Christian Estrosi interdit les gros bateaux de croisière près de Nice

Le maire de Nice Christian Estrosi (Horizons) a signé vendredi un arrêté visant à interdire les escales des gros bateaux de croisière dans les eaux de sa métropole, dans une volonté de privilégier un “tourisme choisi” face à la menace du “surtourisme”.Les navires de moins de 900 passagers, généralement beaucoup plus luxueux, restent en effet les bienvenus au port de Nice, où des aménagements sont en cours pour mieux les accueillir, avec en particulier une électrification qui devrait permettre de les obliger à stopper leur moteur pendant l’escale. Quelque 124 escales de ces navires d’une capacité allant de 32 à 700 passagers, sont programmées pour 2025.En revanche, les navires d’une capacité supérieure, qui mouillent actuellement dans la rade voisine de Villefranche-sur-Mer, ne seront plus les bienvenus.M. Estrosi n’a pas les pouvoirs d’interdire leur présence, mais l’arrêté qu’il a signé en tant que président de la métropole Nice Côte d’Azur -qui englobe les communes de la rade de Villefranche- leur interdit de débarquer des passagers en excursion et limite donc fortement l’intérêt des escales pour les compagnies.Selon le site du port, près de 90 escales sont prévues dans la rade en 2025, dont les deux-tiers de navires de plus de 900 passagers. Et “il y a de la demande pour 300.000 passagers d’ici à 2026”, contre 160.000 en 2024, a assuré le maire. “La plaisance, oui, les immeubles flottants, non”, a-t-il résumé.”C’est une immense victoire”, ont réagi les élus écologistes qui réclament des mesures depuis des années. Même si l’arrêté risque de faire l’objet de recours de la part des compagnies ou de certains maires de la métropole, c’est “un pied dans la porte” et “un tournant décisif pour la qualité de vie, la santé publique et la protection de nos écosystèmes marins”.Les relations entre les bateaux de croisière et les maires sont compliquées sur la Côte d’Azur. Ainsi à Cannes, qui voit passer plus de 400.000 passagers par an, le maire LR David Lisnard, président de l’Association des maires de France, fustige régulièrement la présence des géants des mers mouillant au large de la Croisette et l’impuissance des maires au-delà d’une bande de 300 mètres.En 2019, il a imposé une charte environnementale aux compagnies sous peine de bloquer les excursions de passagers. Il réclame désormais la possibilité pour les maires de communes littorales de pouvoir réguler le trafic sur un domaine maritime élargi et de créer une police environnementale susceptible de sanctionner toute infraction des paquebots.

Trump va en Californie, la Maison Blanche met en scène des arrestations de migrants

