Foot/Allemagne: Dortmund limoge son entraîneur Nuri Sahin

Le Borussia Dortmund a annoncé mercredi se séparer de son entraîneur Nuri Sahin, au lendemain d’une quatrième défaite de suite toutes compétitions confondues, à Bologne (2-1) en Ligue des champions.Avec “une seule victoire lors des neuf derniers matches”, le club de la Ruhr, actuellement 10e en Bundesliga, a “perdu confiance” dans sa capacité à atteindre ses objectifs, a déclaré le directeur sportif Lars Ricken sur le site internet du BVB.C’est l’actuel entraîneur de l’équipe des moins de 19 ans du Borussia, Mike Tullberg, qui assurera l’intérim pour le match de Bundesliga à domicile contre le Werder Brême samedi (15h30), a indiqué moins de deux heures plus tard, le club de la Ruhr dans un second communiqué.Si cette décision “me fait aussi mal personnellement”, car “nous apprécions vraiment Nuri Sahin et son travail”, “elle n’était plus évitable après le match de Bologne”, a souligné Lars Ricken.Le finaliste de la dernière Ligue des champions est encore bien placé dans la poule unique de la compétition reine (13e), mais il est complètement distancé en Bundesliga, à 20 points du leader, le Bayern Munich.Assistant du coach Edin Terzic la saison passée, sa première au club au sein du staff, Sahin avait été promu entraîneur principal à l’été 2024. L’ancien international turc de 36 ans avait remporté la Bundesliga avec Dortmund en 2011.”Malheureusement, nous n’avons pas réussi à honorer les ambitions sportives du Borussia Dortmund cette saison à ce stade. Je souhaite tout le meilleur à ce club spécial”, a réagi Nuri Sahin, cité dans le communiqué.Les médias allemands ont évoqué l’ancien entraîneur de Manchester United Erik Ten Hag comme un possible successeur. Le Néerlandais a été aperçu comme spectateur lors de récents matches du Borussia.L’Allemand Roger Schmidt, passé par le Bayer Leverkusen, le PSV Eindhoven et le Benfica Lisbonne, a aussi été cité.Sous la conduite de Sahin, Dortmund était particulièrement en difficulté à l’extérieur de son antre du Westfalenstadion, avec 9 revers pour seulement 4 succès en 15 matches.

Après plusieurs grèves, Ubisoft tient une “concertation sociale”

Après une année 2024 marquée par des difficultés financières et plusieurs journées de grève, le géant du jeu vidéo Ubisoft veut “apaiser” les tensions mercredi avec une journée de “concertation sociale” réunissant syndicats et représentants du personnel. L’éditeur français souhaite “établir (son) plan de travail 2025 sur les questions sociales” et “permettre à l’entreprise de retrouver sa sérénité”, a-t-il indiqué au moment de l’annonce de cette rencontre en décembre.Des réunions avec des représentants du personnel auront lieu dans ses différents studios français, notamment à Paris, Montpellier et Annecy, tandis que les délégués syndicaux seront reçus au siège d’Ubisoft, en banlieue parisienne.”Cette invitation reste très vague”, a regretté auprès de l’AFP Chakib Mataoui, délégué Solidaires informatique chez Ubisoft, qui espère toutefois des concessions de la direction sur le télétravail et les salaires.Vincent Cambedouzou, délégué du Syndicat des travailleurs du jeu vidéo (STJV), “ne s’attend à rien” mais “reste toujours prêt à répondre à une réelle volonté de dialogue social si elle nous est proposée”.En 2024, Ubisoft a fait face à plusieurs mouvements de grève, notamment en février et en octobre, portant sur les conditions de rémunération et de télétravail.Selon les syndicats, ils ont mobilisé jusqu’à un quart des salariés, sur les 4.000 que compte l’entreprise en France.Jeudi, le STJV a également appelé à une grève nationale dans l’ensemble du secteur le 13 février – “une première”, selon l’organisation – pour demander de meilleures conditions de travail et l’arrêt des suppressions de postes dans l’industrie, qui traverse une vague de licenciements et de fermetures de studios.Dans la tourmente sur les marchés financiers après plusieurs jeux aux ventes décevantes, Ubisoft a indiqué début janvier réfléchir à plusieurs options “stratégiques et capitalistiques” pour son avenir, alors que des rumeurs de rachat et de sortie de Bourse se font de plus en plus insistantes.Début décembre, il avait annoncé l’arrêt de son jeu de tir en ligne “XDefiant”, conduisant à la suppression de 277 postes et la fermeture des trois studios de production, notamment à San Francisco et à Osaka.Le groupe, qui comptait fin septembre 18.666 salariés dans le monde, a lancé il y a près de deux ans un plan d’économies au niveau mondial menant au départ de près de 2.000 salariés, via des départs non remplacés et des licenciements.

