Le cofondateur de l’entreprise de cryptomonnaies Ledger et sa compagne enlevés contre rançon puis libérés

Kidnappés, séquestrés puis libérés: les investigations se poursuivent jeudi, après la libération la veille par la gendarmerie du cofondateur d’une société spécialisée dans la sécurisation des cryptoactifs et de sa compagne,qui avaient été enlevés mardi dans le Cher contre rançon.Leur enlèvement remonte au “petit matin” mardi. David Balland, associé et cofondateur de Ledger, et sa compagne avaient été kidnappés à leur domicile dans le Cher.Selon le parquet de Paris, qui dirige les investigations, les ravisseurs réclamaient “le paiement d’une importante rançon en cryptomonnaie”. Ces faits leur font “encourir la réclusion criminelle à perpétuité”.David Balland a été libéré mercredi, a indiqué jeudi matin le parquet. Puis, en fin d’après-midi, le ministère public a précisé que la compagne de l’homme d’affaires avait aussi été libérée par le GIGN, unité d’intervention de la gendarmerie.La procureure de Paris doit tenir une conférence de presse à 19H30 au tribunal judiciaire de la capitale.Les investigations ont d’abord été dirigées par le parquet de Bourges, pour enlèvement et séquestration en bande organisée. La division de lutte contre la criminalité organisée du parquet de Paris a pris la suite.La gendarmerie nationale a été saisie dans son ensemble, de la section de recherches de Bourges à l’unité nationale Cyber.Des rumeurs évoquant dans un premier temps la disparition d’Eric Larchevêque, très médiatique cofondateur de l’entreprise et notamment connu pour sa participation à l’émission de “Qui veut être mon associé” diffusée sur M6, avaient été relayées sur les réseaux sociaux.Jeudi après-midi, le parquet avait précisé que les enquêteurs étaient mobilisés avec le GIGN, pour “identifier et interpeller l’ensemble des auteurs de ce crime”.- “Gros boum” -Depuis mardi soir, d’autres publications faisaient elles état d’opérations de police et de présence de gendarmerie sur les communes de Vierzon et Méreau.À Méreau, village de 2.600 habitants au sud de Vierzon, une opération de gendarmerie était encore en cours jeudi en début d’après-midi, a constaté un journaliste de l’AFP.À deux kilomètres de là, au bord du canal du Berry sur la commune de Vierzon, un propriétaire fixait jeudi des planches de bois aux fenêtres de logements destinés à la location.Ses logements ont été perquisitionnés la veille, et leurs portes et fenêtres fracturés lors de cette opération, a indiqué à l’AFP ce propriétaire, souhaitant garder l’anonymat.Il a également précisé que les gendarmes lui avaient demandé de fournir ses réservations Airbnb et Booking. Au total “des dizaines d’appartements Airbnb ont été vérifiés par les forces de l’ordre” dans le cadre de cette affaire, dans la commune et ailleurs, a-t-il avancé.Pour lui, l’important c’est que la victime soit en vie. “Une vie était en jeu, tout ça, c’est impressionnant, il faudra réparer, mais ce n’est pas le plus important”, a-t-il ajouté.”J’ai entendu un gros boum, j’ai eu peur, je me suis demandé ce que c’était”, a aussi raconté mercredi à Ici Berry une riveraine qui n’a pas souhaité révéler son identité, précisant avoir aperçu “un hélicoptère qui survolait le secteur”.Ledger est une licorne (startup qui a dépassé le milliard de dollars) française, fondée en 2014, leader mondial dans la conception de portefeuilles physiques de cryptomonnaies, permettant à chacun de gérer en direct ses propres cryptoactifs.L’entreprise, valorisée à plus d’un milliard d’euros, a vendu plus de sept millions d’appareils dans plus 180 pays et en 10 langues. Elle sécurise 20% des actifs numériques mondiaux, et compte plus de 100 clients institutionnels.Cette affaire d’enlèvement, en lien avec les cryptomonnaies, n’est pas sans rappeler celle d’un homme de 56 ans, retrouvé début janvier dans le coffre d’une voiture près du Mans, à plusieurs centaines de kilomètres de chez lui dans l’Ain.Selon plusieurs médias, il s’agissait d’un influenceur en cryptomonnaies basé à Dubaï, qui publie régulièrement des vidéos sur ses gains, et une demande de rançon avait été faite.Le parquet de Bourg-en-Bresse avait alors ouvert une enquête de flagrance du chef d’arrestation, enlèvement, séquestration ou détention arbitraire commis en bande organisée.

