Savoie: la route des stations rouverte vendredi, en “toute sécurité” après l’éboulement

Une “très bonne nouvelle” pour le début des vacances d’hiver: la route RN90 qui mène aux stations de ski de la Tarentaise (Savoie), partiellement coupée après un éboulement rocheux survenu le weekend dernier, rouvre entièrement vendredi en “toute sécurité” pour les nombreux usagers qui y sont attendus ces prochains jours.Les deux voies dans le sens de la montée rouvriront à la circulation à partir de 16H00, tout comme le tunnel descendant de Poncerand, jusque-là aménagé en double sens pour permettre aux véhicules de contourner la route impraticable à cet endroit, a précisé le préfet de Savoie lors d’une conférence de presse. “Les travaux de sécurisation seront terminés et tout ce qui est nécessaire à la remise en circulation sera fini” pour 16H00, a assuré François Ravier, qui avait déjà annoncé mercredi la réouverture d’au moins une voie sur les deux montantes, avec une “incertitude” liée aux travaux planant toujours sur la question d’une réouverture totale.”Ce n’était pas gagné”, a-t-il ajouté, finalement soulagé de voir que de toutes les hypothèses, c’est “la plus favorable qui se réalise”.L’éboulement de plusieurs imposants rochers, survenu samedi, avait provoqué d’importants embouteillages au cours du weekend entre Albertville et Moûtiers. Sur cette route, les trajets avaient été rallongés de plusieurs heures pour pouvoir accéder au domaine skiable des 3 Vallées, qui comprend par exemple les stations de Tignes, Val d’Isère, La Plagne, Les Arcs ou encore La Rosière.Dans la nuit de samedi à dimanche dernier, 1.500 naufragés de la route avaient trouvé refuge dans des centres d’hébergement ouverts en urgence.- “Territoires habités” -À propos de l’avancement rapide des travaux, Fabrice Pannekoucke, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, a salué auprès de l’AFP un “tour de force” réalisé jeudi: le filet de protection à flanc de montagne, en partie détruit par la chute des blocs de rochers, a pu être réinstallé. La route est désormais praticable “en toute sécurité”, a-t-il assuré.”C’est évidemment une très très bonne nouvelle”, s’est-il félicité. “C’est important, à la faveur du weekend qui arrive et de la saison d’hiver”, a-t-il dit, le trafic s’annonçant en effet chargé sur cet axe routier en fin de semaine avec le début des vacances scolaires pour la zone B. Près de 130.000 véhicules au total y sont attendus de vendredi à dimanche, selon la préfecture de Savoie. En montée, 22.000 véhicules devraient circuler vendredi et 32.000 samedi. En descente, 18.000 et 29.000 respectivement les mêmes jours.”Mais c’est d’autant plus important pour l’ensemble des usagers de la route au quotidien, car ce sont aussi des territoires habités et il faut que les uns et les autres puissent aller à l’école, au travail, ou vaquer aux occupations domestiques de manière ordinaire”, a ajouté M. Pannekoucke.Avant sa réouverture complète en descente à 16H00 vendredi, le tunnel de Poncerand sera toutefois fermé pendant deux heures pour qu’il soit remis en “conditions de circulation normale”, a détaillé le préfet de Savoie. Une halte de repos et de restauration sera accessible à la halle olympique d’Alberville pour les personnes qui “souhaitent faire une pause” et ne pas “alimenter un bouchon” au moment de la fermeture du tunnel.L’itinéraire sera par ailleurs “imposé” depuis Albertville jusqu’à la vallée de la Tarentaise: les sorties de la RN90 seront fermées pour éviter que des automobilistes n’empruntent les petites routes en espérant gagner du temps pour se réinsérer après, des comportements qui provoquent généralement des “ralentissements considérables”, a prévenu M. Ravier.

