Bangladesh’s Yunus seeks unity with fresh political talks

Bangladesh’s interim leader held a second day of marathon talks Sunday with multiple parties seeking to build unity and calm intense political power struggles, party leaders and officials said.Muhammad Yunus, the 84-year-old Nobel Peace Prize winner who is leading the caretaker government as its chief adviser until elections are held, has called for rival parties to give him their full support.The South Asian nation of around 170 million people has been in political turmoil since former prime minister Sheikh Hasina was ousted by a student-led revolt in August 2024, ending her iron-fisted rule of 15 years.Yunus met around 20 party leaders on Sunday, after talks that stretched late into Saturday evening with the major political parties, including those who have protested against the government this month. Mamunul Haque, leader of the Islamist Khelafat-e-Majlish party, was among those who spoke to Yunus on Sunday in discussions that he said focused on “the ongoing crisis”. – ‘Broader unity’ -After a week of escalation during which rival parties protested on the streets of the capital Dhaka, the government led by Yunus warned on Saturday that political power struggles risked jeopardising gains that have been made.”Broader unity is essential to maintain national stability, organise free and fair elections, justice, and reform, and permanently prevent the return of authoritarianism in the country,” it said in a statement.Yunus on Saturday met with the key Bangladesh Nationalist Party (BNP), seen as the election front-runners, who are pushing hard for polls to be held by December.According to Bangladeshi media and military sources, army chief General Waker-Uz-Zaman also said this week that elections should be held by December, aligning with BNP demands.Microfinance pioneer Yunus, who returned from exile at the behest of protesters in August 2024, says he has a duty to implement democratic reforms before elections he has vowed will take place by June 2026 at the latest.The caretaker government has formed multiple reform commissions providing a long list of recommendations — and is now seeking the backing of political parties.Yunus has said polls could be held as early as December but that holding them later — with the deadline of June — would give the government more time for reform. – ‘May further deteriorate’ -But Mujahidul Islam Selim, a veteran leftist politician, said he told Yunus that the interim government was not required to complete all reforms.”We urged them to leave fundamental reforms to the people”, Selim said Sunday.”If they delay solving problems, the opposite may happen — the situation may further deteriorate.”Yunus last held an all-party meeting — to discuss efforts to overhaul Bangladesh’s democratic system — on February 15. Some parties cited frustration at the lack of contact.”We told him that if only he had engaged with political parties more frequently, nobody would mind delaying the election by a few weeks,” Saiful Haque, of the Biplobi Workers Party, told reporters after his meeting.Sources in his office and a key political ally said on Thursday that Yunus had threatened to quit, but his cabinet said he would not step down early.On Saturday, the government warned that it had faced “unreasonable demands, deliberately provocative and jurisdictionally overreaching statements”, which it said had been “continuously obstructing” its work.Bangladesh’s tax authority workers ended a two-week partial strike on Sunday after they said the interim government would address their demands to stop an overhaul of the body.Security forces had surrounded the national tax authority headquarters, after government orders to reform the National Board of Revenue (NBR) sparked fury from employees.Yunus also met with leaders of Jamaat-e-Islami, the Muslim-majority nation’s largest Islamist party, and the National Citizen Party (NCP) made up of many students who spearheaded the uprising that ended Hasina’s rule.NCP leader Nahid Islam warned on Saturday that rival parties were pushing for swift elections to skip reforms and “assume power”, and that he believed there were “indications” that a “military-backed government could re-emerge”.

