A Londres, la parade d’anniversaire du roi rend hommage aux victimes du crash du vol d’Air India

Une minute de silence a été observée samedi en hommage aux victimes du crash du vol d’Air India lors de la traditionnelle parade militaire célébrant l’anniversaire du souverain britannique à Londres.Organisée tous les ans en juin, cette cérémonie marque publiquement l’anniversaire du roi, qui aura 77 ans le 14 novembre prochain et fêtera alors l’évènement en privé.Pour la deuxième année consécutive, Charles III, qui est toujours soigné pour un cancer dont la nature n’a pas été dévoilée, a parcouru en carrosse le Mall, l’avenue longeant le palais de Buckingham, accompagné de la reine Camilla, avant de recevoir le salut des troupes.Le roi est apparu souriant et a salué la foule massée sur le Mall. Il était en habits militaires et la reine Camilla était vêtue d’un élégant ensemble crème. Un petit groupe de militants anti-monarchie était aussi présent avec leurs drapeaux jaunes “Not My King” (“Pas mon roi”).Le roi était suivi notamment de son frère le prince Edward et de sa soeur la princesse Anne, ainsi que de son fils et héritier du trône William. Tous trois étaient à cheval et en habits militaires. Considéré comme l’un des temps forts du calendrier royal, cet événement a pris une tournure inattendue avec l’hommage aux victimes de la tragédie de l’Air India.Le crash de cet avion jeudi a fait 279 morts, dont 52 Britanniques. Un seul homme, de nationalité britannique, a survécu au crash.En plus de la minute de silence, des membres de la famille royale étaient vêtus d’un brassard noir, dont le roi Charles.Ces modifications au programme initial ont été faites “en signe de respect pour les vies perdues, les familles en deuil et toutes les communautés touchées par cette tragédie”, avait indiqué un porte-parole du palais avant le début de la parade. La très populaire princesse Kate, l’épouse du prince William, était également présente avec ses enfants, George, Charlotte et Louis. Ils ont longé le Mall en carrosse.Elle était vêtue d’un ensemble turquoise.Le défilé s’est conclu par une parade aérienne à laquelle a assisté la famille royale depuis le balcon du palais de Buckingham. La tradition de cette parade baptisée “Trooping the colour” (“Salut aux couleurs”) remonte au règne de George II en 1748 qui, bien que né le 30 octobre, a souhaité profiter d’un temps clément pour fêter son anniversaire.Les célébrations de l’anniversaire du roi sont aussi l’occasion, avec le Nouvel An, d’annoncer distinctions et décorations de personnalités et d’anonymes. Cette année, cette liste récompense notamment le footballeur David Beckham ou encore l’acteur Gary Oldman.

Markram the hero as South Africa win WTC final to end long wait for cricket glorySat, 14 Jun 2025 12:27:41 GMT

Aiden Markram’s magnificent century was the cornerstone of South Africa’s five-wicket victory over Australia in the World Test Championship final at Lord’s on Saturday as the Proteas ended decades of cricket heartbreak by at last winning a major global title.South Africa, set 282 to win, finished on 282-5 before lunch on the fourth day, with …

Markram the hero as South Africa win WTC final to end long wait for cricket glorySat, 14 Jun 2025 12:27:41 GMT Read More »

