Elite figure skaters and coaches on crashed US flight

Global figure skating’s tight-knit community was in mourning on Thursday after a passenger jet crash in Washington killed two former world champion coaches and stars from the next generation of top US talent.Former Russian world pairs champions Evgenia Shishkova and Vadim Naumov and at least two other elite skating coaches, and as many as 14 American skaters, were lost when a plane collided midair with a US Army helicopter on Wednesday night.American Eagle Flight 5342 from Wichita, Kansas, crashed into the Potomac River, with President Donald Trump announcing Thursday there were no survivors.Among those grief-stricken was Nancy Kerrigan, a former US women’s champion and two-time Olympic and world medalist based in Boston, where the World Figure Skating Championships will be held in March.”Not sure how to process it,” she said, breaking down in tears. “When you find out you know some of the people on the plane, it’s an even bigger blow.”Added reigning world and US men’s champion Ilia Malinin: “I’m heartbroken by the tragic loss of my fellow skaters in this devastating accident. This loss is beyond words.”Doug Zeghibe, chief executive of The Skating Club of Boston, confirmed six club members were on the plane, including 1994 world pairs champions Shishkova and Naumov.”To the best of our knowledge, 14 skaters returning home… were lost in the plane crash,” said Zeghibe, who declared the disaster would have “long-reaching impacts” for the sport.Zeghibe said the passengers were returning from US Figure Skating’s national development camp, conducted in Wichita following last week’s US championships there.”This camp is for young competitive stars of tomorrow with the most promise to be a champion of tomorrow,” Zeghibe said.US Figure Skating, in a statement, confirmed only that “several members of our skating community” were on the plane.”We are devastated by this unspeakable tragedy and hold the victims’ families closely in our hearts.”The Skating Club of Boston said skaters Jinna Han, 13, and Spencer Lane, 16, their mothers and Naumov and Shishkova were aboard the plane that crashed into the icy Potomac.”I’ve never seen anyone love skating as much as these two and that’s why I think it hurts so much,” Kerrigan said of Han and Lane.”The kids care. They work really hard to be here. Their parents work hard… it’s just such a tragic event.”It also could mean a lost generation of champion talent.”Our sport and this club have suffered a horrible loss with this tragedy,” Zeghibe said. “We’re devastated.”US Olympic and Paralympic Committee chief executive Sarah Hirshland said, “These Olympic hopefuls represented the bright future of Team USA,” and “were remarkable young people and talents,” who will “forever hold a cherished place in the Team USA family.”- ‘Sadness beyond words’ -Congressman Suhas Subramanyam of Virginia posted on social media that among those killed was Russian skating coach Inna Volyanskaya of the Washington Figure Skating Club.Alexandr Kirsanov, another Russian coach, was on the plane, according to his wife Natalya Gudin, who told ABC News she has “lost everything.”The Philadelphia Skating Club said only that “beloved members” died in the crash.The accident revived memories of a February 1961 tragedy involving the US figure skating squad, half of which were Boston club members according to Zeghibe.The entire 18-member team bound for the world championships in Prague was killed when their plane crashed as it prepared to land in Brussels.Naumov and Shishkova, who coached in Boston since 2017, will be missed, Kerrigan said.”To walk in here and not see (them) would be very strange for everybody,” she said. “And it’s going to be hard.”Naumov and Shishkova have a 23-year-old son, Maxim Naumov, who won the 2020 US junior men’s title and placed fourth at last week’s US nationals. Zeghibe said Maxim Naumov was not aboard the plane.International Skating Union president Kim Jae-youl said “the world of figure skating is heartbroken,” adding: “To lose so many members of our community in this way brings sadness beyond words.”A moment of silence was observed Thursday at the European Figure Skating Championships in Estonia.