Nouvelle-Calédonie: “C’est moi” qui m’occupe du dossier, réaffirme Valls

Le ministre des Outre-mer Manuel Valls a affirmé dimanche être toujours chargé des discussions sur l’avenir de la Nouvelle-Calédonie, au lendemain de l’annonce par un député d’une “initiative” imminente du président Emmanuel Macron pour relancer le dialogue.”Celui qui s’occupe, à la demande du chef du gouvernement, du dossier de la Nouvelle-Calédonie, c’est le ministre des Outre-mer. C’est moi. Il n’y en a pas d’autre”, a martelé Manuel Valls sur LCI.Le ministre était interrogé sur les propos samedi du député Renaissance Nicolas Metzdorf, figure du camp non-indépendantiste dans l’archipel, selon lesquels Emmanuel Macron prendrait “une initiative dans les prochains jours afin de relancer les discussions”. Le parlementaire avait fait cette déclaration après avoir été reçu vendredi à l’Elysée par le chef de l’Etat.”Que Nicolas Metzdorf s’exprime. Il n’est pas porte-parole, que je le sache, ni du président de la République ni du gouvernement”, a relevé Manuel Valls.L’ancien Premier ministre a présidé début mai un conclave de trois jours dans un hôtel de Bourail (centre de la Nouvelle-Calédonie) pour mettre indépendantistes et non-indépendantistes d’accord sur un nouveau statut pour l’archipel, frappé en 2024 par des violences qui ont fait 14 morts et des milliards d’euros de dégâts.Ces négociations se sont conclues sans accord. La frange dure des non-indépendantistes, dont fait partie Nicolas Metzdorf, a estimé que le projet de “souveraineté avec la France” présenté par Manuel Valls équivalait à “l’indépendance” du territoire océanien.”Il y a eu, oui, un échec des discussions et des négociations” mais “le fil du dialogue n’est pas rompu”, a estimé Manuel Valls dimanche.Le ministre a réfuté être “désavoué par quiconque”.”Qu’il y ait des initiatives qui soient prises – mais pas du type de celle annoncée par Nicolas Metzdorf – et qu’à un moment on se retrouve avec le chef de l’Etat, (…) cela a toujours été dit”, a-t-il relevé.Mais “je ne suis pas venu au gouvernement, à la demande de François Bayrou, pour faire ou refaire ce qui a été fait par le passé et qui a échoué. Les discours radicaux, le passage en force, la disqualification de l’Etat, entre autres, ont conduit évidemment aux violences, inacceptables bien sûr”, a ajouté Manuel Valls.Ces émeutes étaient survenues sur fond de mobilisation contre un projet d’élargissement du corps électoral au scrutin provincial calédonien, contesté par les indépendantistes qui accusaient l’exécutif français de vouloir minorer la population kanak.