Donald Trump fait vendredi un déplacement devant l’emmener en Californie, Etat qui a promis de mener la résistance contre lui, alors que la Maison Blanche met en scène des expulsions de migrants en situation irrégulière.Pendant ce voyage consacré à de récentes catastrophes naturelles, un ouragan ayant ravagé la Caroline du nord (sud-ouest) en octobre et les incendies à Los Angeles, le républicain a une fois de plus signalé son intention de contrôler très étroitement l’aide fédérale destinées aux Etats.”Nous sortons les pires criminels” du pays, a assuré le président américain, sans plus de précisions, à Asheville (Caroline du nord), sa première étape. La Maison Blanche s’est targuée d’avoir lancé “l’opération d’expulsions de masse la plus grande de l’Histoire”.  “L’administration Trump a arrêté 538 migrants criminels illégaux”, a annoncé sur X sa porte-parole Karoline Leavitt, ajoutant que “des centaines” avaient été expulsés, en employant pour la première fois des avions de l’armée.Le Pentagone a confirmé que deux avions militaires avaient emmené des migrants vers le Guatemala.”C’est une pure opération de propagande”, a asséné sur X Aaron Reichlin-Melnick, expert du American Immigration Council. Pendant l’exercice budgétaire 2024 (octobre à fin septembre), sous la présidence de Joe Biden, la police aux frontières avait expulsé 271.000 migrants sans papiers, une moyenne de 742 personnes par jour.Le président républicain a promis d’expulser au total des “millions” de personnes. – Avortement – Donald Trump, qui effectue vendredi son premier déplacement depuis son investiture lundi, ne se rendra donc pas en personne vendredi à la grande marche annuelle des opposants à l’avortement à Washington. Le septuagénaire, qui avait été le premier président en exercice à participer en 2020 à ce rassemblement, a toutefois enregistré selon la Maison Blanche un message vidéo pour les manifestants. Avec la Caroline du Nord et la Californie, il a choisi deux Etats éprouvés par des catastrophes naturelles que le dirigeant républicain utilise pour attaquer ses adversaires démocrates.Le milliardaire, qui veut contrôler étroitement la distribution d’aide fédérale en cas de catastrophes naturelles, a laissé entendre vendredi qu’il allait “peut-être supprimer” la FEMA, l’agence fédérale de réponse aux ouragans, incendies et autres désastres.Il a aussi déclaré que toute aide supplémentaire pour la Caroline du Nord ou la Californie “passerait par nous”, et “pas par la FEMA”.Ses attaques contre cet organisme avaient pris de l’ampleur en particulier pendant la dernière campagne électorale, quand il s’était saisi des ravages de l’ouragan Hélène pour reprocher au président démocrate Joe Biden et à la FEMA d’avoir négligé volontairement des zones sinistrées parce qu’elles votaient républicain.Donald Trump n’a toutefois jamais apporté de preuves à ces accusations.Pour ce qui concerne la Californie, il menace de remettre en cause l’aide fédérale, en assurant que les autorités démocrates ont coupé l’eau alimentant les systèmes anti-incendie, des affirmations démenties par les experts.Il a dit vouloir aussi aborder pendant son déplacement les règles électorales dans ce grand Etat démocrate.”Je veux deux choses à Los Angeles. Je veux des preuves d’identité pour les électeurs et je veux que l’eau soit libérée”, a-t-il lancé.En août dernier le président, qui assure régulièrement que le système électoral serait “truqué” contre lui, avait affirmé que “si Jésus comptait les voix” il pouvait l’emporter en Californie. En novembre, la vice-présidente démocrate Kamala Harris a sans surprise gagné l’Etat, même si Donald Trump y a fait des avancées.Selon la presse, le président sera accueilli à sa descente d’avion à Los Angeles, comme c’est l’usage, par le gouverneur de l’Etat, Gavin Newsom.Cet espoir du Parti démocrate est l’une des cibles privilégiées du républicain.Le gouverneur s’est positionné comme l’un des grands animateurs de l’opposition face à Donald Trump. Il souhaite “défendre (la) Constitution et faire respecter l’Etat de droit”.

Trump va en Californie, la Maison Blanche met en scène des arrestations de migrants

