Critics say image concerns behind Indian stampede information blackout

Indian officials downplayed a deadly stampede at the world’s largest religious festival because they wanted to protect the public image of a potential successor to Prime Minister Narendra Modi, analysts and witnesses have said.Deadly incidents are regrettably common at public gatherings in the world’s most populous country, where swarming crowds and poor safety standards often combine with lethal consequences. Where this week differed from past stampedes was a concerted effort by authorities to understate its severity — or deny outright that it happened.Officials insisted for hours that no one was seriously injured, despite graphic television footage from the scene, that the situation was under control, and that suggestions to the contrary amounted to rumour-mongering.They waited for almost a day before confirming that at least 30 people had been killed in the chaotic pre-dawn crowd surge at a festival that has drawn tens of millions of pilgrims from around India.”They underplayed it. They said it was a ‘stampede-like situation’. What does that mean? It is either a stampede or it is not,” Hartosh Singh Bal, executive editor of Indian news magazine Caravan, told AFP.”Officials on the ground in India just don’t do things on their own,” he said. “Everything happens according to orders from the top.”Wednesday’s stampede took place at the Kumbh Mela, a 12-yearly festival of ritual bathing that has been held in the northern city of Prayagraj for more than a millennium. Responsibility for its staging — and the unfathomable numbers of devotees who visit over its six-week duration — this year fell on officials in Uttar Pradesh, a state home to more people than Brazil.Uttar Pradesh is run by chief minister Yogi Adityanath, 52, a firebrand former monk who has become one of the leading figures in Modi’s Hindu nationalist Bharatiya Janata Party and is seen as a potential future prime minister. Adityanath had taken steps to make the Kumbh Mela a sign of the success of his stewardship, with billboards showing the smiling saffron robe-clad leader a ubiquitous feature of the festival.The Indian Express newspaper reported last month that his government had recruited “digital warriors” — a coterie of social media influencers — to publicise the good work of police at the festival and combat “fake news”. New Delhi-based writer and analyst Nilanjan Mukhopadhyay said Adityanath’s political appeal, like Modi’s, rested on being seen as a custodian of the Hindu faith. “The success of Kumbh without any blemish was very important,” he said. “But now, there is a blemish.”- ‘There was no stampede’ -Authorities scrambled to put their own spin on events as news of a pre-dawn stampede spread on Wednesday.”There was no stampede. It was just overcrowding, due to which some devotees got injured,” police officer Rajesh Dwivedi told one briefing nearly 12 hours after the fatal crush.Another officer insisted to media later that afternoon that no one had been seriously injured at all.Adityanath himself said the situation was under control and told the public “not to believe any kind of rumours”.The festival’s official communications team continued to give regular updates on the number of pilgrims participating in bathing rituals but ignored requests for information about how many had been caught in the stampede.Police finally confirmed that 30 people had been killed and dozens more injured after sunset, when the day’s rituals were drawing to an end.The long information blackout fuelled scepticism that it reflected the true extent of the disaster, with several media outlets suggesting the toll was higher.- ‘Heads should obviously roll’ -The police announcement of the death toll was accompanied by an official statement praising officers for acting quickly to prevent the situation from spiralling out of control.”Eyewitnesses praised the swift action… their timely intervention prevented a major disaster”, the statement said.The official account has been vehemently contradicted by witnesses.”It took an hour and a half for police to come and get her body,” Tarun Bose, whose relative was trampled to death on Wednesday, told AFP. “There were no police officers around during the accident.”Ashish Tripathi, a resident of Prayagraj, said it was clear festival organisers had failed in their duties to anticipate crowd numbers.”Heads should obviously roll for this tragedy,” he told AFP.Tripathi said he felt sorry for those killed in the stampede who, like millions of other Hindu faithful, had travelled to bathe in the rivers running by the city in the belief it would free them from the cosmic cycles of death and rebirth.”Some people say that dying here in Prayagraj gives you salvation,” he said. “Not like this.” 