Masa Son, Trump’s Japanese buddy with the Midas Touch

Masayoshi Son, the Japanese tycoon helming US President Donald Trump’s big new AI push, is the son of an immigrant pig farmer with a spectacular but also sketchy investment record.Trump’s “friend Masa” was born in Japan in 1957 to ethnic Korean parents who scratched a living rearing chickens and hogs while battling discrimination.”We collected leftover food from neighbours and fed it to cattle. It was slimy. We worked hard,” he said later. “And I’ve worked hard.”He went to the United States aged 16 and, while studying at Berkeley, developed a translation machine that he sold for around $1 million.In his 20s, Son founded investment group SoftBank and made colossally successful early bets on Yahoo! and Chinese ecommerce giant Alibaba in the 1990s.The former reportedly made him — for a few days — the world’s richest person and the latter seemed to cement his Midas Touch reputation.”I could smell him. We are the same animal,” Son said of Alibaba’s founder Jack Ma.Ma replied: “He probably has the biggest guts in the world on doing investments.”- Failures -At his eagerly awaited news conferences, Son would show slides showing geese laying golden eggs and set out glorious visions for the future.He launched his tech-focussed $100-billion Vision Fund investment vehicle in 2017, securing huge funding from Saudi Arabia, Abu Dhabi and others.But Yahoo! and Alibaba proved to be the exceptions, not the rules, and many other Silicon Valley investments have failed, some spectacularly.This included office-sharing firm WeWork, which went bankrupt, and the hospitality chain Oyo Rooms, and Son shied away from the limelight.In the 2022-23 financial year, SoftBank’s two Vision Funds posted a whopping 4.3 trillion yen ($32 billion at the time) in losses.- AI pivot -But the irrepressible Son, 67, decided to pivot to artificial intelligence (AI).Key to the coming revolution, Son hopes, will be majority Softbank-owned Arm, the British chip designer whose technology is in 99 percent of smartphones.Son wants Arm to compete with the likes Nvidia — the two are currently partners — and make chips for AI processes.Son promised SoftBank would invest $50 billion in the United States and create 50,000 jobs within Trump’s first term.Appearing alongside the US president-elect in December, Son said he would now “double down” with $100 billion and generate employment for 100,000 Americans.On Tuesday Son appeared at the White House along with Trump with OpenAI’s CEO Sam Altman and Oracle founder Larry Ellison to announce Stargate.The aim is to build infrastructure to develop AI with an initial $100 billion and reaching $500 billion during Trump’s second term, Son said.Son will be chairman, SoftBank will be responsible for financing and OpenAI for operations. Arm, Microsoft, Nvidia, Oracle and OpenAI will provide the technology.”This is the beginning of a golden age for America,” Son said, predicting artificial general intelligence (AGI), a benchmark of human-level intelligence, “very very soon.””After that artificial super intelligence will come to solve the issues that mankind never ever would have thought could be solved,” he said.- ‘Mojo back’-SoftBank shares soared on the announcement, adding 10.6 percent on Wednesday in Tokyo.”Masa has his mojo back,” said Kirk Boodry, a SoftBank analyst at Astris Advisory. “Inevitably, there are going to be questions about how Softbank funds this but we expect they will be able to pull in limited partners (likely Middle Eastern money as they did with Vision Fund) whilst asset sales are very likely on the agenda,” Boodry said in a note.Amir Anvarzadeh from Asymmetric Advisors was less sure, saying that Son and Trump “both like numbers”.”Unless Softbank sells its stake in Arm, which is massively overvalued anyway, where is all the money going to come from?”