Savoie: la route des stations rouverte vendredi, en “toute sécurité” après l’éboulement

Une “très bonne nouvelle” pour le début des vacances d’hiver: la route RN90 qui mène aux stations de ski de la Tarentaise (Savoie), partiellement coupée après un éboulement rocheux survenu le weekend dernier, rouvre entièrement vendredi en “toute sécurité” pour les nombreux usagers qui y sont attendus ces prochains jours.Les deux voies dans le sens de la montée rouvriront à la circulation à partir de 16H00, tout comme le tunnel descendant de Poncerand, jusque-là aménagé en double sens pour permettre aux véhicules de contourner la route impraticable à cet endroit, a précisé le préfet de Savoie lors d’une conférence de presse. “Les travaux de sécurisation seront terminés et tout ce qui est nécessaire à la remise en circulation sera fini” pour 16H00, a assuré François Ravier, qui avait déjà annoncé mercredi la réouverture d’au moins une voie sur les deux montantes, avec une “incertitude” liée aux travaux planant toujours sur la question d’une réouverture totale.”Ce n’était pas gagné”, a-t-il ajouté, finalement soulagé de voir que de toutes les hypothèses, c’est “la plus favorable qui se réalise”.L’éboulement de plusieurs imposants rochers, survenu samedi, avait provoqué d’importants embouteillages au cours du weekend entre Albertville et Moûtiers. Sur cette route, les trajets avaient été rallongés de plusieurs heures pour pouvoir accéder au domaine skiable des 3 Vallées, qui comprend par exemple les stations de Tignes, Val d’Isère, La Plagne, Les Arcs ou encore La Rosière.Dans la nuit de samedi à dimanche dernier, 1.500 naufragés de la route avaient trouvé refuge dans des centres d’hébergement ouverts en urgence.- “Territoires habités” -À propos de l’avancement rapide des travaux, Fabrice Pannekoucke, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, a salué auprès de l’AFP un “tour de force” réalisé jeudi: le filet de protection à flanc de montagne, en partie détruit par la chute des blocs de rochers, a pu être réinstallé. La route est désormais praticable “en toute sécurité”, a-t-il assuré.”C’est évidemment une très très bonne nouvelle”, s’est-il félicité. “C’est important, à la faveur du weekend qui arrive et de la saison d’hiver”, a-t-il dit, le trafic s’annonçant en effet chargé sur cet axe routier en fin de semaine avec le début des vacances scolaires pour la zone B. Près de 130.000 véhicules au total y sont attendus de vendredi à dimanche, selon la préfecture de Savoie. En montée, 22.000 véhicules devraient circuler vendredi et 32.000 samedi. En descente, 18.000 et 29.000 respectivement les mêmes jours.”Mais c’est d’autant plus important pour l’ensemble des usagers de la route au quotidien, car ce sont aussi des territoires habités et il faut que les uns et les autres puissent aller à l’école, au travail, ou vaquer aux occupations domestiques de manière ordinaire”, a ajouté M. Pannekoucke.Avant sa réouverture complète en descente à 16H00 vendredi, le tunnel de Poncerand sera toutefois fermé pendant deux heures pour qu’il soit remis en “conditions de circulation normale”, a détaillé le préfet de Savoie. Une halte de repos et de restauration sera accessible à la halle olympique d’Alberville pour les personnes qui “souhaitent faire une pause” et ne pas “alimenter un bouchon” au moment de la fermeture du tunnel.L’itinéraire sera par ailleurs “imposé” depuis Albertville jusqu’à la vallée de la Tarentaise: les sorties de la RN90 seront fermées pour éviter que des automobilistes n’empruntent les petites routes en espérant gagner du temps pour se réinsérer après, des comportements qui provoquent généralement des “ralentissements considérables”, a prévenu M. Ravier.

