eux-mêmes leurs enfants jusqu’à l’école au cours des prochains jours.”Le téléphone de ma fille est normalement bloqué en journée”, explique pour sa part Gisèle.”Là, il est débloqué cette semaine pour qu’elle puisse m’appeler à la moindre difficulté”, ajoute-t-elle.Pour soutenir la famille de Louise, l’Association de parents indépendants d’Epinay-sur-Orge (APIE) a lancé dimanche une cagnotte solidaire en ligne.”Nous souhaitons souligner l’entraide et la bienveillance dont font preuve l’ensemble des Spinoliens, l’engagement et le professionnalisme de l’équipe éducative (…) et les garanties apportées par les services de police concernant la sécurité mise en place dans notre ville”, a réagi l’association dans un communiqué transmis à l’AFP.Un couple d’une vingtaine d’années avait été placé en garde à vue samedi. Il a été relâché sans poursuites à ce stade, a indiqué le parquet d’Evry.”On espère que la justice rattrapera cette personne”, glisse un père de famille, qui n’a pas souhaité préciser son identité.”Ça touche la population ici mais on ne sait pas où ça pourrait se reproduire”, ajoute-t-il.Des fouilles ont été menées dimanche jusqu’en fin d’après-midi dans le bois des Templiers. Pour l’heure, aucun nouveau suspect n’a été interpellé.Lundi matin, les abords du bois étaient calmes. Quelques policiers en civil ont patrouillé sur les lieux, ainsi que des forces de l’ordre à cheval, a pu constater un journaliste de l’AFP. “C’est effroyable”, a réagi Philippe (le prénom a été modifié), un riverain qui se promène quotidiennement dans le parc surplombant le vaste bois de 3,5 hectares.”Ca fait plus de 30 ans que j’habite à Epinay-sur-Orge et il n’y a jamais eu quelque chose de semblable”, affirme ce jeune retraité. 

A Epinay-sur-Orge, tristesse et effroi après le meurtre de Louise, collégienne de 11 ans

Deux jours après qu’une de leurs camarades de 11 ans a été retrouvée morte poignardée dans la nuit de vendredi à samedi, les élèves du collège André Maurois d’Epinay-sur-Orge (Essonne) ont repris les cours lundi sous le signe du deuil et de la stupeur.Accompagnés de leurs parents, les adolescents se sont attardés quelques instants devant les nombreux bouquets et bougies disposés en hommage à Louise contre un muret près de l’entrée de l’établissement, protégée par deux véhicules de police et une rubalise, a constaté un journaliste de l’AFP.Les traits sont tirés, les visages marqués. Des fonctionnaires de l’Education nationale dirigent les collégiens et les collégiennes vers l’intérieur du bâtiment.”On a tellement pleuré” ce week-end, témoigne Gisèle, venue à pied de chez elle avec sa fille, en classe de 5e, et une autre élève.”C’était tellement lourd qu’on a dit tout ce qu’on pouvait se dire”, poursuit-elle.Le corps de la collégienne, disparue à la sortie de son collège vendredi après-midi, a été retrouvé vers 2h30 samedi dans le bois des Templiers à Longjumeau, à quelques centaines de mètres de l’école.Une enquête pour meurtre sur mineur a été ouverte par le parquet d’Evry.Selon une source policière, l’adolescente avait été “frappée plus d’une dizaine de fois par un objet pouvant être un couteau”, notamment au niveau du torse et du cou.L’autopsie réalisée à l’institut médico-Légal de Corbeil-Essonnes a confirmé “que la fillette avait été lardée de nombreux coups piquants et tranchants”, a précisé cette même source.”On a essayé de rassurer nos enfants, mais ils sont au courant de tout via leurs téléphones et les réseaux et s’inventent des détails”, confie Emilie, qui scolarise ses deux enfants au collège.Lundi, le début des cours a été décalé d’une heure, à 9h30, a indiqué à l’AFP le rectorat de l’académie de Versailles.Une cellule d’écoute pour le personnel et les élèves a été ouverte au sein de l’établissement. Le recteur de l’académie de Versailles s’est déplacé au collège, où il a échangé avec des professeurs et des parents.Dès le week-end, une cellule d’écoute psychologique coordonnée par le SAMU avait été installée dans la mairie d’Epinay-sur-Orge.Un dispositif de sécurité sur les trajets du collège a également été mis en place depuis 8h00 par les communes de Longjumeau et Epinay-sur-Orge.- “Effroyable” -Des parents prévoient de conduire eux-mêmes leurs enfants jusqu’à l’école au cours des prochains jours.”Le téléphone de ma fille est normalement bloqué en journée”, explique pour sa part Gisèle.”Là, il est débloqué cette semaine pour qu’elle puisse m’appeler à la moindre difficulté”, ajoute-t-elle.Pour soutenir la famille de Louise, l’Association de parents indépendants d’Epinay-sur-Orge (APIE) a lancé dimanche une cagnotte solidaire en ligne.”Nous souhaitons souligner l’entraide et la bienveillance dont font preuve l’ensemble des Spinoliens, l’engagement et le professionnalisme de l’équipe éducative (…) et les garanties apportées par les services de police concernant la sécurité mise en place dans notre ville”, a réagi l’association dans un communiqué transmis à l’AFP.Un couple d’une vingtaine d’années avait été placé en garde à vue samedi. Il a été relâché sans poursuites à ce stade, a indiqué le parquet d’Evry.”On espère que la justice rattrapera cette personne”, glisse un père de famille, qui n’a pas souhaité préciser son identité.”Ça touche la population ici mais on ne sait pas où ça pourrait se reproduire”, ajoute-t-il.Des fouilles ont été menées dimanche jusqu’en fin d’après-midi dans le bois des Templiers. Pour l’heure, aucun nouveau suspect n’a été interpellé.Lundi matin, les abords du bois étaient calmes. Quelques policiers en civil ont patrouillé sur les lieux, ainsi que des forces de l’ordre à cheval, a pu constater un journaliste de l’AFP. “C’est effroyable”, a réagi Philippe (le prénom a été modifié), un riverain qui se promène quotidiennement dans le parc surplombant le vaste bois de 3,5 hectares.”Ca fait plus de 30 ans que j’habite à Epinay-sur-Orge et il n’y a jamais eu quelque chose de semblable”, affirme ce jeune retraité. 

