Fin d’une campagne rude dans un monde agricole fragilisé

Les élections aux chambres d’agriculture s’achèvent vendredi à minuit, à l’issue d’une campagne dure, dans une France rurale fragilisée par des crises successives: ce scrutin dessinera pour les six prochaines années le nouveau rapport de force entre les syndicats agricoles.Quelque 2,2 millions d’électeurs, dont près de 400.000 chefs d’exploitation mais aussi des retraités, salariés ou propriétaires fonciers, ont jusqu’à minuit pour élire leurs représentants – par voie électronique ou postale – partout en France, à l’exception de Mayotte où le vote a été reporté après le cyclone Chido.Les résultats ne sont pas attendus avant le 6 février. C’est à cette date que les préfectures, qui sont chargées de l’organisation électorale, commenceront le dépouillement, pour permettre aux bulletins acheminés par voie postale d’arriver.Le ministère de l’Agriculture “communiquera des résultats électoraux consolidés”, “une fois l’ensemble des résultats départementaux proclamés”, soit pas avant le “7 voire le 8 février”, a-t-il indiqué à l’AFP. Le principal enjeu sera de voir si l’hégémonie de l’alliance FNSEA-Jeunes Agriculteurs, aujourd’hui à la tête de 97 chambres sur 101, est ébranlée et à quel point, par la Coordination rurale (CR) et la Confédération paysanne, respectivement deuxième et troisième syndicats agricoles.Alors que le mode de scrutin favorise la liste arrivée en tête – et donc actuellement l’alliance FNSEA-JA – la grande inconnue de cette élection sera le taux de participation. Moins d’un agriculteur sur deux avait voté en 2019.Dans la dernière ligne droite de la campagne, les syndicats ont tous dénoncé des “dysfonctionnements” voire des “irrégularités” pouvant entacher la sincérité du scrutin: kits électoraux jamais arrivés, professions de foi manquantes… Tous ont fait des constats d’huissiers qui donneront lieu à des contestations une fois le vote clos.Profondément divisés, les syndicats agricoles sont d’accord sur un point: cette campagne est la “plus dure” qu’ils aient connue. “Dégueulasse”, “violente”, “sale” sont les adjectifs qui reviennent le plus souvent.Mais ils ont aussi rempli des granges et des salles de fêtes, et espèrent tous un sursaut du vote paysan, malgré la fatigue après un été difficile pour les céréaliers comme les éleveurs.- “Apéros-campagne” -En dépit des promesses du gouvernement de sanctuariser quelque 400 millions d’allègements fiscaux dans le futur budget et de l’examen prochain de la très attendue loi d’orientation agricole, demeure une rage parfois trimbalée depuis un an, des autoroutes bloquées en Haute-Garonne jusqu’à Paris: contre l’accord de libre-échange du Mercosur et la “paperasse”, ils réclament un peu de “considération” pour “ceux qui nourrissent” la France.Cette rage-là va s’exprimer contre les sortants, espère la Coordination rurale, qui se voit emporter “10 à 15 chambres”, notamment en Charente, Dordogne ou Gers, en plus des trois qu’elle détient déjà en Nouvelle-Aquitaine (Lot-et-Garonne, Vienne et Haute-Vienne).Enchaînant les “apéros-campagne”, les responsables de la CR ont Å“uvré à susciter un vote dégagiste contre la FNSEA, désignée dès le premier jour comme l’ennemi. La présidente de la CR Véronique Le Floc’h, éleveuse dans le Finistère, l’accuse d’une “catastrophique cogestion avec l’Etat” et de pérenniser un système “agricide” qui fait disparaître les petites fermes au profit d’un agrobusiness mondialisé.Un discours “populiste” qui cache mal “une absence totale de programme”, a taclé à plusieurs reprises le patron de la FNSEA Arnaud Rousseau, grand céréalier et par ailleurs président du géant des huiles Avril, porteur d’une vision résolument libérale. En dépit d’attaques personnelles, allant jusqu’aux menaces de mort, il se voulait confiant mardi en clôturant sa tournée de France. Ces deux syndicats adversaires s’accordent tout de même pour réclamer un accès accru à des “moyens de production” – pesticides, eau… – quand la Confédération paysanne plaide pour un retour massif à la terre de “paysans nombreux” dans le cadre d’une “réelle transition agro-écologique”.La Confédération, qui assure “accompagner un tiers des installations” de nouveaux agriculteurs chaque année mais ne dirige que la chambre de Mayotte, espère notamment ravir l’Ariège et la Loire-Atlantique.Acteurs clés, les chambres d’agriculture sont des établissements publics qui conseillent et offrent des prestations aux exploitants (pour l’installation, la gestion de leur ferme ou la conformité avec la PAC) tout en représentant les intérêts agricoles auprès des pouvoirs publics.