Journée décisive en Belgique pour la formation d’un gouvernement

“Ça passe ou ça casse”. Les cinq présidents de parti négociant la formation du futur gouvernement belge tentent d’arracher un accord vendredi, l’échéance que s’est fixée pour réussir le “formateur” Bart De Wever, pressenti pour devenir Premier ministre.Bart De Wever, chef des conservateurs flamands (N-VA), a prévenu qu’il pourrait renoncer définitivement à sa mission de pilotage des négociations si aucun accord n’était trouvé le 31 janvier.Celui qui serait le premier indépendantiste flamand à accéder au poste de Premier ministre en Belgique est attendu chez le roi Philippe, en théorie avant minuit, pour lui faire un bilan des longues discussions avec ses quatre partenaires.Celles-ci ont été engagées au lendemain des élections législatives du 9 juin, remportées par la N-VA en Flandre et par les partis MR et Engagés (libéral et centriste) en Wallonie, le sud francophone.En plus de ces trois formations, la future coalition est censée associer aussi les chrétiens-démocrates flamands (CD&V) et le parti socialiste flamand Vooruit, seul partenaire de gauche, et dans une position inconfortable pour valider une série de réformes socio-économiques très critiquées par les syndicats.  C’est “le jour de vérité”, titrait vendredi le quotidien francophone Le Soir, tandis que De Standaard, côté flamand, relevait en Une que le président de Vooruit, Conner Rousseau, était confronté à un moment critique et aux “décisions les plus difficiles” de sa carrière.Le syndicat chrétien ACV-CSC a comparé les réformes envisagées par Bart De Wever et ses partenaires de centre droit à un “catalogue des horreurs”, contenant entre autres: “blocage des salaires, durcissement de l’accès à la pension, de la politique migratoire, dégradation des conditions de travail”.Les cinq présidents de parti sont réunis en “conclave” depuis mercredi à l’Ecole royale militaire à Bruxelles, espérant aboutir en 48 heures de négociations quasi ininterrompues. Ils passent la nuit sur place.- “Quelques bonbons” -Selon une source proche des négociations, après une courte nuit, ils ont repris leurs discussions à cinq à 07H30 (6H30 GMT) avec au menu la “super note” socio-économique rédigée par M. De Wever. La journée pourrait être longue. Le palais royal n’a pas annoncé l’horaire auquel le roi recevra le formateur.”Potentiellement ça passe ou ça casse, mais Bart De Wever travaille à l’épuisement et il a gardé quelques bonbons pour appâter Vooruit”, croit savoir un ministre du gouvernement sortant joint par l’AFP.Il semble acquis qu’une des réformes phares de la future coalition sera la limitation à deux ans des allocations chômage. La N-VA et son principal partenaire francophone le Mouvement réformateur (MR, libéral) n’ont cessé de répéter vouloir “récompenser le travail” pour financer l’économie.En revanche Bart De Wever pourrait faire une concession aux socialistes, par exemple en renonçant à réformer le système d’indexation des salaires sur l’inflation, selon ce ministre.Comme Premier ministre, M. De Wever, 54 ans, remplacerait Alexander De Croo arrivé à ce poste en octobre 2020.Ce libéral flamand, dont le parti a été un des perdants des élections de juin, est depuis près de huit mois à la tête d’un gouvernement démissionnaire. Une période dite d'”affaires courantes” qui est toutefois loin du record de 2010-2011 quand la Belgique avait vécu 541 jours dans cette situation.

