À Mayotte, depuis le cyclone, les habitants courent après l’eau en bouteille

Sandi Blanao, 64 ans, a arpenté trois magasins avant de dénicher des bouteilles d’eau dans un supermarché de Mamoudzou. “Pour en avoir, il faut être costaud”, souffle l’homme en plaçant deux packs – la quantité maximale autorisée par le magasin – dans son chariot.Quelques heures plus tard, les cinq palettes d’eau en bouteille qui venaient d’être déposées dans l’allée centrale sont déjà vides, laissant des dizaines de clients dans le désarroi. Quand une nouvelle cargaison arrive, tous se ruent dessus.Plus de cinq semaines après le passage du cyclone Chido à Mayotte, les étals d’eau potable du département français de l’océan Indien restent pris d’assaut. Il n’y a pourtant pas de problème d’approvisionnement, assure à l’AFP un distributeur qui souhaite rester anonyme. Mais une combinaison de problèmes, entre une demande plus importante du fait de l’absence d’eau dont souffre toujours une partie de la population, la méfiance des Mahorais pour le robinet et les délais nécessaires à l’arrivée des nouvelles commandes.En attendant, les Mahorais ont recours au système D, à commencer par le bouche-à-oreille pour savoir où trouver des bouteilles. Et ils ne se posent plus de question.”Dès qu’il y en a, on en prend”, résume Antoy Bacar, 45 ans, dans les allées du supermarché Sodifram – un groupe local – de Hauts-Vallons, dans le nord du chef-lieu du département, où quelques bouteilles sont encore en rayon. Le directeur de l’établissement, Ramzi Boukhris, reconnaît qu’il est compliqué de répondre à la demande des clients depuis le passage du cyclone, qui a fait 39 morts et environ 2.500 blessés, selon un bilan encore provisoire.Malgré les quatre à six palettes d’eau qu’il reçoit quotidiennement, les ventes ont triplé, assure-t-il. Et comme les commandes mettent habituellement trois mois à arriver au port de Longoni, porte d’entrée des produits importés à Mayotte, “c’est normal que ce qui était prévu ne soit pas suffisant” actuellement, justifie-t-il.Selon lui, un mois sera encore nécessaire avant que l’arrivée des commandes réajustées ne résolve la crise.- Distributions “insuffisantes” -Cette ruée sur les bouteilles reflète aussi une méfiance généralisée envers l’eau du robinet. Les coupures régulières la font stagner dans les canalisations et favorisent le développement de bactéries, au point que la SMAE – Mahoraise des Eaux, à qui est déléguée la distribution d’eau, recommande régulièrement de la faire bouillir avant consommation.Pour pallier la crise, la préfecture, avec la Sécurité civile et les communes, organise des distributions de bouteilles. Mais celles-ci peinent à suivre les besoins.À Chirongui, dans le sud de l’île, le Centre communal d’action sociale (CCAS) a restreint l’accès à l’eau aux personnes vulnérables: personnes âgées, femmes enceintes et personnes handicapées.Si la commune de 8.000 habitants – regroupés en plusieurs villages – recevait jusqu’alors plus de 300 packs d’eau par jour, ces chiffres ont baissé à moins de 70 depuis deux semaines. “Cela devient insuffisant”, regrette la directrice du CCAS, Asmine Insa.La préfecture, qui affirmait mi-janvier avoir distribué plus de deux millions de litres d’eau depuis le cyclone, n’a pas répondu aux sollicitations de l’AFP mais plusieurs autres communes seraient dans ce cas.Ceux qui ne peuvent plus bénéficier de la distribution, eux, s’inquiètent. “S’il n’y en a pas en magasin, tout le monde est vulnérable”, regrette Kassime Madi, un habitant de Chirongui.L’épicerie située à quelques pas de chez lui n’a pas d’eau en rayon. Au supermarché de Malamani, le village voisin, il n’y a que quelques petites bouteilles. “Il faut être chanceux et arriver au bon moment”, commente l’homme, contraint de se rabattre sur des packs vendus 10 euros dans certains commerces, malgré le blocage des prix décrété par le gouvernement.