Inondations dans l’Ouest: l’eau monte moins que prévu, trois départements en vigilance rouge

Le pic de crue pourrait être moindre que redouté jusqu’alors à Redon, en Ille-et-Vilaine, département qui reste toutefois en vigilance rouge pour crues jusqu’à vendredi, tout comme le Morbihan et la Loire-Atlantique.”Nous nous trouvons actuellement sur un plateau de montée de crue. Le pic est à venir et devrait vraisemblablement être atteint demain (…) en fin de journée”, a fait savoir la mairie de Redon jeudi soir.”Nous étions ce (jeudi) matin à 5,11 m, avec une relative différence par rapport à ce qui était prévu, en l’occurrence 5,65 m. Donc on voit que les choses se tassent, se stabilisent”, a souligné le préfet d’Ille-et-Vilaine, Amaury de Saint-Quentin, en visite dans cette ville habituée des inondations, lors d’une visite jeudi après-midi. A 19H00, l’eau stagnait à 5,10 m.”On est quand même sur une crue comparable à celle de 1995-2001, ça se jouera à quelques centimètres”, a complété Jean-François Mary, président de l’agglomération de Redon, soit 5,35-5,36 mètres, loin de la crue historique de 1936 avec 5,56 m.”Il y a eu 1995, 2000, 2001 et 2025 à présent. On ne s’y habitue jamais à ces crues”, constatait Christelle Bernard, 65 ans, en prenant des photos le long de la berge.”La décrue sera lente, ça fait un peu peur”, lâchait Isabelle Rousselet, 66 ans, en contemplant “ces flots impressionnants”.Très vulnérables car entourés de rivières, de marais et d’un canal, plusieurs quartiers de Redon, en Ille-et-Vilaine, et de Saint-Nicolas-de-Redon, côté Loire-Atlantique, ont les pieds dans l’eau depuis la veille.La mairie de Redon estimait à 750 (sur près de 10.000) le nombre d’habitants “susceptibles d’être impactés”. Aucune nouvelle évacuation n’a été nécessaire jeudi.A l’échelle du département, 1.106 personnes ont été évacuées depuis dimanche, un chiffre stable, selon la préfecture.A Saint-Nicolas-de-Redon, de l’autre côté du pont inondé dont l’accès était bloqué par des gendarmes, 300 personnes ont été évacuées, selon la préfecture de Loire-Atlantique.- Nettoyage -Les crues n’ont pas fait de victime mais au total, quelque 1.600 personnes vivant dans deux zones inondées sur les deux départements limitrophes ont quitté leur logement.”Solidarité avec les habitants de l’Ouest qui font face à des inondations”, a écrit jeudi matin le président Emmanuel Macron sur X. “L’état de catastrophe naturelle sera déclaré dans les prochains jours”, a affirmé sur franceinfo la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher.A Rennes, traversée par deux rivières, “la fin de l’épisode de précipitations et l’amorce de la décrue permettent d’envisager une amélioration progressive de la situation”, a fait savoir la mairie en fin d’après-midi.Sur l’Ille, “la décrue devrait s’amorcer dans la nuit et demain matin”, tandis que pour la Vilaine, “les niveaux d’eau restent en dessous de ceux observés lundi” et le pic de crue est attendu jeudi dans la soirée.La ville se préparait déjà à la suite, en organisant les opérations de nettoyage “qui ont débuté”.Au sud de Rennes, le Pont-Réan sur la départementale 577, qui pourrait avoir été fragilisé par la montée de l’eau, comme d’autres ouvrages d’art, a été provisoirement fermé à la circulation, a fait savoir le département.La circulation des trains entre Rennes et Nantes, qui passe par Redon, est totalement interrompue au moins jusqu’à lundi, et Redon n’est plus accessible que par un seul grand axe de circulation routière, venant de Rennes. Ces crues ont aussi de nombreuses conséquences sur l’agriculture.”Cette situation n’est pas sans conséquence sur les exploitations agricoles” d’Ille-et-Vilaine, relève dans un communiqué le syndicat agricole FDSEA. “Certaines d’entre elles ont vu leurs stabulations inondées, jusqu’à un mètre d’eau a été constaté, et des bâtiments ont souffert des fortes rafales de vent. Les céréales semées à l’automne sont noyées et subissent elles aussi cette forte pluviométrie.”Par ailleurs, cinq départements sont en vigilance orange pour crues (Eure, Oise, Sarthe, Seine-Maritime, Somme). En revanche, la vigilance orange pour pluie-inondation a été levée dans les Alpes-Maritimes et le Var.