Donald Trump fait vendredi un déplacement devant l’emmener en Californie, Etat qui a promis de mener la résistance contre lui, alors que la Maison Blanche met en scène des expulsions de migrants en situation irrégulière.Pendant ce voyage consacré à de récentes catastrophes naturelles, un ouragan ayant ravagé la Caroline du nord (sud-ouest) en octobre et les incendies à Los Angeles, le républicain a une fois de plus signalé son intention de contrôler très étroitement l’aide fédérale destinées aux Etats.”Nous sortons les pires criminels” du pays, a assuré le président américain, sans plus de précisions, à Asheville (Caroline du nord), sa première étape. La Maison Blanche s’est targuée d’avoir lancé “l’opération d’expulsions de masse la plus grande de l’Histoire”.  “L’administration Trump a arrêté 538 migrants criminels illégaux”, a annoncé sur X sa porte-parole Karoline Leavitt, ajoutant que “des centaines” avaient été expulsés, en employant pour la première fois des avions de l’armée.Le Pentagone a confirmé que deux avions militaires avaient emmené des migrants vers le Guatemala.”C’est une pure opération de propagande”, a asséné sur X Aaron Reichlin-Melnick, expert du American Immigration Council. Pendant l’exercice budgétaire 2024 (octobre à fin septembre), sous la présidence de Joe Biden, la police aux frontières avait expulsé 271.000 migrants sans papiers, une moyenne de 742 personnes par jour.Le président républicain a promis d’expulser au total des “millions” de personnes. – Avortement – Donald Trump, qui effectue vendredi son premier déplacement depuis son investiture lundi, ne se rendra donc pas en personne vendredi à la grande marche annuelle des opposants à l’avortement à Washington. Le septuagénaire, qui avait été le premier président en exercice à participer en 2020 à ce rassemblement, a toutefois enregistré selon la Maison Blanche un message vidéo pour les manifestants. Avec la Caroline du Nord et la Californie, il a choisi deux Etats éprouvés par des catastrophes naturelles que le dirigeant républicain utilise pour attaquer ses adversaires démocrates.Le milliardaire, qui veut contrôler étroitement la distribution d’aide fédérale en cas de catastrophes naturelles, a laissé entendre vendredi qu’il allait “peut-être supprimer” la FEMA, l’agence fédérale de réponse aux ouragans, incendies et autres désastres.Il a aussi déclaré que toute aide supplémentaire pour la Caroline du Nord ou la Californie “passerait par nous”, et “pas par la FEMA”.Ses attaques contre cet organisme avaient pris de l’ampleur en particulier pendant la dernière campagne électorale, quand il s’était saisi des ravages de l’ouragan Hélène pour reprocher au président démocrate Joe Biden et à la FEMA d’avoir négligé volontairement des zones sinistrées parce qu’elles votaient républicain.Donald Trump n’a toutefois jamais apporté de preuves à ces accusations.Pour ce qui concerne la Californie, il menace de remettre en cause l’aide fédérale, en assurant que les autorités démocrates ont coupé l’eau alimentant les systèmes anti-incendie, des affirmations démenties par les experts.Il a dit vouloir aussi aborder pendant son déplacement les règles électorales dans ce grand Etat démocrate.”Je veux deux choses à Los Angeles. Je veux des preuves d’identité pour les électeurs et je veux que l’eau soit libérée”, a-t-il lancé.En août dernier le président, qui assure régulièrement que le système électoral serait “truqué” contre lui, avait affirmé que “si Jésus comptait les voix” il pouvait l’emporter en Californie. En novembre, la vice-présidente démocrate Kamala Harris a sans surprise gagné l’Etat, même si Donald Trump y a fait des avancées.Selon la presse, le président sera accueilli à sa descente d’avion à Los Angeles, comme c’est l’usage, par le gouverneur de l’Etat, Gavin Newsom.Cet espoir du Parti démocrate est l’une des cibles privilégiées du républicain.Le gouverneur s’est positionné comme l’un des grands animateurs de l’opposition face à Donald Trump. Il souhaite “défendre (la) Constitution et faire respecter l’Etat de droit”.

Airbus va fermer sa compagnie de fret par avions “Beluga Transport”

