Ligue 1: Biereth permet à Monaco de renverser Auxerre
Logiquement mené à la pause, Monaco a renversé Auxerre (4-2) samedi grâce à un triplé en huit minutes de sa recrue anglo-danoise, Mika Biereth, qui lui assure de rester sur le podium de la Ligue 1 au terme de la 20e journée. Cette deuxième victoire consécutive à domicile après celle contre Rennes (3-2), permet à Monaco d’assurer l’essentiel. Mais avant de défier le Paris-Saint-Germain au Parc des Princes vendredi, l’entraîneur Adi Hütter a du souci à se faire tant son équipe reste déficiente dans son travail défensif collectif. Sa porosité chronique, cruellement exposée par l’Inter mercredi à  Milan (0-3) en Ligue des champions, a encore été criante face à Auxerre.Dans une petite forme, les hommes d’Hütter ont certainement pensé avoir réalisé le plus compliqué, lorsque, au sortir un cafouillage consécutif à un corner frappé par Lamine Camara, le défenseur central Thilo Kehrer a inscrit son quatrième but de la saison en L1 (1-0, 35e).Mais après leur but, les Monégasques n’ont plus rien proposé. Auxerre, qui n’a plus gagné en championnat depuis le 24 novembre, s’est mis à y croire et a poussé ses actions. Et l’égalisation logique a été splendide.Biereth pour un triplé Sinaly Diomandé a servi Lassine Sinayoko, qui dans la surface a talonné pour Elisha Owusu plein axe. Ce dernier a intelligemment laissé le ballon à Diomandé, lancé, dont la lourde frappe s’est logée dans la lucarne gauche d’un Radoslaw Majecki médusé (1-1, 38e).Dès lors, Monaco a subi la marée. Majecki a repoussé en corner une demi-volée de Traoré (44e), puis une tentative de Perrin qui s’était joué de Kerher (45e+2), et enfin un nouvel essai de Traoré (45e+3).Sur un troisième corner auxerrois successif, Denis Zakaria a accroché le maillot du Brésilien Jubal sous les yeux de l’arbitre. Si Majecki a d’abord repoussé le pénalty du défenseur central (45e+5), Abdelatif  Kherradji l’a fait retirer car le gardien polonais était parti trop tôt. Jubal a réussi sa deuxième tentative d’un contre-pied (1-2, 45e+7). A la pause, Hütter a logiquement changé trois joueurs (Golovin, Mawissa et Camara) pour faire entrer Breel Embolo, Caio Henrique et Sougountou Magassa. Avec la doublette Biereth-Embolo devant et un système revu en 4-4-2, Monaco a enfin été percutant. Et tout juste arrivé au club, Biereth, déjà buteur contre Rennes, a un peu plus marqué les esprits, avec un triplé express. Il a d’abord repris victorieusement une passe d’Embolo, initialement destinée à Maghnès Akliouche mais que ce dernier a volontairement laissé filer (2-2, 57e). Puis, il a repris du droit et de volée un centre de Caio Henrique, de retour en grâce (3-2, 63e). Enfin, il a suivi avec malice un slalom d’Embolo que le Suisse n’est pas parvenu à convertir (4-2, 65e).Hütter a réussi son coaching et Biereth a sauvé les siens contre Auxerre qui n’a jamais abdiqué. Mais l’équilibre monégasque demeure très fragile.
