Espagne: le Barça, déjà champion, termine par un succès à Bilbao, Lewandowski centenaire

Porté par un doublé de Robert Lewandowski, le FC Barcelone, déjà sacré champion, a conclu dimanche son extraordinaire saison par un dernier succès de prestige sur la pelouse de l’Athletic Bilbao (3-0).L’éternel buteur polonais, auteur de ses 26e et 27e réalisations de la saison en championnat (14e, 17e), a mené le Barça (1er, 88 points) vers sa 28e et ultime victoire en Liga et franchi la barre des 100 buts inscrits sous le maillot blaugrana, avec 101 unités en 147 matches.Lewandowski, en tête du classement pendant une grande partie de la saison, termine deuxième meilleur buteur du championnat espagnol à quatre longueurs de l’attaquant star du Real Madrid Kylian Mbappé (31), officiellement “Pichichi” et Soulier d’Or européen pour sa première saison à Madrid.Plus tôt dans la journée, l’Atlético Madrid s’est imposé largement (4-0) sur la pelouse de Gérone grâce notamment à un triplé de l’attaquant norvégien Alexander Sorloth (68e, 90e, 90e+3) et finit troisième derrière le FC Barcelone et le Real Madrid.Gérone, surprenant troisième l’an dernier et qualifié pour la première fois de son histoire en Ligue des champions, va lui terminer tout en bas du classement à la 16e place, à seulement un point de la descente en deuxième division.L’équipe d’Antoine Griezmann, dont l’avenir est toujours incertain, va désormais se projeter vers le Mondial des clubs (14 juin – 13 juillet).Battu largement (4-2) par Villarreal, cinquième et qualifié pour la C1, le Séville FC a vécu une dernière journée cauchemardesque, à la hauteur de sa saison, que le club andalou, habitué à jouer l’Europe, termine 17e et premier non-relégable.

Italie: la Juventus sauve sa saison avec la Ligue des champions

La Juventus Turin a souffert jusqu’au bout mais a sauvé sa saison dimanche en décrochant la quatrième place du Championnat d’Italie et son billet pour la prochaine Ligue des champions.Deux jours après le sacre de Naples, son deuxième en trois ans, au bout du suspense avec un petit point d’avance sur l’Inter Milan, la Serie A avait encore beaucoup à attendre des six derniers matches d’une saison 2024-25 indécise jusqu’au bout.A commencer par le nom de la quatrième équipe qualifiée pour la C1. Depuis le départ de Thiago Motta en mars, cette quatrième place était l’objectif assigné à son remplaçant Igor Tudor pour sauver l’honneur et consolider des finances toujours fragiles.Le technicien croate a passé 90 minutes très crispantes: son équipe a été menée dès la 2e minute, mais Kenan Yildiz (25) et Randal Kolo Muani (31) ont rétabli la situation. Venise a ensuite égalisé (55), avant que Manuel Locatelli ne libère son entraîneur et ses coéquipiers sur penalty (73).Grâce à ce succès 3 à 2 et à ses 70 points, le club le plus titré du football italien a résisté à l’incroyable retour de l’AS Rome (69 pts), vainqueur du Torino (3-0).”Même menés, on est restés calmes, je dois féliciter mes joueurs qui, dès mon arrivée, ont toujours tout donné à l’entraînement et en match”, s’est félicité Tudor au micro de la plateforme DAZN.”Cela n’était pas facile, avec dans le final des matches contre trois concurrents directs, mais atteindre cet objectif est un beau résultat”, a estimé l’ancien entraîneur de Marseille.- Empoli et Venise relégués -Si Tudor va diriger les Bianconeri lors de la Coupe du monde des clubs au Etats-Unis, il devrait ensuite faire ses valises: “On sera fixé bientôt”, a-t-il simplement déclaré.La Juve veut faire revenir Antonio Conte, tout juste sacré champion d’Italie avec Naples, mais qui semble déjà prêt à quitter le Napoli après seulement une saison. La Roma disputera la Ligue Europa, elle aussi avec un nouvel entraîneur. Claudio Ranieri, sorti de sa retraite à 73 ans en novembre pour venir au secours de son club formateur, a fait ses adieux à la Serie A en ayant perdu un seul match depuis mi-décembre, pour seize victoires et cinq nuls !La Fiorentina, victorieuse de l’Udinese (3-2), a soufflé in extremis grâce au 19e but cette saison de Moise Kean la sixième place, qualificative pour la Ligue Conference, à la Lazio, battue à domicile par Lecce, pourtant réduite à dix (1-0).La 38e journée a également scellé le sort d’Empoli, battu par Vérone (2-1), et de Venise, relégués en deuxième respectivement après quatre saisons dans l’élite et une seule saison.Ils accompagneront Monza, condamné depuis trois semaines, et seront remplacés dans l’élite par Sassuolo, Pise et une troisième équipe à l’issue des barrages d’accession, dont la finale opposera La Spezia à Cremonese.