Le cofondateur de l’entreprise de cryptomonnaies Ledger et sa compagne enlevés contre rançon puis libérés

Kidnappés, séquestrés puis libérés: les investigations se poursuivent jeudi, après la libération la veille par la gendarmerie du cofondateur d’une société spécialisée dans la sécurisation des cryptoactifs et de sa compagne,qui avaient été enlevés mardi dans le Cher contre rançon.Leur enlèvement remonte au “petit matin” mardi. David Balland, associé et cofondateur de Ledger, et sa compagne avaient été kidnappés à leur domicile dans le Cher.Selon le parquet de Paris, qui dirige les investigations, les ravisseurs réclamaient “le paiement d’une importante rançon en cryptomonnaie”. Ces faits leur font “encourir la réclusion criminelle à perpétuité”.David Balland a été libéré mercredi, a indiqué jeudi matin le parquet. Puis, en fin d’après-midi, le ministère public a précisé que la compagne de l’homme d’affaires avait aussi été libérée par le GIGN, unité d’intervention de la gendarmerie.La procureure de Paris doit tenir une conférence de presse à 19H30 au tribunal judiciaire de la capitale.Les investigations ont d’abord été dirigées par le parquet de Bourges, pour enlèvement et séquestration en bande organisée. La division de lutte contre la criminalité organisée du parquet de Paris a pris la suite.La gendarmerie nationale a été saisie dans son ensemble, de la section de recherches de Bourges à l’unité nationale Cyber.Des rumeurs évoquant dans un premier temps la disparition d’Eric Larchevêque, très médiatique cofondateur de l’entreprise et notamment connu pour sa participation à l’émission de “Qui veut être mon associé” diffusée sur M6, avaient été relayées sur les réseaux sociaux.Jeudi après-midi, le parquet avait précisé que les enquêteurs étaient mobilisés avec le GIGN, pour “identifier et interpeller l’ensemble des auteurs de ce crime”.- “Gros boum” -Depuis mardi soir, d’autres publications faisaient elles état d’opérations de police et de présence de gendarmerie sur les communes de Vierzon et Méreau.À Méreau, village de 2.600 habitants au sud de Vierzon, une opération de gendarmerie était encore en cours jeudi en début d’après-midi, a constaté un journaliste de l’AFP.À deux kilomètres de là, au bord du canal du Berry sur la commune de Vierzon, un propriétaire fixait jeudi des planches de bois aux fenêtres de logements destinés à la location.Ses logements ont été perquisitionnés la veille, et leurs portes et fenêtres fracturés lors de cette opération, a indiqué à l’AFP ce propriétaire, souhaitant garder l’anonymat.Il a également précisé que les gendarmes lui avaient demandé de fournir ses réservations Airbnb et Booking. Au total “des dizaines d’appartements Airbnb ont été vérifiés par les forces de l’ordre” dans le cadre de cette affaire, dans la commune et ailleurs, a-t-il avancé.Pour lui, l’important c’est que la victime soit en vie. “Une vie était en jeu, tout ça, c’est impressionnant, il faudra réparer, mais ce n’est pas le plus important”, a-t-il ajouté.”J’ai entendu un gros boum, j’ai eu peur, je me suis demandé ce que c’était”, a aussi raconté mercredi à Ici Berry une riveraine qui n’a pas souhaité révéler son identité, précisant avoir aperçu “un hélicoptère qui survolait le secteur”.Ledger est une licorne (startup qui a dépassé le milliard de dollars) française, fondée en 2014, leader mondial dans la conception de portefeuilles physiques de cryptomonnaies, permettant à chacun de gérer en direct ses propres cryptoactifs.L’entreprise, valorisée à plus d’un milliard d’euros, a vendu plus de sept millions d’appareils dans plus 180 pays et en 10 langues. Elle sécurise 20% des actifs numériques mondiaux, et compte plus de 100 clients institutionnels.Cette affaire d’enlèvement, en lien avec les cryptomonnaies, n’est pas sans rappeler celle d’un homme de 56 ans, retrouvé début janvier dans le coffre d’une voiture près du Mans, à plusieurs centaines de kilomètres de chez lui dans l’Ain.Selon plusieurs médias, il s’agissait d’un influenceur en cryptomonnaies basé à Dubaï, qui publie régulièrement des vidéos sur ses gains, et une demande de rançon avait été faite.Le parquet de Bourg-en-Bresse avait alors ouvert une enquête de flagrance du chef d’arrestation, enlèvement, séquestration ou détention arbitraire commis en bande organisée.