A Hama, “la mort n’a épargné personne”: 43 ans après, des Syriens racontent

Hayan Hadid avait 18 ans quand des militaires syriens ont débarqué chez lui pour l’arrêter en pyjama et l’emmener au peloton d’exécution. C’était en février 1982 dans la ville de Hama, meurtrie par un des pires massacres de l’histoire du clan Assad.”Je n’avais jamais raconté ça (…) Seule ma famille savait”, confie à l’AFP le sexagénaire père de cinq enfants dans la ville du centre de la Syrie.”Mais avec les derniers évènements, on peut parler”, dit-il, en allusion à la chute du pouvoir de Bachar al-Assad, renversé en décembre par des rebelles islamistes.Quarante-trois ans plus tard, Hama raconte enfin son calvaire: le 2 février 1982, le président Hafez al-Assad, père de Bachar, y réprimait dans le sang une insurrection des Frères musulmans, ses principaux opposants qui avaient tenté de l’assassiner en 1980.Dans un silence médiatique complet, les services de sécurité, emmenés par son frère Rifaat, pilonnent sans relâche la ville et tuent des civils, hommes, femmes et enfants, racontent aujourd’hui des témoins à l’AFP.Le bilan de 27 jours de violences n’a jamais été formellement établi. Les estimations varient de 10.000 à 40.000 morts. Parfois bien plus.Hayan Hadid dit n’avoir “aucun lien avec les Frères musulmans” mais son nom avait valeur de condamnation. Un cousin de la famille, Marwan Hadid, était alors une figure de “l’Avant-garde combattante”, groupe armé issu de la mouvance des Frères musulmans.”A l’école, mon père avait toujours très peur pour moi et mon frère”, raconte ce retraité.Au treizième jour des combats, des militaires débarquent dans le quartier de M. Hadid et l’arrêtent avec environ 200 personnes, se souvient-il.Les hommes sont d’abord conduits dans une école de formation technique. La nuit tombée, une quarantaine d’entre eux, mains attachées dans le dos, sont embarqués dans des camions et emmenés dans un cimetière de la banlieue de Hama près de Sreiheen, dit-il.”Mon voisin m’a dit +Ca veut dire qu’ils vont nous fusiller+”, se souvient-il.- Laissé pour mort -Aveuglés par les phares des camions, deux rangées d’hommes font face au peloton d’exécution. M. Hadid sent une balle lui frôler les cheveux.”Je suis tombé au sol et je n’ai pas bougé. Je ne sais pas pourquoi, ce n’était pas quelque chose de conscient pour échapper à la mort”, lâche-t-il.Un soldat tire une dernière balle dans chaque corps mais l’épargne. “Mon pyjama était rouge, il s’est peut-être dit +celui-là est mort+”, pensant qu’il s’agissait de sang.A côté de lui, un blessé implore pour qu’on l’achève. Un soldat le crible de balles.Une fois les militaires partis, il se lève et finit par rentrer à Hama au petit jour, chez son oncle.”J’avais le visage blanc de celui qui revient de la mort”, se souvient l’homme qui tient aujourd’hui la laiterie familiale.Il faudra du temps pour rassembler les témoignages et éplucher des archives autrefois inaccessibles dans une Syrie dirigée d’une main de fer par le clan des Assad, dont les services de sécurité semaient la terreur et torturaient les opposants.