À Mayotte, depuis le cyclone, les habitants courent après l’eau en bouteille

Sandi Blanao, 64 ans, a arpenté trois magasins avant de dénicher des bouteilles d’eau dans un supermarché de Mamoudzou. “Pour en avoir, il faut être costaud”, souffle l’homme en plaçant deux packs – la quantité maximale autorisée par le magasin – dans son chariot.Quelques heures plus tard, les cinq palettes d’eau en bouteille qui venaient d’être déposées dans l’allée centrale sont déjà vides, laissant des dizaines de clients dans le désarroi. Quand une nouvelle cargaison arrive, tous se ruent dessus.Plus de cinq semaines après le passage du cyclone Chido à Mayotte, les étals d’eau potable du département français de l’océan Indien restent pris d’assaut. Il n’y a pourtant pas de problème d’approvisionnement, assure à l’AFP un distributeur qui souhaite rester anonyme. Mais une combinaison de problèmes, entre une demande plus importante du fait de l’absence d’eau dont souffre toujours une partie de la population, la méfiance des Mahorais pour le robinet et les délais nécessaires à l’arrivée des nouvelles commandes.En attendant, les Mahorais ont recours au système D, à commencer par le bouche-à-oreille pour savoir où trouver des bouteilles. Et ils ne se posent plus de question.”Dès qu’il y en a, on en prend”, résume Antoy Bacar, 45 ans, dans les allées du supermarché Sodifram – un groupe local – de Hauts-Vallons, dans le nord du chef-lieu du département, où quelques bouteilles sont encore en rayon. Le directeur de l’établissement, Ramzi Boukhris, reconnaît qu’il est compliqué de répondre à la demande des clients depuis le passage du cyclone, qui a fait 39 morts et environ 2.500 blessés, selon un bilan encore provisoire.Malgré les quatre à six palettes d’eau qu’il reçoit quotidiennement, les ventes ont triplé, assure-t-il. Et comme les commandes mettent habituellement trois mois à arriver au port de Longoni, porte d’entrée des produits importés à Mayotte, “c’est normal que ce qui était prévu ne soit pas suffisant” actuellement, justifie-t-il.Selon lui, un mois sera encore nécessaire avant que l’arrivée des commandes réajustées ne résolve la crise.- Distributions “insuffisantes” -Cette ruée sur les bouteilles reflète aussi une méfiance généralisée envers l’eau du robinet. Les coupures régulières la font stagner dans les canalisations et favorisent le développement de bactéries, au point que la SMAE – Mahoraise des Eaux, à qui est déléguée la distribution d’eau, recommande régulièrement de la faire bouillir avant consommation.Pour pallier la crise, la préfecture, avec la Sécurité civile et les communes, organise des distributions de bouteilles. Mais celles-ci peinent à suivre les besoins.À Chirongui, dans le sud de l’île, le Centre communal d’action sociale (CCAS) a restreint l’accès à l’eau aux personnes vulnérables: personnes âgées, femmes enceintes et personnes handicapées.Si la commune de 8.000 habitants – regroupés en plusieurs villages – recevait jusqu’alors plus de 300 packs d’eau par jour, ces chiffres ont baissé à moins de 70 depuis deux semaines. “Cela devient insuffisant”, regrette la directrice du CCAS, Asmine Insa.La préfecture, qui affirmait mi-janvier avoir distribué plus de deux millions de litres d’eau depuis le cyclone, n’a pas répondu aux sollicitations de l’AFP mais plusieurs autres communes seraient dans ce cas.Ceux qui ne peuvent plus bénéficier de la distribution, eux, s’inquiètent. “S’il n’y en a pas en magasin, tout le monde est vulnérable”, regrette Kassime Madi, un habitant de Chirongui.L’épicerie située à quelques pas de chez lui n’a pas d’eau en rayon. Au supermarché de Malamani, le village voisin, il n’y a que quelques petites bouteilles. “Il faut être chanceux et arriver au bon moment”, commente l’homme, contraint de se rabattre sur des packs vendus 10 euros dans certains commerces, malgré le blocage des prix décrété par le gouvernement.