Levée de boucliers contre l’idée d’une taxation de certains retraités

Le Rassemblement national et la France insoumise ont tous deux fait part mercredi de leur franche opposition à la proposition de la ministre du Travail de mettre à contribution certains retraités pour financer la Sécurité sociale, une idée également critiquée par des soutiens du gouvernement.”Taxer des retraités qui ont 2.000 euros de retraite” est “totalement scandaleux”, a estimé le vice-président du RN Sébastien Chenu. “S’il y a ça dans le budget (…) je suis favorable à ce qu’on ne laisse pas passer”, a-t-il prévenu sur TF1, en suggérant que ce serait un motif de censure du gouvernement.La ministre du Travail Astrid Panosyan-Bouvet, a proposé mardi de faire contribuer certains retraités au financement de la protection sociale. Cette contribution pourrait porter “sur les personnes retraitées qui peuvent se le permettre”, a avancé la ministre, en précisant que “ça peut être 40%” des retraités “en fonction du niveau de pension”. A Matignon, on souligne que la proposition de Mme Panosyan-Bouvet est “une position personnelle”.Pour M. Chenu, ce sujet est “en train de s’ériger en ligne rouge”, considérant qu’une taxation serait équivalente à une “spoliation” du “fruit du travail” des retraités.La volonté de Michel Barnier de mettre en cause l’indexation générale des retraites sur l’inflation au 1er janvier avait été avancée pour le RN pour justifier la censure qui a fait tomber le gouvernement.Même position à l’autre bout de l’échiquier politique. “Je trouve ça scandaleux d’un point de vue démocratique”, a réagi le coordinateur de LFI Manuel Bompard sur BFMTV.Si LFI est favorable à “une réforme fiscale pour que les hautes fortunes contribuent davantage”, “essayer de faire croire que c’est une mesure de justice fiscale d’aller s’en prendre aux retraités qui gagnent 2.000 euros par mois, ça me paraît vraiment très malhonnête”, a-t-il jugé.La proposition de Mme Panosyan-Bouvet a suscité également une vive opposition chez des soutiens du gouvernement.Le vice-président d’Horizons Christian Estrosi l’a jugé “inadmissible” sur RTL.”Pour tous les retraités, c’est la même règle. Parce que si on commence à toucher à un niveau de retraite, la porte est ouverte et petit à petit on va en abuser et aller vers les pensionnés les plus faibles”, a jugé le maire de Nice, ville prisée de nombreux retraités.”Lorsque j’étais parlementaire, j’ai déposé une proposition de loi pour dire que le jour où on prend sa retraite, on ne pourra plus jamais vous accorder une pension qui soit inférieure à la première retraite que vous allez toucher”, a-t-il ajouté.La proposition a été en revanche défendue par le patron du Medef Patrick Martin car selon lui “tout le monde doit participer à l’effort de guerre” pour réduire les déficits.