- Fusillé devant sa famille -Avant de devenir actrice et dramaturge, Camellia Boutros gérait en 1982 le bureau des admissions à l’hôpital national de Hama, dit-elle à l’AFP.Vingt jours durant, avec son équipe, elle a réceptionné les dépouilles des victimes.”Les corps arrivaient par camion et étaient jetés devant la morgue. Des morts, encore et encore, nous étions dépassés”, se souvient-elle.Certains avaient leur carte d’identité et leurs noms pouvaient être inscrits. D’autres étaient “inconnus” –mais identifiés par le quartier d’où venait le camion. Certains ont été enterrés dans des fosses communes, raconte-t-elle.”Heure par heure le pouvoir appelait, il voulait (…) les morts de l’armée, ceux des Frères musulmans, ceux des innocents”, dit-elle.Son recensement final: “32.000” civils, “7.000 soldats et environ 5.000 Frères”, assure-t-elle. Un bilan communiqué aux “autorités compétentes” –avant que ses registres ne lui soient retirés.Depuis son bureau, elle a vu dans la rue “des exécutions contre un mur”. Même dans sa famille, chrétienne, le père de son beau-frère a été arrêté chez lui et “fusillé”.”La mort n’a épargné personne à Hama”, dit-elle.Le frère de Bassam al-Saraj, Haitham, a lui aussi été “fusillé devant sa femme et ses deux enfants, avec un groupe du quartier” devant un stade, raconte ce fonctionnaire à la retraite.Haitham n’était pas affilié aux Frères musulmans, martèle-t-il. Six mois plus tard, son deuxième frère, Myassar, est raflé. “Il a été dit” qu’il faisait partie des Frères musulmans, mais il ne sait vraiment pas.”Deux ou trois heures après, ils m’ont convoqué pour me remettre son corps”, raconte M. Saraj, 79 ans. La famille veut organiser des funérailles, mais on l’en empêche.”Ils ont pris une seule personne de la famille et ils sont allés l’enterrer”, dit-il.Mohamed Qattan avait 16 ans quand il a pris les armes avec l'”Avant-garde combattante”.Arrêté en février 1982, il évite la peine de mort parce que mineur et écope de 12 années de détention dans la tristement célèbre prison de Palmyre (centre).- “Mise au pas” -“La ligne du régime était incompatible avec les valeurs du pays”, estime-t-il, évoquant notamment “la mixité” imposée par le pouvoir lors d’activités extra-scolaires –les islamistes y étaient opposés.Les évènements de Hama débutent selon lui lorsque les autorités mettent au jour “un plan coordonné” des Frères musulmans à Hama et à Alep, plus au nord, “pour lancer une action militaire”. Le mouvement islamiste décrète alors la mobilisation générale.Le quartier de Baroudiya sera, cinq jours durant, au coeur de “combats féroces”, se souvient-il. “Puis nous avons commencé à manquer de munitions, et nos chefs, en première ligne, ont commencé à tomber.”Les soldats ont alors repris du terrain et “c’est comme s’ils avaient reçu l’ordre de tuer tout le monde sur leur passage”, ajoute-t-il. “Les rues étaient jonchées de cadavres de civils, même des femmes et des enfants”.Sa famille a perdu une douzaine d’hommes. Parmi eux ses deux frères, l’un tué au combat et l’autre qui ne faisait pas partie de l’organisation.Relâché en 1993, il devient pharmacien et reprend des études. Quand la révolte de 2011 dégénère en conflit sous le coup de la répression, il met son expérience au service d’une faction armée.Hama, “c’était un crime planifié” pour “mettre au pas” la population, résume-t-il. “Et ça a marché (…): toutes les villes ont appris la leçon.”