Elections agricoles: la CR revendique une large percée après les premiers résultats provisoires

Les premiers résultats des élections aux chambres d’agriculture semblaient confirmer jeudi une percée de la Coordination rurale (CR) dans un paysage toujours dominé par l’alliance majoritaire FNSEA-JA, selon des données provisoires émanant des préfectures, des chambres d’agricultures et des syndicats.En fin de journée, les “bonnets jaunes” de la CR, qui avaient appelé à un vote dégagiste contre la FNSEA, revendiquaient une majorité de sièges dans au moins dix chambres, dont le Cher, les Ardennes, la Dordogne, la Charente, l’Indre-et-Loire et le Gers.Vers 18H30, la CR voyait déjà “basculer au moins sept chambres”, tout en conservant ses trois bastions (Lot-et-Garonne, Vienne et Haute-Vienne). “Et ce n’est pas fini, on attend d’autres résultats”, avait déclaré à l’AFP son porte-parole Patrick Legras.En Gironde, où la CR revendique la victoire avec six voix d’écart avec la liste FNSEA-JA, le président de la FDSEA Jean Samuel Eynard accusait le coup: “Les agriculteurs de Gironde ont fait leur choix… Nous avons 3 élus”, contre 12 à la CR du fait du mode de scrutin favorisant la liste arrivée en tête.En fin d’après-midi, l’alliance FNSEA-JA semblait l’avoir emporté dans plus d’une quarantaine de départements, dont ses fiefs historiques du Nord, de Bretagne, mais aussi dans les Alpes-Maritimes, la Loire ou le Rhône, selon des résultats provisoires publiés par les chambres d’agriculture et le site spécialisé Terre-net.En Haute-Garonne, c’est la liste indépendante soutenue par Jérôme Bayle, figure du mouvement de protestation des agriculteurs début 2024, qui s’est imposée devant l’alliance majoritaire sortante, selon les résultats annoncés par la préfecture.”Le monde agricole a besoin de changement. On veut casser le système. Il y a une fracture entre le terrain et le syndicalisme. Nous sommes une région oubliée, on ne se sentait plus représentés”, a déclaré à l’AFP Jérôme Bayle, éleveur dans ce département durement frappé par la sécheresse et les maladies animales.- “Renverser la table” -La Confédération paysanne, syndicat qui plaide pour une “réelle transition agroécologique”, pourrait s’imposer en Ardèche, selon les résultats provisoires publiés par les chambres.S’il est encore trop tôt pour avoir une vision nationale du scrutin, il semble que dans de nombreux départements où les listes FNSEA-JA sont en tête, elles recueillent moins de suffrages que lors du précédent scrutin en 2019.Il y a six ans, moins d’un agriculteur sur deux avait voté et l’alliance FNSEA-JA avait vu son hégémonie confortée.Cette dernière s’était retrouvée, avec 55,55% des voix, à la tête de 97 chambres sur 101, tandis que la CR (21,5% des suffrages) ne détenait que trois chambres. Avec 20% des voix, la Confédération paysanne n’en avait qu’une, Mayotte, qu’elle conserve pour le moment, le scrutin y ayant été reporté après le cyclone Chido.Quelque 2,2 millions d’électeurs, dont près de 400.000 chefs d’exploitation mais aussi des retraités, salariés ou propriétaires fonciers, étaient appelés à élire leurs représentants — par voie électronique ou postale — du 15 au 31 janvier.Les opérations de dépouillement ont débuté jeudi dans la plupart des départements, mais certaines préfectures, notamment en Corse ou dans le Cantal, ne proclameront les résultats que vendredi.Le ministère de l’Agriculture communiquera des résultats une fois l’ensemble des résultats départementaux proclamés, pas avant vendredi voire samedi.La FNSEA organise jeudi soir une conférence de presse pour dresser un premier bilan du vote. La Confédération paysanne prévoit de s’exprimer vendredi.Dans la dernière ligne droite de la campagne, les syndicats ont tous dénoncé des “dysfonctionnements” voire des “irrégularités”, laissant présager de nombreux recours.La campagne a été rude, de l’avis de l’ensemble des syndicats.Les bonnets jaunes de la CR, adeptes des opérations coup de poing, avaient dénoncé sans relâche la FNSEA, accusée d’une “catastrophique cogestion avec l’État”.Porteurs d’un discours anti-normes, réclamant la suppression de l’Office français de la biodiversité, ils espéraient “renverser la table” et ravir 10 à 15 chambres.En glanant une majorité des chambres départementales en Nouvelle-Aquitaine, la CR pourrait ravir la chambre régionale en mars: ce serait la première en France à échapper au couple FNSEA-JA.La FNSEA, qui s’affichait confiante, a reconnu une campagne dure, marquée selon un cadre du syndicat par un “populisme” et une forme de “radicalisation” imprégnant l’ensemble de la société.Acteurs clés, les chambres d’agriculture sont des établissements publics qui conseillent et offrent des prestations aux exploitants, tout en représentant les intérêts agricoles auprès des pouvoirs publics.