Crash du Boeing 787 d’Air India: le bilan provisoire passe à 279 morts

L’accident du Boeing 787 d’Air India jeudi à Ahmedabad, dans le nord-ouest de l’Inde, a fait au moins 279 morts, marquant la catastrophe aérienne la plus meurtrière au monde depuis 2014, selon un nouveau bilan publié samedi.Un total de 279 corps ou restes humains ont été acheminés à l’hôpital de la ville depuis la catastrophe, a indiqué sous couvert d’anonymat à l’AFP une source policière.Le précédent bilan faisait état de 265 victimes, passagers et membres d’équipage de l’avion ou victimes tuées au sol par sa chute.Le vol 171 d’Air India s’est écrasé jeudi à 13H39 (08H09 GMT), moins d’une minute après son décollage à destination de l’aéroport londonien de Gatwick, selon l’aviation civile indienne.Il a émis un appel de détresse presque aussitôt après avoir quitté le sol, avant de percuter un quartier résidentiel d’Ahmedabad situé au-delà de l’aéroport, dont une résidence de médecins et d’étudiants d’un hôpital voisin.Après en avoir extrait un corps calciné, les sauveteurs ont retiré samedi avec une grue la queue de l’appareil du toit de l’immeuble où elle reposait presque intacte depuis le crash. Selon l’aviation civile indienne, le Boeing 787 avait embarqué 230 passagers – 169 Indiens, 53 Britanniques, 7 Portugais et un Canadien – et douze membres d’équipage.Seul l’un des passagers assis à l’avant de l’appareil a miraculeusement survécu au crash et a pu s’extirper de ses débris et soigné pour ses blessures.”Je n’arrive toujours pas à croire comment j’ai pu sortir vivant de tout ça”, a raconté à la télévision indienne Vishwash Kumar Ramesh, un Britannique d’origine indienne de 40 ans.Le nouveau bilan suggère que 38 personnes ont été tuées au sol, à l’impact du Boeing sur un quartier résidentiel situé dans le prolongement de l’aéroport d’Ahmedabad, et explosé dans une boule de feu orange.”Une bourrasque de vent et de fumée a balayé la pièce où nous étions en train de manger”, a raconté à l’AFP un médecin, Mohit Chavda, locataire de la résidence médicale.”Il était impossible de voir celui qui était assis à côté de nous, alors on s’est enfuis”, a-t-il ajouté.- Corps rendus aux familles -Le ministre indien de l’Intérieur Amit Shah a indiqué que le bilan définitif de la catastrophe serait rendu public une fois réalisées toutes les identifications ADN des victimes.Les corps des premiers passagers ont été rendus à leurs familles samedi. Ils ont été transportés depuis la morgue dans des ambulances blanches escortées par la police, ont indiqué les autorités.Cet accident est le plus meurtrier survenu sur la planète depuis la chute du Boeing 777 de la Malaysia Airlines, abattu en juillet 2014 par un missile au-dessus de l’Ukraine alors qu’il effectuait la liaison Amsterdam-Kuala Lumpur.Ce crash fait avait fait 298 victimes, dont 193 Néerlandais.Les enquêteurs ont récupéré vendredi une des deux boîtes noires de l’avion d’Air India, l’enregistreur des données de vol, et continuaient samedi à fouiller le site pour retrouver la seconde, l’enregistreur des conversations du cockpit.La boite noire retouvée va apporter à l’enquête une “aide considérable”, a assuré le ministre de l’Aviation, Ram Mohan Naidu Kinjarapu.Devant la presse, il a promis que “tout ce qui est nécessaire sera fait” pour déterminer les causes de la catastrophe, “le plus rapidement possible”.Selon une source proche du dossier, ce crash est le premier d’un Boeing B-787 Dreamliner, un long-courrier entré en service en 2011.Les bureaux d’enquête britannique et américain ont dépêché des équipes en Inde pour aider leurs homologues indiens du Bureau d’enquêtes des accidents aéronautiques (AAIB).Selon de nombreux experts, il est trop tôt pour expliquer les causes de la catastrophe.Les vidéos de l’accident postées sur les réseaux sociaux montrent l’avion prendre son envol puis incapable de prendre de l’altitude, avant de retomber lourdement au sol et d’exploser.Les autorités de l’aviation civile ont ordonné vendredi “par mesure de précaution” une inspection des 34 Boeing 787 en service à Air India, notamment les moteurs, volets (sur les ailes) et trains d’atterrissage.