Surtaxe: Michel-Edouard Leclerc dénonce un “chantage” de Bernard Arnault

Le président du comité stratégique des centres E.Leclerc, Michel-Edouard Leclerc, a critiqué la menace de quitter le pays émise selon lui par le PDG de LVMH Bernard Arnault et assuré qu’aucun patron des magasins E.Leclerc ne ferait “un chantage comme ça”, vendredi sur LCI.”Ce n’est pas forcément positivement impactant d’avoir un des hommes les plus riches de France qui dit: +si ça ne le fait pas, je quitte le pays+”, a déclaré Michel-Edouard Leclerc sur LCI.Interrogé pour savoir s’il parlait bien de Bernard Arnault, PDG du numéro un mondial du luxe LVMH, qui a estimé mardi que le gouvernement mettait en place une “taxe sur le made in France” qui “pousse à la délocalisation”, Michel-Edouard Leclerc a répondu par l’affirmative.Il a ensuite poursuivi: “vous ne m’entendrez jamais dire ça. Je parle à titre personnel mais je pense que tous les chefs d’entreprise des Leclerc, Intermarché, (Coopérative) U, Intersport” (toutes ces enseignes sont composées de chefs d’entreprise indépendants, NDLR), “on est des gens de terroir, on sait d’où on vient et ce qu’on doit à notre pays, il n’y a aucun d’entre nous qui ferions un chantage comme ça”.Mardi, en marge de la présentation des résultats 2024 de LVMH, Bernard Arnault avait comparé la situation en France avec celle aux Etats-Unis, où “les impôts vont descendre à 15%, les ateliers sont subventionnés dans une série d’Etats et le président (Trump) encourage ça”.”Quand on revient en France et qu’on voit qu’on s’apprête à augmenter de 40% les impôts des entreprises qui fabriquent en France, c’est incroyable. Pour pousser à la délocalisation, c’est idéal!”, a-t-il dénoncé. “C’est la taxation du made in France.”M. Arnault faisait allusion à la surtaxe d’impôt sur les sociétés prévue, pour les plus grosses, dans le budget actuellement en préparation en France pour l’année 2025. Cette surtaxe devrait rapporter quelque 8 milliards d’euros à l’Etat cette année.Les enseignes organisées en coopératives comme E.Leclerc, regroupant plusieurs centaines de sociétés indépendantes (magasins ou producteurs agroalimentaires), ne devraient globalement pas être concernées par la surtaxe, chaque entité prise séparément n’atteignant pas le seuil de chiffre d’affaires retenu.Sur LCI, M. Leclerc a dit “penser” que l’enseigne, comme toutes les entités organisées en coopératives ou mutuelles d’entreprises, “ne verse pas de dividende au niveau national” et n’est “pas concernée par cette mesure”. Un avantage qui fait grincer les dents d’autres enseignes du commerce fiscalement intégrées.”En matière de contribution à la fiscalité francaise, les indépendants contribuent plus que les groupes intégrés”, a répondu Michel-Edouard Leclerc, “parce qu’au quotidien nous ne pouvons pas compenser les bénéfices potentiels par les pertes de nos filiales” qui seraient déficitaires. Michel-Edouard Leclerc a par ailleurs appelé sur LCI les autorités à chercher à “diversifier les sources de financement de la Sécu (la Sécurité sociale, NDLR) et des retraites”, en faisant contribuer les activités qui concurrencent le travail, comme “la robotique, la digitalisation, les produits importés à bas coûts”.”Pourquoi, pour répondre à un rétrécissement de la ressource, on s’énerve à faire cotiser plus ou travailler plus et sans plaisir les derniers qui vont cotiser au système, au lieu de changer les bases?”, a-t-il demandé, tout en appelant à “préserver notre modèle social” et “à donner aux Francais la capacité à être couverts” sans que ce soit “les seules entreprises qui financent ce projet politique”.

Downpour halts Sri Lanka Test as Australia tighten grip

Incessant afternoon rain forced an early end to day three of the first Test between Australia and Sri Lanka on Friday, with the visitors leading by 518 and former home skipper Dinesh Chandimal waging a lone battle on 63.Sri Lanka were 136-5 by lunch in Galle, with wicketkeeper Kusal Mendis also at the crease on 10, after losing two more wickets from their overnight 44-3.The break was called early and players were kept off the pitch through the afternoon, with officials calling an end 90 minutes before the scheduled finish.Kamindu Mendis departed for 15 after an edge to the keeper off Mitchell Starc, further denting the Bradman-like average he maintained at the start of his Test comeback last year. Captain Dhananjaya de Silva looked comfortable before rushing down the track to Matthew Kuhnemann and missing the ball completely, gifting Alex Carey a regulation stumping and leaving for 22.Left-arm speedster Starc expertly created rough patches outside the off stump, while Nathan Lyon relentlessly probed away from the other end. Chandimal, who was promoted to the crucial number three position last year and has since averaged over 50, stood firm despite the uphill battle to avoid the follow-on. Australia declared on 654-6 late on the second day after opener Usman Khawaja’s career-best 232.The opening day saw stand-in skipper Steve Smith join the elite club of 10,000 career Test run-makers, the fifteenth player and fourth Australian to reach the milestone.Picturesque Galle will also host the second and final match of the series next week before a two-match ODI series in Colombo. 