Elections agricoles: la CR revendique une large percée après les premiers résultats provisoires

Les premiers résultats des élections aux chambres d’agriculture semblaient confirmer jeudi une percée de la Coordination rurale (CR) dans un paysage toujours dominé par l’alliance majoritaire FNSEA-JA, selon des données provisoires émanant des préfectures, des chambres d’agricultures et des syndicats.En fin de journée, les “bonnets jaunes” de la CR, qui avaient appelé à un vote dégagiste contre la FNSEA, revendiquaient une majorité de sièges dans au moins dix chambres, dont le Cher, les Ardennes, la Dordogne, la Charente, l’Indre-et-Loire et le Gers.Vers 18H30, la CR voyait déjà “basculer au moins sept chambres”, tout en conservant ses trois bastions (Lot-et-Garonne, Vienne et Haute-Vienne). “Et ce n’est pas fini, on attend d’autres résultats”, avait déclaré à l’AFP son porte-parole Patrick Legras.En Gironde, où la CR revendique la victoire avec six voix d’écart avec la liste FNSEA-JA, le président de la FDSEA Jean Samuel Eynard accusait le coup: “Les agriculteurs de Gironde ont fait leur choix… Nous avons 3 élus”, contre 12 à la CR du fait du mode de scrutin favorisant la liste arrivée en tête.En fin d’après-midi, l’alliance FNSEA-JA semblait l’avoir emporté dans plus d’une quarantaine de départements, dont ses fiefs historiques du Nord, de Bretagne, mais aussi dans les Alpes-Maritimes, la Loire ou le Rhône, selon des résultats provisoires publiés par les chambres d’agriculture et le site spécialisé Terre-net.En Haute-Garonne, c’est la liste indépendante soutenue par Jérôme Bayle, figure du mouvement de protestation des agriculteurs début 2024, qui s’est imposée devant l’alliance majoritaire sortante, selon les résultats annoncés par la préfecture.”Le monde agricole a besoin de changement. On veut casser le système. Il y a une fracture entre le terrain et le syndicalisme. Nous sommes une région oubliée, on ne se sentait plus représentés”, a déclaré à l’AFP Jérôme Bayle, éleveur dans ce département durement frappé par la sécheresse et les maladies animales.- “Renverser la table” -La Confédération paysanne, syndicat qui plaide pour une “réelle transition agroécologique”, pourrait s’imposer en Ardèche, selon les résultats provisoires publiés par les chambres.S’il est encore trop tôt pour avoir une vision nationale du scrutin, il semble que dans de nombreux départements où les listes FNSEA-JA sont en tête, elles recueillent moins de suffrages que lors du précédent scrutin en 2019.Il y a six ans, moins d’un agriculteur sur deux avait voté et l’alliance FNSEA-JA avait vu son hégémonie confortée.Cette dernière s’était retrouvée, avec 55,55% des voix, à la tête de 97 chambres sur 101, tandis que la CR (21,5% des suffrages) ne détenait que trois chambres. Avec 20% des voix, la Confédération paysanne n’en avait qu’une, Mayotte, qu’elle conserve pour le moment, le scrutin y ayant été reporté après le cyclone Chido.Quelque 2,2 millions d’électeurs, dont près de 400.000 chefs d’exploitation mais aussi des retraités, salariés ou propriétaires fonciers, étaient appelés à élire leurs représentants — par voie électronique ou postale — du 15 au 31 janvier.Les opérations de dépouillement ont débuté jeudi dans la plupart des départements, mais certaines préfectures, notamment en Corse ou dans le Cantal, ne proclameront les résultats que vendredi.Le ministère de l’Agriculture communiquera des résultats une fois l’ensemble des résultats départementaux proclamés, pas avant vendredi voire samedi.La FNSEA organise jeudi soir une conférence de presse pour dresser un premier bilan du