Le géant aéronautique européen Airbus a confirmé vendredi l’arrêt de sa compagnie de fret hors gabarit qui empruntait ses gros avions “Beluga ST”.”Nous confirmons que l’activité d’Airbus Beluga Transport (AiBT) pour les missions de fret surdimensionné prend fin”, a souligné une porte-parole de la compagnie à l’AFP, confirmant une information du quotidien économique Les Echos. En tout, 75 employés sont concernés. Les “Beluga ST” sont des avions dérivés de l’Airbus A300 qui servaient au transport des grandes sections d’avions entre les différents sites Airbus. Entrés en service en 1995, ils tiennent leur nom de leur silhouette ressemblant au cétacé. L’avionneur a commencé en 2019 à remplacer la première génération de Beluga par des “Beluga XL”, basés sur l’A330, tout en donnant une deuxième vie à quatre appareils de première génération avec le lancement en janvier 2022 de ce service de fret aérien. Airbus comptait alors cibler des “clients de divers secteurs, notamment l’espace, l’énergie, l’armée, l’aéronautique, le secteur maritime et l’humanitaire”, pour le transport de “cargaisons hors norme”. La compagnie aérienne a effectué des missions dans le monde entier dans ce cadre, a précisé Airbus.”La demande globale de fret aérien reste élevée”, a souligné l’entreprise. “Nous avons toutefois constaté que certaines activités se sont déplacées vers le transport maritime.” “L’évolution du marché du fret n’est pas la raison pour laquelle AiBT a mis fin à ses activités, des difficultés opérationnelles majeures ayant été le plus grand défi”, a souligné la porte-parole de la société.Les missions avec le Beluga ST demandaient notamment des procédures spécifiques, avec une équipe et une plateforme de chargement dédiées, pour charger et décharger le fret, rendant les opérations plus lentes. Tous les vols assurés par la flotte “Beluga ST” sont suspendus dès à présent, a annoncé Airbus, et le processus de clôture de la jeune société vient de commencer.Airbus a précisé cependant qu’il continuait à miser sur le marché du fret aérien, notamment avec son avion cargo A350F. Les vols de Beluga XL se poursuivent aussi entre les sites d’Airbus.

Sudan army breaks paramilitary siege on key base: military sourceFri, 24 Jan 2025 17:48:52 GMT

The Sudanese army broke a paramilitary siege on one of its key Khartoum-area bases on Friday, paving the way to also freeing the besieged military headquarters, a military source said.In a statement, the paramilitary Rapid Support Forces (RSF) denied the advance, saying the army was “spreading rumours”.Since the outbreak of the war with Sudan’s army …

Sudan army breaks paramilitary siege on key base: military sourceFri, 24 Jan 2025 17:48:52 GMT Read More »

“Ce serait dramatique mais pas sans précédent”: le plus grand iceberg au monde menace des manchots