L’Iran, des ovnis, le flop américain… cinq souvenirs de Cannes

Le Festival de Cannes a rangé son tapis rouge samedi soir, après deux semaines de compétition marquées par le sacre du cinéaste iranien Jafar Panahi et un certain renouvellement de son palmarès.Deux films ovnis primés, une jeune actrice française qui crève l’écran, le flop du cinéma américain mais aussi le énième prix des frères Dardenne: retour sur cette 78e édition, dont la cérémonie de clôture a attiré jusqu’à 2,3 millions de téléspectateurs devant la chaîne de télévision française France 2, soit moins que l’an passé (2,5 millions en moyenne).- Appel à “la liberté” en Iran – En décernant la Palme d’or à “Un simple accident”, le jury a sacré une oeuvre qui, par sa seule existence, défie les règles draconiennes imposées par la République islamique d’Iran.Le film a été tourné clandestinement par un dissident, ses principales actrices y apparaissent sans voile et il porte une dénonciation frontale des tortures infligées dans les prisons et de la corruption dans le pays. Après “Les Graines du figuier sauvage” de Mohammad Rasoulof, prix spécial en 2024, le festival confirme sa vocation à défendre le cinéma iranien de combat face à la censure et à offrir une puissante chambre d’écho aux dissidents.”Le plus important en ce moment, c’est notre pays et c’est la liberté de notre pays”, a déclaré Panahi en recevant son prix devant le gratin du cinéma mondial.Dimanche, la Palme a provoqué des vagues diplomatiques: l’Iran a convoqué le chargé d’affaires français à Téhéran pour protester contre des propos “insultants” de Paris. Le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, avait évoqué sur X la “résistance contre l’oppression du régime iranien”.- La révélation Nadia Melliti -Avant de prêter sa silhouette athlétique à “La petite dernière” d’Hafsia Herzi, elle n’avait jamais fait de théâtre ni de cinéma. A 23 ans, Nadia Melliti, repérée lors d’un casting sauvage, a reçu le prix d’interprétation féminine pour son rôle, incarné tout en délicatesse, de jeune femme musulmane découvrant son homosexualité.Nadia Melliti est elle-même issue d’une famille immigrée et poursuit des études dans une filière sportive.Pour Hafsia Herzi, le choix de cette actrice s’est imposé comme “une évidence” lorsqu’elle a vu la photo de la jeune femme, laquelle “s’est abandonnée complètement au personnage”.D’autres actrices débutantes ont été révélées à Cannes, comme la Française Adèle Exarchopoulos en 2013 dans “La vie d’Adèle” ou la Belge Emilie Dequenne en 1999 dans “Rosetta”.  – Flop américain -Les plus grandes stars du cinéma hollywoodien, dont Robert de Niro et Denzel Washington qui ont reçu des Palmes d’or d’honneur, ont fait briller les marches.Mais, dans les salles du palais des Festivals, les Américains ont fait un bide. Les grosses productions, comme “Eddington” d’Ari Aster avec Joaquin Phoenix ou “Die, My Love” de Lynne Ramsay avec Jennifer Lawrence, sont reparties les mains vides. Invité pour assurer le spectacle hors compétition, Tom Cruise n’a pas emballé la critique avec son “Mission: Impossible”, présenté comme le dernier de la série mais pas le meilleur.Quant à “Highest 2 Lowest” de Spike Lee et avec Denzel Washington, c’est l’un des films les plus moqués par les critiques: “une croûte” pour Libération, un “nanar” pour Première.- Deux “ovnis” -Deux films inclassables ont eu les faveurs du palmarès: “Sirat” du franco-espagnol Oliver Laxe, prix du jury, et “Résurrection” du Chinois Bi Gan, prix spécial.Epopée lunaire dans un décor à la “Mad Max”, le premier saisit d’emblée le spectacteur: une rave party dans le désert marocain est interrompue par l’armée et quelques teufeurs s’échappent, avec un père de famille à la recherche de sa fille. S’ensuit une longue déambulation sous substances sur fond de guerre et d’Apocalypse. Le second est un hommage quasi-religieux à un siècle de 7e art. Ce long-métrage poétique et sensoriel de 02H40, qui fourmille de trouvailles esthétiques et de plans-séquences, brosse l’histoire du cinéma au XXe siècle.Encensé comme “ovni” par la présidente du jury, Juliette Binoche, le film est totalement hermétique et prétentieux pour d’autres. Ceux-là pourront fermer les yeux pour se laisser bercer par la bande-son, signée du duo électro français M83.- Eternels Dardenne -Luc et Jean-Pierre Dardenne sont repartis de Cannes avec une septième récompense en dix sélections en compétition: le prix du scénario pour “Jeunes Mères”, qui suit les destins de mères adolescentes tentant de sortir de la précarité, dans la pure veine de leur cinéma social.Avec, en outre, des prix d’interprétation pour deux de leurs acteurs (Émilie Dequenne pour “Rosetta” en 1999 et Olivier Gourmet pour “Le Fils” en 2002), ils creusent encore, à plus de 70 ans, leur avance en tête du classement des cinéastes les plus primés sur la Croisette, devant l’Américain Francis Ford Coppola ou le Britannique Ken Loach.fbe-jra-jt-pel/reb/gvy