Inondations dans l’Ouest: l’eau monte moins que prévu, trois départements en vigilance rouge

Le pic de crue pourrait être moindre que redouté jusqu’alors à Redon, en Ille-et-Vilaine, département qui reste toutefois en vigilance rouge pour crues jusqu’à vendredi, tout comme le Morbihan et la Loire-Atlantique.”Nous nous trouvons actuellement sur un plateau de montée de crue. Le pic est à venir et devrait vraisemblablement être atteint demain (…) en fin de journée”, a fait savoir la mairie de Redon jeudi soir.”Nous étions ce (jeudi) matin à 5,11 m, avec une relative différence par rapport à ce qui était prévu, en l’occurrence 5,65 m. Donc on voit que les choses se tassent, se stabilisent”, a souligné le préfet d’Ille-et-Vilaine, Amaury de Saint-Quentin, en visite dans cette ville habituée des inondations, lors d’une visite jeudi après-midi. A 19H00, l’eau stagnait à 5,10 m.”On est quand même sur une crue comparable à celle de 1995-2001, ça se jouera à quelques centimètres”, a complété Jean-François Mary, président de l’agglomération de Redon, soit 5,35-5,36 mètres, loin de la crue historique de 1936 avec 5,56 m.”Il y a eu 1995, 2000, 2001 et 2025 à présent. On ne s’y habitue jamais à ces crues”, constatait Christelle Bernard, 65 ans, en prenant des photos le long de la berge.”La décrue sera lente, ça fait un peu peur”, lâchait Isabelle Rousselet, 66 ans, en contemplant “ces flots impressionnants”.Très vulnérables car entourés de rivières, de marais et d’un canal, plusieurs quartiers de Redon, en Ille-et-Vilaine, et de Saint-Nicolas-de-Redon, côté Loire-Atlantique, ont les pieds dans l’eau depuis la veille.La mairie de Redon estimait à 750 (sur près de 10.000) le nombre d’habitants “susceptibles d’être impactés”. Aucune nouvelle évacuation n’a été nécessaire jeudi.A l’échelle du département, 1.106 personnes ont été évacuées depuis dimanche, un chiffre stable, selon la préfecture.A Saint-Nicolas-de-Redon, de l’autre côté du pont inondé dont l’accès était bloqué par des gendarmes, 300 personnes ont été évacuées, selon la préfecture de Loire-Atlantique.- Nettoyage -Les crues n’ont pas fait de victime mais au total, quelque 1.600 personnes vivant dans deux zones inondées sur les deux départements limitrophes ont quitté leur logement.”Solidarité avec les habitants de l’Ouest qui font face à des inondations”, a écrit jeudi matin le président Emmanuel Macron sur X. “L’état de catastrophe naturelle sera déclaré dans les prochains jours”, a affirmé sur franceinfo la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher.A Rennes, traversée par deux rivières, “la fin de l’épisode de précipitations et l’amorce de la décrue permettent d’envisager une amélioration progressive de la situation”, a fait savoir la mairie en fin d’après-midi.Sur l’Ille, “la décrue devrait s’amorcer dans la nuit et demain matin”, tandis que pour la Vilaine, “les niveaux d’eau restent en dessous de ceux observés lundi” et le pic de crue est attendu jeudi dans la soirée.La ville se préparait déjà à la suite, en organisant les opérations de nettoyage “qui ont débuté”.Au sud de Rennes, le Pont-Réan sur la départementale 577, qui pourrait avoir été fragilisé par la montée de l’eau, comme d’autres ouvrages d’art, a été provisoirement fermé à la circulation, a fait savoir le département.La circulation des trains entre Rennes et Nantes, qui passe par Redon, est totalement interrompue au moins jusqu’à lundi, et Redon n’est plus accessible que par un seul grand axe de circulation routière, venant de Rennes. Ces crues ont aussi de nombreuses conséquences sur l’agriculture.”Cette situation n’est pas sans conséquence sur les exploitations agricoles” d’Ille-et-Vilaine, relève dans un communiqué le syndicat agricole FDSEA. “Certaines d’entre elles ont vu leurs stabulations inondées, jusqu’à un mètre d’eau a été constaté, et des bâtiments ont souffert des fortes rafales de vent. Les céréales semées à l’automne sont noyées et subissent elles aussi cette forte pluviométrie.”Par ailleurs, cinq départements sont en vigilance orange pour crues (Eure, Oise, Sarthe, Seine-Maritime, Somme). En revanche, la vigilance orange pour pluie-inondation a été levée dans les Alpes-Maritimes et le Var.