Global stock markets build on Trump rally

Global stock markets rose Friday after a record day on Wall Street in response to US President Donald Trump’s tax-cut pledge and his more friendly comments with regard to China.In a speech via video link at the World Economic Forum in Davos, Trump pushed for lower interest rates and said he would cut taxes for companies investing in the United States while imposing tariffs on those who do not.He also said in a separate interview that he would “rather not” impose tariffs on China and signalled openness at negotiating a trade deal with Beijing. “Clearly these are off-the-cuff remarks but it has left the overnight market feeling like there’s a scenario where China escapes the worst of the tariff regime,” said Jim Reid, managing director at Deutsche Bank. That spurred Chinese equities to rally, with Hong Kong gaining nearly two percent and Shanghai also advancing.In Europe, Frankfurt and Paris stock markets both gained after data showed that business activity in the eurozone bounced back in January after a two-month contraction.The release of the closely watched data throughout Europe “brought a significant degree of optimism, coming as global leaders discuss the hopelessness of the region in Davos”, said Joshua Mahony, chief market analyst at Scope Markets. But London stocks fell after data showed an increase in job cuts despite business activity coming out stronger than expected. In company news, British fashion house Burberry showed signs of recovery despite posting a further decline in sales, sending its shares soaring 15 percent. In the wake of the results, Paris’s luxury sector led gains with Gucci-owner Kering surging eight percent and LVMH up three percent on hopes of a China-led recovery. In Japan, Tokyo’s stock market dropped and the yen briefly rallied after the Bank of Japan lifted borrowing costs to their highest level since 2008 and flagged further increases in the pipeline. Moody’s Analytics said “the weak yen is a key reason” for the hike, along with a run of forecast-beating inflation reports.The yen has come under pressure against the dollar in recent months after the US Federal Reserve dialled back its expectations for rate cuts this year, and amid concerns that Trump’s policies would reignite inflation.Oil prices recovered some of Thursday’s losses that followed Trump’s call to Saudi Arabia and OPEC to lower prices, with a recent build in US stockpiles adding to the weakness.- Key figures around 1100 GMT -London – FTSE 100: DOWN 0.3 percent at 8,537.31 pointsParis – CAC 40: UP 1.0 percent at 7,969.75Frankfurt – DAX: UP 0.4 percent at 21,485.70Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.1 percent at 39,931.98 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 1.9 percent at 20,066.19 (close)Shanghai – Composite: UP 0.7 percent at 3,252.63 (close)New York – Dow: UP 0.9 percent at 44,565.07 (close)Dollar/yen: DOWN at 155.98 yen from 156.03 yen on ThursdayEuro/dollar: UP at $1.0492 from $1.0415Pound/dollar: UP at $1.2430 from $1.2352Euro/pound: UP at 84.41 pence from 84.31 penceWest Texas Intermediate: UP 0.5 percent at $75.01 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.5 percent at $78.71 per barrel

Allemagne: Nagelsmann prolongé jusqu’à l’Euro-2028 avec des titres dans le viseur