L’Iran, des ovnis, le flop américain… cinq souvenirs de Cannes

Le Festival de Cannes a rangé son tapis rouge samedi soir, après deux semaines de compétition marquées par le sacre du cinéaste iranien Jafar Panahi et un certain renouvellement de son palmarès.Deux films ovnis primés, une jeune actrice française qui crève l’écran, le flop du cinéma américain mais aussi le énième prix des frères Dardenne: retour sur cette 78e édition, dont la cérémonie de clôture a attiré jusqu’à 2,3 millions de téléspectateurs devant la chaîne de télévision française France 2, soit moins que l’an passé (2,5 millions en moyenne).- Appel à “la liberté” en Iran – En décernant la Palme d’or à “Un simple accident”, le jury a sacré une oeuvre qui, par sa seule existence, défie les règles draconiennes imposées par la République islamique d’Iran.Le film a été tourné clandestinement par un dissident, ses principales actrices y apparaissent sans voile et il porte une dénonciation frontale des tortures infligées dans les prisons et de la corruption dans le pays. Après “Les Graines du figuier sauvage” de Mohammad Rasoulof, prix spécial en 2024, le festival confirme sa vocation à défendre le cinéma iranien de combat face à la censure et à offrir une puissante chambre d’écho aux dissidents.”Le plus important en ce moment, c’est notre pays et c’est la liberté de notre pays”, a déclaré Panahi en recevant son prix devant le gratin du cinéma mondial.Dimanche, la Palme a provoqué des vagues diplomatiques: l’Iran a convoqué le chargé d’affaires français à Téhéran pour protester contre des propos “insultants” de Paris. Le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, avait évoqué sur X la “résistance contre l’oppression du régime iranien”.- La révélation Nadia Melliti -Avant de prêter sa silhouette athlétique à “La petite dernière” d’Hafsia Herzi, elle n’avait jamais fait de théâtre ni de cinéma. A 23 ans, Nadia Melliti, repérée lors d’un casting sauvage, a reçu le prix d’interprétation féminine pour son rôle, incarné tout en délicatesse, de jeune femme musulmane découvrant son homosexualité.Nadia Melliti est elle-même issue d’une famille immigrée et poursuit des études dans une filière sportive.Pour Hafsia Herzi, le choix de cette actrice s’est imposé comme “une évidence” lorsqu’elle a vu la photo de la jeune femme, laquelle “s’est abandonnée complètement au personnage”.D’autres actrices débutantes ont été révélées à Cannes, comme la Française Adèle Exarchopoulos en 2013 dans “La vie d’Adèle” ou la Belge Emilie Dequenne en 1999 dans “Rosetta”.  – Flop américain -Les plus grandes stars du cinéma hollywoodien, dont Robert de Niro et Denzel Washington qui ont reçu des Palmes d’or d’honneur, ont fait briller les marches.Mais, dans les salles du palais des Festivals, les Américains ont fait un bide. Les grosses productions, comme “Eddington” d’Ari Aster avec Joaquin Phoenix ou “Die, My Love” de Lynne Ramsay avec Jennifer Lawrence, sont reparties les mains vides. Invité pour assurer le spectacle hors compétition, Tom Cruise n’a pas emballé la critique avec son “Mission: Impossible”, présenté comme le dernier de la série mais pas le meilleur.Quant à “Highest 2 Lowest” de Spike Lee et avec Denzel Washington, c’est l’un des films les plus moqués par les critiques: “une croûte” pour Libération, un “nanar” pour Première.- Deux “ovnis” -Deux films inclassables ont eu les faveurs du palmarès: “Sirat” du franco-espagnol Oliver Laxe, prix du jury, et “Résurrection” du Chinois Bi Gan, prix spécial.Epopée lunaire dans un décor à la “Mad Max”, le premier saisit d’emblée le spectacteur: une rave party dans le désert marocain est interrompue par l’armée et quelques teufeurs s’échappent, avec un père de famille à la recherche de sa fille. S’ensuit une longue déambulation sous substances sur fond de guerre et d’Apocalypse. Le second est un hommage quasi-religieux à un siècle de 7e art. Ce long-métrage poétique et sensoriel de 02H40, qui fourmille de trouvailles esthétiques et de plans-séquences, brosse l’histoire du cinéma au XXe siècle.Encensé comme “ovni” par la présidente du jury, Juliette Binoche, le film est totalement hermétique et prétentieux pour d’autres. Ceux-là pourront fermer les yeux pour se laisser bercer par la bande-son, signée du duo électro français M83.- Eternels Dardenne -Luc et Jean-Pierre Dardenne sont repartis de Cannes avec une septième récompense en dix sélections en compétition: le prix du scénario pour “Jeunes Mères”, qui suit les destins de mères adolescentes tentant de sortir de la précarité, dans la pure veine de leur cinéma social.Avec, en outre, des prix d’interprétation pour deux de leurs acteurs (Émilie Dequenne pour “Rosetta” en 1999 et Olivier Gourmet pour “Le Fils” en 2002), ils creusent encore, à plus de 70 ans, leur avance en tête du classement des cinéastes les plus primés sur la Croisette, devant l’Américain Francis Ford Coppola ou le Britannique Ken Loach.fbe-jra-jt-pel/reb/gvy