Guérillas, narcos : qui sont et que font les groupes armés en Colombie ?

La Colombie souffre depuis plus de six décennies d’un conflit interne avec divers groupes armés, que la paix conclue en 2016 avec la principale guérilla des FARC n’a pu totalement éteindre.Des affrontements impliquant l’ELN, la dernière guérilla constituée comme telle, et des dissidents des FARC qui ont refusé l’accord de paix, ont déclenché une flambée de violence inédite depuis près de dix ans, qui a fait plus de 100 morts et 36.000 déplacés en une semaine.Les combats se concentrent dans le Catatumbo, région montagneuse frontalière avec le Venezuela, zone de production de coca, l’ingrédient principal de la cocaïne dont la Colombie est le premier producteur mondial. Ils opposent guérilleros de l’Armée de libération nationale (ELN) et dissidents des FARC, mais prennent au piège la population civile, faisant des victimes, obligeant des milliers à fuir ou à rester confinés dans la terreur dans leurs habitations.Ces attaques de l’ELN, qui, selon le gouvernement, “essaie de prendre le contrôle de la frontière colombo-vénézuélienne” pour augmenter ses “revenus criminels”, ont été qualifiées de “crimes de guerre” par le président de gauche Gustavo Petro. Depuis son arrivée au pouvoir en 2022 il mène un projet de “paix totale” avec les divers groupes armés du pays mais s’est résolu à cesser le dialogue avec l’ELN.La semaine dernière, des affrontements meurtriers ont également opposé dans le Nord du pays l’ELN au Cartel de narcotrafiquants du Clan del Golfo, et dans le Sud, des groupes rivaux au sein de la dissidence des FARC.Mais qui sont exactement ces groupes armés qui se disputent le contrôle de territoires et de la population pour exploiter le juteux marché de la cocaïne, entre autres activités illégales avec l’extorsion, l’activité minière illégale ou le trafic de migrants, sur des zones d’influence où les forces de sécurité n’entrent pas et où  ils règnent en maîtres ?- ELN -Inspirée par le révolutionnaire Ernesto “Che” Guevara (1928-1967), la révolution cubaine et la théologie de la libération (mouvement de pensée théologique qui dès 1968 a embrasé l’Amérique Latine pour la défense des communautés opprimées), l’ELN reste la dernière guérilla, constituée comme telle, encore active dans le pays, depuis la signature de l’accord de paix avec les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC, marxistes) en 2016.Fondée en 1964, cette guérilla d’extrême gauche à la lointaine idéologie révolutionnaire se livre au crime organisé et au trafic de drogue dans ses bastions ruraux, principalement à la frontière entre la Colombie et le Venezuela. Selon les experts, elle est présente des deux côtés de la frontière depuis plusieurs années.Forte d’environ 6.000 hommes et femmes, elle est également implantée dans les départements de Bolivar (nord), Antioquia, Choco (nord-ouest), Valle del Cauca, Cauca et Nariño (sud-ouest).