Crues: 600 personnes évacuées en Ille-et-Vilaine, vigilance rouge étendue au Morbihan et à la Loire-Atlantique

La Loire-Atlantique et le Morbihan, en plus de l’Ille-et-Vilaine où 600 personnes ont été évacuées depuis dimanche, sont placés mardi en vigilance rouge pour crues par Météo-France après le passage de la dépression Herminia. “C’est une situation tout à fait exceptionnelle qui manifestement, dépasse l’histoire connue, en tous les cas, en matière d’inondations sur le territoire”, a déclaré à la presse François-Noël Buffet, ministre auprès du ministre de l’Intérieur, en visite à Rennes.”La chance à ce stade, c’est qu’il n’y a pas de victimes physiques”, a dit le ministre, non loin des flots déchaînés de la Vilaine. “Le pic n’étant pas encore parfaitement connu, on attendra, la décrue arrivera, mais évidemment sur une période qui sera un peu longue”, a-t-il prévenu.Selon la préfecture d’Ille-et-Vilaine, “600 personnes” ont été évacuées (établissements sanitaires et sociaux compris)” sur le département depuis dimanche.A Bruz, ce sont notamment plus de 70 personnes d’un Ehpad qui ont été transférées “sans problème vers le centre hospitalier Guillaume Régnier, avec ambulance et pompiers” après avoir activé un “plan blanc” en raison de la montée des eaux, a déclaré à l’AFP le directeur du centre hospitalier, Pascal Bénard.”Mes équipes sur le terrain n’arrêtent pas, elles sont épuisées”, a déclaré le maire de Bruz, Philippe Salmon.La vigilance rouge sur les trois départements de l’ouest concerne “les cours d’eau de la Seiche et de la Vilaine”, a précisé l’institut météorologique dans son bulletin de 06H00.Le Calvados, l’Orne, la Mayenne et le Maine-et-Loire ont été maintenus en vigilance orange aux crues.- “Très traumatisant” -Ces crues compliquent toujours mardi les déplacements. Le trafic ferroviaire est perturbé “sur les lignes Rennes-Redon et Rennes-Saint-Malo dans les deux sens de circulation”, indique sur X le réseau ferroviaire régional BreizhGo. A Guichen, au sud de Rennes, le maire Dominique Delamarre a indiqué que la Vilaine a atteint 4,74 m après avoir dépassé son niveau historique de 4,71 m. “Ca ne monte plus ce (mardi) matin, tout en sachant qu’on reste prudent parce qu’on est très inquiet pour demain (mercredi), car on nous annonce encore une pluviométrie importante”, a déclaré mardi à l’AFP M. Delamarre. Le département breton et notamment sa préfecture, Rennes, traversée par deux rivières, l’Ille et la Vilaine, subit des crues inédites depuis plus de 40 ans depuis le passage dimanche de la dépression Herminia, qui a succédé à la tempête Eowyn.Selon la maire de Rennes, Nathalie Appéré, “une centaine de maisons sont sinistrées et “quelques dizaines d’immeubles collectifs”, soit “15.000 personnes impactées”, parfois indirectement comme des caves ou des sous-sols inondés.”On a des dégâts matériels importants et évidemment pour des personnes qui sont sinistrées lourdement, c’est très traumatisant”, a souligné Mme Appéré. D’après Météo-France, à Rennes, “il n’avait jamais autant plu en janvier sur cette station ouverte en 1944 (169,6 mm en janvier 1995). Depuis le début du mois, il a plu trois fois plus que la moyenne sur cette période”.Interrogé par l’AFP, la président du département d’Ille-et-Vilaine, Jean-Luc Chenut, a indiqué que “32 communes avaient déclenché leurs plans communaux de secours, chiffre qui va en augmentant très régulièrement”.”Des pluies vont être importantes entre 25 et 30 mm demain (mercredi), sur un territoire qui est totalement gorgé d’eau. Il y a des milliers et des milliers d’hectares de prairies inondées. Tous les ruisseaux débordent, tous les plans d’eau sont au maximum”, a-t-il dit, qualifiant la situation de “crise de grande ampleur par l’étendue du territoire concerné”.Selon Vigicrues, “sur la Vilaine aval, compte tenu de la propagation de la crue, des niveaux exceptionnels sont attendus à partir de la nuit de mardi à mercredi sur le secteur de Redon”, au sud de l’Ille-et-Vilaine.”La crue historique de 1936″, la “plus haute référence” pourrait être atteinte a souligné Julien Lemarié, chef du pôle Prévention des risques et Gestion de crises, lors de la visite des ministres François-Noël Buffet et Françoise Gatel au sein de la cellule de crise en préfecture.