vote. La Confédération paysanne prévoit de s’exprimer vendredi.Dans la dernière ligne droite de la campagne, les syndicats ont tous dénoncé des “dysfonctionnements” voire des “irrégularités”, laissant présager de nombreux recours.La campagne a été rude, de l’avis de l’ensemble des syndicats.Les bonnets jaunes de la CR, adeptes des opérations coup de poing, avaient dénoncé sans relâche la FNSEA, accusée d’une “catastrophique cogestion avec l’État”.Porteurs d’un discours anti-normes, réclamant la suppression de l’Office français de la biodiversité, ils espéraient “renverser la table” et ravir 10 à 15 chambres.En glanant une majorité des chambres départementales en Nouvelle-Aquitaine, la CR pourrait ravir la chambre régionale en mars: ce serait la première en France à échapper au couple FNSEA-JA.La FNSEA, qui s’affichait confiante, a reconnu une campagne dure, marquée selon un cadre du syndicat par un “populisme” et une forme de “radicalisation” imprégnant l’ensemble de la société.Acteurs clés, les chambres d’agriculture sont des établissements publics qui conseillent et offrent des prestations aux exploitants, tout en représentant les intérêts agricoles auprès des pouvoirs publics.

Sommet sur l’IA à Paris: place aux centres de données sur le sol français

Devenir la figure de proue de l’intelligence artificielle (IA) en Europe: les ambitions françaises sont grandes pour le sommet mondial à Paris, qui s’est ouvert jeudi avec l’annonce de 35 nouveaux sites “prêts” à accueillir des centres de données.Le sommet, coprésidé avec l’Inde, qui se tient jusqu’au 11 février, a débuté à l’école d’ingénieurs Polytechnique avec la première de deux journées de tables rondes aux sujets pointus, tandis que la ministre française chargée de l’IA, Clara Chappaz, a annoncé que 35 sites étaient “prêts à l’emploi” pour accueillir de nouveaux “data centers” sur le territoire national.Parallèlement, le président Macron doit s’entretenir avec son homologue émirati, Mohamed Bin Zayed Al-Nahyan, avec probablement de nouvelles annonces à la clé.Le chef de l’État français donnera aussi une interview à la télévision France 2 et au média indien Firstpost dimanche, “dans la foulée du journal de 20H00” (19H00 GMT).Les rencontres se poursuivront samedi et dimanche, consacrées à l’IA dans la culture, avant les échanges diplomatiques lundi et mardi, qui devraient aboutir à “une déclaration de volonté de progrès partagée”, selon l’envoyée spéciale du président de la République pour le sommet, Anne Bouverot.Un “business day” sera aussi organisé mardi à Station F, l’incubateur de start-up fondé par le milliardaire français Xavier Niel, lui-même acteur de la tech.- “Source ouverte” -“La chose la plus importante que je voudrais voir ressortir de ce sommet, c’est s’assurer que les plateformes d’intelligence artificielle qui seront largement utilisées dans le futur seront en source ouverte” (“open source”), a affirmé jeudi à l’AFP le Français Yann LeCun, à la tête du laboratoire de recherche en IA de Meta, sur le campus de Polytechnique.Outre sa défense de ces modèles, dont le code est rendu public afin que des chercheurs ou des entrepreneurs s’en saisissent, il s’érige contre la mise en place de “régulations qui viennent ralentir le progrès scientifique”. Yoshua Bengio, prix Turing 2018 et l’un des chercheurs les plus importants dans l’IA, s’est quant à lui déclaré “optimiste” concernant les résultats du sommet.L’objectif “est d’amener les décideurs publics de haut niveau à accorder un peu de leur attention aux discussions sur les côtés bénéfiques et dangereux de l’IA”, a t-il déclaré depuis l’École