Julian Nagelsmann a prolongé vendredi son bail comme sélectionneur de l’Allemagne jusqu’à l’Euro-2028, se fixant pour objectif de replacer la Mannschaft en haut de l’affiche et de ramener enfin des trophées après le redressement entamé en 2024.C’est à l’occasion de la célébration à Leipzig des 125 ans de sa création que la Fédération allemande de football (DFB) a surpris vendredi en annonçant par voie de communiqué la prolongation jusqu’à l’été 2028 de son sélectionneur de 37 ans, dont le contrat initial avait été une première fois, au printemps 2024, étendu de deux ans jusqu’en 2026.”Julian Nagelsmann remplit parfaitement cette fonction grâce à son expertise sportive, mais aussi sa sensibilité pour la Mannschaft et les supporters”, explique le président de la DFB, Bernd Neuendorf, cité dans le communiqué de l’instance.Ancien entraîneur du Bayern Munich de juillet 2021 à mars 2023, Julian Nagelsmann est arrivé fin septembre 2023 au chevet d’une sélection allemande engluée dans l’une des plus profondes crises de son histoire.Après une décennie 2006/16 glorieuse -cinq présences consécutives dans le dernier carré d’un grand tournoi- marquée par le sacre mondial au Brésil en 2014, l’Allemagne a décliné avec trois éliminations prématurées au Mondial-2018 (1er tour), à l’Euro-2021 (8es de finale), et au Mondial-2022 (1er tour).Nagelsmann avait remplacé Hansi Flick après des résultats catastrophiques à la suite du Mondial-2022, et avait imposé ses choix forts pour entamer le redressement de la Mannschaft.- Unité recréée -“Durant cette période, il a tissé des liens étroits avec les supporters, les joueurs et le staff derrière l’équipe, et a recréé une unité. C’est nécessaire pour réussir”, a estimé le directeur sportif Rudi Völler, qui forme un binôme harmonieux avec Nagelsmann.A l’Euro-2024 à domicile, les Allemands ont quitté le tournoi en quarts de finale avec les honneurs, après avoir poussé l’Espagne, future lauréate, en prolongation (2-1).”Lorsque je suis arrivé à la DFB, je n’aurais pas imaginé être sélectionneur au-delà de l’Euro à domicile. Notre grand objectif était de réussir le tournoi. Mais à l’époque, je n’aurais pas non plus pu imaginer ce que la sélection représentait pour les gens en Allemagne, combien de coeurs elle touche et émeut”, souligne Nagelsmann.”Ce formidable retour que nous recevons nous tous, chaque jour, montre que notre chemin commun est le bon. Et il n’est pas encore terminé. Tous ensemble – les fans, l’équipe et le staff – nous avons créé quelque chose que nous voulons maintenant développer avec succès. Nous voulons gagner des titres”, assure-t-il.- Mondial dans le viseur -Il dispose d’une première carte à jouer dès le printemps 2025 avec la Ligue des nations, puisque l’Allemagne disputera les quarts de finale fin mars et accueillera le Final 4 début juin entre Munich et Stuttgart, en cas de qualification aux dépens de l’Italie.Mais c’est surtout le Mondial-2026 aux Etats-Unis, au Mexique et au Canada, et désormais l’Euro-2028 en Grande-Bretagne et en Irlande, qui est dans le viseur.Quadruple championne du monde (1957, 1974, 1990, 2014) et triple championne d’Europe (1972, 1980, 1996), l’Allemagne n’a plus disputé de dernier carré d’un grand tournoi depuis sa demie de l’Euro-2016 perdue contre la France à Marseille.Bavarois de naissance, Nagelsmann fait partie aux côtés de Thomas Tuchel notamment de cette génération de techniciens allemands arrivés très tôt sur le banc d’entraîneur, prenant en février 2016 à seulement 29 ans les commandes d’une équipe de Bundesliga (Hoffenheim).La trajectoire linéaire de son ascension a connu avec son passage munichois un premier accroc puisqu’il avait été remercié en mars 2023 alors que le club était encore engagé sur trois tableaux (2e de Bundesliga, quarts de finale de la Ligue des champions et de la Coupe d’Allemagne).

Gambian exiled former dictator tells supporters: ‘I’m coming back’Fri, 24 Jan 2025 11:13:29 GMT

The Gambia’s former dictator Yahya Jammeh has said he intends to take back control of his political party and declared he is “coming back”, in an audio message obtained by AFP on Thursday.He ruled the tiny west African nation for 22 years, presiding over a regime accused of carrying out torture, using death squads and …

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Un petit poisson “bouc émissaire” de Trump après les incendies de Los Angeles

