Italie: l’AC Milan tente le pari Kyle Walker

L’AC Milan a recruté vendredi le capitaine anglais de Manchester City Kyle Walker sous la forme d’un prêt avec option d’achat obligatoire, dans l’espoir de sauver sa saison mal embarquée en championnat.”L’AC Milan est heureux d’annoncer la signature d’un prêt avec option d’achat obligatoire de Kyle Walker en provenance de Manchester City”, a indiqué le club lombard dans son communiqué.Selon la presse italienne, l’AC Milan devra débourser cinq millions d’euros à l’issue de la saison pour le défenseur qui est sous contrat avec City jusqu’en juin 2026.Avec Walker, le Milan, distancé dans la course au titre en Serie A mais bien parti pour poursuivre sa route en Ligue des champions, s’offre un défenseur d’expérience.Le latéral de 34 ans, apprécié de ses entraîneurs pour sa rapidité et son apport offensif, a remporté 17 trophées, dont six titres de champion d’Angleterre et une Ligue des champions, avec Manchester City, son club depuis 2017.Incontournable en équipe d’Angleterre (93 sélections, un but) mais ayant pour la première fois cette saison une baisse de régime qui lui a coûté son statut de titulaire à City, il rejoint une équipe qui pointe à la 8e place du Championnat d’Italie, à dix-neuf points du leader, Naples.Depuis l’arrivée de Sergio Conceiçao, qui a remplacé fin décembre son compatriote Paulo Fonseca, les Rossoneri ont montré des signes de progrès en remportant début janvier la Supercoupe d’Italie, leur premier trophée depuis 2022.- “Eternellement reconnaissant” -Mais ils restent en championnat sur une défaite nette contre la Juventus Turin (2-0) le week-end dernier. Comme le titre semble désormais inatteignable, le club lombard s’est rabattu sur la qualification pour la prochaine Ligue des champions pour sauver sa saison: il accuse huit points de retard sur la Lazio, qui occupe la 4e place, la dernière place – pour l’instant – qualificative pour la prochaine C1.Tout va bien en revanche en C1 où les joueurs de Conceiçao ont enchaîné mercredi contre Gérone (1-0) une cinquième victoire de suite et peuvent viser une billet direct pour les 8èmes de finale.Mais le poste de latéral droit, occupée par Emerson Royal, arrivé cet été de Tottenham pour quinze millions d’euros mais absent deux mois sur blessure, est le point faible récurrent du Milan cuvée 2024-25.Walker ne sera toutefois pas disponible pour les deux prochains matches du Milan, car il doit retourner en Angleterre finaliser des démarches administratives.Dans un message publié sur ses réseaux sociaux, Walker a fait ses adieux à Manchester City, à ses coéquipiers et aux supporters des Citizens.”Signer pour ce club incroyable était un rêve devenu réalité”, a-t-il écrit, en remerciant particulièrement Pep Guardiola, sous pression alors que son équipe est 5ème en championnat, qui lui “a permis de devenir le joueur que je suis (…) en croyant en moi, je serai éternellement reconnaissant”. Ce renfort devrait satisfaire les tifosi du Milan qui critiquent régulièrement avec virulence leurs dirigeants, le propriétaire Gerry Cardinale et son conseiller spécial Zlatan Ibrahimovic en première ligne, à qui ils reprochent un manque d’ambition et de mauvais choix.