“Trop dur”: au Vietnam, des travailleurs migrants retournent à la campagne

Après le Nouvel an lunaire, Nguyen Thi Hiep ne retournera pas travailler à Ho Chi Minh-Ville: de plus en plus d’ouvriers vietnamiens préfèrent retourner vivre à la campagne, que trimer dans des usines en ville, où les prix explosent.”Je travaille toute la journée. Je commence au lever du soleil, et je termine quand il fait sombre. Mais j’ai toujours du mal à payer mon loyer”.”Je suis restée assez longtemps”, confie à l’AFP Nguyen Thi Hiep, âgée de 42 ans, dont seize passés à confectionner des chaussures pour des marques occidentales comme Nike et Adidas, pour le sous-traitant taïwanais Pou Chen.”La vie est trop dure” dans la capitale économique du Vietnam, tranche-t-elle.Depuis l’ouverture du pays à l’économie de marché à la fin des années 1980, des millions de jeunes Vietnamiens originaires des régions rurales ont migré vers les zones urbaines industrialisées pour un meilleur salaire et un emploi stable.Les exportations de produits bon marché ont contribué à sortir le Vietnam de la misère, mais, revers de la médaille, la croissance effrénée a provoqué une hausse du coût de la vie et rendu les villes tentaculaires et polluées.Hébergée dans des logements précaires, et sans grande protection sociale, la main-d’oeuvre à l’origine du miracle économique s’interroge aujourd’hui sur sa place — et certains décident de retourner vivre à la campagne.- Dix mètres carrés -Malgré un salaire mensuel de dix millions de dongs (390 euros), supérieur au salaire moyen national, autour de 7.7 millions (300 euros), Nguyen Thi Hiep loge dans un appartement de dix mètres carrés avec son mari, chauffeur de moto-taxi, et leur fille âgée de huit ans.A Ho Chi Minh-Ville (sud), comme dans le reste du pays, le coût du logement, des services publics, des soins de santé et de l’éducation augmentent, et sa famille ne parvient pas à mettre de l’argent de côté.Elle a pris la décision de partir pour de bon, à l’occasion du Nouvel an lunaire, appelé Têt au Vietnam, fin janvier, pour retourner dans sa province isolée et montagneuse de Quang Binh (nord), à une journée de bus.L’ouvrière se voit déjà “jouer au volley, se réunir (avec des voisins) pour jouer et chanter”.Un sondage réalisé en 2022 par la Chambre vietnamienne de commerce et d’industrie, et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a révélé que plus de 60% de la population migrante de Ho Chi Minh-Ville avait décidé de partir ou envisageait un départ.Bien que la mégapole de dix millions d’habitants attire de nouveaux entrants, ils sont de moins en moins nombreux: de 180.000 à 2020, ils n’étaient plus que 65.000 en 2023, selon le service municipal de la Population et de la Planification.”Quand leurs revenus ne peuvent plus couvrir le coût de la vie”, les migrants partent, explique Pham Van Dai, professeur d’économie à l’université Fulbright, au Vietnam.- Difficultés de recrutement -“La ville n’a pas évolué assez rapidement pour créer de meilleurs emplois”, dans des secteurs “plus avancés”, estime-t-il.Dans le même temps, les zones rurales se sont développées et offrent de meilleures conditions de vie qu’auparavant.En plus des logements indignes, des revenus bas, des longues heures de travail… Les ouvriers, majoritairement des femmes dans le textile, sont soumis à un stress élevé qui contribue à détériorer leur santé, souligne Nguyen Thi Minh Ngoc, une responsable du cabinet de recrutement ViecLamTot.Les entreprises locales commencent à ressentir le phénomène: environ 30% des fabricants de la ville ont déjà été confrontés à une pénurie de main-d’oeuvre, tandis que 85% d’entre eux déclarent avoir des difficultés à recruter, d’après une étude de ViecLamTot daté d’août.Truong Thi Le, une autre ouvrière du sous-traitant Pou Chen, a pris la décision douloureuse d’envoyer sa fille de six ans vivre auprès de son oncle, à Quang Binh (centre).Après huit ans à Ho Chi Minh-Ville, elle et sa plus jeune fille, qui tombe régulièrement malade à cause de la pollution de l’air, vont la rejoindre très bientôt.Truong Thi Le et son mari gagnent ensemble environ 16 millions de dongs (620 euros) par mois.”Nous ne pouvons pas nous en sortir”, dit-elle, “et l’environnement à la campagne sera meilleur pour mes enfants”.