Fin d’une campagne rude dans un monde agricole fragilisé

Les élections aux chambres d’agriculture s’achèvent vendredi à minuit, à l’issue d’une campagne dure, dans une France rurale fragilisée par des crises successives: ce scrutin dessinera pour les six prochaines années le nouveau rapport de force entre les syndicats agricoles.Quelque 2,2 millions d’électeurs, dont près de 400.000 chefs d’exploitation mais aussi des retraités, salariés ou propriétaires fonciers, ont jusqu’à minuit pour élire leurs représentants – par voie électronique ou postale – partout en France, à l’exception de Mayotte où le vote a été reporté après le cyclone Chido.Les résultats ne sont pas attendus avant le 6 février. C’est à cette date que les préfectures, qui sont chargées de l’organisation électorale, commenceront le dépouillement, pour permettre aux bulletins acheminés par voie postale d’arriver.Le ministère de l’Agriculture “communiquera des résultats électoraux consolidés”, “une fois l’ensemble des résultats départementaux proclamés”, soit pas avant le “7 voire le 8 février”, a-t-il indiqué à l’AFP. Le principal enjeu sera de voir si l’hégémonie de l’alliance FNSEA-Jeunes Agriculteurs, aujourd’hui à la tête de 97 chambres sur 101, est ébranlée et à quel point, par la Coordination rurale (CR) et la Confédération paysanne, respectivement deuxième et troisième syndicats agricoles.Alors que le mode de scrutin favorise la liste arrivée en tête – et donc actuellement l’alliance FNSEA-JA – la grande inconnue de cette élection sera le taux de participation. Moins d’un agriculteur sur deux avait voté en 2019.Dans la dernière ligne droite de la campagne, les syndicats ont tous dénoncé des “dysfonctionnements” voire des “irrégularités” pouvant entacher la sincérité du scrutin: kits électoraux jamais arrivés, professions de foi manquantes… Tous ont fait des constats d’huissiers qui donneront lieu à des contestations une fois le vote clos.Profondément divisés, les syndicats agricoles sont d’accord sur un point: cette campagne est la “plus dure” qu’ils aient connue. “Dégueulasse”, “violente”, “sale” sont les adjectifs qui reviennent le plus souvent.Mais ils ont aussi rempli des granges et des salles de fêtes, et espèrent tous un sursaut du vote paysan, malgré la fatigue après un été difficile pour les céréaliers comme les éleveurs.- “Apéros-campagne” -En dépit des promesses du gouvernement de sanctuariser quelque 400 millions d’allègements fiscaux dans le futur budget et de l’examen prochain de la très attendue loi d’orientation agricole, demeure une rage parfois trimbalée depuis un an, des autoroutes bloquées en Haute-Garonne jusqu’à Paris: contre l’accord de libre-échange du Mercosur et la “paperasse”, ils réclament un peu de “considération” pour “ceux qui nourrissent” la France.Cette rage-là va s’exprimer contre les sortants, espère la Coordination rurale, qui se voit emporter “10 à 15 chambres”, notamment en Charente, Dordogne ou Gers, en plus des trois qu’elle détient déjà en Nouvelle-Aquitaine (Lot-et-Garonne, Vienne et Haute-Vienne).Enchaînant les “apéros-campagne”, les responsables de la CR ont Å“uvré à susciter un vote dégagiste contre la FNSEA, désignée dès le premier jour comme l’ennemi. La présidente de la CR Véronique Le Floc’h, éleveuse dans le Finistère, l’accuse d’une “catastrophique cogestion avec l’Etat” et de pérenniser un système “agricide” qui fait disparaître les petites fermes au profit d’un agrobusiness mondialisé.Un discours “populiste” qui cache mal “une absence totale de programme”, a taclé à plusieurs reprises le patron de la FNSEA Arnaud Rousseau, grand céréalier et par ailleurs président du géant des huiles Avril, porteur d’une vision résolument libérale. En dépit d’attaques personnelles, allant jusqu’aux menaces de mort, il se voulait confiant mardi en clôturant sa tournée de France. Ces deux syndicats adversaires s’accordent tout de même pour réclamer un accès accru à des “moyens de production” – pesticides, eau… – quand la Confédération paysanne plaide pour un retour massif à la terre de “paysans nombreux” dans le cadre d’une “réelle transition agro-écologique”.La Confédération, qui assure “accompagner un tiers des installations” de nouveaux agriculteurs chaque année mais ne dirige que la chambre de Mayotte, espère notamment ravir l’Ariège et la Loire-Atlantique.Acteurs clés, les chambres d’agriculture sont des établissements publics qui conseillent et offrent des prestations aux exploitants (pour l’installation, la gestion de leur ferme ou la conformité avec la PAC) tout en représentant les intérêts agricoles auprès des pouvoirs publics.