Global stocks markets push higher despite more Trump tariffs

Global stock markets rose Monday, as traders appeared to shrug off US President Donald Trump’s latest tariffs announcement surrounding levies on steel and aluminium. This was in contrast to a week ago when tariff announcements from Trump sent global equities tumbling.The fact that stock markets are up this time around “could be a sign of tariff fatigue,” said Kathleen Brooks, research director at trading group XTB. Trump warned over the weekend that every country would face unspecified “reciprocal” levies. Regarding steel and aluminium, the United States will move to impose tariffs as early as this week, Trump said.Canada is the largest source of steel and aluminium imports to the United States, according to US trade data. Brazil, Mexico and South Korea are also major steel providers to the country.The dollar rose against the Canadian dollar, Mexican peso and South Korean won on Monday.The European Union said it had not received any official notification of extra tariffs from the United States while Britain said it had not seen “any detailed proposals” but was “ready for all situations”.In equities trading, London led gains in Europe in afternoon trading.Hong Kong and Shanghai stocks rose Monday even as hopes of a delay to Trump’s tariffs against China were dashed.Chinese tech firms extended gains, buoyed by the success of AI startup DeepSeek. Investor sentiment was boosted by a “mixture of trade restrictions not being as bad as they might have been and hope for further Chinese stimulus”, said Derren Nathan, senior equity analyst at Hargreaves Lansdown.Tokyo was flat, despite Trump’s threats to target Japanese goods should the US trade deficit with the country fail to equalise.Wall Street’s main indices moved higher at the opening bell. Losses of more than one percent on Friday “presumably triggered the buy-the-dip crowd that is driving the action this morning”, said Briefing.com analyst Patrick O’Hare.”There seems to be a healthy allowance, too, for the expectation that the stock market will quickly bounce back from last week’s losses like it always has on its bull market jaunt to record highs,” he added.Wall Street dropped Friday after official data showed US consumers increasingly worried about inflation and in reaction to news that fewer American jobs than expected had been created last month.But the readings did little to alter traders’ view that the Federal Reserve will cut interest rates two times at best this year.In company news Monday, BP shares surged more than seven percent in London, following reports that a prominent activist fund had built a significant stake, aiming to turnaround the struggling oil and gas major.In Tokyo, Nippon Steel briefly fell more than two percent, following a Trump announcement that the Japanese giant would make a major investment in US Steel, but will no longer attempt to take it over.US Steel shares dived 5.8 percent in New York on Friday, but rebounded four percent on Monday as trading got underway.- Key figures around 1430 GMT -New York – Dow: UP 0.6 percent at 44,564.77 points New York – S&P 500: UP 0.5 percent at 6,057.55New York – Nasdaq: UP 0.7 percent at 19,668.84London – FTSE 100: UP 0.8 percent at 8,769.02Paris – CAC 40: UP 0.1 percent at 7,984.29Frankfurt – DAX: UP 0.5 percent at 21,889.34Tokyo – Nikkei 225: FLAT at 38,801.17 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 1.8 percent to 21,521.98 (close)Shanghai – Composite: UP 0.6 percent to 3,322.17 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.0307 from $1.0328 on FridayPound/dollar: DOWN at $1.2372 from $1.2405Dollar/yen: UP at 151.76 yen from 151.43 yenEuro/pound: UP at 83.32 from 83.24 penceBrent North Sea Crude: UP 1.2 percent at $75.52 per barrelWest Texas Intermediate: UP 1.3 percent at $71.89 per barrelburs-rl/lth