- Clan del Golfo -C’est le principal cartel de narcotrafiquants de Colombie qui a émergé des restes des groupes paramilitaires d’extrême droite qui ont été démobilisés dans les années 2000. Fondé par les frères Dairo Antonio et Juan de Dios Usuga, alias +Otoniel+ et +Giovanni+, il se fait appeler “Armée Gaitaniste de Colombie” (AGC) et insiste pour être traité comme une organisation politique et non un cartel.Giovanni a été tué par la police en 2012, Otoniel purge une peine de 45 ans de prison aux Etats-Unis où il a été extradé en 2022.”Chiquito Malo” (“Mauvais garçon, on ne connait pas son véritable nom) est depuis le nouveau chef de l’organisation, particulièrement présente dans les départements du nord-ouest de la Colombie (où ile Clan del Golfo coordonne le trafic de migrants en direction des Etats-Unis qui traversent la jungle du Darien vers le Panama), et dans d’autres enclaves du pays à Meta, Vichada (est), Casanare (nord-est), Valle del Cauca et Nariño (sud-ouest).- Dissidences des FARC -Les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) ont signé un accord de paix historique avec le gouvernement colombien en 2016, après plus de 50 ans de lutte armée, valant au président de l’époque, Juan Manuel Santos, le prix Nobel de la paix.Mais plusieurs groupes à travers le pays se sont écartés du processus de démobilisation.Après s’être fragmentés pour contrôler certaines des principales zones de culture de feuilles de coca, plusieurs fronts se sont regroupés en deux grands groupes : la Segunda Marquetalia (qui opère à la frontière avec le Venezuela, mais aussi dans plusieurs départements de l’Amazonie sud et le Nariño, dans le sud-ouest), et l’État-Major Central (EMC) (surtout dans les départements de Valle del Cauca et Cauca, dans le sud-ouest).L’ex-numéro 2 des FARC, Ivan Marquez, qui était le chef négociateur de la paix, est reconnu comme le leader La Segunda Marquetalia. Mais le groupe est divisé après une rupture de deux factions qui, en novembre, ont critiqué le manque de volonté de Marquez de poursuivre le dialogue de paix initié en juin par le gouvernement Petro.L’EMC, la plus grande des deux structures dissidentes des FARC, est également divisée. Celle sous le commandement de Ivan Mordisco s’est éloignée du dialogue de paix en avril. Une autre faction, dont le chef est connu sous le surnom de “Calarca”, a créé un groupe indépendant qui poursuit actuellement les pourparlers.