Donald Trump a accusé les efforts de protection d’un poisson menacé de disparition en Californie d’avoir aggravé les incendies qui dévastent Los Angeles depuis plus de deux semaines. Les propos du président américain sur sa plateforme Truth Social, consolidés dans un décret signé dès son retour lundi à la Maison Blanche, ont suscité des critiques de la part de la communauté scientifique.Selon des experts, l’éperlan du Delta n’a qu’un rapport minimal avec l’approvisionnement en eau de Los Angeles, malgré sa récente mention dans un décret signé par Donald Trump, revenant sur des mesures de protection d’espèces, et visant le détournement des eaux du Delta dans le nord de l’État.Dans ce décret demandant aux agences environnementales de traiter en priorité “les citoyens plutôt que les poissons” et d’arrêter “l’écologisme radical” en Californie, il a réaffirmé l’existence d’un lien entre la protection de l’éperlan du Delta et l’approvisionnement en eau des régions touchées par les récents incendies. Des propos qui reflètent une méconnaissance des efforts environnementaux mis en place par la Californie, soulignent certains scientifiques, et dans un même temps, encouragent le scepticisme face aux enjeux climatiques.Il s’agit de trouver “un bouc émissaire responsable de tous nos problèmes, dans ce cas, les incendies et la sécheresse, et de concentrer la colère” du public sur un petit poisson, a expliqué à l’AFP John Buse, conseiller juridique en biodiversité.- Crise de l’eau -La Californie connaît une crise complexe de l’eau, amplifiée par le changement climatique et les épisodes de sécheresse, et l’éperlan du Delta n’est pas au coeur du problème, selon les scientifiques.La population de ce poisson était autrefois abondante au nord de l’estuaire, explique Peter Moyle, spécialiste de l’espèce à l’Université de Californie à Davis. Mais la dégradation de son habitat, suite aux besoins agricoles et urbains ainsi qu’une exposition à la pollution en ont fait une espèce menacée dès 1993.Les pompages massifs d’eau du nord vers le sud nuisent à l’éperlan et à d’autres espèces aquatiques du Delta, ce qui nécessite une redirection des courants pour la survie de celles-ci.Mais ces mesures ont un impact quasiment nul sur l’apport en eau à Los Angeles, et par extension sur la gestion des incendies dans la région, soulignent des spécialistes.En témoigne le niveau d’eau élevé des principaux réservoirs d’eau à travers l’État — et plus particulièrement dans le sud — tout au long du mois de janvier, selon des données officielles consultées par l’AFP.- Cible facile -Même lors d’années de sécheresse, les mesures environnementales protégeant l’éperlan du Delta ne représentaient qu’une infime fraction des réductions de l’écoulement d’eau en Californie.Le principal facteur déterminant le volume d’eau pompé du nord au sud réside davantage dans le taux de précipitations et la fonte des neiges entrant dans l’estuaire de San Francisco.Selon Caleb Scoville, sociologue à l’Université Tufts dans le Massachusetts, l’éperlan du Delta, par sa petite taille et son statut relativement méconnu du grand public, est devenu une cible facile pour certaines figures conservatrices, transformant un débat local sur la gestion de l’eau en Californie en un conflit national opposant la protection des écosystèmes à la sécurité des citoyens.Plutôt que de traiter les causes fondamentales de la crise de l’eau en Californie, dont le réchauffement climatique, Donald Trump préfère y voir un parti pris politique, a-t-il conclu.Dès son arrivée au pouvoir, Donald Trump a enclenché un nouveau retrait des Etats-Unis de l’accord de Paris sur le climat, une marche arrière toute dans la lutte contre le dérèglement climatique qui met en péril les efforts mondiaux pour le freiner.