Fin d’une campagne rude dans un monde agricole fragilisé

Les élections aux chambres d’agriculture s’achèvent vendredi à minuit, à l’issue d’une campagne dure, dans une France rurale fragilisée par des crises successives: ce scrutin dessinera pour les six prochaines années le nouveau rapport de force entre les syndicats agricoles.Quelque 2,2 millions d’électeurs, dont près de 400.000 chefs d’exploitation mais aussi des retraités, salariés ou propriétaires fonciers, ont jusqu’à minuit pour élire leurs représentants – par voie électronique ou postale – partout en France, à l’exception de Mayotte où le vote a été reporté après le cyclone Chido.Les résultats ne sont pas attendus avant le 6 février. C’est à cette date que les préfectures, qui sont chargées de l’organisation électorale, commenceront le dépouillement, pour permettre aux bulletins acheminés par voie postale d’arriver.Le ministère de l’Agriculture “communiquera des résultats électoraux consolidés”, “une fois l’ensemble des résultats départementaux proclamés”, soit pas avant le “7 voire le 8 février”, a-t-il indiqué à l’AFP. Le principal enjeu sera de voir si l’hégémonie de l’alliance FNSEA-Jeunes Agriculteurs, aujourd’hui à la tête de 97 chambres sur 101, est ébranlée et à quel point, par la Coordination rurale (CR) et la Confédération paysanne, respectivement deuxième et troisième syndicats agricoles.Alors que le mode de scrutin favorise la liste arrivée en tête – et donc actuellement l’alliance FNSEA-JA – la grande inconnue de cette élection sera le taux de participation. Moins d’un agriculteur sur deux avait voté en 2019.Dans la dernière ligne droite de la campagne, les syndicats ont tous dénoncé des “dysfonctionnements” voire des “irrégularités” pouvant entacher la sincérité du scrutin: kits électoraux jamais arrivés, professions de foi manquantes… Tous ont fait des constats d’huissiers qui donneront lieu à des contestations une fois le vote clos.Profondément divisés, les syndicats agricoles sont d’accord sur un point: cette campagne est la “plus dure” qu’ils aient connue. “Dégueulasse”, “violente”, “sale” sont les adjectifs qui reviennent le plus souvent.Mais ils ont aussi rempli des granges et des salles de fêtes, et espèrent tous un sursaut du vote paysan, malgré la fatigue après un été difficile pour les céréaliers comme les éleveurs.- “Apéros-campagne” -En dépit des promesses du gouvernement de sanctuariser quelque 400 millions d’allègements fiscaux dans le futur budget et de l’examen prochain de la très attendue loi d’orientation agricole, demeure une rage parfois trimbalée depuis un an, des autoroutes bloquées en Haute-Garonne jusqu’à Paris: contre l’accord de libre-échange du Mercosur et la “paperasse”, ils réclament un peu de “considération” pour “ceux qui nourrissent” la France.Cette rage-là va s’exprimer contre les sortants, espère la Coordination rurale, qui se voit emporter “10 à 15 chambres”, notamment en Charente, Dordogne ou Gers, en plus des trois qu’elle détient déjà en Nouvelle-Aquitaine (Lot-et-Garonne, Vienne et Haute-Vienne).Enchaînant les “apéros-campagne”, les responsables de la CR ont Å“uvré à susciter un vote dégagiste contre la FNSEA, désignée dès le premier jour comme l’ennemi. La présidente de la CR Véronique Le Floc’h, éleveuse dans le Finistère, l’accuse d’une “catastrophique cogestion avec l’Etat” et de pérenniser un système “agricide” qui fait disparaître les petites fermes au profit d’un agrobusiness mondialisé.Un discours “populiste” qui cache mal “une absence totale de programme”, a taclé à plusieurs reprises le patron de la FNSEA Arnaud Rousseau, grand céréalier et par ailleurs président du géant des huiles Avril, porteur d’une vision résolument libérale. En dépit d’attaques personnelles, allant jusqu’aux menaces de mort, il se voulait confiant mardi en clôturant sa tournée de France. Ces deux syndicats adversaires s’accordent tout de même pour réclamer un accès accru à des “moyens de production” – pesticides, eau… – quand la Confédération paysanne plaide pour un retour massif à la terre de “paysans nombreux” dans le cadre d’une “réelle transition agro-écologique”.La Confédération, qui assure “accompagner un tiers des installations” de nouveaux agriculteurs chaque année mais ne dirige que la chambre de Mayotte, espère notamment ravir l’Ariège et la Loire-Atlantique.Acteurs clés, les chambres d’agriculture sont des établissements publics qui conseillent et offrent des prestations aux exploitants (pour l’installation, la gestion de leur ferme ou la conformité avec la PAC) tout en représentant les intérêts agricoles auprès des pouvoirs publics.