Meta prévoit d’investir jusqu’à 65 milliards de dollars dans l’IA en 2025

Meta (Facebook, Instagram), prévoit d’investir jusqu’à 65 milliards de dollars cette année, soit 50% de plus qu’en 2024, principalement pour défendre et renforcer sa position dans la course à l’intelligence artificielle (IA).”Cette année sera déterminante pour l’IA. En 2025, je m’attends à ce que Meta AI soit le principal assistant IA au service de plus d’un milliard de personnes, à ce que Llama 4 devienne le principal modèle de pointe et à ce que nous créions un ingénieur IA qui contribuera de plus en plus à nos efforts de recherche et de développement”, a déclaré Mark Zuckerberg, le patron de Meta, sur son profil Facebook vendredi.Les “60 à 65 milliards de dollars” serviront à étoffer “considérablement” les équipes dédiées à la technologie et, surtout, à construire les infrastructures nécessaires.Le géant des réseaux sociaux et de la publicité en ligne va construire un centre de données “si grand qu’il couvrirait une partie importante de Manhattan”, a indiqué le dirigeant.L’essor rapide de l’IA générative, lancée par OpenAI avec son modèle ChatGPT fin 2022, se traduit par une concurrence féroce entre les géants des technologies, Google et Microsoft (principal investisseur d’OpenAI) en tête.Tous veulent créer le meilleur assistant IA possible, et investissent en conséquence dans les centres de données nécessaires pour faire fonctionner les modèles. Or, les nouveaux serveurs informatiques et semi-conducteurs de pointe coûtent très cher, et sont très gourmands en énergie.En 2024, le marché a régulièrement sanctionné les grands groupes pour leurs dépenses élevées dans l’IA et le manque de retours immédiats sur investissement.Mais tous préfèrent mettre les moyens que risquer de prendre du retard sur la technologie censée bouleverser les entreprises et la société, comme Internet avant elle.Mardi, le président américain Donald Trump a présenté “Stargate”, un nouveau projet d’IA réunissant OpenAI, Oracle (spécialiste du “cloud”) et le géant japonais des investissements SoftBank, pour investir jusqu’à 500 milliards de dollars sur quatre ans dans des infrastructures IA aux Etats-Unis.Depuis cette annonce, Elon Musk, allié proche de Trump et multi entrepreneur, y compris dans l’IA générative, a attaqué Sam Altman à plusieurs reprises sur son réseau social X, affirmant que les partenaires de la coentreprise “[n’avaient] pas l’argent”.Interrogé sur cette accusation, Satya Nadella, le patron de Microsoft, a déclaré à Davos cette semaine: “Écoutez, tout ce que je sais, c’est que je dispose bien de mes 80 milliards de dollars” – la somme que sa firme prévoit de dépenser cette année pour construire des centres de données.

Où le plus grand iceberg du monde finira-t-il sa course?