Progressive politics and nepo ‘babies’: five Oscar takeaways

The Oscar nominations were unveiled Thursday, with Netflix’s “Emilia Perez” leading the charge on a whopping 13 nods.Here are five takeaways from the 97th Academy Awards nominations announcement:- Progressive Hollywood -The United States may have swung to the political right by re-electing President Donald Trump and putting the Republicans in charge of both houses of Congress, but Tinseltown’s progressive politics were on full display Thursday.Frontrunner “Emilia Perez” boasts the first ever openly trans acting nominee in Karla Sofia Gascon — even if the movie’s approach to LGBTQ representation was dubbed “retrograde” by advocacy group GLAAD.”The Brutalist,” a three-and-a-half-hour epic about a Holocaust survivor moving to the post-war United States, celebrates the key role of immigrants in building the world’s leading economy.It earned 10 nods. So did Broadway adaptation “Wicked,” which promotes tolerance regardless of skin color, and warns against authoritarianism.And there were two surprise acting nominations for “The Apprentice,” a biopic about the young Trump that has drawn legal threats for its unsavory depiction of his formative years.- Changing of the guard? -In the absence of films from Hollywood heavyweights like Christopher Nolan, Steven Spielberg or Martin Scorsese — and no love for Francis Ford Coppola’s “Megalopolis” — this year’s nominees for best director are all appearing in the category for the first time.Only James Mangold, who helmed Bob Dylan biopic “A Complete Unknown,” has ever been Oscar-nominated in any category previously.He earned nods for adapted screenplay with superhero prequel “Logan,” and best picture with racing drama “Ford v Ferrari.”His four rivals are Sean Baker, Jacques Audiard, Brady Corbet, and Coralie Fargeat — the sole woman nominated.All have earned their stripes on the indie and international circuits — and Audiard’s “A Prophet” was Oscar-nominated in 2010 — but they are tasting personal Academy recognition for the first time.- Nepo ‘babies’ -It has long been an open secret in Hollywood that one of the quickest ways to the top is to have famous parents.But even for the most talented acting scions, that journey can still take many decades.Isabella Rossellini, the daughter of three-time Oscar winner Ingrid Bergman and acclaimed director Roberto Rossellini, finally scored her first Academy nomination at the age of 72, with “Conclave.”And 59-year-old Brazilian actress Fernanda Torres followed in her mother’s footsteps, decades after Fernanda Montenegro was nominated for “Central Station.”- Return of the musical… -In Hollywood’s Golden Age, grand old musicals like “The Wizard of Oz” would often dominate the Oscars.While there have been more recent successes like “La La Land,” the genre has generally faded from critical recognition.Even “La La Land,” with its record-tying 14 nominations, infamously missed out on best picture after an envelope mix-up at the 2017 Oscar ceremony’s botched finale.The 2024 crop of movies is a return to form, with “Emilia Perez” and “Wicked” leading the pack.There was also a strong showing for “A Complete Unknown,” in which Timothee Chalamet performs hits like “Blowin’ in the Wind” in Bob Dylan’s signature raspy voice.- … but not on stage -Despite the musical accolades, this year’s Oscars ceremony will break with tradition by not featuring live performances of the best original song nominees.The announcement comes after last March’s Academy Awards telecast featured memorable renditions of “Barbie” songs from Billie Eilish and Ryan Gosling.There will be no such opportunity for singer-actress Selena Gomez, who performed “Emilia Perez” number “Mi Camino,” and H.E.R., who sings “The Journey” from “The Six Triple Eight.”Instead, Academy bosses say the show will feature segments focusing “on the songwriters.”That is good news for the likes of Diane Warren, who broke her own record with a 16th best song nomination with “The Journey.” She has never won a competitive Oscar but earned an honorary award in 2022.

American Airlines shares fall on lackluster 2025 profit outlook

Shares of American Airlines plunged Thursday after the carrier released a disappointing 2025 profit outlook even as its earnings topped expectations in the most recent quarter.American executives forecast a loss of as much as 40 cents per share in the first quarter of 2025 as the company works through the low-demand months of January and February and digests elevated costs from recent contract agreements with labor unions.But American expressed a bullish outlook about demand for periods later in the year.Chief Executive Officer Robert Isom predicted “continued strength domestically” and said the strong US dollar should boost traffic to Europe this summer.”As we look to some of our peak periods, spring break and getting into summer, I see robust demand across the board,” Isom said during a conference call with analysts.American overall reported fourth-quarter profits of $590 million, much above the $19 million in the year-earlier period. Revenues rose 4.6 percent to $13.7 billion.But American forecast a far bigger first-quarter loss than analysts expected. The company also estimated full-year earnings of between $1.70 and $2.70 per share, below the analyst average of $3.02.During the conference call, American touted the benefits of a new credit card agreement with Citi and said efforts were on track to restore business with corporate clients who fled a poorly-executed company shift to direct bookings.The company also touted its progress in paying down debt, noting it has reduced payments by more than $15 billion from 2021 when its level was much above its rivals.American shares fell 9.3 percent in morning trading.