C1: Eric Roy à Brest, l’avenir incertain d’un entraîneur caméléon

Au moment de recevoir le Paris SG en barrage aller d’accession aux huitièmes de finale de la Ligue des champions, mardi, une ombre plane sur Brest: la question de l’avenir d’Eric Roy, grand artisan de la folle trajectoire des Finistériens depuis deux ans.Arrivé début 2023 dans un club menacé de relégation, il a mené le SB29 vers une épopée européenne qui a charmé le continent par sa fraîcheur et la qualité du jeu proposé.Volant d’exploits en exploits, malgré des défaites contre Barcelone, le Real Madrid, et surtout le Shakhtar Donetsk, Brest reste pour le moment dans le déni à trois mois et demi de la fin de contrat de son coach.Tout Niçois qu’il est, Roy avait fait une réponse de normand au grand quotidien sportif espagnol Marca, il y a deux semaines sur le sujet: “tout est possible. Il se peut que je prolonge mais il se peut aussi que je parte”.”On avance dans les discussions mais c’est encore un peu tôt pour négocier, en raison des échéances sportives”, avait glissé, dans L’Equipe, le président du club, Denis Le Saint.Élu meilleur entraîneur de Ligue 1 la saison passée, Eric Roy avait tenu à honorer son contrat par “reconnaissance” envers le club qui lui a fait confiance après 12 années dans le football mais loin d’un banc.- “Pièce rapportée” vite adoptée -“J’ai fait le métier de Grégory (Lorenzi, le directeur sportif qui l’a fait venir, NDLR), à sa place, je ne suis pas sûr que je me serais choisi”, avait confié Roy, il y a un an, dans une vidéo pour l’Unecatef, le syndicat des entraîneurs de football.Après avoir assez aisément maintenu le club dans une Ligue 1 qui passait à 18 clubs, puis l’avoir mené à une 3e place synonyme de découverte du gotha européen, il a largement justifié cette décision très audacieuse.”Je suis arrivé comme une pièce rapportée à un staff qui était déjà en place, donc (il fallait) déjà gagner son staff, avant de gagner ses joueurs, après gagner l’environnement et avoir une espèce de communion”, avait-il raconté à BeIn Sports mi-août.”Il n’y a pas de recette miracle”, avait encore assuré le technicien de 57 ans, “il y a la capacité à comprendre les choses, l’endroit où tu es, et ce que tu vas pouvoir mettre en place pour pouvoir tirer la quintessence de l’effectif qu’on te met à disposition”.Au fil des matches et des victoires, il a construit une identité de jeu forte et claire: “avoir beaucoup d’intensité sur le terrain, beaucoup d’agressivité dans le bon sens du terme, avoir une équipe qui soit dynamique et aille de l’avant”, avait-il détaillé à l’Unecatef.- Un “management participatif” gagnant -Des valeurs qui lui valent d’être adulé par le public brestois qui entonne “quand je vois son jeu, je suis amoureux, quand j’entends sa voix, je suis fou de Roy”, à presque chaque match.Le tout s’appuie sur un “management participatif”, où ses adjoints Julien Lachuer et Bruno Grougi aident à définir les stratégies avant et pendant les matches, alors que les joueurs se fixent eux-même des objectifs de points par blocs de rencontres.Avec probablement le sentiment légitime d’avoir mené le club aussi haut qu’il le pouvait, sa prolongation ou non semble tenir à une question fondamentale: “partir ? Il faut voir pour aller où”, avait-il rétorqué à Marca.”Je me sens l’âme de quelqu’un qui construit des choses ou qui remet des choses en place”, avait-il affirmé à l’Unecatef, et Brest à cet égard avait tout d’un défi parfait.”La vraie question n’est pas +est-ce que ma méthode, est applicable ailleurs ?+ La vraie question, c’est +est-ce que j’aurais les capacités d’être aussi performant dans un autre environnement ?+”, avait-il poursuivi.”Difficile de répondre à cette question tant que tu n’es pas confronté à cette réalité”, avait conclu Roy, ce qui ne devrait pas rassurer du côté de Brest.