DR Congo conflict risks broader regional war, Burundi warnsSat, 01 Feb 2025 20:33:35 GMT
The conflict in eastern Democratic Republic of Congo risks escalating into a broader regional war, Burundi’s president said Saturday, as Africa’s top health agency warned the fighting could spark new outbreaks of serious diseases.The Rwanda-backed armed group M23 has vowed to march on the capital Kinshasa after capturing eastern DRC’s biggest city of Goma earlier …
DR Congo conflict risks broader regional war, Burundi warnsSat, 01 Feb 2025 20:33:35 GMT Read More »
Netanyahu appoints Major General Eyal Zamir as Israel’s new army chief
Prime Minister Benjamin Netanyahu named retired Major General Eyal Zamir as Israel’s new armed forces chief Saturday after his predecessor resigned last month taking responsibility for failing to stop Hamas’s October 2023 attack.”Prime Minister Benjamin Netanyahu and Defence Minister Israel Katz have agreed this evening on the appointment of Major General (Res.) Eyal Zamir as the next chief of staff of the (Israeli military),” Netanyahu’s office said in a statement. Zamir replaces Lieutenant General Herzi Halevi, who resigned on January 21, two days after a fragile ceasefire took effect in Gaza which has now seen the release of 18 hostages by Hamas and its ally Islamic Jihad.Zamir, 59, has been serving as defence ministry director general since 2023 and, according to Israeli media, he retired from the military after losing out on the top job to Halevi.Zamir had served as the deputy chief of staff until 2021 and prior to that was head of the army’s Southern Command, which is responsible for Gaza.As head of Southern Command, Zamir led efforts to “thwart offensive terror tunnels penetrating from the Gaza Strip into Israeli territory,” according to the defence ministry.Halevi said in his resignation letter that he was stepping down “due to my acknowledgement of responsibility for the (military’s) failure on October 7, (2023)”, but added that he was leaving at a time of “significant successes”.Shortly after Halevi’s announcement, the wartime head of Southern Command, Major General Yaron Finkelman, too resigned over the military’s failings in 2023.Â
Le Parti démocrate a élu un nouveau chef pour exister face à Trump
“Ne pas se cacher jusqu’à la prochaine élection”: les démocrates américains ont élu samedi leur nouveau chef, Ken Martin, qui aura pour tâche de reconstruire un parti qui se remet toujours d’une défaite cuisante à la présidentielle et s’interroge sur la meilleure manière de s’opposer à Donald Trump.Réunis dans un grand hôtel près de la capitale Washington, les instances du parti font l’autopsie de leur défaite de novembre et choisissent ceux qui devront établir la nouvelle stratégie du parti.C’est Ken Martin, inconnu du grand public et actuel président du parti dans le Minnesota, qui le dirigera désormais.Ce militant de 51 ans issu de mouvances progressistes a mis l’accent sur le besoin de renouer le lien entre démocrates et classes populaires et sur la nécessité de porter la lutte électorale dans l’ensemble des 50 Etats américains, même ceux fermement ancrés à droite.”Le Parti démocrate est le parti des travailleurs, et il est temps de relever nos manches et de l’emporter partout, dans chaque élection”, a-t-il déclaré dans un communiqué, une fois élu. “Donald Trump et ses alliés milliardaires sont prévenus: nous allons les tenir responsables de dépouiller les familles de travailleurs, et nous les battrons dans les urnes”.Il l’a emporté face à Ben Wikler, porteur d’une ligne similaire mais pourtant appuyé par des poids lourds du parti, comme Nancy Pelosi et Chuck Schumer.- “Audace” -La mission des démocrates sera désormais de “ne pas se cacher jusqu’à la prochaine élection” présidentielle, avait exhorté vendredi Wes Moore, gouverneur du Maryland et étoile montante du parti.Shasti Conrad, présidente de l’antenne du Parti démocrate de l’Etat de Washington, fait un constat similaire.”On ne peut pas attendre les derniers mois d’un cycle électoral de quatre ans”, dit-elle à l’AFP, faisant le voeu d’un militantisme “tout au long de l’année”.Candidate à l’une des vice-présidences du parti, elle appelle à ce que les démocrates fassent preuve d'”audace”, alors que beaucoup d’Américains ne leur font plus “confiance pour améliorer les choses”.Face à un Donald Trump qui a immédiatement renoué avec les provocations et les outrances de son premier mandat, l’opposition sait aujourd’hui qu’elle doit mieux choisir sur quel terrain combattre le républicain.Pour Shasti Conrad, il faut “faire attention à ne pas être comme un chien qui pourchasse les voitures”: “Nous devons être capables de déchiffrer ce qui est de la rhétorique délirante de ce qui constitue des politiques violentes.”D’autant plus dans un paysage politique polarisé.Certains veulent “croire que la politique actuelle est encore celle d’il y a 30 ans, qu’il existe toujours la possibilité de consensus entre les deux partis”, selon Shasti Conrad.”Mais pas avec ce Parti républicain. Ce Parti républicain s’en fiche, il se fiche des normes, se fiche des institutions”, estime-t-elle.- “Guérilla” -Pour Katherine Jeanes, responsable au sein du Parti démocrate de Caroline du Nord, le parti doit chercher à “regagner l’électeur médian”, qui a été prêt à voter pour des candidats usant de cette “rhétorique emplie de haine”, tout en “maintenant nos valeurs clés”. Le rythme effréné des annonces chocs de l’administration Trump est également un défi auquel le parti doit répondre, selon Katherine Jeanes, alors que beaucoup sont “épuisés” après la dernière campagne.”Ce n’est pas une partie d’échecs où chacun fait avancer et reculer ses pièces de manière respectueuse et planifiée”, dit l’activiste de 25 ans. “C’est une guérilla sous forme politique.”L’une des clés d’une communication plus efficace, sera également d’aller dans de nouvelles sphères, souvent loin des médias traditionnels — ce qui signifiera “être à des endroits qui ont parfois été désagréables” pour les démocrates, selon Shasti Conrad.En 2024, “nous ne nous sommes rendus compte que trop tard que nous étions dans une caisse de résonance”, qui mobilisait “seulement en réalité notre base militante”, remarque Katherine Jeanes, parlant d’une “hémorragie” des jeunes électeurs hommes au profit de la droite dure.Pour remédier à cette “bulle”, il faudra porter le message dans “les podcasts sportifs, les jeux vidéo, et tenter de s’assurer que nous touchions les espaces apolitiques”, avance la militante démocrate.