La Syrie va aider Washington à retrouver des Américains disparus

Le pouvoir syrien d’Ahmad al-Chareh a accepté d’aider les Etats-Unis à retrouver les Américains disparus pendant la guerre civile en Syrie, a indiqué dimanche un émissaire américain.Cette annonce est intervenue au lendemain de la levée formelle par les Etats-Unis des sanctions imposées à la Syrie sous l’ex-président Bachar al-Assad, renversé en décembre par une coalition de groupes rebelles islamistes dirigée par M. Chareh.Depuis, les relations entre le nouveau pouvoir syrien et les Etats-Unis se sont progressivement améliorées, menant à une rencontre le 13 mai entre le président Donald Trump et M. Chareh à Ryad.”Un grand pas en avant. Le nouveau gouvernement syrien a accepté d’aider les Etats-Unis à localiser et à rapatrier les citoyens américains ou leurs dépouilles. Les familles d’Austin Tice, Majd Kamalmaz et Kayla Mueller doivent pouvoir tourner la page”, a écrit sur X l’envoyé spécial pour la Syrie, Tom Barrack.La guerre en Syrie a été déclenchée en 2011 par la répression dans le sang de manifestations prodémocratie dans le sillage du Printemps arabe. Elle s’est ensuite complexifiée avec l’intervention de plusieurs acteurs régionaux et internationaux et des groupes jihadistes.En 2014, le groupe jihadiste Etat islamique (EI) s’est emparé de vastes régions en Syrie et en Irak voisin, avant d’être défait, respectivement en 2019 et 2017, avec l’aide de la coalition antijihadiste dirigée par les Etats-Unis.   De nombreux otages occidentaux ont été enlevés par l’EI en Syrie, dont certains ont été exécutés, d’autres libérés. Mais le sort de plusieurs otages reste inconnu.- Tice, Kamalmaz, Mueller – Le journaliste Austin Tice, qui travaillait pour l’Agence France-Presse, McClatchy News, le Washington Post, CBS et d’autres médias, a été enlevé en août 2012 par des hommes armés près de Damas. Son enlèvement n’a jamais été revendiqué et sa mère a vu M. Chareh à Damas en janvier.Kayla Mueller, une humanitaire qui travaillait avec le Danish Refugee Council, a été enlevée à Alep (nord) en août 2013. L’EI a affirmé que l’otage, alors âgée de 26 ans, avait été tuée près de Raqa (nord) en 2015 dans des raids de la coalition antijihadiste.Mais lors de son premier mandat, Donald Trump a affirmé en 2019 qu’elle avait été “gardée captive puis tuée” par le chef de l’EI, Abou Bakr al-Baghdadi, lui-même abattu dans une opération américaine cette année-là. Le corps de l’Américaine n’a jamais été retrouvé.Majd Kamalmaz, un psychologue américain né en Syrie, est disparu depuis son arrestation à un point de contrôle en 2017.Le président Trump a “clairement indiqué que rapatrier les citoyens américains ou honorer dignement leurs dépouilles était une priorité absolue. Le nouveau gouvernement syrien va nous aider dans cet engagement”, a affirmé l’émissaire américain.M. Chareh a dirigé Hayat Tahrir al-Sham (HTS), l’ex-branche syrienne d’Al-Qaïda, groupe jihadiste rival de l’EI. HTS a été dissous après la chute de Bachar al-Assad.- Aide du Qatar -Selon une source syrienne au fait des discussions syro-américaines, outre ceux d’Austin Tice, Majd Kamalmaz et Kayla Mueller “il y a 11 noms sur la liste de Washington, des Syriens ayant la nationalité américaine”. Elle n’a pas fourni d’autres détails sur cette liste.De son côté, et “sur demande des Etats-Unis, une mission du Qatar a commencé à rechercher les restes d’Américains dans le nord de la Syrie tués par l’EI”, a-t-elle ajouté. Le 11 mai, les forces de sécurité du Qatar ont annoncé, selon l’agence officielle qatarie QNA, “la découverte des restes de 30 personnes qui auraient été enlevées et tuées par l’EI à Dabiq”, au nord d’Alep.”Ces efforts font partie d’une opération internationale menée en réponse à une demande officielle du FBI”, et “en pleine coordination” avec Damas, a précisé QNA.En 2022, un membre de l’EI, El Shafee el-Sheikh, a été condamné à la prison en vie aux Etats-Unis pour son rôle dans la mort des journalistes américains James Foley et Steven Sotloff ainsi que des travailleurs humanitaires Peter Kassig et Kayla Mueller, également américains.- Nouveaux chefs de la sécurité -Dans un contexte de rapprochement avec l’Occident et d’allégement progressif des sanctions contre Damas, les autorités syriennes avaient annoncé samedi une “réorganisation” du ministère de l’Intérieur, notamment pour lutter contre les trafics de drogue et d’êtres humains. Dimanche, le ministère syrien de l’Intérieur a nommé des chefs de la sécurité dans 12 provinces du pays. Il n’a pas donné beaucoup de détails sur les personnes choisies, mais certaines exerçaient des fonctions au sein de HTS qui a renversé le pouvoir de Bachar al-Assad en décembre.