normale supérieure où il a présenté le premier rapport international sur la sécurité de cette technologie.La participation d’une centaine de pays est annoncée lundi et mardi, avec le vice-président américain J.D. Vance, le vice-Premier ministre chinois Zhang Guoqing, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le chancelier allemand Olaf Scholz.L’incertitude persiste quant à la présence d’Elon Musk et à celle de Liang Wenfeng, fondateur de la dernière start-up en vue, la chinoise DeepSeek, avec lequel l’Élysée est en “discussions”. “L’IA doit passer des laboratoires de recherche aux institutions du monde réel. Pour que l’IA serve vraiment la société, nous avons besoin de liens solides entre le milieu universitaire, l’industrie et l’entrepreneuriat”, a martelé Clara Chappaz, depuis Polytechnique.- “Voix de la France” -Une déclaration qui s’est accompagnée d’annonces pour le secteur en France: les nouveaux sites destinés à accueillir des centres de données pour l’intelligence artificielle, une technologie qui en est très consommatrice, occuperont quelque 1.200 hectares  et leur localisation sera dévoilée en début de semaine prochaine.Parallèlement, le ministre de l’Action publique et de la fonction publique Laurent Marcangeli a indiqué qu’un logiciel conversationnel similaire à ChatGPT serait bientôt mis à la disposition des 5,7 millions d’agents publics. Les équipes de MistralAI, rival français des géants américains qui a signé un partenariat avec l’AFP, ont aussi profité de l’occasion pour annoncer l’arrivée d’une application de leur outil Le Chat (équivalent de ChatGPT) dans les magasins de Google et Android. Quant à OpenAI, le créateur de ChatGPT a annoncé qu’il permettra à certains clients européens de stocker les données de leurs conversations avec ses agents conversationnels au sein de l’UE, plutôt qu’aux États-Unis ou ailleurs, leur donnant la maitrise de ces précieuses informations.Enfin, au sujet de l’irruption de DeepSeek et de l’annonce d’un plan de financement de 500 milliards de dollars par les États-Unis pour développer des infrastructures dans l’IA, Anne Bouverot s’est voulue rassurante. “La conversation récente sur l’IA, avec ce que les États-Unis annoncent d’un côté et la Chine de l’autre, nous trouvons que cela renforce plutôt la voix que la France porte, qui est une voix avec des talents, avec de l’open source”, a-t-elle déclaré à la presse.

Sommet sur l’IA à Paris: place aux centres de données sur le sol français

Devenir la figure de proue de l’intelligence artificielle (IA) en Europe: les ambitions françaises sont grandes pour le sommet mondial à Paris, qui s’est ouvert jeudi avec l’annonce de 35 nouveaux sites “prêts” à accueillir des centres de données.Le sommet, coprésidé avec l’Inde, qui se tient jusqu’au 11 février, a débuté à l’école d’ingénieurs Polytechnique avec la première de deux journées de tables rondes aux sujets pointus, tandis que la ministre française chargée de l’IA, Clara Chappaz, a annoncé que 35 sites étaient “prêts à l’emploi” pour accueillir de nouveaux “data centers” sur le territoire national.Parallèlement, le président Macron doit s’entretenir avec son homologue émirati, Mohamed Bin Zayed Al-Nahyan, avec probablement de nouvelles annonces à la clé.Le chef de l’État français donnera aussi une interview à la télévision France 2 et au média indien Firstpost dimanche, “dans la foulée du journal de 20H00” (19H00 GMT).Les rencontres se poursuivront samedi et dimanche, consacrées à l’IA dans la culture, avant les échanges diplomatiques lundi et mardi, qui devraient aboutir à “une déclaration de volonté de progrès partagée”, selon l’envoyée spéciale du président de la République pour le sommet, Anne Bouverot.Un “business day” sera aussi organisé mardi à Station F, l’incubateur de start-up fondé par le milliardaire français Xavier Niel, lui-même acteur de la tech.