Basket: Monaco trop court en finale de l’Euroligue contre Fenerbahçe

Monaco s’est inclinée face à Fenerbahçe (81-70) dimanche à Abou Dhabi pour sa première finale d’Euroligue, manquant l’occasion d’entrer de plain-pied dans la cour des grands dès sa quatrième saison à ce niveau et d’offrir au championnat de France la deuxième C1 de son histoire.Le CSP Limoges, sacré en 1993 à Athènes face à Trévise (59-55), reste seul tout en haut. Au bout d’une saison historique pour le basket-ball français de clubs, mais qui aurait pu se terminer en apothéose dans une compétition dont ils ont été absents (2016-2019) ou invisibles pendant une quinzaine d’années.Jusqu’à la soudaine émergence du club du Rocher, qui avait déjà dépoussiéré les armoires en devenant, en 2023, la première formation du championnat de France à participer au Final Four depuis l’Asvel en 1997.Cette ascension doit beaucoup aux fonds de son propriétaire Aleksej Fedoricsev et à sa politique sportive plutôt stable, qui lui ont permis d’atteindre deux fois les quarts de finale et deux fois le Final Four en quatre exercices.Dans une finale cadenassée et rugueuse, l’ASM a manqué un peu d’adresse (42% à deux points) et d’air en fin de match, encaissant un 11-0 à cheval sur le troisième et quatrième quart-temps pour accuser 11 points de retard à un peu moins de sept minutes de la fin (62-51).Elle rate l’occasion d’être couronnée, devant une assistance princière (Toni Kukoc, Vlade Divac, Tony Parker, Rudy Fernandez, Franck Ribéry) aux Emirats arabes unis, dès sa première finale. Et dès la première saison en Euroligue de Vassilis Spanoulis, triple vainqueur comme joueur.L’ancien meneur grec, arrivé fin novembre sur le banc en remplacement de Sasa Obradovic, a profondément transformé l’ASM, lui apportant la cohérence défensive et l’altruisme offensif qui lui manquaient.- Jasikevicius enfin titré -Spanoulis a cependant regardé Sarunas Jasikevicius, son ancien partenaire sous le maillot du Panathinaïkos avec qui il a remporté l’Euroligue en 2009, soulever enfin sa première C1 en tant qu’entraîneur pour son sixième Final Four. Il est le quatrième à réaliser le doublé sur le parquet et sur le banc et s’est senti “libéré d’un poids qui pesait sur ses épaules” après avoir enfin soulevé ce trophée, dédié à sa “femme”.Monaco a pourtant refusé la défaite qui se profilait après le tir primé de Devon Hall la repoussant à 11 longueurs à 3 minutes 30 secondes du buzzer (68-57).Mike James (17 pts) a réduit l’écart, puis Matthew Strazel (13 pts) a inscrit cinq points (deux lancers-francs sur une faute anti-sportive et un 3 pts) pour ramener l’ASM à cinq unités à deux minutes de la fin (69-64).Mais Marko Guduric (19 pts dont 3/5 à 3 pts), d’une nouvelle banderille extérieure meurtrière, a plié le match à une minute du terme (74-64). Et les Monégasques ont regardé les joueurs d’Istanbul célébrer leur deuxième Euroligue (après celle de 2017) devant leurs nombreux et bruyants supporters. “On savait qu’on n’aurait aucune chance si on ne rivalisait pas au moins avec Monaco physiquement” a souligné Nigel Hayes-Davis, élu MVP du Final Four après avoir inscrit 23 pts et pris 9 rebonds dimanche.Spanoulis a lui estimé que son équipe avait été “plus sanctionnée” quand elle a voulu jouer dur que le “Fener”, qui a obtenu deux fois plus de lancers-francs (22 contre 11).- Trous d’air -Hormis le trou d’air à cheval sur les troisième et quatrième quart-temps, la “Roca Team”, portée comme en demi-finales par Alpha Diallo (19 pts, 12 à la pause), pourra notamment regretter une fin de deuxième quart-temps mal maîtrisée.Alors qu’elle avait été placée sur orbite par un excellent début de match (13-4, 5e, 4/5 à 3 pts lors du premier quart-temps) et James (8 pts dans le premier quart-temps), puis avait compté neuf longueurs d’avance (32-23, 17e), elle a ainsi rejoint les vestiaires deux longueurs derrière (33-35).Après avoir encaissé un 12-1, et notamment un “2+1” (panier plus faute accordée) largement évitable quasiment au buzzer, James laissant Devon Hall rentrer une claquette tout en faisant faute sur lui.La vedette américaine, meilleur marqueur de l’histoire de l’Euroligue, devra repasser pour enfin la décrocher. Comme le club de la Principauté, qui est cependant encore un peu plus entré dans la cour des grands

‘Death is sometimes kinder’: Relatives recount Gaza strike that devastated family