La Syrie va aider Washington à retrouver des Américains disparus

Le pouvoir syrien d’Ahmad al-Chareh a accepté d’aider les Etats-Unis à retrouver les Américains disparus pendant la guerre civile en Syrie, a indiqué dimanche un émissaire américain.Cette annonce est intervenue au lendemain de la levée formelle par les Etats-Unis des sanctions imposées à la Syrie sous l’ex-président Bachar al-Assad, renversé en décembre par une coalition de groupes rebelles islamistes dirigée par M. Chareh.Depuis, les relations entre le nouveau pouvoir syrien et les Etats-Unis se sont progressivement améliorées, menant à une rencontre le 13 mai entre le président Donald Trump et M. Chareh à Ryad.”Un grand pas en avant. Le nouveau gouvernement syrien a accepté d’aider les Etats-Unis à localiser et à rapatrier les citoyens américains ou leurs dépouilles. Les familles d’Austin Tice, Majd Kamalmaz et Kayla Mueller doivent pouvoir tourner la page”, a écrit sur X l’envoyé spécial pour la Syrie, Tom Barrack.La guerre en Syrie a été déclenchée en 2011 par la répression dans le sang de manifestations prodémocratie dans le sillage du Printemps arabe. Elle s’est ensuite complexifiée avec l’intervention de plusieurs acteurs régionaux et internationaux et des groupes jihadistes.En 2014, le groupe jihadiste Etat islamique (EI) s’est emparé de vastes régions en Syrie et en Irak voisin, avant d’être défait, respectivement en 2019 et 2017, avec l’aide de la coalition antijihadiste dirigée par les Etats-Unis.   De nombreux otages occidentaux ont été enlevés par l’EI en Syrie, dont certains ont été exécutés, d’autres libérés. Mais le sort de plusieurs otages reste inconnu.- Tice, Kamalmaz, Mueller – Le journaliste Austin Tice, qui travaillait pour l’Agence France-Presse, McClatchy News, le Washington Post, CBS et d’autres médias, a été enlevé en août 2012 par des hommes armés près de Damas. Son enlèvement n’a jamais été revendiqué et sa mère a vu M. Chareh à Damas en janvier.Kayla Mueller, une humanitaire qui travaillait avec le Danish Refugee Council, a été enlevée à Alep (nord) en août 2013. L’EI a affirmé que l’otage, alors âgée de 26 ans, avait été tuée près de Raqa (nord) en 2015 dans des raids de la coalition antijihadiste.Mais lors de son premier mandat, Donald Trump a affirmé en 2019 qu’elle avait été “gardée captive puis tuée” par le chef de l’EI, Abou Bakr al-Baghdadi, lui-même abattu dans une opération américaine cette année-là. Le corps de l’Américaine n’a jamais été retrouvé.Majd Kamalmaz, un psychologue américain né en Syrie, est disparu depuis son arrestation à un point de contrôle en 2017.Le président Trump a “clairement indiqué que rapatrier les citoyens américains ou honorer dignement leurs dépouilles était une priorité absolue. Le nouveau gouvernement syrien va nous aider dans cet engagement”, a affirmé l’émissaire américain.M. Chareh a dirigé Hayat Tahrir al-Sham (HTS), l’ex-branche syrienne d’Al-Qaïda, groupe jihadiste rival de l’EI. HTS a été dissous après la chute de Bachar al-Assad.- Aide du Qatar -Selon une source syrienne au fait des discussions syro-américaines, outre ceux d’Austin Tice, Majd Kamalmaz et Kayla Mueller “il y a 11 noms sur la liste de Washington, des Syriens ayant la nationalité américaine”. Elle n’a pas fourni d’autres détails sur cette liste.De son côté, et “sur demande des Etats-Unis, une mission du Qatar a commencé à rechercher les restes d’Américains dans le nord de la Syrie tués par l’EI”, a-t-elle ajouté. Le 11 mai, les forces de sécurité du Qatar ont annoncé, selon l’agence officielle qatarie QNA, “la découverte des restes de 30 personnes qui auraient été enlevées et tuées par l’EI à Dabiq”, au nord d’Alep.”Ces efforts font partie d’une opération internationale menée en réponse à une demande officielle du FBI”, et “en pleine coordination” avec Damas, a précisé QNA.En 2022, un membre de l’EI, El Shafee el-Sheikh, a été condamné à la prison en vie aux Etats-Unis pour son rôle dans la mort des journalistes américains James Foley et Steven Sotloff ainsi que des travailleurs humanitaires Peter Kassig et Kayla Mueller, également américains.- Nouveaux chefs de la sécurité -Dans un contexte de rapprochement avec l’Occident et d’allégement progressif des sanctions contre Damas, les autorités syriennes avaient annoncé samedi une “réorganisation” du ministère de l’Intérieur, notamment pour lutter contre les trafics de drogue et d’êtres humains. Dimanche, le ministère syrien de l’Intérieur a nommé des chefs de la sécurité dans 12 provinces du pays. Il n’a pas donné beaucoup de détails sur les personnes choisies, mais certaines exerçaient des fonctions au sein de HTS qui a renversé le pouvoir de Bachar al-Assad en décembre.