- “Source ouverte” -“La chose la plus importante que je voudrais voir ressortir de ce sommet, c’est s’assurer que les plateformes d’intelligence artificielle qui seront largement utilisées dans le futur seront en source ouverte” (“open source”), a affirmé jeudi à l’AFP le Français Yann LeCun, à la tête du laboratoire de recherche en IA de Meta, sur le campus de Polytechnique.Outre sa défense de ces modèles, dont le code est rendu public afin que des chercheurs ou des entrepreneurs s’en saisissent, il s’érige contre la mise en place de “régulations qui viennent ralentir le progrès scientifique”. Yoshua Bengio, prix Turing 2018 et l’un des chercheurs les plus importants dans l’IA, s’est quant à lui déclaré “optimiste” concernant les résultats du sommet.L’objectif “est d’amener les décideurs publics de haut niveau à accorder un peu de leur attention aux discussions sur les côtés bénéfiques et dangereux de l’IA”, a t-il déclaré depuis l’École normale supérieure où il a présenté le premier rapport international sur la sécurité de cette technologie.La participation d’une centaine de pays est annoncée lundi et mardi, avec le vice-président américain J.D. Vance, le vice-Premier ministre chinois Zhang Guoqing, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le chancelier allemand Olaf Scholz.L’incertitude persiste quant à la présence d’Elon Musk et à celle de Liang Wenfeng, fondateur de la dernière start-up en vue, la chinoise DeepSeek, avec lequel l’Élysée est en “discussions”. “L’IA doit passer des laboratoires de recherche aux institutions du monde réel. Pour que l’IA serve vraiment la société, nous avons besoin de liens solides entre le milieu universitaire, l’industrie et l’entrepreneuriat”, a martelé Clara Chappaz, depuis Polytechnique.- “Voix de la France” -Une déclaration qui s’est accompagnée d’annonces pour le secteur en France: les nouveaux sites destinés à accueillir des centres de données pour l’intelligence artificielle, une technologie qui en est très consommatrice, occuperont quelque 1.200 hectares  et leur localisation sera dévoilée en début de semaine prochaine.Parallèlement, le ministre de l’Action publique et de la fonction publique Laurent Marcangeli a indiqué qu’un logiciel conversationnel similaire à ChatGPT serait bientôt mis à la disposition des 5,7 millions d’agents publics. Les équipes de MistralAI, rival français des géants américains qui a signé un partenariat avec l’AFP, ont aussi profité de l’occasion pour annoncer l’arrivée d’une application de leur outil Le Chat (équivalent de ChatGPT) dans les magasins de Google et Android. Quant à OpenAI, le créateur de ChatGPT a annoncé qu’il permettra à certains clients européens de stocker les données de leurs conversations avec ses agents conversationnels au sein de l’UE, plutôt qu’aux États-Unis ou ailleurs, leur donnant la maitrise de ces précieuses informations.Enfin, au sujet de l’irruption de DeepSeek et de l’annonce d’un plan de financement de 500 milliards de dollars par les États-Unis pour développer des infrastructures dans l’IA, Anne Bouverot s’est voulue rassurante. “La conversation récente sur l’IA, avec ce que les États-Unis annoncent d’un côté et la Chine de l’autre, nous trouvons que cela renforce plutôt la voix que la France porte, qui est une voix avec des talents, avec de l’open source”, a-t-elle déclaré à la presse.