Traqué par satellites, le plus grand iceberg du monde – long de 80 kilomètres – dérive actuellement depuis l’Antarctique vers une île reculée où il pourrait, dans le pire des cas, s’échouer et bloquer les manchots et otaries qui s’y reproduisent.Cet immense plateau de glace – 30 fois plus vaste que Paris – qui s’éloigne depuis des années de l’Antarctique, se dirige désormais vers l’île britannique de Géorgie du Sud, un site important pour la reproduction de la faune sauvage.L’iceberg, contrairement à de précédents icebergs géants, ne semble pas aujourd’hui se fragmenter en de plus petits morceaux en dérivant, a expliqué vendredi à l’AFP Andrew Meijers, océanographe au British Antarctic Survey.Selon l’expert, il est difficile de prévoir avec exactitude sa trajectoire, mais les courants dominants laissent penser que ce colosse atteindra les abords du plateau continental autour de la Géorgie du Sud d’ici deux à quatre semaines.Ce qui pourrait se produire ensuite reste incertain.L’iceberg pourrait éviter le plateau continental et être emporté vers les eaux profondes de l’Atlantique Sud, au-delà de la Géorgie du Sud, un territoire britannique d’outre-mer situé à environ 1.400 km à l’est des îles Falkland.Mais il pourrait aussi heurter le fond incliné, rester bloqué pendant des mois, voire se briser en plusieurs morceaux et créer des obstacles pour les otaries et manchots.”Ce serait assez dramatique, mais pas sans précédent”, dit l’expert. “Des icebergs se sont déjà échoués à cet endroit par le passé, causant une mortalité importante parmi les poussins de manchots et les jeunes otaries”.Mais pour un expert chilien interrogé par l’AFP, Raul Cordero de l’université de Santiago, “les chances de collision ne sont pas très élevées”, de l’ordre de “moins de 50%”, l’île ayant tendance à dévier l’eau et les courants océaniques qui, à leur tour, pourraient dévier l’iceberg. “Des morceaux” pourraient peut-être heurter l’île “mais l’iceberg dans son ensemble, ce serait étonnant”, juge ce membre du programme de recherche antarctique chilien.Aucune inquiétude même chez Soledad Tiranti, glaciologue spécialisée dans la sécurité nautique, actuellement à bord du brise-glace argentin ARA Almirante Irízar, en pleine campagne antarctique d’été .”Ce sont des blocs de glace très profonds et généralement avant d’approcher une île ou un continent, ils s’échouent par le simple fait que près de l’île, il y a moins de profondeur”, dit la glaciologue argentine à l’AFP.- ” Immense falaise blanche” -S’étendant sur environ 3.500 kilomètres carrés, l’iceberg baptisé A23a est le plus vieux du monde. Il s’est détaché de la plateforme glaciaire de l’Antarctique en 1986.Il est ensuite resté coincé sur le plancher marin pendant plus de 30 ans avant de se libérer en 2020, entamant alors sa lente dérive vers le nord. Il est resté plusieurs mois en 2024 au même endroit à tourner sur lui-même.Andrew Meijers, qui a observé A23a de près fin 2023, le décrit comme “une immense falaise blanche, haute de 40 à 50 mètres, qui s’étend à perte de vue”.”C’est comme un gigantesque mur blanc qui rappelle +Game of Thrones+, on a l’impression qu’il est sans fin”, a-t-il ajouté.Le gigantesque bloc d’eau douce est entraîné par le plus puissant courant océanique du monde, le courant circumpolaire antarctique, à 20 centimètres par seconde, selon le British Antarctic Survey.L’iceberg suit “plus ou moins une ligne droite” jusqu’à la Géorgie du Sud, dit Andrew Meijers.- Un obstacle pour les animaux -La crainte du chercheur est lié au fait que pendant l’été austral, le long des côtes sud de la Géorgie du Sud, les manchots et les otaries partent en expédition dans les eaux froides pour ramener suffisamment de nourriture à leurs petits.”Si l’iceberg se retrouve coincé là”, explique Andrew Meijers, “les animaux pourraient être obligés de le contourner. Cela leur ferait dépenser beaucoup plus d’énergie, ce qui signifie moins de ressources pour les petits et donc une augmentation de la mortalité.”Surtout que les otaries et manchots de l’île connaissent déjà une “mauvaise saison” en raison de la grippe aviaire.Lorsque A23a finira par fondre, il pourrait générer des icebergs plus petits mais toujours dangereux pour les pêcheurs.Cependant, il apportera également des nutriments dans l’eau, favorisant le phytoplancton, une source essentielle de nourriture pour les baleines et d’autres espèces marines.Bien que la formation d’icebergs soit un phénomène naturel, Andrew Meijers estime que leur perte accélérée en Antarctique est probablement due au changement climatique d’origine humaine.np-mpr-burs/max/dep/ico/sp

Fear stalks DR Congo city Goma as artillery fire shakes groundFri, 24 Jan 2025 20:16:40 GMT

Explosions rocked the ground in the main city in DR Congo’s east on Friday as intensifying clashes between the country’s army and M23 fighters gripped the region.In the centre of the city of Goma schools were shut, although businesses remained open despite the fear gripping the population.Trader Mamike Ramazni said the atmosphere in the city …

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Sudan army breaks paramilitary siege on Khartoum HQ, reclaims oil refineryFri, 24 Jan 2025 20:15:33 GMT

The Sudanese army said Friday it broke a siege of its headquarters in Khartoum by the paramilitary Rapid Support Forces, which had encircled it since war broke out in April 2023.In a statement, the army said troops in Bahri (Khartoum North) and Omdurman across the Nile River had “merged with our forces stationed at the …

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Senate poised to confirm Fox News host for US defense secretary