Crues: 600 personnes évacuées en Ille-et-Vilaine, vigilance rouge étendue au Morbihan et à la Loire-Atlantique

La Loire-Atlantique et le Morbihan, en plus de l’Ille-et-Vilaine où 600 personnes ont été évacuées depuis dimanche, sont placés mardi en vigilance rouge pour crues par Météo-France après le passage de la dépression Herminia. “C’est une situation tout à fait exceptionnelle qui manifestement, dépasse l’histoire connue, en tous les cas, en matière d’inondations sur le territoire”, a déclaré à la presse François-Noël Buffet, ministre auprès du ministre de l’Intérieur, en visite à Rennes.”La chance à ce stade, c’est qu’il n’y a pas de victimes physiques”, a dit le ministre, non loin des flots déchaînés de la Vilaine. “Le pic n’étant pas encore parfaitement connu, on attendra, la décrue arrivera, mais évidemment sur une période qui sera un peu longue”, a-t-il prévenu.Selon la préfecture d’Ille-et-Vilaine, “600 personnes” ont été évacuées (établissements sanitaires et sociaux compris)” sur le département depuis dimanche.A Bruz, ce sont notamment plus de 70 personnes d’un Ehpad qui ont été transférées “sans problème vers le centre hospitalier Guillaume Régnier, avec ambulance et pompiers” après avoir activé un “plan blanc” en raison de la montée des eaux, a déclaré à l’AFP le directeur du centre hospitalier, Pascal Bénard.”Mes équipes sur le terrain n’arrêtent pas, elles sont épuisées”, a déclaré le maire de Bruz, Philippe Salmon.La vigilance rouge sur les trois départements de l’ouest concerne “les cours d’eau de la Seiche et de la Vilaine”, a précisé l’institut météorologique dans son bulletin de 06H00.Le Calvados, l’Orne, la Mayenne et le Maine-et-Loire ont été maintenus en vigilance orange aux crues.- “Très traumatisant” -Ces crues compliquent toujours mardi les déplacements. Le trafic ferroviaire est perturbé “sur les lignes Rennes-Redon et Rennes-Saint-Malo dans les deux sens de circulation”, indique sur X le réseau ferroviaire régional BreizhGo. A Guichen, au sud de Rennes, le maire Dominique Delamarre a indiqué que la Vilaine a atteint 4,74 m après avoir dépassé son niveau historique de 4,71 m. “Ca ne monte plus ce (mardi) matin, tout en sachant qu’on reste prudent parce qu’on est très inquiet pour demain (mercredi), car on nous annonce encore une pluviométrie importante”, a déclaré mardi à l’AFP M. Delamarre. Le département breton et notamment sa préfecture, Rennes, traversée par deux rivières, l’Ille et la Vilaine, subit des crues inédites depuis plus de 40 ans depuis le passage dimanche de la dépression Herminia, qui a succédé à la tempête Eowyn.Selon la maire de Rennes, Nathalie Appéré, “une centaine de maisons sont sinistrées et “quelques dizaines d’immeubles collectifs”, soit “15.000 personnes impactées”, parfois indirectement comme des caves ou des sous-sols inondés.”On a des dégâts matériels importants et évidemment pour des personnes qui sont sinistrées lourdement, c’est très traumatisant”, a souligné Mme Appéré. D’après Météo-France, à Rennes, “il n’avait jamais autant plu en janvier sur cette station ouverte en 1944 (169,6 mm en janvier 1995). Depuis le début du mois, il a plu trois fois plus que la moyenne sur cette période”.Interrogé par l’AFP, la président du département d’Ille-et-Vilaine, Jean-Luc Chenut, a indiqué que “32 communes avaient déclenché leurs plans communaux de secours, chiffre qui va en augmentant très régulièrement”.”Des pluies vont être importantes entre 25 et 30 mm demain (mercredi), sur un territoire qui est totalement gorgé d’eau. Il y a des milliers et des milliers d’hectares de prairies inondées. Tous les ruisseaux débordent, tous les plans d’eau sont au maximum”, a-t-il dit, qualifiant la situation de “crise de grande ampleur par l’étendue du territoire concerné”.Selon Vigicrues, “sur la Vilaine aval, compte tenu de la propagation de la crue, des niveaux exceptionnels sont attendus à partir de la nuit de mardi à mercredi sur le secteur de Redon”, au sud de l’Ille-et-Vilaine.”La crue historique de 1936″, la “plus haute référence” pourrait être atteinte a souligné Julien Lemarié, chef du pôle Prévention des risques et Gestion de crises, lors de la visite des ministres François-Noël Buffet et Françoise Gatel au sein de la cellule de crise en préfecture.