Bangladesh tax workers end strike after government backtracks

Bangladesh’s tax authority workers ended a two-week partial strike on Sunday after they said the interim government would address their demands to stop an overhaul of the body.Earlier on Sunday, security forces had surrounded the national tax authority headquarters, after government orders to reform the National Board of Revenue (NBR) sparked fury from employees.Joint Tax Commissioner Monalisa Saha Sushmita told reporters at the main NBR building in Dhaka, where police and armed security gathered, that the workers would begin a “complete” shutdown.Hours later, NRB senior official Abdur Rouf said the strike had ended.”The government assured to take care of our demands, and that’s why we have called off our strike,” Rouf told AFP. “Our next step is negotiation.”NRB officials had said their strike had resulted in the revenues not being collected that totalled $122-163 million per day. It was not possible to verify those figures.Bangladesh has been in turmoil since a student-led revolt ousted former prime minister Sheikh Hasina in August 2024, ending her 15-year iron-fisted rule.The interim government — led by Nobel Peace Prize-winning microfinance pioneer Muhammad Yunus — is trying to enact sweeping reforms.The tax board protest reflects the divisions, rival loyalties and confusion between government branches and the caretaker administration.The government proposals would have allowed civil servants from outside the NRB to take top roles.Bangladesh is the world’s second-largest garment manufacturer, while textile and garment production accounts for about 80 percent of the country’s exports.The industry has been rebuilding after it was hit hard by last year’s unrest.In separate protests on Sunday, hundreds of civil servants demonstrated in Dhaka against a government order giving it greater power to sack employees for disciplinary breaches.”If the government proceeds with the amended ordinance, the interim government will face severe criticism,” said Mohammad Nazrul Islam from the Inter-Ministerial Employees Association.es-mma-sa-pjm/sst