Fin d’une campagne rude dans un monde agricole fragilisé

Les élections aux chambres d’agriculture s’achèvent vendredi à minuit, à l’issue d’une campagne dure, dans une France rurale fragilisée par des crises successives: ce scrutin dessinera pour les six prochaines années le nouveau rapport de force entre les syndicats agricoles.Quelque 2,2 millions d’électeurs, dont près de 400.000 chefs d’exploitation mais aussi des retraités, salariés ou propriétaires fonciers, ont jusqu’à minuit pour élire leurs représentants – par voie électronique ou postale – partout en France, à l’exception de Mayotte où le vote a été reporté après le cyclone Chido.Les résultats ne sont pas attendus avant le 6 février. C’est à cette date que les préfectures, qui sont chargées de l’organisation électorale, commenceront le dépouillement, pour permettre aux bulletins acheminés par voie postale d’arriver.Le ministère de l’Agriculture “communiquera des résultats électoraux consolidés”, “une fois l’ensemble des résultats départementaux proclamés”, soit pas avant le “7 voire le 8 février”, a-t-il indiqué à l’AFP. Le principal enjeu sera de voir si l’hégémonie de l’alliance FNSEA-Jeunes Agriculteurs, aujourd’hui à la tête de 97 chambres sur 101, est ébranlée et à quel point, par la Coordination rurale (CR) et la Confédération paysanne, respectivement deuxième et troisième syndicats agricoles.Alors que le mode de scrutin favorise la liste arrivée en tête – et donc actuellement l’alliance FNSEA-JA – la grande inconnue de cette élection sera le taux de participation. Moins d’un agriculteur sur deux avait voté en 2019.Dans la dernière ligne droite de la campagne, les syndicats ont tous dénoncé des “dysfonctionnements” voire des “irrégularités” pouvant entacher la sincérité du scrutin: kits électoraux jamais arrivés, professions de foi manquantes… Tous ont fait des constats d’huissiers qui donneront lieu à des contestations une fois le vote clos.Profondément divisés, les syndicats agricoles sont d’accord sur un point: cette campagne est la “plus dure” qu’ils aient connue. “Dégueulasse”, “violente”, “sale” sont les adjectifs qui reviennent le plus souvent.Mais ils ont aussi rempli des granges et des salles de fêtes, et espèrent tous un sursaut du vote paysan, malgré la fatigue après un été difficile pour les céréaliers comme les éleveurs.- “Apéros-campagne” -En dépit des promesses du gouvernement de sanctuariser quelque 400 millions d’allègements fiscaux dans le futur budget et de l’examen prochain de la très attendue loi d’orientation agricole, demeure une rage parfois trimbalée depuis un an, des autoroutes bloquées en Haute-Garonne jusqu’à Paris: contre l’accord de libre-échange du Mercosur et la “paperasse”, ils réclament un peu de “considération” pour “ceux qui nourrissent” la France.Cette rage-là va s’exprimer contre les sortants, espère la Coordination rurale, qui se voit emporter “10 à 15 chambres”, notamment en Charente, Dordogne ou Gers, en plus des trois qu’elle détient déjà en Nouvelle-Aquitaine (Lot-et-Garonne, Vienne et Haute-Vienne).Enchaînant les “apéros-campagne”, les responsables de la CR ont Å“uvré à susciter un vote dégagiste contre la FNSEA, désignée dès le premier jour comme l’ennemi. La présidente de la CR Véronique Le Floc’h, éleveuse dans le Finistère, l’accuse d’une “catastrophique cogestion avec l’Etat” et de pérenniser un système “agricide” qui fait disparaître les petites fermes au profit d’un agrobusiness mondialisé.Un discours “populiste” qui cache mal “une absence totale de programme”, a taclé à plusieurs reprises le patron de la FNSEA Arnaud Rousseau, grand céréalier et par ailleurs président du géant des huiles Avril, porteur d’une vision résolument libérale. En dépit d’attaques personnelles, allant jusqu’aux menaces de mort, il se voulait confiant mardi en clôturant sa tournée de France. Ces deux syndicats adversaires s’accordent tout de même pour réclamer un accès accru à des “moyens de production” – pesticides, eau… – quand la Confédération paysanne plaide pour un retour massif à la terre de “paysans nombreux” dans le cadre d’une “réelle transition agro-écologique”.La Confédération, qui assure “accompagner un tiers des installations” de nouveaux agriculteurs chaque année mais ne dirige que la chambre de Mayotte, espère notamment ravir l’Ariège et la Loire-Atlantique.Acteurs clés, les chambres d’agriculture sont des établissements publics qui conseillent et offrent des prestations aux exploitants (pour l’installation, la gestion de leur ferme ou la conformité avec la PAC) tout en représentant les intérêts agricoles auprès des pouvoirs publics.