Crash du Boeing 787 d’Air India: le bilan provisoire passe à 279 morts

L’accident du Boeing 787 d’Air India jeudi à Ahmedabad, dans le nord-ouest de l’Inde, a fait au moins 279 morts, marquant la catastrophe aérienne la plus meurtrière au monde depuis 2014, selon un nouveau bilan publié samedi.Un total de 279 corps ou restes humains ont été acheminés à l’hôpital de la ville depuis la catastrophe, a indiqué sous couvert d’anonymat à l’AFP une source policière.Le précédent bilan faisait état de 265 victimes, passagers et membres d’équipage de l’avion ou victimes tuées au sol par sa chute.Le vol 171 d’Air India s’est écrasé jeudi à 13H39 (08H09 GMT), moins d’une minute après son décollage à destination de l’aéroport londonien de Gatwick, selon l’aviation civile indienne.Il a émis un appel de détresse presque aussitôt après avoir quitté le sol, avant de percuter un quartier résidentiel d’Ahmedabad situé au-delà de l’aéroport, dont une résidence de médecins et d’étudiants d’un hôpital voisin.Après en avoir extrait un corps calciné, les sauveteurs ont retiré samedi avec une grue la queue de l’appareil du toit de l’immeuble où elle reposait presque intacte depuis le crash. Selon l’aviation civile indienne, le Boeing 787 avait embarqué 230 passagers – 169 Indiens, 53 Britanniques, 7 Portugais et un Canadien – et douze membres d’équipage.Seul l’un des passagers assis à l’avant de l’appareil a miraculeusement survécu au crash et a pu s’extirper de ses débris et soigné pour ses blessures.”Je n’arrive toujours pas à croire comment j’ai pu sortir vivant de tout ça”, a raconté à la télévision indienne Vishwash Kumar Ramesh, un Britannique d’origine indienne de 40 ans.Le nouveau bilan suggère que 38 personnes ont été tuées au sol, à l’impact du Boeing sur un quartier résidentiel situé dans le prolongement de l’aéroport d’Ahmedabad, et explosé dans une boule de feu orange.”Une bourrasque de vent et de fumée a balayé la pièce où nous étions en train de manger”, a raconté à l’AFP un médecin, Mohit Chavda, locataire de la résidence médicale.”Il était impossible de voir celui qui était assis à côté de nous, alors on s’est enfuis”, a-t-il ajouté.- Corps rendus aux familles -Le ministre indien de l’Intérieur Amit Shah a indiqué que le bilan définitif de la catastrophe serait rendu public une fois réalisées toutes les identifications ADN des victimes.Les corps des premiers passagers ont été rendus à leurs familles samedi. Ils ont été transportés depuis la morgue dans des ambulances blanches escortées par la police, ont indiqué les autorités.Cet accident est le plus meurtrier survenu sur la planète depuis la chute du Boeing 777 de la Malaysia Airlines, abattu en juillet 2014 par un missile au-dessus de l’Ukraine alors qu’il effectuait la liaison Amsterdam-Kuala Lumpur.Ce crash fait avait fait 298 victimes, dont 193 Néerlandais.Les enquêteurs ont récupéré vendredi une des deux boîtes noires de l’avion d’Air India, l’enregistreur des données de vol, et continuaient samedi à fouiller le site pour retrouver la seconde, l’enregistreur des conversations du cockpit.La boite noire retouvée va apporter à l’enquête une “aide considérable”, a assuré le ministre de l’Aviation, Ram Mohan Naidu Kinjarapu.Devant la presse, il a promis que “tout ce qui est nécessaire sera fait” pour déterminer les causes de la catastrophe, “le plus rapidement possible”.Selon une source proche du dossier, ce crash est le premier d’un Boeing B-787 Dreamliner, un long-courrier entré en service en 2011.Les bureaux d’enquête britannique et américain ont dépêché des équipes en Inde pour aider leurs homologues indiens du Bureau d’enquêtes des accidents aéronautiques (AAIB).Selon de nombreux experts, il est trop tôt pour expliquer les causes de la catastrophe.Les vidéos de l’accident postées sur les réseaux sociaux montrent l’avion prendre son envol puis incapable de prendre de l’altitude, avant de retomber lourdement au sol et d’exploser.Les autorités de l’aviation civile ont ordonné vendredi “par mesure de précaution” une inspection des 34 Boeing 787 en service à Air India, notamment les moteurs, volets (sur les ailes) et trains d’atterrissage.