Crues: 600 personnes évacuées en Ille-et-Vilaine, vigilance rouge étendue au Morbihan et à la Loire-Atlantique

La Loire-Atlantique et le Morbihan, en plus de l’Ille-et-Vilaine où 600 personnes ont été évacuées depuis dimanche, sont placés mardi en vigilance rouge pour crues par Météo-France après le passage de la dépression Herminia. “C’est une situation tout à fait exceptionnelle qui manifestement, dépasse l’histoire connue, en tous les cas, en matière d’inondations sur le territoire”, a déclaré à la presse François-Noël Buffet, ministre auprès du ministre de l’Intérieur, en visite à Rennes.”La chance à ce stade, c’est qu’il n’y a pas de victimes physiques”, a dit le ministre, non loin des flots déchaînés de la Vilaine. “Le pic n’étant pas encore parfaitement connu, on attendra, la décrue arrivera, mais évidemment sur une période qui sera un peu longue”, a-t-il prévenu.Selon la préfecture d’Ille-et-Vilaine, “600 personnes” ont été évacuées (établissements sanitaires et sociaux compris)” sur le département depuis dimanche.A Bruz, ce sont notamment plus de 70 personnes d’un Ehpad qui ont été transférées “sans problème vers le centre hospitalier Guillaume Régnier, avec ambulance et pompiers” après avoir activé un “plan blanc” en raison de la montée des eaux, a déclaré à l’AFP le directeur du centre hospitalier, Pascal Bénard.”Mes équipes sur le terrain n’arrêtent pas, elles sont épuisées”, a déclaré le maire de Bruz, Philippe Salmon.La vigilance rouge sur les trois départements de l’ouest concerne “les cours d’eau de la Seiche et de la Vilaine”, a précisé l’institut météorologique dans son bulletin de 06H00.Le Calvados, l’Orne, la Mayenne et le Maine-et-Loire ont été maintenus en vigilance orange aux crues.- “Très traumatisant” -Ces crues compliquent toujours mardi les déplacements. Le trafic ferroviaire est perturbé “sur les lignes Rennes-Redon et Rennes-Saint-Malo dans les deux sens de circulation”, indique sur X le réseau ferroviaire régional BreizhGo. A Guichen, au sud de Rennes, le maire Dominique Delamarre a indiqué que la Vilaine a atteint 4,74 m après avoir dépassé son niveau historique de 4,71 m. “Ca ne monte plus ce (mardi) matin, tout en sachant qu’on reste prudent parce qu’on est très inquiet pour demain (mercredi), car on nous annonce encore une pluviométrie importante”, a déclaré mardi à l’AFP M. Delamarre. Le département breton et notamment sa préfecture, Rennes, traversée par deux rivières, l’Ille et la Vilaine, subit des crues inédites depuis plus de 40 ans depuis le passage dimanche de la dépression Herminia, qui a succédé à la tempête Eowyn.Selon la maire de Rennes, Nathalie Appéré, “une centaine de maisons sont sinistrées et “quelques dizaines d’immeubles collectifs”, soit “15.000 personnes impactées”, parfois indirectement comme des caves ou des sous-sols inondés.”On a des dégâts matériels importants et évidemment pour des personnes qui sont sinistrées lourdement, c’est très traumatisant”, a souligné Mme Appéré. D’après Météo-France, à Rennes, “il n’avait jamais autant plu en janvier sur cette station ouverte en 1944 (169,6 mm en janvier 1995). Depuis le début du mois, il a plu trois fois plus que la moyenne sur cette période”.Interrogé par l’AFP, la président du département d’Ille-et-Vilaine, Jean-Luc Chenut, a indiqué que “32 communes avaient déclenché leurs plans communaux de secours, chiffre qui va en augmentant très régulièrement”.”Des pluies vont être importantes entre 25 et 30 mm demain (mercredi), sur un territoire qui est totalement gorgé d’eau. Il y a des milliers et des milliers d’hectares de prairies inondées. Tous les ruisseaux débordent, tous les plans d’eau sont au maximum”, a-t-il dit, qualifiant la situation de “crise de grande ampleur par l’étendue du territoire concerné”.Selon Vigicrues, “sur la Vilaine aval, compte tenu de la propagation de la crue, des niveaux exceptionnels sont attendus à partir de la nuit de mardi à mercredi sur le secteur de Redon”, au sud de l’Ille-et-Vilaine.”La crue historique de 1936″, la “plus haute référence” pourrait être atteinte a souligné Julien Lemarié, chef du pôle Prévention des risques et Gestion de crises, lors de la visite des ministres François-Noël Buffet et Françoise Gatel au sein de la cellule de crise en préfecture.