Trump’s point man for drilling agenda confirmed by Senate

The US Senate on Thursday confirmed Donald Trump’s pick to lead the Interior Department, a role that oversees the nation’s vast public lands and waters that are vital to the president’s agenda of expanding drilling.Former North Dakota governor and 2024 presidential candidate Doug Burgum was confirmed in a 79-18 vote, with the majority of Democrats joining their Republican colleagues.Trump has also tapped Burgum to lead a newly created National Energy Council, a role which does not require Senate confirmation.Unlike Trump, who has derided human-caused climate change as a hoax, Burgum accepts it is a scientific reality, and led ambitious plans to make North Dakota carbon-neutral as governor.But he also has close ties to the fossil fuel industry — leasing his own farm land for oil and gas production, according to his financial disclosure forms.He also reportedly played a key role in setting up an infamous meeting between Trump and oil executives last April when then-candidate Trump was said by media to have asked them to raise $1 billion in exchange for loosening regulations. Industry groups reacted to the confirmation with delight. “We look forward to working with him to implement a pro-American energy approach to federal leasing, starting with removing barriers to development on federal lands and waters and developing a new five-year offshore program,” said the American Petroleum Institute’s Mike Sommers.The confirmation comes amid sweeping moves by Trump to reshape US environmental policy.On his first day in office, Trump announced he was removing the United States from the Paris climate accord for a second time, declared a “national energy emergency” to expand drilling, and signed executive orders to slow the transition to electric vehicles and halt offshore wind farms.