Des congés sans solde pour disputer le Mondial des clubs: l’anomalie Auckland City

La nouvelle formule de la Coupe du monde des clubs va réunir à partir de samedi aux Etats-Unis certaines des équipes les plus prestigieuses de la planète comme le Real Madrid, le Paris Saint-Germain, Manchester City… Et puis il y aura Auckland City.Dans un tournoi au milliard de dollars de dotation globale et avec une cohorte de stars comme Lionel Messi, Kylian Mbappé ou Ousmane Dembélé, la présence du club amateur néo-zélandais ressemble à une anomalie.Etudiants, enseignants, représentants de commerce ou bien encore agents immobiliers: les Navy Blues entreront dans leur compétition face au Bayern Munich de Harry Kane dimanche (18h00) à Cincinnati (Ohio). Après le géant de la Bundesliga, ils affronteront deux autres poids lourds, le Benfica Lisbonne et les Argentins de Boca Juniors.”C’est probablement le groupe dont nous rêvions”, explique à l’AFP l’attaquant Angus Kilkolly, 29 ans, qui confie sa hâte d’y être.”Pouvoir vivre des matches contre ces clubs, c’est un rêve pour nous. Etre sur le même terrain qu’eux, c’est quand même un peu fou”, poursuit-il au téléphone, alors qu’il se rend sur son lieu de travail, dans la vente.Treize fois vainqueur de la Ligue des champions d’Océanie, Auckland City est un habitué de la Coupe du monde des clubs depuis 2006. En 2014, la formation néo-zélandaise a même fini sur la troisième marche du podium. Mais il n’y avait alors que sept participants. La compétition cette année, élargie à 32 clubs, n’a plus rien à voir. Le club, explique encore Kilkolly, est “un club familial où tout le monde est le bienvenu, où tout le monde se connaît, où on voit les mêmes gens à chaque match”.Dans leur stade pittoresque de Kiwitea Street, dans un quartier résidentiel de la ville la plus peuplée du pays, les Bleus et Blancs jouent devant 200 à 2.000 spectateurs, continue l’attaquant. “On a une belle boutique et tout le monde boit un verre après les matches”.- “L’impression d’être un footballeur professionnel” -Sur le site spécialisé Transfermarkt, la valeur marchande théorique de l’attaquant qui a marqué en moyenne un match sur deux en près de 140 apparitions sous le maillot de l’ACFC est estimée à 250.000 euros.Directeur des ventes dans une entreprise d’outils électriques, il décrit ses journées-types: embauche à 07h30, journée de travail et puis, trois à quatre fois par semaine, entraînement, retour chez lui vers 21h00. Kilkolly ne touche pas de salaire de la part d’Auckland City, mais une indemnité plafonnée à 150 dollars néo-zélandais (environ 80 euros) par semaine pour financer par exemple son adhésion à une salle de muscu.Et à l’image de ses partenaires en club, il n’a pas pris de vraies vacances depuis trois ou quatre ans, consacrant ses jours de congés au foot. Partir aux Etats-Unis pour un mois sera même un sacrifice financier. “Je n’ai pas quatre semaines de congés payés annuels, il y a donc du congé sans solde mais c’est une occasion unique. Participer à cette Coupe du monde, c’est la possibilité de jouer sur une scène mondiale et d’avoir l’impression d’être un footballeur professionnel, sans en être un”.Du match à venir contre le Bayern, le plus haut niveau auquel les joueurs d’Auckland City se soient jamais confrontés, Kilkolly attend surtout que ses coéquipiers et lui ne nourrissent aucun regret au bout des 90 minutes. “Si nous pouvons quitter le terrain en nous disant qu’on a joué notre football, que nous avons fait de notre mieux, ce sera positif”, dit-il.Lui tentera en outre de récupérer le maillot d’Harry Kane, le prolifique attaquant du Bayern qui joue aussi avec un N.9 dans le dos – et dont Transfermarkt chiffre la valeur marchande à 75 millions d’euros. “Je pense qu’il gagne plus en une semaine que ce que je gagne en un an”, plaisante-t-il.