Traqué par satellites, le plus grand iceberg du monde – long de 80 kilomètres – dérive actuellement depuis l’Antarctique vers une île reculée où il pourrait, dans le pire des cas, s’échouer et bloquer les manchots et otaries qui s’y reproduisent.Cet immense plateau de glace – 30 fois plus vaste que Paris – s’éloigne depuis des années de l’Antarctique et, propulsé par les courants, se dirige potentiellement vers l’île britannique de Géorgie du Sud, un site important pour la reproduction de la faune sauvage.D’après les images satellitaires, cet iceberg, contrairement aux précédents icebergs géants, ne semble pas se fragmenter en de plus petits morceaux au cours de sa dérive, a expliqué vendredi à l’AFP Andrew Meijers, océanographe au British Antarctic Survey.Selon l’expert, il est difficile de prévoir avec exactitude sa trajectoire, mais les courants dominants laissent penser que ce colosse atteindra les abords du plateau continental, situé en eaux peu profondes, autour de la Géorgie du Sud d’ici deux à quatre semaines.Ce qui pourrait se produire ensuite reste incertain.L’iceberg pourrait éviter le plateau continental et être emporté vers les eaux profondes de l’Atlantique Sud, au-delà de la Géorgie du Sud, un territoire britannique d’outre-mer situé à environ 1.400 km à l’est des îles Falkland.Mais il pourrait aussi heurter le fond incliné, rester bloqué pendant des mois, voire se briser en plusieurs morceaux.Les murs de glace pourraient alors empêcher otaries et manchots d’accéder à l’océan pour se nourrir eux-mêmes ainsi que leurs petits à terre, explique Andrew Meijers.”Ce serait assez dramatique, mais pas sans précédent”, dit l’expert. “Des icebergs se sont déjà échoués à cet endroit par le passé, causant une mortalité importante parmi les poussins de manchots et les jeunes otaries”, rappelle-t-il.Mais pour certains experts, comme Raul Cordero de l’université de Santiago, “les chances de collision ne sont pas très élevées”, de l’ordre de “moins de 50%”, l’île ayant tendance à dévier l’eau et les courants océaniques qui, à leur tour, pourraient dévier l’iceberg. “Des morceaux” pourraient peut-être heurter l’île “mais l’iceberg dans son ensemble, ce serait étonnant”, juge ce membre du National Antarctic Research Committee.- ” Immense falaise blanche” -S’étendant sur environ 3.500 kilomètres carrés, l’iceberg baptisé A23a est aussi le plus vieux du monde. Il s’est détaché de la plateforme glaciaire de l’Antarctique en 1986.Il est ensuite resté coincé sur le plancher marin pendant plus de 30 ans avant de se libérer en 2020, entamant alors sa lente dérive vers le nord. Il est resté plusieurs mois en 2024 au même endroit à tourner sur lui-même.Andrew Meijers, qui a observé A23a de près fin 2023, le décrit comme “une immense falaise blanche, haute de 40 à 50 mètres, qui s’étend à perte de vue”.”C’est comme un gigantesque mur blanc qui rappelle +Game of Thrones+, on a l’impression qu’il est sans fin”, a-t-il ajouté.Pesant près de 1.000 milliards de tonnes, le gigantesque bloc d’eau douce est entraîné par le plus puissant courant océanique du monde, le courant circumpolaire antarctique, à 20 centimètres par seconde, selon le British Antarctic Survey.L’iceberg suit “plus ou moins une ligne droite” jusqu’à la Géorgie du Sud, a indiqué Andrew Meijers.- Un obstacle pour les animaux -Pendant l’été austral, le long des côtes sud de la Géorgie du Sud, les manchots et les otaries partent en expédition dans les eaux froides pour ramener suffisamment de nourriture à leurs petits.”Si l’iceberg se retrouve coincé là, il bloquera l’accès aux zones d’alimentation”, explique Andrew Meijers. “Les animaux pourraient être obligés de le contourner. Cela leur ferait dépenser beaucoup plus d’énergie, ce qui signifie moins de ressources pour les petits et donc une augmentation de la mortalité.”Les populations d’otaries et de manchots de la Géorgie du Sud connaissent déjà une “mauvaise saison” en raison d’une épidémie de grippe aviaire. La présence de l’iceberg pourrait aggraver la situation.Lorsque A23a ou ses fragments finiront par fondre, ils pourraient laisser dans leur sillage des morceaux de glace plus petits mais toujours dangereux, compliquant la navigation pour les pêcheurs.Cependant, il apportera également des nutriments dans l’eau, favorisant le phytoplancton, une source essentielle de nourriture pour les baleines et d’autres espèces marines. La fonte aidera aussi les scientifiques à mieux comprendre comment ces proliférations de phytoplancton absorbent le CO2 de l’atmosphère.Bien que la formation d’icebergs soit un phénomène naturel, Andrew Meijers estime que leur perte accélérée en Antarctique est probablement due au changement climatique d’origine humaine.

Le Premier ministre François Bayrou interviewé lundi à 20H50 sur LCI

François Bayrou sera interviewé lundi à 20H50 sur LCI, a annoncé la chaîne vendredi, au moment où le chef du gouvernement est sous haute pression pour faire voter le budget de l’Etat et échapper à une nouvelle tentative de censure.”Le Premier ministre répondra en direct aux questions de Darius Rochebin autour du budget, du pouvoir d’achat, de l’immigration, de la sécurité et de la stabilité politique”, précise la chaîne info dans un communiqué. François Bayrou s’est montré discret dans les médias depuis la formation de son gouvernement le 23 décembre et son interview ce jour-là sur BFMTV.Le projet de budget de l’Etat pour 2025 a enfin franchi l’étape du Sénat jeudi, un premier pas pour le gouvernement Bayrou qui cherche encore à négocier sa survie avec les socialistes, toujours très remontés.Crucial pour l’Etat qui tourne actuellement au ralenti sous le régime exceptionnel d’une loi spéciale votée en fin d’année, le budget représente une équation quasi-insoluble pour l’exécutif, privé de majorité absolue à l’Assemblée nationale mais sommé par Bruxelles de redresser les finances publiques.Le Parti socialiste n’a pas voté la première motion de censure visant le Premier ministre le 16 janvier, mais il accentue la pression sur les textes budgétaires. Lundi, François Bayrou sera en matinée à Pau, ville dont il est resté maire, puis dans l’après-midi à Paris. Il procèdera à 18H30 au ravivage de la flamme du soldat inconnu sous l’Arc de Triomphe en présence de représentants de l’Union des déportés d’Auschwitz, en ce jour qui marquera le 80e anniversaire de la libération du camp de la mort nazi.