Alaa al-Najjar was tending to wounded children at a hospital in the southern Gaza Strip when the news came through: the home where her own 10 children were staying had been bombed in an Israeli air strike.The paediatrician, with no means of transport, ran from the Nasser Hospital to the family house in the city of Khan Yunis, a relative told AFP, only to be met with every parent’s worst nightmare. “When she saw the charred bodies, she started screaming and crying,” said Ali al-Najjar, the brother of Alaa’s husband.Nine of her children were killed, their bodies burned beyond recognition, according to relatives. The tenth, 10-year-old Adam, survived the strike but remains in critical condition, as does his father, Hamdi al-Najjar, also a doctor, who was also at home when the strike hit. Both are in intensive care at Nasser Hospital.When the body of her daughter Nibal was pulled from the rubble, Alaa screamed her name, her brother-in-law recounted.The following day, under a tent set up near the destroyed home, the well-respected paediatric specialist sat in stunned silence, still in shock. Around her, women wept as the sounds of explosions echoed across the Palestinian territory, battered by more than a year and a half of war.- ‘Their features were gone’ -The air strike on Friday afternoon was carried out without warning, relatives said.Asked about the incident, the Israeli military said it had “struck a number of suspects who were identified operating from a structure” near its troops, adding that claims of civilian harm were under review.”I couldn’t recognise the children in the shrouds,” Alaa’s sister, Sahar al-Najjar, said through tears. “Their features were gone.””It’s a huge loss. Alaa is broken,” said Mohammed, another close family member.According to medical sources, Hamdi al-Najjar underwent several operations at the Jordanian field hospital. Doctors had to remove a large portion of his right lung and gave him 17 blood transfusions. Adam had one hand amputated and suffers from severe burns across his body.”I found my brother’s house like a broken biscuit, reduced to ruins, and my loved ones were underneath,” Ali al-Najjar said, recalling how he dug through the rubble with his bare hands alongside paramedics to recover the children’s bodies.Now, he dreads the moment his brother regains consciousness. “I don’t know how to tell him. Should I tell him his children are dead? I buried them in two graves.””There is no safe place in Gaza,” he added with a weary sigh. “Death is sometimes kinder than this torture.”

George Floyd’s uncertain legacy marked in US five years on

Americans on Sunday marked five years since George Floyd was killed by a US police officer, as President Donald Trump backtracks on reforms designed to tackle racism.Floyd’s deadly arrest on May 25, 2020 helped launch the Black Lives Matter movement into a powerful force that sought to resolve America’s deeply rooted racial issues, from police violence to systemic inequality. But since Trump’s return to power in January –- he was serving his first term when Floyd died -– his administration has axed civil rights investigations and cracked down on diversity hiring initiatives.BLM, meanwhile, finds itself lacking the support it enjoyed when protesters sprawled across US cities and abroad during the Covid pandemic — with many now agreeing the movement achieved little of substance.Some Democratic politicians, as well as UN rights chief Volker Turk, commemorated the anniversary on Sunday.”As anti-racism, inclusion efforts & law enforcement reforms face serious setbacks, we must continue advocating for racial justice & equality globally — with greater determination & strength,” Turk wrote on X.A memorial event was held this weekend at what has been named George Floyd Square, the area of Minneapolis where the 46-year-old took his final breath as police officer Derek Chauvin knelt on his neck during an arrest.Dozens of people on Sunday visited the small junction set in a residential part of the northern US city, which is covered with protest art, including a purple mural that reads “You Changed the World, George.”That optimistic message painted in 2020 is now, however, at odds with a president whose more extreme allies have suggested he pardon Chauvin, who was convicted of murdering Floyd and sentenced to more than 22 years in prison.Some experts believe Trump’s re-election was partly a backlash to BLM activism, which included protests that turned to riots in some cities and calls to defund the police.Floyd’s family members told AFP on Friday that they wanted people to continue pushing for reform despite the hostile political climate.”We don’t need an executive order to tell us that Black lives matter,” said his aunt Angela Harrelson, who wore a dark T-shirt depicting Floyd’s face.”We cannot let a setback be a holdback for the great comeback. Donald Trump just didn’t get the memo,” she added to nods from other relatives standing beside her.Paris Stevens, a Floyd cousin, agreed: “No one can silence us anymore.”- ‘Easy to forget’ -Protests marking Floyd’s death have also been planned in a handful of other US cities, including Chicago and Dallas, but no major rallies were expected. In Minneapolis, some people cried and others laid flowers or stuffed animals by the roadside spot where Floyd’s fatal arrest was filmed and shared around the world.”George Floyd may be resting in peace and power, but he’s alive through everyone that shows up here,” WD Foster-Graham, an author who grew up in the same neighborhood, told AFP Sunday.”It can be very easy to forget, but as one person to another, make sure we never forget and let those powers that be know we haven’t forgotten, and we’re not going away,” the 73-year-old added. Jamie Dencklau, 30, said it was important to show that Floyd’s death was not just a “moment in time.”But the nonprofit worker from Minneapolis said she was upset about Trump, who has a track record of racially charged rhetoric and heavy support from far-right figures.”It’s disheartening to see that our country has elected this individual as our president, and it really makes me question how important equity and inclusivity are to our community,” she said.Memorial events have been held annually since Floyd’s death and the theme for this one -– “The People Have Spoken” -– was suggested by Nelson Mandela’s grandson Nkosi when he visited the square, according to Floyd’s aunt Harrelson.She said the defiant title was meant to reflect five years of protesting, adding that “even though it’s tiresome, we go on.”