Le président tchadien salue le “départ définitif et complet” de l’armée française

Le président tchadien Mahamat Idriss Deby a salué vendredi le “départ définif et complet” des forces françaises stationnées au Tchad au cours d’une cérémonie organisée à N’Djamena pour ce retrait “historique” marquant aussi la fin de la présence française au Sahel.Une cérémonie militaire à huis-clos avait déjà entériné jeudi la rétrocession de la dernière base française au Tchad et au Sahel, celle du sergent-chef Adji Kossei, après un désengagement au pas de charge après la rupture surprise de l’accord de coopération militaire entre la France et le Tchad, fin novembre.”Nous ne rompons pas notre relation avec la France mais nous mettons un terme à la dimension militaire de cette coopération”, a déclaré le chef de l’Etat devant des militaires tchadien et devant le corps diplomatique, sur la base où flottait le seul drapeau tchadien.Ce départ qui s’inscrit dans une politique de désengagement militaire de la France en Afrique, marque la fin d’une longue histoire remontant à l’arrivée des troupes coloniales françaises au Tchad en 1900, avec une présence militaire maintenue après la décolonisation en 1963. C’est un événement “exceptionnel”, selon le maréchal Deby.”Nous devons construire une armée encore plus forte, mieux équipée” et “forger de nouvelles alliances basées sur le respect mutuel et sans perdre de vue les exigences de l’indépendance et de la souveraineté”, a-t-il ajouté.Les personnels et matériels de combat ont été transférés en France, seuls restent sur place des conteneurs qui seront ramenés par voie terrestre et maritime par des prestataires privés, selon l’état-major français. Le dernier avion français a décollé jeudi après-midi de la base de Kossei à 15h50, selon les autorités tchadiennes.Dans les rangs de militaires français, on évoque l'”attachement particulier” pour le Tchad, en rappelant que, “avec aucun autre pays d’Afrique nous n’avons combattu autant côte à côte”.Ce pays immense, désertique et enclavé était le dernier point d’ancrage de la France au Sahel, où Paris a compté jusqu’à plus de 5.000 militaires dans le cadre de l’opération antijihadiste Barkhane, stoppée fin novembre 2022. Depuis, quatre autres anciennes colonies françaises – le Niger, le Mali, la Centrafrique et le Burkina Faso – ont enjoint à Paris de retirer son armée de leurs territoires après des années de présence militaire, et se sont rapprochées de Moscou.Le Sénégal négocie lui aussi le départ de troupes françaises d’ici fin 2025. Les personnels français diminuent parallèlement en Côte d’Ivoire et au Gabon, conformément à un plan de restructuration de la présence militaire française en Afrique de l’Ouest et centrale.La base française de Djibouti, qui accueille 1.500 personnes, n’est pas concernée par cette réduction de voilure, Paris voulant en faire un “point de projection” pour les “missions” en Afrique, après le retrait forcé de ses forces du Sahel.