The US Senate appeared poised Friday to narrowly confirm former Fox News host Peter Hegseth for defense secretary, with opponents saying Donald Trump’s pick has nowhere near the experience for the huge job and a disturbing history of heavy drinking and domestic abuse.Hegseth’s resume is so thin and his list of alleged personal issues so long that he makes an unusual pick to lead the world’s biggest nuclear-armed military with about 2.9 million employees and an $850 billion budget.He has never led a large organization. He served as a major in the National Guard but is better known for his work until recently as a host on Trump-friendly Fox News.After his nomination, a slew of damaging allegations emerged about past drinking excesses and accusations of abusive behavior toward his second wife and one case of sexual assault.His former sister-in-law Danielle Hegseth said in an affidavit received by lawmakers that she was subjected to emotional abuse by him, and was told by his second wife that she once hid from him in a closet because she “feared for her personal safety.”According to the affidavit, Hegseth also told his ex-sister-in-law that women should not work or have the right to vote, and said that “Christians needed to have more children so they can overtake the Muslim population.”Hegseth denies any wrongdoing and Trump has stood by him, telling reporters Friday: “Pete’s a very, very good man.”Hegseth has a combative media personality, fierce loyalty and telegenic looks — common hallmarks in Trump’s entourage.Supporters say his deployments in Afghanistan and Iraq give him the insight to run the Pentagon better than the top brass typically considered for the job.- Tricky Senate math -In his Senate hearings and media appearances, Hegseth has aggressively driven home the need to make the US military less “woke” and more “lethal.” He has also focused on ending what he says has been lowering of standards to help women enter the military.He calls the allegations of improper personal behavior against him “smears” but has said he will stop drinking alcohol if confirmed to head the Pentagon.Republicans hold only a thin majority in the Senate and two of the party’s 53 senators — Susan Collins and Lisa Murkowski — are expected to vote against Hegseth, joining what is expected to be a unanimous “no” from Democrats.That would still allow Hegseth to squeak through. If one more Republican voted against, it would make 50-50 — with Trump’s vice president, JD Vance, coming to break the tie.On Thursday, the Senate confirmed John Ratcliffe to head the CIA, while a vote on Kristi Noem’s nomination to lead Homeland Security is expected Sunday morning.Focus then shifts to Treasury nominee Scott Bessent and Trump’s pick for Transport, Sean Duffy.Those votes are not expected to be difficult for the Republicans.However, the divisions exposed by Hegseth’s nomination will flare up again next week when three more of Trump’s most contentious nominees enter the spotlight.Kash Patel — Trump’s pick to lead the FBI — goes before the Senate Judiciary Committee on Thursday, the same day as Tulsi Gabbard’s hearing in front of the Senate Intelligence Committee. Both are facing major questions over their character, judgement and previous positions — including Gabbard’s echoing of Kremlin talking points on Ukraine. They are not expected to get any Democratic support.Thursday is likely to be a day of drama as the Senate holds the first of two scheduled confirmation hearings for Trump’s Health Secretary nominee Robert F Kennedy Jr, who is likely to be grilled on his anti-vaccine statements and embrace of other conspiracy theories. 