ICC prosecutor seeks arrest of Taliban leaders over persecution of women

The International Criminal Court’s chief prosecutor on Thursday said he was seeking arrest warrants against senior Taliban leaders in Afghanistan over the persecution of women, a crime against humanity.Karim Khan said there were reasonable grounds to suspect that Supreme Leader Haibatullah Akhundzada and chief justice Abdul Hakim Haqqani “bear criminal responsibility for the crime against humanity of persecution on gender grounds”.Khan said that Afghan women and girls, as well as the LGBTQ community, were facing “an unprecedented, unconscionable and ongoing persecution by the Taliban.”Our action signals that the status quo for women and girls in Afghanistan is not acceptable,” added Khan.ICC judges will now consider Khan’s application before deciding whether to issue the warrants — a process that could take weeks or even months.The court, based in The Hague, was set up to rule on the world’s worst crimes, such as war crimes and crimes against humanity.It has no police force of its own and relies on its 125 member states to carry out its warrants — with mixed results.In theory this means that anyone subject to an ICC arrest warrant cannot travel to a member state for fear of being detained.Khan warned he would soon be seeking additional applications for other Taliban officials. – ‘A victory’ -Akhundzada inherited the Taliban leadership in May 2016 after a US drone strike in Pakistan killed his predecessor. Believed to be in his 60s or 70s, the reclusive supreme leader rules by decree from the Taliban movement’s birthplace in southern Kandahar.Haqqani was a close associate of Taliban founder Mullah Omar and served as a negotiator during discussions with US representatives in 2020.ICC prosecutor Khan argued the Taliban was “brutally” repressing resistance through crimes “including murder, imprisonment, torture, rape and other forms of sexual violence, enforced disappearance, and other inhumane acts”.Human Rights Watch (HRW) said in a statement the prosecutor’s actions should put the Taliban’s exclusion of women and girls from public life back on the international agenda. “This is an important moment for Afghan women and girls who have been waiting much too long for justice,” HRW’s women’s rights deputy director, Heather Barr, told AFP, calling for “other efforts to hold the Taliban fully accountable”.The move was praised by Afghan women activists, including Shukria Barakzai, an Afghan former lawmaker and the ousted government’s ex-ambassador to Norway. “It’s a victory,” she told AFP from London. “This also could be counted as (an) important achievement for feminism globally… and particularly for women in Afghanistan.” The UN special rapporteur for human rights in Afghanistan, Richard Bennett, called the move “a crucial step… for accountability in Afghanistan” on X. – ‘Gender apartheid’ -After sweeping back to power in August 2021, the Taliban authorities pledged a softer rule than their first rein from 1996-2001. But they quickly imposed restrictions on women and girls that the United Nations has labelled “gender apartheid”.Edicts in line with their interpretation of Islamic law have squeezed women and girls from public life.They have barred girls from secondary school and women from university, making Afghanistan the only country in the world to impose such bans. Taliban authorities imposed restrictions on women working for non-governmental groups and other employment, with thousands of women losing government jobs — or being paid to stay at home. Beauty salons have been closed and women blocked from visiting public parks, gyms and baths as well as travelling long distances without a male chaperone.A “vice and virtue” law announced last summer ordered women not to sing or recite poetry in public and for their voices and bodies to be “concealed” outside the home. The few remaining women TV presenters wear tight headscarves and face masks in line with a 2022 diktat by Akhundzada that women cover everything but their eyes and hands in public.The international community has condemned the restrictions, which remain a key sticking point in the Taliban authorities’ pursuit of official recognition, which it has not received from any state. The Taliban authorities have dismissed international criticism of their policies, saying all citizens’ rights are provided for under Islamic law.burs-ric/sw/sbk

Sudan’s army, paramilitaries trade blame over oil refinery attackThu, 23 Jan 2025 16:14:08 GMT

The Sudanese army and rival paramilitaries traded blame on Thursday over targeting a major oil refinery north of the capital Khartoum, where clashes between the warring sides have intensified.Eyewitnesses reported seeing thick plumes of smoke covering the area around Al-Jaili refinery about 70 kilometres (40 miles) from Khartoum.The paramilitary Rapid Support Forces (RSF) had claimed …

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Le procureur de la CPI demande des mandats d’arrêt contre des dirigeants talibans

Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a déclaré jeudi qu’il allait demander des mandats d’arrêt contre de hauts dirigeants talibans en Afghanistan pour la persécution des femmes, un crime contre l’humanité.Karim Khan a affirmé qu’il existait des motifs raisonnables permettant de croire que le leader suprême des talibans, Hibatullah Akhundzada, et le chef de la justice Abdul Hakim Haqqani, portaient la “responsabilité pénale du crime contre l’humanité de persécution liée au genre”.Selon le procureur, “les femmes et les filles afghanes ainsi que les membres de la communauté LGBTQI+ sont en proie à des persécutions abjectes et répétées sans précédent de la part des talibans”.”Notre démarche consiste à dire que le statu quo qui prévaut pour les femmes et les filles en Afghanistan est inacceptable”, a-t-il expliqué dans un communiqué.Sollicitées par l’AFP, les autorités talibanes n’ont pas commenté dans l’immédiat.Les juges de la CPI, qui siège à La Haye, doivent examiner la demande avant de décider d’émettre ou non des mandats d’arrêt, un processus pouvant prendre des semaines, voire des mois.La CPI ne dispose par ailleurs pas de sa propre force de police et s’appuie sur la collaboration des 125 Etats membres pour exécuter ses mandats d’arrêt.M. Khan a prévenu qu’il demanderait bientôt des mandats d’arrêt contre d’autres responsables talibans. Il a également noté que d’autres crimes contre l’humanité étaient commis en Afghanistan, en plus de ces persécutions: “Toute résistance ou opposition supposée au régime taliban a été violemment réprimée, et continue de l’être, par la commission de crimes, dont le meurtre, l’emprisonnement, la torture, le viol et d’autres formes de violences sexuelles, la disparition forcée ainsi que d’autres actes inhumains”.- “Victoire” -Shukria Barakzai, ancienne députée afghane et ex-ambassadrice en Norvège, a salué auprès de l’AFP “une victoire”, “pour le féminisme en général et les femmes en Afghanistan en particulier”, tandis que le rapporteur spécial de l’ONU Richard Bennett a loué une “étape cruciale pour que des comptes soient rendus”.Selon Human Rights Watch (HRW), l’initiative pourrait remettre le sort des Afghanes au coeur de l’agenda international.”Il s’agit un moment important pour les femmes et filles afghanes qui ont attendu bien trop longtemps la justice”, a déclaré à l’AFP Heather Barr, directrice adjointe des droits des femmes pour l’ONG.Après avoir repris le pouvoir en Afghanistan en 2021, les talibans, qui imposent une version ultra-rigoriste de l’islam, ont promis de se montrer plus souples que lors de leur premier régime, entre 1996 et 2001, quand les femmes étaient privées de presque tous leurs droits.Mais ils ont progressivement effacé les femmes de l’espace public, poussant l’ONU à dénoncer un “apartheid de genre”.Actuellement, les Afghanes ne peuvent plus étudier à l’école secondaire ou à l’université, aller dans les parcs, les salles de sports, les salons de beauté, ni quasiment sortir de chez elles sans chaperon.Une loi leur interdit de chanter ou de déclamer de la poésie et les incite à “voiler” leur voix et leurs corps hors de chez elles.Certaines radios et télévisions locales ont également cessé de diffuser des voix féminines.- Critiques “infondées” -Le gouvernement taliban, qui n’est reconnu par aucun Etat, assure que la loi islamique “garantit” les droits de chacun et que les critiques faisant état de discriminations sont “infondées”.L’émir Hibatullah Akhundzada, reclus dans son fief du sud de l’Afghanistan, est à l’origine de certaines des restrictions draconiennes imposées aux femmes.Il a lui-même ordonné en décembre d’obstruer et de ne plus construire de fenêtres donnant sur des espaces résidentiels occupés par des Afghanes, estimant que cela pouvait conduire à de l'”obscénité”.Sexagénaire ou septuagénaire selon les sources, il a été nommé à la tête des talibans en 2016. Contrairement à de nombreuses figures talibanes, il n’est pas sur la liste des sanctions de l’ONU.Proche du mollah Omar, fondateur des talibans, Abdul Hakim Haqqani a lui été négociateur au nom du mouvement lors de discussions avec des représentants américains en 2020.D’après l’Union européenne, qui l’a placé sur sa liste de sanctions, il est né en 1967 dans la province de Kandahar (sud).