La Bourse de Paris dans le vert, portée par le luxe et Trump

La Bourse de Paris a conclu dans le vert vendredi, pour la neuvième séance d’affilée, portée par un regain d’optimisme sur le luxe et par des propos de Trump laissant entrevoir de possibles négociations commerciales avec la Chine.Le CAC 40 a gagné 0,44% à 7.927,62 points, soit un gain de 35,01 points. Sur la semaine, il a gagné 2,83%.En clôture, l’indice français est au plus haut depuis le 4 juin 2024, avant la dissolution de l’Assemblée nationale qui avait le 9 juin provoqué une chute, puis la sous-performance de l’indice tout au long de la deuxième partie de l’année.Les actions françaises bénéficient en effet depuis le début de l’année d’un mouvement d’achat à bon compte de la part des investisseurs.Elles “étaient en retard par rapport aux américaines et à leurs voisines européennes, il y a un effet rattrapage”, a expliqué à l’AFP Céline Weill-Alliel, gérante à Uzès Gestion.Le CAC 40 a également profité vendredi du regain d’optimisme pour le luxe, après les résultats du géant britannique du secteur Burberry, qui a fait état d’un recul de ses ventes pour son troisième trimestre décalé, mais moins que ce que prévoyait le marché. Ces résultats meilleurs qu’attendu ont bénéficié à tout le secteur. LVMH a pris 1,87%, Hermès 0,87%, L’Oréal 1,35%, Christian Dior 1,20%, et Kering 3,90%.Le luxe est aussi porté par des déclarations du président américain Donald Trump laissant présager une certaine modération des États-Unis en matière de droits de douanes envers la Chine, un marché crucial.Répondant à la question de savoir s’il pourrait conclure un accord avec le dirigeant chinois Xi Jinping sur Taïwan et le commerce, Trump a répondu dans une interview à Fox News: “je préférerais ne pas avoir à utiliser [les droits de douane]. Mais c’est un pouvoir énorme sur la Chine”.Après avoir pris ses fonctions lundi, il avait déjà atténué ses menaces, mentionnant une hausse de 10% sur les importations chinoises dès le 1er février, loin des 60% de taxes promis jusque-là pendant sa campagne électorale.Les investisseurs ont “un sentiment de réalisme du cabinet Trump”, a résumé Florian Ielpo, responsable de la recherche macroéconomique pour Lombard Odier IM.Côté valeurs, le géant des jeux vidéo Ubisoft a grimpé de 7,02% à 11,89 euros vendredi, profitant d’une information publiée par le quotidien économique Les Echos, citant “plusieurs sources concordantes”, à propos de discussions pour un “rapprochement” avec Savvy Games Group, détenu par le fonds souverain de l’Arabie Saoudite.