RDC: Goma sous les tirs, ambassades attaquées à Kinshasa

Les tirs résonnent encore mardi dans certains quartiers de Goma, grande ville de l’est de la RDC livrée aux combats entre forces armées congolaises et combattants du M23 alliés à des troupes rwandaises, tandis que dans la capitale Kinshasa des manifestants en colère ont attaqué plusieurs ambassades, dont celles du Rwanda.Le M23 et les soldats rwandais sont entrés dimanche soir dans la cité de plus d’un million d’habitants et presque autant de déplacés, au terme d’une progression éclair de quelques semaines, lancée après l’échec mi-décembre d’une médiation RDC-Rwanda sous l’égide de l’Angola.Il est encore difficile de dire quelles parties de la ville sont déjà tombées aux mains du M23 et de l’armée rwandaise. L’armée sud-africaine a par ailleurs annoncé quatre soldats supplémentaires tués en RDC, portant à 17 les membres de la force régionale d’Afrique australe (SAMIRDC) et de la mission onusienne (Monusco) morts ces derniers jours dans des combats contre le M23.A Kinshasa, des manifestants en colère ont attaqué mardi plusieurs ambassades, dont celles du Rwanda, accusé par les autorités congolaises de leur avoir “déclaré la guerre”, mais aussi de la France, de Belgique ainsi que des Etats-Unis, des pays critiqués pour leur inaction dans la crise actuelle. Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a qualifié d'”inadmissibles” les attaques visant l’ambassade de France.- Réunion du conseil de sécurité -C’est dans ce contexte particulièrement tendu qu’une nouvelle réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies sur la RDC est prévue dans l’après-midi. Après une précédente réunion dimanche, le gouvernement congolais avait fustigé une déclaration “vague” de l’ONU sans exigence claire au Rwanda de quitter le sol congolais. Plusieurs milliers de troupes rwandaises sont présentes dans la région, selon l’ONU. A Goma, coincée entre le lac Kivu et la frontière avec le Rwanda, plusieurs dizaines de combattants du M23 reconnaissables à leurs tenues et équipements, ont été vus en train de remonter l’une des principales artères. Dans la matinée, des habitants ont bravé la peur et sont descendus vers le lac pour puiser de l’eau, ont constaté des journalistes de l’AFP. Les rafales ne sont pas bien loin. Mais pendant trois jours, la population est restée cloîtrée et il n’y a plus ni eau, ni électricité. Les installations ont été détruites dans les bombardements. Plusieurs disent avoir été braqués par des miliciens ou militaires congolais en débandade: “Ils nous ont tout volé, nos téléphones, même nos souliers. On les a vus se déshabiller et jeter leurs tenues et leurs armes”, raconte Jospin Nyolemwaka, qui a fui son quartier. “Nous commençons à sortir ici, mais il y a eu des pillages hier. Nous avons vu des corps sur la route”, a dit à l’AFP un habitant du quartier du marché de Kituku. – Pénurie de nourriture -Le Programme alimentaire mondial de l’ONU s’est dit mardi “préoccupé” par la pénurie de nourriture à Goma après l’interruption de ses activités.”En fonction de la durée des violences, l’approvisionnement en nourriture de la ville pourrait donc être gravement entravé. Les prochaines 24 heures seront cruciales car les gens commencent à manquer de provisions et devront voir ce qu’ils peuvent trouver pour survivre”, selon une porte-parole du PAM, Shelley Thakral.”Un demi-million de personnes de plus ont été déplacées rien que ce mois-ci”, a indiqué le Haut-Commissaire des Nations unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, mardi sur X.Dans l’est de la RDC, riche en ressources naturelles, les conflits et les rébellions s’enchaînent depuis plus de trente ans.Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a pour sa part alerté sur les risques de dissémination de virus, dont Ebola, à partir d’un laboratoire à Goma. Le président Félix Tshisekedi, qui ne s’est encore pas exprimé depuis le début de la crise, devrait s’adresser à la nation dans la journée. Le gouvernement congolais a assuré lundi vouloir “éviter le carnage”, selon son porte-parole Patrick Muyaya. Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine tiendra pour sa part à la mi-journée une “session d’urgence” sur cette crise.L’avancée rapide du M23 vers Goma, doublée d’une escalade diplomatique entre la RDC et le Rwanda, ont par ailleurs abouti à la convocation par Nairobi d’une rencontre, mercredi, entre le président de la RDC Félix Tshisekedi et son homologue rwandais Paul Kagame.La présidence sud-africaine a écrit sur X lundi en fin de journée que Cyril Ramaphosa et son homologue rwandais Paul Kagame avaient discuté de “l’escalade des combats qui ont entraîné la mort de soldats de la paix”.”Les deux chefs d’Etat ont convenu de la nécessité urgente d’un cessez-le-feu et de la reprise des pourparlers de paix par toutes les parties au conflit”, a indiqué la présidence.Au moins 17 personnes ont été tuées et 367 blessées dans ces combats au cours des deux derniers jours, selon les bilans en date de lundi de plusieurs hôpitaux de la ville. Goma avait été brièvement occupée fin 2012 par le M23, né cette année-là et vaincu militairement l’année suivante.burx-cld-cpy/lpt