A Hong Kong, une bourgade frontalière se revitalise grâce au tourisme

Kuk Po, village vieux de trois cent ans, ses manoirs abandonnés et ses champs de roseaux. Dans cette bourgade tout au nord de Hong Kong, qui offre un répit au rythme effréné de l’ancienne colonie britannique, le gouvernement local tente de développer un tourisme durable.Ce village de bord de mer était habité traditionnellement par les Hakkas, un peuple venu du sud de la Chine, avant d’être progressivement abandonné pendant les dernières décennies, au moment où des gratte-ciel étincelants sortaient de terre dans la ville toute proche de Shenzhen, de l’autre côté de la frontière chinoise.Mais aujourd’hui, le gouvernement local de Hong Kong encourage les visiteurs à sortir des sentiers battus en assouplissant les restrictions d’entrée pour le quartier de Sha Tau Kok, tout au nord, espérant rendre la venue à Kuk Po, accessible en hors-bord, plus aisé.Lors d’un weekend de janvier, les touristes abondent autour des sites pittoresques du village, entouré de trois côtés par des vallées.”Quand on parle de Hong Kong, on évoque des gratte-ciel, le côté citadin, le hub financier”, déclare Kevin Choy, un étudiant en échange venu de Singapour à l’AFP.”Il est très rare que l’on parle de la campagne (…) je n’ai jamais pensé à cet aspect de Hong Kong”.Lilian Lee, dont la famille est originaire de Kuk Po, raconte que ses parents y sont retournés pendant la pandémie de Covid pour profiter des charmes d’une vie de village.En 2022, elle a commencé à accueillir des visiteurs dans la maison familiale de deux étages, construite il y a presque un siècle.”Le monde extérieur est vraiment stressant et chaotique, mais ici, on peut se détendre”, déclare la jeune femme de 30 ans à l’AFP.”C’est un bel environnement qui devrait être chéri, notre famille voudrait partager cet endroit avec plus de gens”. Les Hakkas, dont le nom signifie “invités”, ont transformé Kuk Po en ville marchande, avant de voir leur nombre diminuer après l’urbanisation de Hong Kong dans les années 1960.”Quand le public s’intéresse,cela créé un cercle vertueux pour restaurer des maisons et des monuments et pour raviver les cultures”, explique Paul Chan, un organisateur de voyage. Kuk Po fait partie des communes rurales répertoriées dans un projet de politique touristique le mois dernier.Cependant, malgré l’intérêt grandissant pour Kuk Po, Lilian Lee explique qu’il est difficile financer les efforts de revitalisation, à savoir des visites, des dégustations et des ateliers.Elle espère que la ville investira davantage dans un tourisme durable. “Il y a beaucoup de villages à Hong Kong dont le passé a disparu”, regrette-t-elle.”J’aimerais que le village ne devienne pas une simple attraction touristique, mais qu’on puisse y apprendre sur sa culture et son histoire”. 