Chipmaker Intel beats revenue expectations amidst Q4 loss

Intel reported a fourth-quarter loss on Tuesday, but better than expected revenue as the US chip giant continues to struggle to stake its place in the artificial intelligence revolution.The company posted a net loss of $126 million for the quarter ending December 28, compared to a profit of $2.67 billion in the same period last year. Revenue declined seven percent to $14.3 billion, which was slightly better than expected by analysts. The company’s share price rose two percent in after-hours trading following the earnings release.”While Intel’s revenue decline remains concerning, the overall results came in ahead of the most pessimistic forecasts, possibly propped by broader market and geopolitical factors,” said Emarketer analyst Jacob Bourne.For the full year 2024, Intel recorded a substantial net loss of $18.8 billion, compared to a profit of $1.7 billion in 2023, largely due to restructuring charges and challenging market conditions.Intel is one of Silicon Valley’s most iconic companies, but its fortunes have been eclipsed by Asian powerhouses TSMC and Samsung, which dominate the made-to-order semiconductor business. The company was also caught by surprise with the emergence of Nvidia, a graphics chip maker, as the world’s preeminent AI chip provider.Last month, Intel’s Chief Executive Officer Pat Gelsinger was forced out after the board lost confidence in his plans to turn the company around. His abrupt departure came after the company in August vowed to cut more than 15,000 jobs in a draconian cost reduction plan, and paused or delayed construction on several chipmaking facilities.Intel’s shares fell 60 percent last year, and its market valuation is about $90 billion, just a fraction of Nvidia, which makes the premium chips that are fueling the AI boom.- DeepSeek -Despite the losses, interim co-CEO Michelle Johnston Holthaus highlighted positive developments. “The fourth quarter was a positive step forward as we delivered revenue, gross margin and EPS above our guidance,” she said.Holthaus told analysts during an earnings call that Intel could find opportunities to capitalize on buzz generated this week by Chinese startup DeepSeek, with its powerful new chatbot developed at a fraction of the cost of its US competitors.”Because if we’ve seen anything this week, when there are constraints put on customers, they figure out different ways to deploy technology,” Holthaus said when asked about DeepSeek.Intel has chips and other assets it can “leverage” to win over customers looking to power AI without having to resort to premium Nvidia GPUs, Holthaus argued.”That’s a great opportunity, and something that I’m looking at to see if there are ways that we can be disruptive there,” Holthaus said.The company’s Client Computing Group, which includes PC chips, saw revenue fall 9 percent to $8 billion in the fourth quarter. However, Intel reported strong momentum in AI components for personal computers, saying it’s on track to ship more than 100 million AI PCs by the end of 2025.Intel has been engaged with the new presidential administration of Donald Trump and “feels good” about the effort to promote chipmaking in the United States, according to co-chief executive David Zinsner.”This is a very positive sign, obviously, for us,” Zinsner said.The earnings report came as Intel continues its search for a permanent CEO.

Pas de survivant dans la catastrophe aérienne à Washington, Trump met en cause la diversité

Le président américain Donald Trump a mis en cause jeudi ses prédécesseurs démocrates et les programmes promouvant la diversité de recrutement des fonctionnaires dans la catastrophe aérienne qui a fait 67 morts au-dessus de Washington.”Malheureusement, il n’y a pas de survivant”, a-t-il indiqué lors d’un point presse, après avoir observé une minute de silence pour les victimes.Soixante-quatre personnes voyageaient dans l’avion de ligne entré en collision avec un hélicoptère de l’armée américaine, avec trois militaires à bord, mercredi soir au-dessus du fleuve Potomac.”Ce fut une nuit sombre et atroce dans la capitale et dans l’histoire de notre pays”, s’est d’abord désolé Donald Trump, promettant une enquête approfondie pour établir les causes de l’accident.Mais il s’en est très vite pris aux anciens présidents démocrates Joe Biden et Barack Obama, qu’il a accusés d’avoir affaibli les exigences en matière de sécurité aérienne.”J’ai donné la priorité à la sécurité. Obama et Biden et les démocrates ont mis la politique en premier”, a-t-il attaqué, en ciblant les programmes qui promeuvent la diversité au sein de l’administration américaine, et plus spécifiquement du régulateur américain de l’aviation, la FAA.”Ils ont même donné une directive: +Trop blanc+. Or nous voulons des gens compétents”, a lancé le président républicain.- “Abject” -Ancien ministre des Transports sous la présidence de Joe Biden, le démocrate Pete Buttigieg a qualifié cette mise en cause d'”abjecte”. “Alors que les familles sont en deuil, M. Trump devrait diriger, et non mentir”, l’a-t-il exhorté.Pressé de questions pour savoir s’il mettait directement en cause les contrôleurs aériens et les politiques de diversité pour expliquer la catastrophe, Donald Trump a reconnu “ne pas savoir” encore mais ajouté que “ça a pu être” le cas. Il a en outre estimé que l’hélicoptère militaire avait une trajectoire “incroyablement mauvaise”.Pour appuyer encore son propos, il a signé un nouveau décret dans l’après-midi pour renforcer encore la chasse à ces programmes qu’il qualifie de “discrimination honteuse”.Chargés de déterminer les causes de l’accident, les enquêteurs de l’Agence américaine de sécurité des transports (NTSB) ont insisté sur le fait qu’ils ne disposaient “pas d’assez d’éléments” à ce stade pour en établir ou en exclure.L’enregistreur vocal du cockpit et l’enregistreur des données de vol — les fameuses boîtes noires, clés pour l’enquête — ont été récupérés de l’avion de ligne et sont désormais dans le laboratoire du NTSB pour analyse, a fait savoir l’agence. Les enquêteurs comptent publier un rapport préliminaire “dans les 30 jours”.Avec un bilan de 67 morts, il s’agit de la pire catastrophe aérienne aux Etats-Unis depuis qu’un avion de ligne s’était écrasé peu après son décollage à New York en novembre 2001.Des équipes de plongeurs travaillent à retirer des corps des eaux glacées du fleuve Potomac. 28 avaient été extraits jeudi matin, selon les pompiers.- “Absolument” évitable -En écho à Donald Trump dès mercredi soir, le nouveau ministre des Transports Sean Duffy a estimé que la collision aurait “absolument” pu être évitée.L’équipage de l’hélicoptère était “relativement expérimenté” et effectuait “un vol de nuit d’entraînement de routine”, selon le nouveau ministre de la Défense Pete Hegseth.Une bande sonore des échanges dans la tour de contrôle permet d’entendre les contrôleurs demander plusieurs fois au pilote de l’hélicoptère s’il avait vu sur l’avion, puis lui ordonner de “passer derrière” ce dernier.”J’ai juste vu une boule de feu, et puis il a disparu”, s’exclame ensuite un contrôleur, après que la communication avec l’hélicoptère a été coupée.Parmi les victimes, plusieurs membres de la communauté de patinage artistique étaient présents, dont le couple russe Evgenia Shishkova et Vadim Naumov, champions du monde en 1994. L’avion venait de Wichita, au Kansas, dans le centre du pays, où se déroulaient des championnats nationaux.Deux ressortissants chinois se trouvaient aussi à bord, a rapporté vendredi l’agence officielle Chine nouvelle, citant l’ambassade de Chine aux Etats-Unis.Washington est sans cesse survolée par des avions et hélicoptères à très basse altitude, avec son aéroport Ronald-Reagan situé sur une rive du Potomac.Tout près de la zone de la collision de mercredi soir, un Boeing d’Air Florida avait percuté en janvier 1982 un pont pendant une tempête de neige, tuant 78 personnes.bur-aue-lb-es/ube/ph