RDC: Goma sous les tirs, ambassades attaquées à Kinshasa

Les tirs résonnent encore mardi dans certains quartiers de Goma, grande ville de l’est de la RDC livrée aux combats entre forces armées congolaises et combattants du M23 alliés à des troupes rwandaises, tandis que dans la capitale Kinshasa des manifestants en colère ont attaqué plusieurs ambassades, dont celles du Rwanda.Le M23 et les soldats rwandais sont entrés dimanche soir dans la cité de plus d’un million d’habitants et presque autant de déplacés, au terme d’une progression éclair de quelques semaines, lancée après l’échec mi-décembre d’une médiation RDC-Rwanda sous l’égide de l’Angola.Il est encore difficile de dire quelles parties de la ville sont déjà tombées aux mains du M23 et de l’armée rwandaise. L’armée sud-africaine a par ailleurs annoncé quatre soldats supplémentaires tués en RDC, portant à 17 les membres de la force régionale d’Afrique australe (SAMIRDC) et de la mission onusienne (Monusco) morts ces derniers jours dans des combats contre le M23.A Kinshasa, des manifestants en colère ont attaqué mardi plusieurs ambassades, dont celles du Rwanda, accusé par les autorités congolaises de leur avoir “déclaré la guerre”, mais aussi de la France, de Belgique ainsi que des Etats-Unis, des pays critiqués pour leur inaction dans la crise actuelle. Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a qualifié d'”inadmissibles” les attaques visant l’ambassade de France.- Réunion du conseil de sécurité -C’est dans ce contexte particulièrement tendu qu’une nouvelle réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies sur la RDC est prévue dans l’après-midi. Après une précédente réunion dimanche, le gouvernement congolais avait fustigé une déclaration “vague” de l’ONU sans exigence claire au Rwanda de quitter le sol congolais. Plusieurs milliers de troupes rwandaises sont présentes dans la région, selon l’ONU. A Goma, coincée entre le lac Kivu et la frontière avec le Rwanda, plusieurs dizaines de combattants du M23 reconnaissables à leurs tenues et équipements, ont été vus en train de remonter l’une des principales artères. Dans la matinée, des habitants ont bravé la peur et sont descendus vers le lac pour puiser de l’eau, ont constaté des journalistes de l’AFP. Les rafales ne sont pas bien loin. Mais pendant trois jours, la population est restée cloîtrée et il n’y a plus ni eau, ni électricité. Les installations ont été détruites dans les bombardements. Plusieurs disent avoir été braqués par des miliciens ou militaires congolais en débandade: “Ils nous ont tout volé, nos téléphones, même nos souliers. On les a vus se déshabiller et jeter leurs tenues et leurs armes”, raconte Jospin Nyolemwaka, qui a fui son quartier. “Nous commençons à sortir ici, mais il y a eu des pillages hier. Nous avons vu des corps sur la route”, a dit à l’AFP un habitant du quartier du marché de Kituku. – Pénurie de nourriture -Le Programme alimentaire mondial de l’ONU s’est dit mardi “préoccupé” par la pénurie de nourriture à Goma après l’interruption de ses activités.”En fonction de la durée des violences, l’approvisionnement en nourriture de la ville pourrait donc être gravement entravé. Les prochaines 24 heures seront cruciales car les gens commencent à manquer de provisions et devront voir ce qu’ils peuvent trouver pour survivre”, selon une porte-parole du PAM, Shelley Thakral.”Un demi-million de personnes de plus ont été déplacées rien que ce mois-ci”, a indiqué le Haut-Commissaire des Nations unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, mardi sur X.Dans l’est de la RDC, riche en ressources naturelles, les conflits et les rébellions s’enchaînent depuis plus de trente ans.Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a pour sa part alerté sur les risques de dissémination de virus, dont Ebola, à partir d’un laboratoire à Goma. Le président Félix Tshisekedi, qui ne s’est encore pas exprimé depuis le début de la crise, devrait s’adresser à la nation dans la journée. Le gouvernement congolais a assuré lundi vouloir “éviter le carnage”, selon son porte-parole Patrick Muyaya. Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine tiendra pour sa part à la mi-journée une “session d’urgence” sur cette crise.L’avancée rapide du M23 vers Goma, doublée d’une escalade diplomatique entre la RDC et le Rwanda, ont par ailleurs abouti à la convocation par Nairobi d’une rencontre, mercredi, entre le président de la RDC Félix Tshisekedi et son homologue rwandais Paul Kagame.La présidence sud-africaine a écrit sur X lundi en fin de journée que Cyril Ramaphosa et son homologue rwandais Paul Kagame avaient discuté de “l’escalade des combats qui ont entraîné la mort de soldats de la paix”.”Les deux chefs d’Etat ont convenu de la nécessité urgente d’un cessez-le-feu et de la reprise des pourparlers de paix par toutes les parties au conflit”, a indiqué la présidence.Au moins 17 personnes ont été tuées et 367 blessées dans ces combats au cours des deux derniers jours, selon les bilans en date de lundi de plusieurs hôpitaux de la ville. Goma avait été brièvement occupée fin 2012 par le M23, né cette année-là et vaincu militairement l’année suivante.burx-cld-cpy/lpt

Tempête Eowyn: l’UE envoie des générateurs électriques à l’Irlande

L’Union européenne mobilise une aide d’urgence en faveur de l’Irlande afin de rétablir rapidement l’électricité après le passage de la tempête Eowyn, marquée par des vents d’une puissance inédite, a annoncé la Commission.L’UE va livrer 13 générateurs électriques provenant de la réserve stratégique de la Commission hébergée en Pologne. Quatre générateurs offerts par le Danemark devraient également bientôt arriver en Irlande et aider à fournir de l’électricité sur place, a annoncé l’exécutif européen dans un communiqué.Ce soutien a été mobilisé, à la demande de Dublin, grâce à l’activation du mécanisme européen de protection civile qui permet à l’UE de coordonner l’aide des pays membres face à une situation d’urgence.”Nos pensées vont à toutes les personnes touchées et aux premiers intervenants en Irlande qui font de leur mieux pour ramener la situation à la normale”, a déclaré Hadja Lahbib, commissaire européenne à la Gestion des crises.”Le Centre de coordination de la réaction d’urgence de l’UE continue de suivre de près la situation et reste en contact constant avec les autorités nationales, afin de garantir que de l’aide supplémentaire puisse être rapidement acheminée si nécessaire”, a précisé la Commission. Lundi soir, la société irlandaise ESB Networks estimait qu’environ 204.000 foyers restaient privés d’électricité.La tempête a battu des records historiques, avec des rafales mesurées à 183 km/h près de Galway, sur la côte ouest, au-delà du précédent record de 1945. 