Inondations dans l’Ouest: l’eau monte moins que prévu, trois départements en vigilance rouge

Le pic de crue pourrait être moindre que redouté jusqu’alors à Redon, en Ille-et-Vilaine, département qui reste toutefois en vigilance rouge pour crues jusqu’à vendredi, tout comme le Morbihan et la Loire-Atlantique.”Nous nous trouvons actuellement sur un plateau de montée de crue. Le pic est à venir et devrait vraisemblablement être atteint demain (…) en fin de journée”, a fait savoir la mairie de Redon jeudi soir.”Nous étions ce (jeudi) matin à 5,11 m, avec une relative différence par rapport à ce qui était prévu, en l’occurrence 5,65 m. Donc on voit que les choses se tassent, se stabilisent”, a souligné le préfet d’Ille-et-Vilaine, Amaury de Saint-Quentin, en visite dans cette ville habituée des inondations, lors d’une visite jeudi après-midi. A 19H00, l’eau stagnait à 5,10 m.”On est quand même sur une crue comparable à celle de 1995-2001, ça se jouera à quelques centimètres”, a complété Jean-François Mary, président de l’agglomération de Redon, soit 5,35-5,36 mètres, loin de la crue historique de 1936 avec 5,56 m.”Il y a eu 1995, 2000, 2001 et 2025 à présent. On ne s’y habitue jamais à ces crues”, constatait Christelle Bernard, 65 ans, en prenant des photos le long de la berge.”La décrue sera lente, ça fait un peu peur”, lâchait Isabelle Rousselet, 66 ans, en contemplant “ces flots impressionnants”.Très vulnérables car entourés de rivières, de marais et d’un canal, plusieurs quartiers de Redon, en Ille-et-Vilaine, et de Saint-Nicolas-de-Redon, côté Loire-Atlantique, ont les pieds dans l’eau depuis la veille.La mairie de Redon estimait à 750 (sur près de 10.000) le nombre d’habitants “susceptibles d’être impactés”. Aucune nouvelle évacuation n’a été nécessaire jeudi.A l’échelle du département, 1.106 personnes ont été évacuées depuis dimanche, un chiffre stable, selon la préfecture.A Saint-Nicolas-de-Redon, de l’autre côté du pont inondé dont l’accès était bloqué par des gendarmes, 300 personnes ont été évacuées, selon la préfecture de Loire-Atlantique.- Nettoyage -Les crues n’ont pas fait de victime mais au total, quelque 1.600 personnes vivant dans deux zones inondées sur les deux départements limitrophes ont quitté leur logement.”Solidarité avec les habitants de l’Ouest qui font face à des inondations”, a écrit jeudi matin le président Emmanuel Macron sur X. “L’état de catastrophe naturelle sera déclaré dans les prochains jours”, a affirmé sur franceinfo la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher.A Rennes, traversée par deux rivières, “la fin de l’épisode de précipitations et l’amorce de la décrue permettent d’envisager une amélioration progressive de la situation”, a fait savoir la mairie en fin d’après-midi.Sur l’Ille, “la décrue devrait s’amorcer dans la nuit et demain matin”, tandis que pour la Vilaine, “les niveaux d’eau restent en dessous de ceux observés lundi” et le pic de crue est attendu jeudi dans la soirée.La ville se préparait déjà à la suite, en organisant les opérations de nettoyage “qui ont débuté”.Au sud de Rennes, le Pont-Réan sur la départementale 577, qui pourrait avoir été fragilisé par la montée de l’eau, comme d’autres ouvrages d’art, a été provisoirement fermé à la circulation, a fait savoir le département.La circulation des trains entre Rennes et Nantes, qui passe par Redon, est totalement interrompue au moins jusqu’à lundi, et Redon n’est plus accessible que par un seul grand axe de circulation routière, venant de Rennes. Ces crues ont aussi de nombreuses conséquences sur l’agriculture.”Cette situation n’est pas sans conséquence sur les exploitations agricoles” d’Ille-et-Vilaine, relève dans un communiqué le syndicat agricole FDSEA. “Certaines d’entre elles ont vu leurs stabulations inondées, jusqu’à un mètre d’eau a été constaté, et des bâtiments ont souffert des fortes rafales de vent. Les céréales semées à l’automne sont noyées et subissent elles aussi cette forte pluviométrie.”Par ailleurs, cinq départements sont en vigilance orange pour crues (Eure, Oise, Sarthe, Seine-Maritime, Somme). En revanche, la vigilance orange pour pluie-inondation a été levée dans les Alpes-Maritimes et le Var.