Les Etats-Unis ont commencé l’expulsion de centaines de migrants clandestins

Les Etats-Unis ont commencé à expulser des centaines de migrants clandestins, renvoyés à bord d’avions militaires, la Maison Blanche se targuant d’avoir lancé “l’opération d’expulsions de masse la plus grande de l’Histoire”.”L’administration Trump a arrêté 538 migrants criminels illégaux”, a annoncé sur X la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, ajoutant que “des centaines” avaient été expulsés dans des avions de l’armée.”L’opération d’expulsions de masse la plus grande de l’Histoire est en cours “, a écrit la porte-parole, ajoutant: “promesses tenues”, quelques jours seulement après l’investiture de Donald Trump.L’ONU a réagi rapidement vendredi en rappelant à Washington que le droit à l’asile était “universellement reconnu”.”Tous les Etats ont le droit d’exercer leur juridiction le long de leurs frontières internationales” mais “ils doivent le faire conformément à leurs obligations en matière de droits de l’homme”, a rappelé la porte-parole du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, Ravina Shamdasani.L’annonce des expulsions intervient alors que le nouveau président américain fait vendredi son premier déplacement, en Caroline du Nord (sud-est) et dans le bastion démocrate de Californie (ouest), deux Etats éprouvés par des catastrophes naturelles dont le dirigeant républicain a fait des sujets d’intenses polémiques.Donald Trump s’était engagé à une vaste offensive contre les migrants clandestins durant sa campagne et il a entamé son second mandat lundi avec une série de décrets destinée à enrayer leur afflux aux Etats-Unis.Il a ainsi déclaré “un état d’urgence nationale” à la frontière sud, avec le Mexique, et annoncé le déploiement de troupes tout en promettant l’expulsion des “étrangers criminels”.Peu avant l’annonce de la Maison Blanche, le maire de Newark, Ras J. Baraka, a déclaré jeudi dans un communiqué que des “agents (des services de l’immigration) avaient fait une descente dans un établissement local (…), arrêté des résidents et également des citoyens, sans montrer de mandat”, dans cette ville proche de New York.Le jour même de l’investiture de Trump, le Sénat américain à majorité républicaine avait adopté un projet de loi qui requiert la détention par les forces de l’ordre fédérales de migrants en situation irrégulière et soupçonnés de certains délits- Premier déplacement -Dans un revirement soudain, Trump a déclaré, dans un entretien diffusé jeudi soir par la chaîne Fox News, qu’il pourrait finalement renoncer aux droits de douane dont il menaçait la Chine. “Nous avons un très grand pouvoir sur la Chine, ce sont les droits de douane, et ils n’en veulent pas, et je préférerais ne pas avoir à l’utiliser”, a-t-il dit. Trump avait pourtant déclaré lundi que des droits de douane de 10% sur toutes les importations chinoises pourraient entrer en vigueur dès le 1er février.Dans la même interview, Trump s’est dit désireux de reprendre contact avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, “un type intelligent”, qu’il avait rencontré trois fois lors de son premier mandat, mais sans aucune avancée sur le nucléaire.La partie la plus suivie de son premier déplacement en tant que 47e président des Etats-Unis, qui l’emmènera aussi dans le Nevada (ouest), sera celle qui se déroulera en Californie, dont le gouverneur veut mener la “résistance” face au président, qui a menacé de couper les aides fédérales pour lutter contre les incendies à Los Angeles.La Caroline du Nord avait, elle, été touchée en octobre, en pleine campagne électorale pour la présidentielle, par l’ouragan Hélène qui y a fait 104 morts.Donald Trump avait critiqué avec virulence la gestion de crise du président Joe Biden et de la vice-présidente Kamala Harris, sa rivale démocrate malheureuse.- “Abandonnés” -Dans le viseur du milliardaire de 78 ans : la FEMA, une agence fédérale de réponse aux catastrophes naturelles.Cet organisme “va faire l’objet d’une grosse discussion sous peu, parce que je préférerais voir les Etats (fédérés) s’occuper de leurs propres problèmes”, a dit le président américain à Fox News.Dans ce même entretien, il a aussi répété ses menaces à l’encontre des autorités californiennes: “Je ne pense pas que nous devrions donner quoi que ce soit à la Californie jusqu’à ce qu’ils laissent l’eau couler du nord au sud” de l’Etat pour lutter contre les feux à Los Angeles.Ce climato-sceptique a plusieurs fois dit que la Californie manquait d’eau à cause des politiques environnementales démocrates.Selon la presse, le président sera accueilli à sa descente d’avion, comme c’est d’ailleurs l’usage, par le gouverneur de l’Etat, Gavin Newsom.Cet espoir du Parti démocrate est l’une des cibles privilégiées du républicain, qui l’a traité d'”idiot” dans son interview de mercredi à Fox News.Le gouverneur s’est positionné comme l’un des grands animateurs de l’opposition face à Donald Trump. Il souhaite “défendre (la) Constitution et faire respecter l’Etat de droit”.La Californie, avec ses politiques progressistes en matière de moeurs et ses initiatives de lutte contre le changement climatique, est depuis longtemps dans le viseur de la droite dure.