Sommet sur l’IA à Paris: place aux centres de données sur le sol français

Devenir la figure de proue de l’intelligence artificielle (IA) en Europe: les ambitions françaises sont grandes pour le sommet mondial à Paris, qui s’est ouvert jeudi avec l’annonce de 35 nouveaux sites “prêts” à accueillir des centres de données.Le sommet, coprésidé avec l’Inde, qui se tient jusqu’au 11 février, a débuté à l’école d’ingénieurs Polytechnique avec la première de deux journées de tables rondes aux sujets pointus, tandis que la ministre française chargée de l’IA, Clara Chappaz, a annoncé que 35 sites étaient “prêts à l’emploi” pour accueillir de nouveaux “data centers” sur le territoire national.Parallèlement, le président Macron doit s’entretenir avec son homologue émirati, Mohamed Bin Zayed Al-Nahyan, avec probablement de nouvelles annonces à la clé.Le chef de l’État français donnera aussi une interview à la télévision France 2 et au média indien Firstpost dimanche, “dans la foulée du journal de 20H00” (19H00 GMT).Les rencontres se poursuivront samedi et dimanche, consacrées à l’IA dans la culture, avant les échanges diplomatiques lundi et mardi, qui devraient aboutir à “une déclaration de volonté de progrès partagée”, selon l’envoyée spéciale du président de la République pour le sommet, Anne Bouverot.Un “business day” sera aussi organisé mardi à Station F, l’incubateur de start-up fondé par le milliardaire français Xavier Niel, lui-même acteur de la tech.- “Source ouverte” -“La chose la plus importante que je voudrais voir ressortir de ce sommet, c’est s’assurer que les plateformes d’intelligence artificielle qui seront largement utilisées dans le futur seront en source ouverte” (“open source”), a affirmé jeudi à l’AFP le Français Yann LeCun, à la tête du laboratoire de recherche en IA de Meta, sur le campus de Polytechnique.Outre sa défense de ces modèles, dont le code est rendu public afin que des chercheurs ou des entrepreneurs s’en saisissent, il s’érige contre la mise en place de “régulations qui viennent ralentir le progrès scientifique”. Yoshua Bengio, prix Turing 2018 et l’un des chercheurs les plus importants dans l’IA, s’est quant à lui déclaré “optimiste” concernant les résultats du sommet.L’objectif “est d’amener les décideurs publics de haut niveau à accorder un peu de leur attention aux discussions sur les côtés bénéfiques et dangereux de l’IA”, a t-il déclaré depuis l’École normale supérieure où il a présenté le premier rapport international sur la sécurité de cette technologie.La participation d’une centaine de pays est annoncée lundi et mardi, avec le vice-président américain J.D. Vance, le vice-Premier ministre chinois Zhang Guoqing, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le chancelier allemand Olaf Scholz.L’incertitude persiste quant à la présence d’Elon Musk et à celle de Liang Wenfeng, fondateur de la dernière start-up en vue, la chinoise DeepSeek, avec lequel l’Élysée est en “discussions”. “L’IA doit passer des laboratoires de recherche aux institutions du monde réel. Pour que l’IA serve vraiment la société, nous avons besoin de liens solides entre le milieu universitaire, l’industrie et l’entrepreneuriat”, a martelé Clara Chappaz, depuis Polytechnique.- “Voix de la France” -Une déclaration qui s’est accompagnée d’annonces pour le secteur en France: les nouveaux sites destinés à accueillir des centres de données pour l’intelligence artificielle, une technologie qui en est très consommatrice, occuperont quelque 1.200 hectares  et leur localisation sera dévoilée en début de semaine prochaine.Parallèlement, le ministre de l’Action publique et de la fonction publique Laurent Marcangeli a indiqué qu’un logiciel conversationnel similaire à ChatGPT serait bientôt mis à la disposition des 5,7 millions d’agents publics. Les équipes de MistralAI, rival français des géants américains qui a signé un partenariat avec l’AFP, ont aussi profité de l’occasion pour annoncer l’arrivée d’une application de leur outil Le Chat (équivalent de ChatGPT) dans les magasins de Google et Android. Quant à OpenAI, le créateur de ChatGPT a annoncé qu’il permettra à certains clients européens de stocker les données de leurs conversations avec ses agents conversationnels au sein de l’UE, plutôt qu’aux États-Unis ou ailleurs, leur donnant la maitrise de ces précieuses informations.Enfin, au sujet de l’irruption de DeepSeek et de l’annonce d’un plan de financement de 500 milliards de dollars par les États-Unis pour développer des infrastructures dans l’IA, Anne Bouverot s’est voulue rassurante. “La conversation récente sur l’IA, avec ce que les États-Unis annoncent d’un côté et la Chine de l’autre, nous trouvons que cela renforce plutôt la voix que la France porte, qui est une voix avec des talents, avec de l’open source”, a-t-elle déclaré à la presse.