Trump insists Egypt, Jordan will take Gazans

US President Donald Trump insisted Thursday that Egypt and Jordan would take in displaced Gazans, despite the two Arab nations dismissing his plan to move Palestinians from the territory.Trump’s comments came a day after Egyptian President Abdel Fattah al-Sisi and Jordan’s King Abdullah II rejecting any forced displacement of Gazans following the war between Hamas and Israel.”They will do it,” Trump told reporters in the Oval Office when asked for his response to the Egyptian and Jordanian refusal, and whether he would consider imposing tariffs on either country to push them.”They’re going to do it. We do a lot for them, and they’re going to do it.”After an Israel-Hamas ceasefire took effect on January 19, Trump last week floated a plan to “clean out” the Gaza Strip and for Palestinians to move to “safer” locations such as Egypt or Jordan.He said the 15-month war had reduced the Palestinian territory to a “demolition site.”Trump’s Middle East envoy Steve Witkoff made a rare trip to Gaza this week, the White House said, in a bid to prop up the fragile ceasefire. He also met Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu.Egypt’s Sisi, a key US ally, had said on Wednesday in his first public response to Trump’s comments that displacing “the Palestinian people from their land is an injustice that we cannot take part in.”Jordan’s King Abdullah II separately stressed his country’s “firm position on the need to keep the Palestinians on their land.” Since the start of the Israel-Hamas war in October 2023, both Egypt and Jordan have warned of plans to displace Palestinians from Gaza and the West Bank across their borders.

Liesse à Ramallah à l’arrivée des prisonniers palestiniens libérés

Agitant des drapeaux et tirant des coups de feu en l’air, des milliers de Palestiniens en liesse ont accueilli les prisonniers libérés par Israël à Ramallah en Cisjordanie occupée. Pour ce troisième échange d’otages israéliens à Gaza contre des prisonniers palestiniens dans le cadre de l’accord de trêve entre Israël et le Hamas, l’Autorité palestinienne dirigée par Mahmoud Abbas a organisé l’accueil et seuls les drapeaux jaunes du parti Fatah de M. Abbas étaient visibles au départ. Mais à l’arrivée des deux bus transportant les prisonniers libérés, les policiers palestiniens ont eu du mal à retenir la foule, selon un correspondant de l’AFP sur place.Des coups de feu ont été tirés en guise de célébration. Plusieurs Palestiniens ont scandé des slogans pro-Hamas et d’autres ont agité le drapeau vert du mouvement islamiste palestinien qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007.Au total, 110 Palestiniens ont été libérés jeudi, selon les autorités israéliennes et palestiniennes.Selon Amin Shuman, chef du comité chargé des affaires des prisonniers palestiniens à Ramallah, 66 sont arrivés en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, 21 ont été expulsés, 14 ont été transféré à Jérusalem-Est et neuf à Gaza. Ils ont tous été libérés en échange de trois Israéliens enlevés lors de l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 et retenus depuis à Gaza.Après plusieurs heures d’attente, la foule a fait exploser sa joie à la vue des bus affrétés par la Croix-Rouge internationale.- “Où est papa?” -“Où est papa?” En larmes, Raghda Nasser, 21 ans, s’est faufilée dans la foule pour atteindre son père, Hussein Nasser, qu’elle serrait dans ses bras pour la première fois.Hussein Nasser avait été emprisonné alors que sa femme était enceinte il y a 22 ans, pour des motifs que Raghda n’a pas révélés. Elle et sa sÅ“ur Hedaya, 22 ans, ont enlacé leur père qui pleurait avec elles.Quelques heures avant sa libération, Raghda Nasser a raconté à l’AFP qu’elle venait de lui rendre visite en prison “derrière la vitre”.Elle et sa soeur avaient quitté tôt le matin leur village près de Naplouse (nord) pour venir à Ramallah. Pour l’occasion, elles ont porté des robes noires traditionnelles palestiniennes avec des motifs rouges finement cousus.Etudiante en littérature anglaise, Raghda Nasser a dit avoir de la chance car son père serait présent pour sa remise de diplôme dans quelques mois.- Porté en triomphe -Parmi les prisonniers libérés jeudi, figurent Mohammad Abou Warda qui purgeait 48 peines de prison à vie et Zakaria al-Zoubeidi, responsable d’attentats anti-israéliens et ex-leader local de la branche armée du Fatah.Drapeau palestinien autour du cou, souriant et faisant le V de la victoire, Zakaria al-Zoubeidi a été porté en triomphe par la foule à sa descente du bus l’ayant emmené de la prison militaire israélienne d’Ofer en Cisjordanie.L’ex-détenu qui portait toujours son survêtement gris de prisonnier, a embrassé des bébés et serré la main des gens.Plus d’une heure après l’arrivée des bus, la foule a commencé à se disperser dans la nuit alors que les familles ramenaient leurs proches libérés à la maison, au milieu d’une parade de scooters klaxonnant joyeusement.