Tempête Eowyn: l’UE envoie des générateurs électriques à l’Irlande

L’Union européenne mobilise une aide d’urgence en faveur de l’Irlande afin de rétablir rapidement l’électricité après le passage de la tempête Eowyn, marquée par des vents d’une puissance inédite, a annoncé la Commission.L’UE va livrer 13 générateurs électriques provenant de la réserve stratégique de la Commission hébergée en Pologne. Quatre générateurs offerts par le Danemark devraient également bientôt arriver en Irlande et aider à fournir de l’électricité sur place, a annoncé l’exécutif européen dans un communiqué.Ce soutien a été mobilisé, à la demande de Dublin, grâce à l’activation du mécanisme européen de protection civile qui permet à l’UE de coordonner l’aide des pays membres face à une situation d’urgence.”Nos pensées vont à toutes les personnes touchées et aux premiers intervenants en Irlande qui font de leur mieux pour ramener la situation à la normale”, a déclaré Hadja Lahbib, commissaire européenne à la Gestion des crises.”Le Centre de coordination de la réaction d’urgence de l’UE continue de suivre de près la situation et reste en contact constant avec les autorités nationales, afin de garantir que de l’aide supplémentaire puisse être rapidement acheminée si nécessaire”, a précisé la Commission. Lundi soir, la société irlandaise ESB Networks estimait qu’environ 204.000 foyers restaient privés d’électricité.La tempête a battu des records historiques, avec des rafales mesurées à 183 km/h près de Galway, sur la côte ouest, au-delà du précédent record de 1945. 

Australia’s Smith set to pass 10,000 Test runs in Sri Lanka

Australian batting great Steve Smith begins a tour of Sri Lanka just one short of entering the elite club of 10,000 Test runs ahead of Wednesday’s opening match in Galle.Smith, who will captain the team for the two-match series in the absence of Pat Cummins, has amassed 9,999 runs in 114 matches at an average of more than 55.The 35-year-old is all but assured of becoming the 15th batsman in the world — and fourth Australian after Ricky Ponting, Allan Border and Steve Waugh — to achieve the milestone.Smith said the landmark would not be on his mind when he walks out at the picturesque Galle stadium overlooking the Indian Ocean.”Honestly, I’m trying not to think about it too much,” he told reporters on Tuesday.Smith suggested it had played on his mind “a bit too much” during Australia’s fifth and final Test against India in Sydney this month, where his 33 and four left him agonisingly short.”Now it’s just about focusing on the job at hand,” he said.Travis Head will open the batting in place of 19-year-old Sam Konstas on a pitch that is expected to favour spinners and at a venue where Sri Lanka have won 27 of the 46 Tests played.”Travis will bat at the top, but we’ll finalise the XI after another look at the pitch tomorrow morning,” Smith said. “The wicket has changed a bit since yesterday, so we’ll weigh our options.”- Inglis debut? -Australia, who have already set up a World Test Championship (WTC) final with South Africa at Lord’s in June, will be looking to stamp their authority as the number-one Test team.Smith was coy on whether wicketkeeper Josh Inglis, 29, was in line for his Test debut.”He has solid defence, plays spin well, and scores all around the wicket,” Smith said. “If he gets his chance, I’m confident he’ll grab it with both hands.”Sri Lanka, led by Dhananjaya de Silva, will be looking to reclaim the Warne-Murali trophy, named after late Australia hero Shane Warne and Sri Lankan spin wizard Muttiah Muralitharan.Sri Lanka hammered the visiting Australians 3-0 in 2016 but the last series in 2022 ended 1-1, with both matches played in Galle.”The last time we won the Warne-Murali Trophy was in 2016, which was also my debut series. A lot of players from that campaign are still in the mix and we believe we have what it takes to repeat history,” de Silva told reporters.”Another incentive for us is the chance to finish third in the WTC standings if we win 2-0. That would be a tremendous achievement.”The hosts have injury worries, with opener Pathum Nissanka out due to a groin injury and de Silva struggling with a side strain.”Pathum is a key player and we’re hopeful he’ll be fit for the second Test. Whoever steps in will have a golden opportunity to make a mark,” de Silva said.Oshada Fernando, a seasoned campaigner with a knack for piling up runs in domestic cricket, is the frontrunner to replace Nissanka.