Présidentielle en Equateur : le chef de l’Etat devance de peu sa rivale de gauche

Le chef de l’Etat sortant de l’Equateur Daniel Noboa devance lundi d’une très courte tête sa rivale de gauche Luisa Gonzalez, dont le score est meilleur que prévu à l’issue du premier tour de la présidentielle. Ce pays polarisé et frappé par la violence liée au trafic de drogue s’achemine vers un second tour en avril.Après que 92% des bulletins avaient été dépouillés lundi matin, M. Noboa récolte 44,31% des voix et sa rivale 43,83%, selon des résultats officiels.”Nous avons gagné la première manche face à tous les partis du Vieil Equateur”, a lancé sans un communiqué lundi le chef de l’Etat sortant, faisant allusion au fait que le mentor de Mme Gonzalez n’est autre que l’ex-président Rafael Correa, un socialiste resté dix ans à ce poste (2007-2017).  C’est une “grande victoire, nous avons gagné (…), nous sommes presque à égalité technique”, s’est quant à elle réjouie devant des partisans extatiques Luisa Gonzalez, une avocate de 47 ans et dauphine de M. Correa.”Si la tendance se maintient (…), nous retournerons aux urnes le 13 avril prochain”, pour le deuxième tour, a expliqué Diana Atamaint, la présidente du Conseil national électoral (CNE).- “Absolue normalité” -La journée “s’est déroulée dans une absolue normalité”, avec une participation de 83,38%, sur les 14 millions d’Equatoriens appelés aux urnes, avait-elle plus tôt annoncé. Dans la capitale Quito entourée de volcans, à 2.850 mètres au-dessus du niveau de la mer, tout comme dans la ville portuaire de Guayaquil, les feux d’artifice et les klaxons ont accompagné le décompte. Les Equatoriens espèrent que le prochain gouvernement pourra redresser leur pays en crise économique, divisé et qui a basculé dans la violence.Une lutte féroce fait rage entre une myriade de groupes criminels se disputant le contrôle des voies lucratives qui relient, via des ports équatoriens, les plantations de coca de Colombie et du Pérou à l’Europe ou aux Etats-Unis.”C’est la pire crise depuis notre retour à la démocratie” il y a presque un demi-siècle, juge l’analyste politique local Leonardo Laso.”La situation dans le pays est très critique, beaucoup d’insécurité, peu de travail, beaucoup de gens qui partent”, a déploré Luis Briones, un ingénieur de 56 ans.- Dette publique élevée et pauvreté -A 37 ans, Daniel Noboa, fils d’un milliardaire entrepreneur dans la banane et tenant d’une ligne dure face aux cartels, est l’un des plus jeunes dirigeants du monde.”L’Equateur a déjà changé et veut continuer de changer, il veut consolider son triomphe”, a clamé cette semaine ce néo-libéral qui se dit de centre gauche et qui avait créé la surprise en 2023 en se faisant élire, après une campagne marquée par l’assassinat d’un candidat. Le bilan de Daniel Noboa est toutefois assombri par des critiques d’organisations de défense des droits humains sur les dérives de sa politique sécuritaire.En décembre, la justice a ordonné la détention provisoire de 16 militaires soupçonnés de la disparition forcée de quatre adolescents dont les corps ont été retrouvés calcinés, une affaire qui a choqué l’Equateur.Malgré les mesures drastiques et notamment l’autorisation donnée aux militaires de patrouiller dans les rues, le taux d’homicides est resté élevé, à 38 pour 100.000 habitants en 2024, après un record de 47 en 2023.En 2018, avant la vague de criminalité liée au narcotrafic qui a poussé des dizaines de milliers d’Equatoriens à fuir leur pays et effrayé investisseurs et touristes, le taux d’homicide était de six pour 100.000 habitants.Concentré sur le financement de la coûteuse guerre contre le trafic de drogue, l’Etat affiche une dette publique atteignant environ 57% du PIB. Le taux de pauvreté s’élève à 28%.- Défi -Luisa Gonzalez, une ex-députée, espère prendre sa revanche après une première joute électorale remportée par M. Noboa en 2023. Le soutien qu’apporte à cette évangélique l’ex-président Rafael Correa, condamné par contumace à huit ans de prison pour corruption et qui vit aujourd’hui en exil, divise les électeurs.Mme Gonzalez aspire à être la première présidente élue d’Equateur avec un programme promettant plus de sécurité et le respect des droits humains.Le jour du scrutin, un policier a été tué et un autre blessé au cours d’une “attaque armée” dans la ville portuaire de Guayaquil, selon la police.