“Trop dur”: au Vietnam, des travailleurs migrants retournent à la campagne

Après le Nouvel an lunaire, Nguyen Thi Hiep ne retournera pas travailler à Ho Chi Minh-Ville: de plus en plus d’ouvriers vietnamiens préfèrent retourner vivre à la campagne, que trimer dans des usines en ville, où les prix explosent.”Je travaille toute la journée. Je commence au lever du soleil, et je termine quand il fait sombre. Mais j’ai toujours du mal à payer mon loyer”.”Je suis restée assez longtemps”, confie à l’AFP Nguyen Thi Hiep, âgée de 42 ans, dont seize passés à confectionner des chaussures pour des marques occidentales comme Nike et Adidas, pour le sous-traitant taïwanais Pou Chen.”La vie est trop dure” dans la capitale économique du Vietnam, tranche-t-elle.Depuis l’ouverture du pays à l’économie de marché à la fin des années 1980, des millions de jeunes Vietnamiens originaires des régions rurales ont migré vers les zones urbaines industrialisées pour un meilleur salaire et un emploi stable.Les exportations de produits bon marché ont contribué à sortir le Vietnam de la misère, mais, revers de la médaille, la croissance effrénée a provoqué une hausse du coût de la vie et rendu les villes tentaculaires et polluées.Hébergée dans des logements précaires, et sans grande protection sociale, la main-d’oeuvre à l’origine du miracle économique s’interroge aujourd’hui sur sa place — et certains décident de retourner vivre à la campagne.- Dix mètres carrés -Malgré un salaire mensuel de dix millions de dongs (390 euros), supérieur au salaire moyen national, autour de 7.7 millions (300 euros), Nguyen Thi Hiep loge dans un appartement de dix mètres carrés avec son mari, chauffeur de moto-taxi, et leur fille âgée de huit ans.A Ho Chi Minh-Ville (sud), comme dans le reste du pays, le coût du logement, des services publics, des soins de santé et de l’éducation augmentent, et sa famille ne parvient pas à mettre de l’argent de côté.Elle a pris la décision de partir pour de bon, à l’occasion du Nouvel an lunaire, appelé Têt au Vietnam, fin janvier, pour retourner dans sa province isolée et montagneuse de Quang Binh (nord), à une journée de bus.L’ouvrière se voit déjà “jouer au volley, se réunir (avec des voisins) pour jouer et chanter”.Un sondage réalisé en 2022 par la Chambre vietnamienne de commerce et d’industrie, et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a révélé que plus de 60% de la population migrante de Ho Chi Minh-Ville avait décidé de partir ou envisageait un départ.Bien que la mégapole de dix millions d’habitants attire de nouveaux entrants, ils sont de moins en moins nombreux: de 180.000 à 2020, ils n’étaient plus que 65.000 en 2023, selon le service municipal de la Population et de la Planification.”Quand leurs revenus ne peuvent plus couvrir le coût de la vie”, les migrants partent, explique Pham Van Dai, professeur d’économie à l’université Fulbright, au Vietnam.- Difficultés de recrutement -“La ville n’a pas évolué assez rapidement pour créer de meilleurs emplois”, dans des secteurs “plus avancés”, estime-t-il.Dans le même temps, les zones rurales se sont développées et offrent de meilleures conditions de vie qu’auparavant.En plus des logements indignes, des revenus bas, des longues heures de travail… Les ouvriers, majoritairement des femmes dans le textile, sont soumis à un stress élevé qui contribue à détériorer leur santé, souligne Nguyen Thi Minh Ngoc, une responsable du cabinet de recrutement ViecLamTot.Les entreprises locales commencent à ressentir le phénomène: environ 30% des fabricants de la ville ont déjà été confrontés à une pénurie de main-d’oeuvre, tandis que 85% d’entre eux déclarent avoir des difficultés à recruter, d’après une étude de ViecLamTot daté d’août.Truong Thi Le, une autre ouvrière du sous-traitant Pou Chen, a pris la décision douloureuse d’envoyer sa fille de six ans vivre auprès de son oncle, à Quang Binh (centre).Après huit ans à Ho Chi Minh-Ville, elle et sa plus jeune fille, qui tombe régulièrement malade à cause de la pollution de l’air, vont la rejoindre très bientôt.Truong Thi Le et son mari gagnent ensemble environ 16 millions de dongs (620 euros) par mois.”Nous ne pouvons pas nous en sortir”, dit-elle, “et l’environnement à la campagne sera meilleur pour mes enfants”.