Hamas says four women soldiers to be freed in next swap with Israel

Hamas on Friday said it would release the following day four Israeli women soldiers held hostage since October 7, 2023, in a second exchange under a ceasefire deal that has halted the Gaza war.Israel confirmed it had received the list of names of the captives, and the Hostage and Missing Families Forum campaign group later named them as Karina Ariev, Daniella Gilboa, Naama Levy and Liri Albag. Albag turned 19 while in captivity, while the other women are all now 20 years old.All four were taken captive from Nahal Oz military base, just a kilometre (less than a mile) from the Gaza border, during Hamas’s October 7 attack on Israel.If all goes according to plan, after Hamas releases the four women on Saturday, Israel should free a group of Palestinian prisoners, though neither side has specified how many they will be.Palestinian sources told AFP the exchange could happen before noon. According to the Israel Prison Service, some of them will be released to Gaza, with the rest to return to the occupied West Bank.The exchange is part of a ceasefire agreement between Israel and Hamas in the Gaza war, which took effect on Sunday and saw three women hostages and 90 Palestinian prisoners freed.The fragile truce is intended to pave the way for a permanent end to the war in Gaza.Abu Obeida, the spokesman for the Ezzedine al-Qassam Brigades, Hamas’s armed wing, said on Telegram that “as part of the prisoners’ exchange deal, the Qassam brigades decided to release tomorrow four women soldiers”.Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu’s office confirmed it had received the names through mediators.Bassem Naim, a member of Hamas’s political bureau based in Qatar, on Friday told AFP that Palestinians displaced by the war to southern Gaza should be able to begin returning to the north of the devastated territory following the releases.”An Egyptian-Qatari committee will oversee the implementation of this part of the agreement on the ground,” he said.While displaced Gazans longed to return home after more than a year of war, many found only rubble where houses once stood.”Even if we thought about returning, there is no place for us to put our tents because of the destruction,” Theqra Qasem, a displaced woman, told AFP.- ‘Eating away at us’ -The ceasefire agreement, brokered by Qatar, Egypt and the United States after months of fruitless negotiations, should be implemented in three phases.US President Donald Trump, who has claimed credit for the agreement, said Thursday he believed that “the deal should hold”.During the first, 42-day phase, 33 hostages Israel believes are still alive should be returned in exchange for around 1,900 Palestinian prisoners held in Israeli jails. The next phase should see negotiations for a more permanent end to the war, while the last phase should see the reconstruction of Gaza and the return of the bodies of dead hostages.The first swap on Sunday saw the release of Israeli hostages Emily Damari, Romi Gonen and Doron Steinbrecher. Hours later, 90 Palestinian prisoners were freed from Israeli jails, most of them women and minors.In Israel, families of hostages held for more than 15 months in Gaza fear that the ceasefire could collapse.”The worry and fear that the deal will not be implemented to the end is eating away at all of us,” said Vicky Cohen, the mother of hostage Nimrod Cohen.”Even these days, there are elements in the government who are doing everything in their power to torpedo the second phase.”Some far-right members of Netanyahu’s governing coalition opposed the deal, with firebrand Itamar Ben Gvir pulling his party out of the coalition in protest.- Lebanon withdrawal delay -During their 2023 attack on Israel, Hamas militants took 251 hostages, 91 of whom remain in Gaza, including 34 the Israeli military has confirmed are dead.The attack, the deadliest in Israel’s history, resulted in the deaths of 1,210 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official Israeli figures.Israel’s retaliatory response has killed at least 47,283 people in Gaza, a majority civilians, according to the Hamas-run territory’s health ministry, figures which the UN considers reliable.The war sparked a major regional crisis, with Israel’s northern neighbour Lebanon dragged into the conflict for more than a year.Just a day after Hamas staged its attack on southern Israel, its Lebanese ally Hezbollah began low-intensity strikes on the north of the country, sparking a near-daily exchange of fire between the two sides.The hostilities then escalated into a full-scale war that a November 27 ceasefire brought to a halt.Under the agreement, Israeli forces were to withdraw from southern Lebanon by January 26, while the Lebanese army and UN peacekeepers deployed in the area.Hezbollah, meanwhile, was to withdraw north of the Litani river in south Lebanon and dismantle its military assets in the area.But Israel on Friday said its withdrawal would continue beyond Sunday.”Since the ceasefire agreement has not yet been fully enforced by the Lebanese state, the gradual withdrawal process will continue in full coordination with the United States,” Netanyahu’s office said in a statement. 

Les quatre soldates israéliennes devant être libérées samedi à Gaza désormais connues