Mexique, Canada et Chine dans l’attente des droits de douane voulus par Trump
Le Canada, le Mexique et la Chine, les trois principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis, sont samedi dans l’attente d’une annonce de Donald Trump confirmant les droits de douane qu’il souhaite imposer sur leurs produits.Le président américain devrait acter l’imposition de 25% de droits de douane sur les produits canadiens et mexicains, et 10% sur les produits en provenance de Chine, au-delà de ceux déjà existants, a-t-il déclaré vendredi devant des journalistes.Et “rien” ne viendra empêcher leur mise en place, a insisté le républicain.Donald Trump, arrivé à sa résidence Mar-a-Lago, en Floride, pour le week-end, s’est rendu à son golf samedi matin, sans rien programmé à son agenda officiel.Mais selon la chaîne Radio Canada, Ottawa a été informé que 25% de droits de douane seront bien appliqués, à partir de mardi, sur l’ensemble des produits entrants aux Etats-Unis, le secteur énergétique se voyant lui imposer 10%.Le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, doit tenir une conférence de presse à 18H00 (00H00 GMT dimanche), ont confirmé plusieurs sources à l’AFP.”Je vais sans doute baisser les droits de douane” sur le pétrole canadien, essentiel pour l’industrie pétrolière américaine, avait déjà souligné Donald Trump vendredi: “Nous pensons les limiter à 10%”.Le président américain a justifié ces mesures en accusant les trois pays de jouer un rôle dans la crise du fentanyl, un puissant opioïde qui fait des ravages aux Etats-Unis.Selon lui, la Chine exporte vers le Mexique des principes actifs permettant ensuite la fabrication par les cartels mexicains du fentanyl, ensuite vendu de l’autre côté de la frontière. Il reproche également au Mexique et au Canada de ne pas suffisamment contrôler les flux migratoires vers les Etats-Unis.- “Recul du PIB américain” -Justin Trudeau a assuré que son pays était “prêt à une réponse immédiate”.Samedi, Doug Ford, le Premier ministre de l’Ontario, la plus riche province canadienne, a appelé à “répondre et répondre fort” en menaçant de limiter les exportations de métaux rares, d’énergie ou d’uranium.En campagne pour sa réélection, M. Ford a assuré que “nous disposons d’outils puissants, des outils dont l’économie et l’armée américaine dépendent”.De son côté, la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum a assuré avoir “avancé sur différents sujets” avec l’administration Trump et que “des accords sont trouvés tous les jours”. Mais, faute d’accord sur les droits de douane, “nous avons un plan A, B et C”, a-t-elle assuré sans apporter de détails.Pour le Mexique, qui exporte à 85% vers les Etats-Unis, une hausse généralisée des droits de douane pourrait être particulièrement rude, avec un recul de 3,6% de son PIB, a estimé Wendong Zhang, professeur à l’Université Cornell.Mais l’économie américaine elle-même serait touchée, à un moment où, portée par la consommation, elle tourne à plein régime, avec une croissance de 2,8% en 2024.Selon Gregory Daco, chef économiste pour le cabinet EY, les droits de douane prévus pourraient “entraîner un recul de 1,5% du PIB américain en 2025 et 2,1% en 2026 par rapport à nos prévisions initiales, du fait d’un ralentissement de la consommation et des investissements”, sans même parler des effets de potentielles représailles.- Et l’UE? “Absolument” -Ils pourraient également entraîner une hausse de 0,7 point de pourcentage de l’inflation sur le premier trimestre de l’année, estime-t-il, avant de voir les effets s’atténuer.D’autant que les Etats-Unis importent des deux pays voisins une longue série de produits agricoles, des avocats à la volaille, aux prix déjà en hausse.L’impact pourrait également être réel sur les automobiles, alors que le Canada et le Mexique représentent 22% des véhicules vendus dans le pays, selon S&P Global Mobility.Les prix de l’énergie pourraient aussi grimper dans le centre du pays, qui consomme beaucoup de pétrole venant du Canada, a estimé le centre de réflexion Atlantic Council.Et cela ne pourrait être que le début, car Donald Trump prépare déjà la phase suivante de sa guerre commerciale: “Est-ce que je vais imposer des droits de douane à l’Union européenne? Vous voulez la vraie réponse ou la réponse diplomatique? Absolument. L’UE nous a très mal traités”.