Tunisian accused says cannot remember 2020 France church killings

A Tunisian man went on trial Monday accused of stabbing to death three people in a church in the southern French city of Nice in 2020, but his insistence that he had no recollection of the events provoked anger among relatives of the victims.Brahim Aouissaoui, 25, is being tried at a special court in Paris and faces life in jail if convicted. The murderous rampage on October 29, 2020 was one of a number of deadly incidents in France blamed on Islamist radicals since 2015.Aouissaoui, speaking in Arabic through an interpreter, with his long hair combed back and a short beard, confirmed his identity as the trial opened.He has insisted he has no memory of the attack and told the court: “I don’t remember the facts. I have nothing to say because I don’t remember anything.”A cry of rage and despair sounded from court benches reserved for the relatives of  victims and their lawyers.Presiding judge Christophe Petiteau told gendarmes to expel one man who shouted abuse at Aouissaoui.Aouissaoui has also said he does not know the name of his lawyer.”When I talk to him, I have the impression — but again I’m not a doctor or an expert — I have the impression that he doesn’t understand the issues of this trial, that he doesn’t understand the stakes of this case,” his lawyer Martin Mechin told reporters outside the court.- ‘Very exaggerated’ -According to prosecutors, armed with a kitchen knife, Aouissaoui almost decapitated Nadine Vincent, a 60-year-old worshipper, stabbed 44-year-old Franco-Brazilian mother Simone Barreto Silva 24 times and slit the throat of the sacristan Vincent Loques, 55, a father of two daughters.Seriously injured by police after the attack, Aouissaoui has always insisted that he does not remember anything. However, his medical examination did not reveal any brain damage and a psychiatric assessment concluded that there was no impairment of his judgement at the time of the events. His telephone conversations in prison have also shown “that his alleged amnesia was at the very least very exaggerated”, according to the prosecution.His behaviour is a “fictitious amnesia” or even “deception”, according to Philippe Soussi, a lawyer for the husband of one victim and of the French Association of Victims of Terrorism (AFVT), adding that the accused’s “radicalisation is old and deep”.- ‘Commit an attack’ -Aouissaoui arrived in Europe from Tunisia the month before the attack, first crossing the Mediterranean to Italy and then going to France overland.On the morning of the attack, Aouissaoui entered the Basilica of Notre-Dame in the heart of Nice, carrying a copy of the Koran, three knives and two mobile phones, according to prosecutors.They have argued that he already intended to “commit an attack in France” before leaving Tunisia, pointing to a “proven radicalisation and association with individuals involved in terrorist cases” in Tunisia.The accused is to be cross-examined on February 24 and the trial is due to last until February 26.The Nice killings came two weeks after history teacher Samuel Paty was beheaded by an 18-year-old Chechen refugee for having shown his pupils cartoons of the Prophet Mohammed in a lesson on freedom of speech.Aouissaoui was shot several times by police after the killings and continued to shout “Allahu Akbar” (God is greatest) as he was being arrested.French intelligence had nothing on file relating to Aouissaoui prior to the attack.He hails from a large family in the Tunisian city of Sfax.His mother said he repaired motorcycles and described how he had taken to prayer in the years before he left. “He didn’t go out and didn’t communicate with others,” she told AFP shortly after the attack.