Washington midair crash: What we know so far

A US commercial airliner with 64 people aboard and a military helicopter collided over Washington on Wednesday before crashing into the Potomac River.A rescue mission had turned into a recovery operation by Thursday, with no survivors expected.Here’s what we know so far:- What happened? -Just before 9:00 pm (0200 GMT Thursday) a Bombardier jet operated by American Airlines subsidiary PSA was approaching Reagan National Airport when it collided with a US Army Black Hawk helicopter.American Eagle Flight 5342 was flying to the US capital from Wichita, Kansas — typically a journey time of just under three hours.Air traffic controllers asked the jet to switch its landing route from one runway to another shortly before the crash, according to The New York Times, which added this was a routine request for regional flights.Ahead of the crash, controllers warned the helicopter it was on course to collide with the passenger jet.Footage from the nearby Kennedy Center captured a small aircraft heading towards a well-lit descending plane before a fireball can be seen.Both plunged into the Potomac River, with the plane fuselage splitting into three separate pieces.- No survivors -Authorities say they do not expect any survivors from the crash, and were on Thursday working to recover 67 bodies from the river.American Airlines reported 60 passengers and four crew members were aboard the flight, while three US Army personnel were on the helicopter, according to a military official.The plane was carrying athletes and coaches from the elite figure skating world, including former Russian world pairs champions Evgenia Shishkova and Vadim Naumov.US Figure Skating said “several” members of its community were aboard the flight.The plane pilot was identified by US media as Sam Lilley, a 28-year-old with six years experience at American Airlines, and who was engaged to be married.- Complex recovery operation -Washington fire chief John Donnelly said a large-scale and “highly complex” recovery operation was launched Wednesday night. Boats were still on the water Thursday looking for victims and wreckage.Water conditions were cold enough for hypothermia to set in within 30 minutes, according to experts, and some debris had spread downriver into Maryland.None of the so-called black box flight recorders had been located as of Thursday afternoon, the National Transportation Safety Board (NTSB) said, adding they were believed to be underwater.- Was it avoidable? -Both aircraft were on standard flight patterns on a clear night with good visibility, albeit in an airspace that is extremely busy with military and commercial craft.US Defense Secretary Pete Hegseth said those aboard the helicopter — a captain, staff sergeant and chief warrant officer — were a “fairly experienced crew.”Authorities said the weather Wednesday night was clear, with Transportation Secretary Sean Duffy adding that the crash was “absolutely” preventable.President Donald Trump told a news conference that the American Airlines plane was “doing everything right” before the collision.”You had a pilot problem from the standpoint of the helicopter,” Trump said. “You could have done a million different maneuvers. For some reason, it just kept going.”- Investigation underway -The New York Times reported that staffing in Reagan National’s air traffic control tower was “not normal,” citing an internal preliminary Federal Aviation Administration report.A controller was monitoring both planes and helicopters — jobs that “typically are assigned to two controllers, rather than one,” the newspaper reported.The NTSB, the federal agency that probes civilian transportation accidents, said it will leave “no stone unturned” in its investigation into the incident.After the crash Trump blamed so-called diversity, equity and inclusion policies under presidents Barack Obama and Joe Biden for poor safety standards, building on the Republican’s wider attacks on DEI practices since he took office last week.Asked about the president’s claims, NTSB chair Jennifer Homendy told reporters: “As part of any investigation, we look at the human, the machine and the environment.”