Les noms des quatre soldates israéliennes devant être libérées samedi à Gaza, dans le cadre d’un deuxième échange avec des prisonniers palestiniens détenus par Israël, ont été révélés vendredi soir par le Hamas et le Forum des familles d’otages.Le Forum “se réjouit de la libération attendue de Daniella Gilboa, Karina Ariev, Liri Albag et Naama Levy après 477 jours de captivité”, a-t-il annoncé dans un communiqué, citant les noms de quatre militaires affectées à la surveillance de la bande de Gaza et enlevées le 7 octobre 2023 lors de l’attaque des commandos du Hamas sur le sud du pays.Les quatre noms avaient été auparavant donnés sur Télégram par Abou Obeida, porte-parole de la branche armée du mouvement, les Brigades Ezzedine al-Qassam. Le bureau du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avait confirmé avoir reçu une liste, restée impubliable jusqu’à ce que les familles soient informées.Le nombre de détenus palestiniens qui doivent être libérés samedi en échange des otages, conformément à l’accord de cessez-le-feu en cours à Gaza, n’a pas été révélé. Mais les services pénitentiaires israéliens ont indiqué avoir reçu une liste, précisant que certains seraient ramenés dans la bande de Gaza, d’autres chez eux en Cisjordanie occupée.”Les Brigades al-Qassam et d’autres groupes (…) libèreront les quatre prisonnières samedi” et les confieront au Comité international de la Croix-Rouge (CICR), a précisé à l’AFP une source proche du Hamas sous couvert de l’anonymat, sans précision d’heure.Ces libérations, qui pourraient avoir lieu dès la matinée de samedi, interviennent dans le cadre de la trêve entrée en vigueur dimanche dernier, dont la première phase doit durer six semaines. Elle est censée permettre la libération de 33 otages contre quelque 1.900 prisonniers palestiniens.- Familles dans le doute -Trois jeunes femmes ayant déjà été libérées le weekend dernier, en échange de la sortie de prison de 90 Palestiniens, il restera ensuite encore 26 otages devant être libérés sur cette première phase. Les noms ont été communiqués mais sans ordre de libération. L’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.210 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur 251 personnes alors enlevées, 91 sont encore à Gaza, dont 34 mortes selon l’armée.D’autres ont été annoncées mortes par le Hamas mais sans confirmation israélienne, plongeant les familles dans un doute atroce. En représailles du 7-Octobre, Israël a lancé une offensive dévastatrice dans la bande de Gaza assiégée, qui a fait au moins 47.283 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas. L’opération a provoqué un désastre humanitaire.La trêve est globalement respectée depuis dimanche, hors quelques incidents. Selon l’accord, les déplacés “dans le sud de la bande de Gaza commenceront à retourner vers le nord” samedi, a précisé le responsable du Hamas. “Un comité égypto-qatari supervisera la mise en oeuvre de l’accord sur le terrain”.- Retrait israélien retardé au Liban -A la frontière libanaise, l’autre cessez-le-feu impliquant Israël, cette fois avec le Hezbollah, tenait toujours vendredi.Mais M. Netanyahu a fait savoir que le retrait de ses troupes du sud du Liban “se poursuivrait” au-delà des 60 jours prévus par l’accord, soit ce dimanche.Les dispositions prévues “n’ayant pas été accomplies totalement par le Liban, le processus de retrait en étapes se poursuivra en accord avec les Etats-Unis”, a indiqué son bureau.Une des clauses stipulait que “l’armée libanaise se déploie dans le sud du Liban” et impose “le retrait du Hezbollah au-delà du (fleuve) Litani”, a-t-il ajouté dans un communiqué.Estimant que ce n’est pas le cas, Israël “réalisera les objectifs de la guerre” pour permettre à ses habitants déplacés de la zone frontalière d’y retourner “en sécurité”.Le président libanais, Joseph Aoun a déjà réclamé que le retrait israélien se fasse “dans les délais fixés”. Il a dénoncé “la poursuite des violations israéliennes”, déplorant “le dynamitage des maisons et la destruction des villages frontaliers”.Les autorités libanaises n’ont pas réagi vendredi à l’annonce d’Israël.- “Méthodes de guerre” en Cisjordanie -Dans le même temps, les soldats israéliens poursuivent vendredi en Cisjordanie occupée, pour la quatrième journée consécutive, une opération militaire baptisée “Mur de Fer” à Jénine, un des bastions de la résistance palestinienne. Des centaines de Palestiniens ont quitté jeudi le vaste camp de réfugiés de cette ville du nord du territoire palestinien, occupé par Israël depuis 1967. Deux Palestiniens ont été tués vendredi dans une frappe israélienne, selon les autorités palestiniennes et l’armée israélienne, à Qabatiya, une ville du nord de la Cisjordanie. L’armée israélienne affirme que “plus de 10 terroristes ont été éliminés” jusqu’à présent. Le ministère de la Santé de Ramallah a fait état d’au moins 14 morts depuis mardi.L’ONU a dénoncé l’usage “de méthodes de guerre” et “le recours illégal à la force létale” par Israël, ajoutant que la plupart des victimes “n’étaient apparemment pas armés”.