Trump blames deadly Washington air collision on ‘diversity’

US President Donald Trump — speaking as the bodies of 67 people were being pulled from Washington’s Potomac River — launched a political attack Thursday blaming diversity hires for the midair collision between an airliner and a military helicopter.Trump’s politicization of the tragedy came as investigators warned they needed time to unpick how the Bombardier jet, operated by an American Airlines subsidiary, and a US Army Black Hawk helicopter could smash into each other late Wednesday.But a key step in the probe occurred Thursday, as the National Transportation Safety Board said the plane’s cockpit voice recorder and flight data recorder — commonly known as the black boxes — were recovered from the site.”The recorders are at the NTSB labs for evaluation,” the agency told AFP.According to a New York Times report, staffing was thin in the control tower at Reagan National Airport, where the airliner was about to land when the collision occurred. One controller, rather than the usual two, was handling both plane and helicopter traffic, the Times quoted a preliminary Federal Aviation Administration report as saying.A fireball erupted in the night sky and both aircraft tumbled into the icy Potomac, leaving rescue crews with the grim, difficult task of searching for bodies in the dark and cold.Washington Fire Chief John Donnelly said 28 corpses had been recovered so far.- Trump politicizes crash -Trump, who took office 10 days ago, turned a press conference on the disaster into a platform for his crusade against diversity, equity and inclusion or DEI — a series of often decades-old measures meant to combat racism and sexism across the United States.Accusing his Democratic predecessors Joe Biden and Barack Obama of having kept good employees out of the aviation agency in pursuit of DEI, he claimed: “They actually came out with a directive: ‘too white.’ And we want the people that are competent.”The passenger plane was carrying 64 people and the Black Hawk had three aboard.The collision — the first major crash in the United States since 2009 when 49 people were killed near Buffalo, New York — occurred as American Eagle Flight 5342 from Wichita, Kansas came in to land.Reagan National is a major airport located a short distance from downtown Washington, the White House and the Pentagon. The airspace is extremely busy, with civilian and military aircraft a constant presence.Trump opened his White House press conference by speaking of the nation’s anguish.However, he then launched into an extended broadside against DEI, aiming directly at Biden’s openly gay transportation secretary Pete Buttigieg.”He’s run it right into the ground with his diversity,” Trump said.The message was hammered home as Trump’s vice president, JD Vance, and new defense secretary, Pete Hegseth, took turns at the podium to repeat — without evidence — the hard-right theory that diversity measures keep capable Americans out of responsible jobs.Asked again by reporters whether he was blaming workplace diversity for the crash, Trump answered: “It could have been.”Buttigieg responded on X, calling Trump “despicable.””As families grieve, Trump should be leading, not lying,” he said.Democratic Senator Chris Murphy posted that Trump’s comments “blaming the FAA’s hiring of women and black people for the crash — was disgusting.””He’s in charge. This happened on his watch,” Murphy said.Trump doubled down, however, later issuing an official memo directing the government to investigate “deterioration in hiring standards” under Biden and “replacement” of anyone unqualified.- Skaters among victims -Among those on the airliner were several US skaters and coaches, US Figure Skating said. Officials in Moscow also confirmed the presence of Russian couple Evgenia Shishkova and Vadim Naumov, who won the 1994 world pairs title.Two Chinese citizens were also among the victims of the crash, state news agency Xinhua reported Friday in Beijing, citing the Chinese embassy.The force of the collision soon made it clear that survivors were unlikely.”I just saw a fireball and it was gone,” one air traffic controller was heard telling a colleague after communication with the helicopter was cut.Transport officials said both aircraft were on standard flight patterns on a clear night with good visibility.And Hegseth said the chopper had “a fairly experienced crew that was doing a required annual night evaluation.”