Ligue 1: Santamaria (Rennes) prêté avec option d’achat à Nice

Le milieu de terrain défensif de Rennes, Baptiste Santamaria, 29 ans, a été prêté à Nice jusqu’à la fin de la saison avec option d’achat, a annoncé mercredi le club azuréen.Après avoir pris part à dix rencontres de Ligue 1 cette saison sous les ordres de Julien Stephan, Santamaria n’entrait pas dans les plans de Jorge Sampaoli, le nouvel entraîneur de Rennes depuis la mi-novembre.Prié de trouvé un nouveau club, Santamaria, sous contrat avec le club breton jusqu’en juin 2026, a donc été prêté à Nice jusqu’à la fin de la saison, avec une option d’achat. Sur la Côte d’Azur, il retrouvera l’ex-directeur sportif de Rennes, Florian Maurice, qui a indiqué, sur le site du club, “ne pas avoir hésité une seconde avant de démarrer les discussions”.Joueur expérimenté (236 matches de L1 et 90 de L2), Santamaria a également disputé une saison de Bundesliga avec Fribourg entre juillet 2020 et juin 2021, et possède une expérience européenne (19 rencontres). Même s’il n’a plus été titularisé dans l’élite depuis novembre, il s’est déclaré “prêt, opérationnel et en forme”.A Nice, Santamaria va renforcer un secteur souvent sinistré cette saison, où, par exemple, Morgan Sanson est blessé depuis le mois d’août.Santamaria sera qualifié pour la réception de Marseille dimanche (20h45), lors de la 19e journée de L1. En revanche, il ne pourra disputer la Ligue Europa qu’à partir d’éventuels barrages, prévus les 13 et 20 février.

Nouvelle interpellation en France d’un influenceur algérien

Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a annoncé l’interpellation mercredi matin en France d’un influenceur algérien, présenté comme Rafik M., qui “appelait à commettre des actes violents sur le territoire français sur TikTok”.Cette interpellation survient en pleine période de tensions diplomatiques entre Paris et Alger, alors que plusieurs influenceurs algériens ont été arrêtés ces dernières semaines en France.Le ministre de l’Intérieur a terminé son message sur le réseau social X par les mots “Ne rien laisser passer”, comme le 16 janvier dernier après l’annonce de l’arrestation d’un autre influenceur algérien, Mahdi B., condamné puis incarcéré.Dans son message, M. Retailleau n’a pas précisé où Rafik M. a été interpellé mercredi matin.Les tensions sont vives entre la France et l’Algérie, notamment autour des dossiers du Sahara occidental et du sort de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, incarcéré en Algérie depuis la mi-novembre.Elles se sont un peu plus envenimées avec l’arrestation récente à Montpellier d’un influenceur algérien de 59 ans, “Doualemn”, après une vidéo litigieuse sur TikTok.Mis dans un avion le 9 janvier pour l’Algérie, cet agent d’entretien, père de deux enfants, avait été renvoyé en France le soir même. Le 12 janvier, sa rétention a été prolongée de 26 jours par un juge.Bruno Retailleau avait estimé qu’en renvoyant M. Naman dit Doualemn vers Paris, l’Algérie avait cherché à “humilier la France”. L’Algérie avait rejeté les accusations françaises “d’escalade” et “d’humiliation”, en invoquant une “campagne de désinformation” contre Alger.Depuis début janvier, plusieurs autres influenceurs algériens et une Franco-Algérienne sont visés par des procédures en France pour des propos haineux.