Syrie: le président intérimaire promet un dialogue national et la “paix civile”

Le président syrien par intérim Ahmad al-Chareh a promis jeudi de tenir une “conférence de dialogue national” et dit vouloir préserver “la paix civile” dans un pays ravagé par 13 ans de guerre, lors de son premier discours à la nation.Nommé mercredi président intérimaire pour une durée indéterminée, M. Chareh a dirigé la coalition de factions rebelles islamistes qui a renversé le 8 décembre le président Bachar al-Assad mettant fin à des décennies de pouvoir du clan Assad.Il a prononcé son discours après avoir accueilli à Damas l’émir du Qatar, Tamim ben Hamad Al-Thani, qui a effectué la première visite d’un chef d’Etat en Syrie depuis la fuite du président déchu à Moscou et l’installation des nouvelles autorités dans la capitale syrienne.”Nous annoncerons dans les prochains jours un comité chargé de préparer la conférence de dialogue national, pour écouter les différents points de vue sur notre programme politique à venir”, a dit M. Chareh dans une brève allocution préenregistrée diffusée sur plusieurs télévisions.Il a assuré que parmi ses priorités figuraient le maintien de “la paix civile” et la préservation de l’unité territoriale sous “une seule autorité”, dans un pays morcelé par la guerre.Il faudra aussi “poursuivre les criminels ayant versé le sang syrien et commis massacres et crimes” qu’ils soient présents dans le pays ou à l’étranger, a-t-il dit, s’engageant à établir une “véritable justice transitionnelle”.- “Déclaration constitutionnelle” -A l’occasion de sa nomination président par intérim, M. Chareh a été chargé de former un “conseil législatif intérimaire” après la dissolution du Parlement et le gel de la Constitution.Le nouveau pouvoir a aussi annoncé la dissolution de l’armée de M. Assad et de son parti Baas, ainsi que celle de toutes les factions armées, dont celle dirigée par M. Chareh, Hayat Tahrir al-Sham (HTS).Un autre comité doit être mis en place pour former “un conseil législatif restreint”, remplaçant le Parlement dissous, a ajouté M. Chareh. Après ces étapes, une “déclaration constitutionnelle” servira de “référence légale” pendant la “période de transition”.Les nouvelles autorités s’efforcent de rassurer sur leur capacité à pacifier et réunifier le pays, et multiplient les gestes pour rassurer les minorités, inquiétées par des arrestations arbitraires et des exécutions sommaires selon des ONG et des militants.Le nord-est du pays, une région riche en pétrole,  est sous le contrôle des forces kurdes syriennes. Des soldats de la coalition internationale antijihadistes emmenée par Washington y sont également stationnés.Lors de son entretien avec M. Chareh, l’émir du Qatar a appelé à la formation d’urgence d’un gouvernement “représentant toutes les composantes” de la société syrienne afin de “consolider la stabilité et avancer dans les projets de reconstruction et de développement”.- Reconstruction -Les autorités syriennes comptent sur les riches pays du Golfe pour financer la reconstruction et aider au redressement de l’économie en Syrie, asphyxiée par les sanctions internationales.”Nous avons discuté d’un cadre global pour l’engagement bilatéral en matière de reconstruction”, a indiqué le chef de la diplomatie syrienne, Assaad al-Chaibani, lors d’un point presse avec le ministre d’Etat qatari, Mohammed Al-Khulaifi.Ce dernier a assuré que son pays “continuerait à fournir le soutien nécessaire à tous les niveaux” à la Syrie, dont “les infrastructures et l’électricité”.Le Premier ministre du Qatar Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani s’est rendu à Damas mi-janvier et a annoncé que son pays fournirait à la Syrie 200 mégawatts d’électricité.Riche émirat du Golfe, le Qatar a été le deuxième pays, après la Turquie, à rouvrir son ambassade à Damas, au lendemain de la fuite de Bachar al-Assad à Moscou, et a plaidé pour une levée des sanctions internationales imposées à la Syrie.Poids lourd du monde arabe, l’Arabie saoudite a félicité jeudi Ahmad al-Chareh pour sa nomination comme président par intérim de la Syrie et souhaité “succès et réussite” au dirigeant syrien.Depuis décembre, des responsables arabes et occidentaux se succèdent pour rencontrer le nouvel homme fort de Syrie.