Roland-Garros: Nadal célébré en ouverture, Sabalenka expéditive d’entrée

“Rafa” revient dans son jardin, sans raquette en main: le court Philippe-Chartier s’apprêtait dimanche en fin d’après-midi à rendre hommage au jeune retraité Rafael Nadal, 14 fois vainqueur à Roland-Garros, à l’aube d’une quinzaine placée sous le signe des adieux.Après la victoire de Lorenzo Musetti (7e) 7-5, 6-2, 6-0 face à l’Allemand Yannick Hanfmann (137e), le Central bruissait d’impatience à 18h00 en attendant la légende espagnole de la terre battue Rafael Nadal (38 ans), auquel sera rendu un “hommage très important”, selon le président de la Fédération française de tennis Gilles Moretton.Pour l’occasion, des t-shirts “Merci Rafa” couleurs blancs et ocre ont été distribués aux spectateurs du court Philippe-Chartier. La carrière de l’ex-N.1 mondial avait certes déjà été célébrée en novembre à l’issue de son dernier match officiel, une défaite en Coupe Davis à Malaga.Mais la cérémonie, très sobre et organisée aux petites heures de la nuit andalouse, avait suscité des critiques.Peu de détails ont filtré sur la cérémonie, mais les hommages ont déjà commencé à affluer pour saluer la carrière du vainqueur de 22 titres du Grand Chelem. “Il nous a apporté tellement, c’était un modèle”, a dit vendredi en conférence de presse l’actuel N.1 mondial Jannik Sinner, louant “son humilité” et “son succès en tant que joueur”.La N.1 mondiale Aryna Sabalenka a salué dimanche quelqu’un qui a travaillé “d’arrache‑pied pour accomplir tous ces exploits”, “une source d’inspiration indéniable” pour elle.- Gasquet et Garcia aussi sur le départ -Nadal, guère amateur de ce genre de cérémonies à sa gloire, inaugurera une quinzaine parisienne synonyme de dernière danse pour de nombreux joueurs.La carrière de l’ex-N.7 mondial Richard Gasquet sera ainsi honorée au terme de son dernier match professionnel.À près de 39 ans, le triple demi-finaliste en Grand Chelem entamera lundi son ultime Roland-Garros contre son compatriote français Terence Atmane (121e).En cas de qualification, l’un des chouchous du public tricolore aura très probablement droit à un 2e tour de gala contre Jannik Sinner.L’ex-N.4 mondiale Caroline Garcia (31 ans) s’apprête elle aussi à débuter lundi son dernier Roland-Garros contre l’Américaine Bernarda Pera (83e).La Française a surpris en annonçant vendredi vivre ses “dernières semaines” sur le circuit, après avoir notamment remporté trois WTA 1000 (Pékin, Wuhan, Cincinnati) et le Masters en 2022. Mais si un hommage doit lui être rendu, elle préfère qu’il ait lieu lors de l’édition 2026 du tournoi, a-t-elle indiqué samedi en conférence de presse.- Sabalenka et Svitolina faciles -Avant la séquence émotion sur le Central, Aryna Sabalenka, une des grandes favorites à la victoire finale, a sorti rapidement la Russe Kamilla Rakhimova 6-1, 6-0 pour son entrée en lice. Face à Rakhimova, la Bélarusse de 27 ans n’a jamais été mise en difficulté et n’a laissé aucune chance à son adversaire du jour, avec 30 coups gagnants et 5 aces, en une heure pile.La triple lauréate en Grand Chelem affrontera au deuxième tour la Suissesse Jil Teichmann (97e).La première victoire de la journée est revenue à l’Ukrainienne Elina Svitolina (14e), qui a elle aussi expédié son adversaire du jour, la Turque Zeynep Sonmez (76e), 6-1, 6-1.  La pluie a brièvement fait son apparition à la mi-journée Porte d’Auteuil, provoquant une interruption sur les courts annexes pendant près d’une heure. Protégée par le toit du Central, la championne olympique chinoise Zheng Qinwen (8e) a remporté son match 6-4, 6-3 contre la Russe Anastasia Pavlyuchenkova (50e). Demi-finaliste à Rome, l’Américaine Peyton Stearns (33e) a été balayée par l’Allemande Eva Lys (59e) 6-0, 6-3. dga-aco-bdu-ole/cyj