‘Shouldn’t have happened:’ DC air collision stuns experts

The midair collision between an American Airlines jet and a US Army Blackhawk helicopter in Washington has puzzled experts, given the perfect flying conditions and strict controls in one of the world’s busiest air corridors.It “shouldn’t have happened,” Transport Secretary Sean Duffy said.”That was as routine a (commercial) flight as it gets,” said Richard Aboulafia, managing director of AeroDynamic.”I’ve been on it many times. Many people in Washington who go to Kansas have been on it,” he told AFP.President Donald Trump echoed this, commenting on Truth Social, that the flight, arriving at Reagan National Airport from Wichita, Kansas, “was on a perfect and routine line of approach.”The collision occurred in congested but tightly controlled airspace over a city that has not seen a major aviation tragedy since the September 11, 2001 Al-Qaeda attack. The previous accident was in 1982.According to Flightradar24’s Ian Petchenik, the collision occurred at approximately 300 feet (90 meters), mere seconds before landing. “The runway threshold is at the river’s edge. The Kansas flight was ready to touch down,” he told WUSA-TV in DC.The airspace around Reagan Airport regularly accommodates dense helicopter traffic, including military flights between the Pentagon and nearby bases, Coast Guard patrols, and Marine Corps helicopters serving the White House.Commercial aircraft like the one involved are equipped with TCAS (Traffic Alert and Collision Avoidance System), designed to alert pilots to nearby aircraft and provide last-minute collision avoidance instructions.Jeff Guzzetti, a former NTSB and FAA air crash investigator and head of Guzzetti Aviation, noted that Washington’s busy airspace allows civilian and military aircraft to “mix it up.” Despite clear conditions, he said investigators would examine “human ability to perceive objects at night,” considering factors like night vision goggles and streetlight interference.- ‘Whatever can happen’ -Retired British Army Air Corps Major George Bacon, who has flown military helicopters in US air space, said night vision goggles could have been a factor in the crash.”Although extremely good because it makes it almost look like daylight, they have a sort of ‘tunnel effect'” or can suffer interference from street lights, he said.Captain Sully Sullenberger, known for safely landing his commercial plane in the Hudson River, told CBS that Reagan National was “considered a special airport that requires a bit more study to operate there safely, because of the short runways because of the proximity of other airports.”While mid-air collisions “occur annually or biennially,” commercial aircraft involvement is rare, according to Syracuse University professor and aviation safety expert Kivanc Avrenli. The last fatal commercial mid-air collision in the US occurred on April 9, 1990, when Atlantic Southeast Airlines Flight 2254 collided with a Cessna in Alabama.If confirmed as an accident, Wednesday’s crash will be Washington’s most serious since the 1982 Air Florida Flight 90 disaster, when a Boeing 737 crashed into the 14th Street Bridge during severe winter weather, killing 74 people. That tragedy sparked significant changes in aviation safety regulations, particularly regarding de-icing procedures.Sullenberger cautioned that catastrophic events can still occur when “all the dominoes line up in the wrong way.” “Given enough time, given enough flights, given enough flight hours, eventually whatever can happen will happen unless we work very hard to prevent every incident from turning into an accident.”