Syria’s new leader pledges ‘national dialogue conference’

Syria’s interim president, Ahmed al-Sharaa, promised Thursday to hold a “national dialogue conference” in his first address to the nation since the fall of ousted leader Bashar al-Assad.Sharaa, who was appointed interim president a day earlier for an unspecified transitional period, vowed to preserve “civil peace” and Syria’s territorial unity.”We will announce in the coming days a committee charged with preparing the national dialogue conference, a direct platform for discussions, to listen to different points of view on our future political programme,” Sharaa said in the prerecorded televised address.Sharaa also committed to issuing a “constitutional declaration” to serve as a “legal reference” during the country’s transition, following the suspension of the old constitution.And he vowed to “pursue the criminals who shed Syrian blood and committed massacres and crimes”, whether they were in Syria or abroad, and to establish “real transitional justice” after Assad’s fall.The speech followed a visit by Qatari Emir Sheikh Tamim bin Hamad Al-Thani, who emphasised the “urgent need” to form an inclusive government during a meeting with Sharaa, according to the Qatari royal court.The emir’s trip to Damascus was the first by a head of state since Islamist-led rebels seized power less than two months ago. It also follows a visit by Qatar’s prime minister this month.The emir “stressed the urgent need to form a government representing all spectrums” of Syrian society in order “to consolidate stability and move forward with reconstruction, development and prosperity projects”, the royal court statement said, congratulating Sharaa on his appointment.Syria’s new authorities on Wednesday said Sharaa had also been tasked with forming a transitional legislature. They announced the dissolution of all armed groups involved in Assad’s overthrow, as well as the former government’s army.A transitional government had previously been appointed to steer the multi-ethnic, multi-confessional country until March 1.Syrian Foreign Minister Asaad al-Shaibani said discussions with the Qatari delegation touched on reconstruction in the country devastated by nearly 14 years of civil war.- ‘Historic visit’ -Unlike other Arab countries, Qatar did not restore diplomatic ties with Syria under Assad and was one of the first to back the armed rebellion that erupted after his government crushed a peaceful uprising in 2011.Several visiting foreign officials have urged an inclusive transition after Sharaa’s Islamist group led the offensive that ousted Assad on December 8.Qatari foreign ministry official Mohammed al-Khulaifi welcomed Wednesday’s announcement by Syria’s authorities “on the end of the revolutionary phase and the transition to the phase of establishing the state”.Doha would continue “to provide the required support on all humanitarian and service levels, and also regarding infrastructure and electricity”, he said.Qatar was the second country, after Turkey, to reopen its embassy in Damascus following Assad’s overthrow. It has urged the lifting of sanctions.During a visit earlier this month, Qatari Prime Minister Sheikh Mohammed bin Abdulrahman bin Jassim Al-Thani pledged to support the rehabilitation of Syria’s infrastructure.A diplomatic source has also said Qatar was weighing plans to assist Syria with public sector salaries.- Regional congratulations -Saudi Arabia’s king and crown prince on Thursday congratulated Sharaa on assuming Syria’s interim presidency.Riyadh was key to returning Assad’s Syria to the Arab League in 2023, after openly championing his overthrow following Damascus’s 2011 crackdown on pro-democracy protests, which sparked war.”We are pleased to express our congratulations on the occasion of your assumption of the presidency of the Syrian Arab Republic in the transitional phase,” King Salman said in a cable, according to the foreign ministry.Crown Prince Mohammed bin Salman, the Saudi prime minister and de facto ruler under his ageing father, sent a separate cable also offering his congratulations, the statement said.Last week, Saudi Arabia’s foreign minister visited Damascus, promising help to secure the lifting of international sanctions imposed during Assad’s rule.Shaibani travelled to Riyadh early in January for his first official trip abroad, and also visited Qatar during a regional tour.Jordan’s King Abdullah II also congratulated Sharaa on Thursday, wishing him “success in leading Syria and serving its people”.Amid a flurry of diplomatic activity, a delegation from Russia, a close ally of ousted leader Assad, visited this week, while foreign ministers or senior officials from countries including France, Germany and Turkey have also been to Damascus.Syria’s defence ministry said Thursday that a high-level Turkish military delegation also visited the country.burs-tgg/dv/smw