Les Etats-Unis ont commencé l’expulsion de centaines de migrants clandestins

Les Etats-Unis ont commencé à expulser des centaines de migrants clandestins, renvoyés à bord d’avions militaires, la Maison Blanche se targuant d’avoir lancé “l’opération d’expulsions de masse la plus grande de l’Histoire”.”L’administration Trump a arrêté 538 migrants criminels illégaux”, a annoncé sur X la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, ajoutant que “des centaines” avaient été expulsés dans des avions de l’armée.”L’opération d’expulsions de masse la plus grande de l’Histoire est en cours “, a écrit la porte-parole, ajoutant: “promesses tenues”, quelques jours seulement après l’investiture de Donald Trump.L’ONU a réagi rapidement vendredi en rappelant à Washington que le droit à l’asile était “universellement reconnu”.”Tous les Etats ont le droit d’exercer leur juridiction le long de leurs frontières internationales” mais “ils doivent le faire conformément à leurs obligations en matière de droits de l’homme”, a rappelé la porte-parole du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, Ravina Shamdasani.L’annonce des expulsions intervient alors que le nouveau président américain fait vendredi son premier déplacement, en Caroline du Nord (sud-est) et dans le bastion démocrate de Californie (ouest), deux Etats éprouvés par des catastrophes naturelles dont le dirigeant républicain a fait des sujets d’intenses polémiques.Donald Trump s’était engagé à une vaste offensive contre les migrants clandestins durant sa campagne et il a entamé son second mandat lundi avec une série de décrets destinée à enrayer leur afflux aux Etats-Unis.Il a ainsi déclaré “un état d’urgence nationale” à la frontière sud, avec le Mexique, et annoncé le déploiement de troupes tout en promettant l’expulsion des “étrangers criminels”.Peu avant l’annonce de la Maison Blanche, le maire de Newark, Ras J. Baraka, a déclaré jeudi dans un communiqué que des “agents (des services de l’immigration) avaient fait une descente dans un établissement local (…), arrêté des résidents et également des citoyens, sans montrer de mandat”, dans cette ville proche de New York.Le jour même de l’investiture de Trump, le Sénat américain à majorité républicaine avait adopté un projet de loi qui requiert la détention par les forces de l’ordre fédérales de migrants en situation irrégulière et soupçonnés de certains délits- Premier déplacement -Dans un revirement soudain, Trump a déclaré, dans un entretien diffusé jeudi soir par la chaîne Fox News, qu’il pourrait finalement renoncer aux droits de douane dont il menaçait la Chine. “Nous avons un très grand pouvoir sur la Chine, ce sont les droits de douane, et ils n’en veulent pas, et je préférerais ne pas avoir à l’utiliser”, a-t-il dit. Trump avait pourtant déclaré lundi que des droits de douane de 10% sur toutes les importations chinoises pourraient entrer en vigueur dès le 1er février.Dans la même interview, Trump s’est dit désireux de reprendre contact avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, “un type intelligent”, qu’il avait rencontré trois fois lors de son premier mandat, mais sans aucune avancée sur le nucléaire.La partie la plus suivie de son premier déplacement en tant que 47e président des Etats-Unis, qui l’emmènera aussi dans le Nevada (ouest), sera celle qui se déroulera en Californie, dont le gouverneur veut mener la “résistance” face au président, qui a menacé de couper les aides fédérales pour lutter contre les incendies à Los Angeles.La Caroline du Nord avait, elle, été touchée en octobre, en pleine campagne électorale pour la présidentielle, par l’ouragan Hélène qui y a fait 104 morts.Donald Trump avait critiqué avec virulence la gestion de crise du président Joe Biden et de la vice-présidente Kamala Harris, sa rivale démocrate malheureuse.- “Abandonnés” -Dans le viseur du milliardaire de 78 ans : la FEMA, une agence fédérale de réponse aux catastrophes naturelles.Cet organisme “va faire l’objet d’une grosse discussion sous peu, parce que je préférerais voir les Etats (fédérés) s’occuper de leurs propres problèmes”, a dit le président américain à Fox News.Dans ce même entretien, il a aussi répété ses menaces à l’encontre des autorités californiennes: “Je ne pense pas que nous devrions donner quoi que ce soit à la Californie jusqu’à ce qu’ils laissent l’eau couler du nord au sud” de l’Etat pour lutter contre les feux à Los Angeles.Ce climato-sceptique a plusieurs fois dit que la Californie manquait d’eau à cause des politiques environnementales démocrates.Selon la presse, le président sera accueilli à sa descente d’avion, comme c’est d’ailleurs l’usage, par le gouverneur de l’Etat, Gavin Newsom.Cet espoir du Parti démocrate est l’une des cibles privilégiées du républicain, qui l’a traité d'”idiot” dans son interview de mercredi à Fox News.Le gouverneur s’est positionné comme l’un des grands animateurs de l’opposition face à Donald Trump. Il souhaite “défendre (la) Constitution et faire respecter l’Etat de droit”.La Californie, avec ses politiques progressistes en matière de moeurs et ses initiatives de lutte contre le changement climatique, est depuis longtemps dans le viseur de la droite dure.