Dans l’Ouest, les inondations perdurent, le pic toujours attendu à Redon

Le pic n’est toujours pas atteint vendredi à Redon, ville d’Ille-et-Vilaine inondée depuis trois jours, et où le fleuve de la Vilaine reste placé en vigilance rouge pour les crues, avec de nouvelles pluies attendues vendredi.A Saint-Nicolas-de-Redon, commune limitrophe de Redon située dans le département voisin de Loire-Atlantique, la zone commerciale est sous plusieurs mètres d’eau, a constaté un journaliste de l’AFP sur place.Les pompes à essence, le magasin Leclerc et d’autres enseignes sont entièrement submergés, et des gendarmes en  bateau surveillent les environs pour éviter tout pillage.Sur la Vilaine, en aval, “les niveaux vont rester exceptionnellement hauts”, prévient Vigicrues dans son bulletin de 09H55. “Les niveaux resteront élevés sur le secteur de Redon au moins pour les prochaines 24 heures.”A la station du quai Duguay-Trouin, la Vilaine, toujours en vigilance rouge, se stabilise aux alentours des 5,08 mètres, mais “3 à 5 mm de pluie sont attendus en fin d’après-midi sur le nord du département” de l’Ille-et-Vilaine, ce qui pourrait impacter le niveau des cours d’eau, indique la préfecture de la Loire-Atlantique.”Nous observons depuis la nuit une stagnation du niveau d’eau”, a indiqué sur Franceinfo le maire de Redon, Pascal Duchêne. Mais “le niveau d’eau va encore monter jusqu’à a priori demain” avec “en perspective” une décrue en fin de semaine pour Redon, ville particulièrement vulnérable car entourée de rivières, de marais et d’un canal.Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau et la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher se rendront sur place samedi, a annoncé le cabinet de M. Retailleau.Ailleurs, en Ille-et-Vilaine, les fleuves entament une lente décrue. “Sur le bassin de la Vilaine et de ses affluents, la décrue est amorcée sur les secteurs les plus à l’amont”, signale Vigicrues.Et “la situation s’améliore notamment sur la Vilaine médiane”, qui a retrouvé comme la Vilaine aval et la Seiche un niveau de vigilance orange. Mais, rappelle Vigicrues, “des débordements importants sont toujours en cours”.Depuis leur train traversant la Bretagne, des passagers observent médusés l’ampleur des inondations. “C’est très impressionnant, en arrivant au niveau de Rennes j’ai vu de nombreux champs inondés, des parcelles sous l’eau ou complètement boueuses”, raconte à l’AFP Laure Cometti, 35 ans, dans un train en direction de Brest.La SNCF a annoncé avoir “totalement interrompu entre Rennes et Quimper dans les deux sens de la circulation” les trains TGV Inoui et Ouigo. “Cela fait suite aux inondations entre Rennes et Redon, la reprise des circulations dépendra fortement des conditions météorologiques.”- “Le plus dur est passé” -Quelque 422 personnes ont été évacuées, dont 310 à Saint-Nicolas-de-Redon, selon un communiqué de la préfecture de Loire-Atlantique.”Depuis dimanche soir, le SDIS a réalisé 350 interventions mobilisant plus de 1.202 sapeurs-pompiers”, indique-t-elle, précisant que 16 routes départementales restaient fermées.A Messac, commune de 7.000 habitants situés à mi-chemin entre Redon et Rennes, le pont qui enjambe la Vilaine est toujours interdit à la circulation.Suzanne Nourrison, retraitée, observe le fleuve agité: “Ça a baissé, même s’il y a encore pas mal de maisons inondées”, note-t-elle. “Le plus dur est passé, la météo est plus clémente.”Non loin, Jean-Luc Prisé, 64 ans et propriétaire de trois commerces alimentaires inondés, soupire. “Ça va être dur économiquement, on va voir les dégâts. Chocolat, café, on va devoir tout balancer”, confie-t-il, bottes aux pieds.Dans l’ensemble de l’Ille-et-Vilaine, 1.106 personnes ont été évacuées depuis dimanche, selon la préfecture. Aucune victime n’est recensée, même si les dégâts matériels sont conséquents.A Rennes, traversée par la Vilaine et son affluent l’Ille, “la fin de l’épisode de précipitations et l’amorce de la décrue permettent d’envisager une amélioration progressive de la situation”, a indiqué la mairie jeudi.La ville se prépare déjà à la suite, en organisant les opérations de nettoyage “qui ont débuté”.Les conséquences de ces crues qualifiées d’exceptionnelles par les autorités pourraient être lourdes pour certains secteurs. Certains agriculteurs voient ainsi “les céréales semées à l’automne noyés”, impactant les futures récoltes, souligne le syndicat agricole FDSEA.Cinq autres départements sont en vigilance orange pour crues (Eure, Oise, Sarthe, Seine-Maritime, Somme).