Mexique, Canada et Chine dans l’attente des droits de douane voulus par Trump
Le Canada, le Mexique et la Chine, les trois principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis, sont samedi dans l’attente d’une annonce de Donald Trump confirmant les droits de douane qu’il souhaite imposer sur leurs produits.Le président américain devrait acter l’imposition de 25% de droits de douane sur les produits canadiens et mexicains, et 10% sur les produits en provenance de Chine, au-delà de ceux déjà existants, a-t-il déclaré vendredi devant des journalistes.Et “rien” ne viendra empêcher leur mise en place, a insisté le républicain.Donald Trump, arrivé à sa résidence Mar-a-Lago, en Floride, pour le week-end, s’est rendu à son golf samedi matin, sans rien programmé à son agenda officiel.Mais selon la chaîne Radio Canada, Ottawa a été informé que 25% de droits de douane seront bien appliqués, à partir de mardi, sur l’ensemble des produits entrants aux Etats-Unis, le secteur énergétique se voyant lui imposer 10%.Le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, doit tenir une conférence de presse à 18H00 (00H00 GMT dimanche), ont confirmé plusieurs sources à l’AFP.”Je vais sans doute baisser les droits de douane” sur le pétrole canadien, essentiel pour l’industrie pétrolière américaine, avait déjà souligné Donald Trump vendredi: “Nous pensons les limiter à 10%”.Le président américain a justifié ces mesures en accusant les trois pays de jouer un rôle dans la crise du fentanyl, un puissant opioïde qui fait des ravages aux Etats-Unis.Selon lui, la Chine exporte vers le Mexique des principes actifs permettant ensuite la fabrication par les cartels mexicains du fentanyl, ensuite vendu de l’autre côté de la frontière. Il reproche également au Mexique et au Canada de ne pas suffisamment contrôler les flux migratoires vers les Etats-Unis.- “Recul du PIB américain” -Justin Trudeau a assuré que son pays était “prêt à une réponse immédiate”.Samedi, Doug Ford, le Premier ministre de l’Ontario, la plus riche province canadienne, a appelé à “répondre et répondre fort” en menaçant de limiter les exportations de métaux rares, d’énergie ou d’uranium.En campagne pour sa réélection, M. Ford a assuré que “nous disposons d’outils puissants, des outils dont l’économie et l’armée américaine dépendent”.De son côté, la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum a assuré avoir “avancé sur différents sujets” avec l’administration Trump et que “des accords sont trouvés tous les jours”. Mais, faute d’accord sur les droits de douane, “nous avons un plan A, B et C”, a-t-elle assuré sans apporter de détails.Pour le Mexique, qui exporte à 85% vers les Etats-Unis, une hausse généralisée des droits de douane pourrait être particulièrement rude, avec un recul de 3,6% de son PIB, a estimé Wendong Zhang, professeur à l’Université Cornell.Mais l’économie américaine elle-même serait touchée, à un moment où, portée par la consommation, elle tourne à plein régime, avec une croissance de 2,8% en 2024.Selon Gregory Daco, chef économiste pour le cabinet EY, les droits de douane prévus pourraient “entraîner un recul de 1,5% du PIB américain en 2025 et 2,1% en 2026 par rapport à nos prévisions initiales, du fait d’un ralentissement de la consommation et des investissements”, sans même parler des effets de potentielles représailles.- Et l’UE? “Absolument” -Ils pourraient également entraîner une hausse de 0,7 point de pourcentage de l’inflation sur le premier trimestre de l’année, estime-t-il, avant de voir les effets s’atténuer.D’autant que les Etats-Unis importent des deux pays voisins une longue série de produits agricoles, des avocats à la volaille, aux prix déjà en hausse.L’impact pourrait également être réel sur les automobiles, alors que le Canada et le Mexique représentent 22% des véhicules vendus dans le pays, selon S&P Global Mobility.Les prix de l’énergie pourraient aussi grimper dans le centre du pays, qui consomme beaucoup de pétrole venant du Canada, a estimé le centre de réflexion Atlantic Council.Et cela ne pourrait être que le début, car Donald Trump prépare déjà la phase suivante de sa guerre commerciale: “Est-ce que je vais imposer des droits de douane à l’Union européenne? Vous voulez la vraie réponse ou la réponse diplomatique? Absolument. L’UE nous a très mal traités”.