Les Bourses mondiales digèrent la première semaine du mandat Trump

Les indices boursiers mondiaux digèrent sereinement vendredi la première semaine du retour de Donald Trump à la Maison Blanche, tandis que la saison des résultats bat son plein.En Europe, Paris a pris 0,44% et Milan 0,24%. Francfort est restée sur la réserve (-0,08%), quand Londres a davantage reculé (-0,73%).A Wall Street, les principaux indices évoluent sans direction: vers 16H50 GMT, le Nasdaq et le S&P 500 grappillaient 0,07%, tandis que le Dow Jones perdait 0,11%.”Globalement, la semaine a été riche en développements positifs” avec “un sentiment de réalisme du cabinet Trump”, investi lundi président des Etats-Unis, a résumé Florian Ielpo, responsable de la recherche macroéconomique pour Lombard Odier IM.Il y a eu “une petite vague de soulagement, car les mesures douanières ne sont pour l’instant ni très claires, ni très concrètes”, explique pour sa part à l’AFP Céline Weill-Alliel, gérante chez Uzès Gestion.Le président américain a déclaré jeudi soir qu’il préférerait ne pas imposer de droits de douane à la Chine, un revirement apparemment brutal après ses promesses répétées de frapper le plus grand rival économique des États-Unis avec de lourdes taxes à l’importation.Répondant à la question de savoir s’il pourrait conclure un accord avec le dirigeant chinois Xi Jinping sur Taïwan et le commerce, Trump a répondu dans une interview à Fox News: “je préférerais ne pas avoir à utiliser (les droits de douane, ndlr). Mais c’est un pouvoir énorme sur la Chine”.Après avoir pris ses fonctions lundi, M. Trump avait déjà atténué ses menaces, mentionnant une hausse de 10% sur les importations chinoises dès le 1er février, loin des 60% de taxes promis jusque-là pendant sa campagne électorale.Le dollar est plombé par ces développements, les investisseurs tablant sur une inflation par conséquent moins importante aux États-Unis, qui devrait faciliter la baisse de taux de la Fed. Vers 16H50 GMT, le billet vert reculait de 0,93% par rapport à la monnaie unique européenne, à 1,0512 dollar pour un euro.Côté obligataire, l’emprunt à dix ans américain est à 4,61%, contre 4,64% la veille en clôture.Pluie de résultatsLes marchés suivent avec intérêt la saison des résultats qui prend de l’ampleur cette semaine en Europe et aux États-Unis.Le groupe de luxe britannique Burberry, qui a amorcé en novembre un recentrage “d’urgence” sur ses produits emblématiques pour tenter de résoudre ses difficultés, a fait état d’un recul de ses ventes pour son troisième trimestre décalé, mais moins que ce que prévoyait le marché. A Londres, le titre s’est envolé de 9,53%. Il a entraîné d’autres valeurs du luxe en Europe: à Paris, LVMH a ainsi pris 1,87%, Hermès 0,87%, L’Oréal 1,10%, Christian Dior 1,35% et Kering 4,49%. A Zurich, Moncler a pris 3,02%. A Milan, Salvatore Ferragamo s’est offert 4,38%.Ericsson AB a lui présenté des résultats au quatrième trimestre inférieurs aux prévisions des analystes, qui ont fait reculer le titre de 12,72% à Stockholm.Le spécialiste de l’électronique Texas Instrument reculait nettement (-6,28%) sur le Nasdaq, après des prévisions de bénéfices pour 2025 jugées décevantes pour les investisseurs.A suivre la semaine prochaine: les résultats de plusieurs mastodontes, comme LVMH à Paris mardi et Meta, Microsoft et Tesla à Wall Street mercredi.Monte dei Paschi: offre surprise de 13 milliards d’eurosLa banque italienne Monte dei Paschi di Siena (MPS) a reculé de 6,91% à Milan après avoir annoncé le lancement d’une offre d’achat sur la banque Mediobanca (une OPE), valorisant cette dernière à 13,3 milliards d’euros. Mediobanca a pris 7,72%.Novo Nordisk passe le testLe géant pharmaceutique danois Novo Nordisk a grimpé de 7,13% à Copenhague, après avoir annoncé des résultats préliminaires positifs d’essais cliniques pour son médicament anti-obésité à base d’amycrétine.Le pétrole hésiteLes cours du pétrole évoluent sans direction nette. Vers 16H40 GMT, le prix du baril de WTI américain perdait 0,14% à 74,51 dollars et celui de Brent de la mer du Nord 0,10% à 78,37 dollars.Le bitcoin perdait 0,65%, à 106.159 dollars.