Affaire Karachi: l’ex-directeur de campagne de Balladur, Nicolas Bazire, relaxé en appel

Trente ans après, la cour d’appel de Paris a relaxé mardi dans le volet financier de l’affaire Karachi l’ancien directeur de campagne d’Edouard Balladur en 1995, Nicolas Bazire, mais elle a condamné les cinq autres prévenus.Dans la lignée de la relaxe de l’ancien Premier ministre en 2021 par la Cour de justice de la République (CJR), la cour d’appel a relaxé son ancien collaborateur. Elle a néanmoins confirmé la peine de cinq ans de prison concernant Ziad Takieddine, ainsi que le mandat d’arrêt émis à l’encontre de l’intermédiaire, en fuite au Liban.En prononçant sa décision, la cour d’appel n’a donné aucune explication à ce revirement par rapport au jugement de première instance du tribunal correctionnel, qui avait condamné en 2020 les six prévenus à des peines de prison ferme.Cette affaire porte sur des soupçons de commissions occultes en marge de gros contrats d’armements en 1994 avec le Pakistan et l’Arabie Saoudite, qui auraient alimenté la campagne présidentielle perdue d’Edouard Balladur en 1995.Hormis pour Ziad Takieddine, actuellement jugé dans l’affaire des soupçons de financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, la cour d’appel a prononcé des peines plus légères qu’en première instance.Ainsi Renaud Donnedieu de Vabres, principal conseiller du ministre de la Défense François Léotard à l’époque des faits (avant d’être ministre des Affaires européennes en 2002, puis ministre de la Culture de 2004 à 2007), s’est vu infliger quatre ans de prison avec sursis et 50.000 euros d’amende.Thierry Gaubert, lui aussi jugé dans l’affaire libyenne et à l’époque membre du cabinet du ministre du Budget Nicolas Sarkozy, a été condamné à un an de prison ferme aménagé et 60.000 euros d’amende.L’industriel Dominique Castellan a été sanctionné de deux ans de prison avec sursis et le second intermédiaire en cavale du dossier, Abdul Rahman Al Assir, de quatre ans de prison ferme, là aussi avec confirmation du mandat d’arrêt. 

Affaire Karachi: l’ex-directeur de campagne de Balladur, Nicolas Bazire, relaxé en appel

Trente ans après, la cour d’appel de Paris a relaxé mardi dans le volet financier de l’affaire Karachi l’ancien directeur de campagne d’Edouard Balladur en 1995, Nicolas Bazire, mais elle a condamné les cinq autres prévenus.Dans la lignée de la relaxe de l’ancien Premier ministre en 2021 par la Cour de justice de la République (CJR), la cour d’appel a relaxé son ancien collaborateur. Elle a néanmoins confirmé la peine de cinq ans de prison concernant Ziad Takieddine, ainsi que le mandat d’arrêt émis à l’encontre de l’intermédiaire, en fuite au Liban.En prononçant sa décision, la cour d’appel n’a donné aucune explication à ce revirement par rapport au jugement de première instance du tribunal correctionnel, qui avait condamné en 2020 les six prévenus à des peines de prison ferme.Cette affaire porte sur des soupçons de commissions occultes en marge de gros contrats d’armements en 1994 avec le Pakistan et l’Arabie Saoudite, qui auraient alimenté la campagne présidentielle perdue d’Edouard Balladur en 1995.Hormis pour Ziad Takieddine, actuellement jugé dans l’affaire des soupçons de financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, la cour d’appel a prononcé des peines plus légères qu’en première instance.Ainsi Renaud Donnedieu de Vabres, principal conseiller du ministre de la Défense François Léotard à l’époque des faits (avant d’être ministre des Affaires européennes en 2002, puis ministre de la Culture de 2004 à 2007), s’est vu infliger quatre ans de prison avec sursis et 50.000 euros d’amende.Thierry Gaubert, lui aussi jugé dans l’affaire libyenne et à l’époque membre du cabinet du ministre du Budget Nicolas Sarkozy, a été condamné à un an de prison ferme aménagé et 60.000 euros d’amende.L’industriel Dominique Castellan a été sanctionné de deux ans de prison avec sursis et le second intermédiaire en cavale du dossier, Abdul Rahman Al Assir, de quatre ans de prison ferme, là aussi avec confirmation du mandat d’arrêt. 

Affaire Karachi: l’ex-directeur de campagne de Balladur, Nicolas Bazire, relaxé en appel

Trente ans après, la cour d’appel de Paris a relaxé mardi dans le volet financier de l’affaire Karachi l’ancien directeur de campagne d’Edouard Balladur en 1995, Nicolas Bazire, mais elle a condamné les cinq autres prévenus.Dans la lignée de la relaxe de l’ancien Premier ministre en 2021 par la Cour de justice de la République (CJR), la cour d’appel a relaxé son ancien collaborateur. Elle a néanmoins confirmé la peine de cinq ans de prison concernant Ziad Takieddine, ainsi que le mandat d’arrêt émis à l’encontre de l’intermédiaire, en fuite au Liban.En prononçant sa décision, la cour d’appel n’a donné aucune explication à ce revirement par rapport au jugement de première instance du tribunal correctionnel, qui avait condamné en 2020 les six prévenus à des peines de prison ferme.Cette affaire porte sur des soupçons de commissions occultes en marge de gros contrats d’armements en 1994 avec le Pakistan et l’Arabie Saoudite, qui auraient alimenté la campagne présidentielle perdue d’Edouard Balladur en 1995.Hormis pour Ziad Takieddine, actuellement jugé dans l’affaire des soupçons de financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, la cour d’appel a prononcé des peines plus légères qu’en première instance.Ainsi Renaud Donnedieu de Vabres, principal conseiller du ministre de la Défense François Léotard à l’époque des faits (avant d’être ministre des Affaires européennes en 2002, puis ministre de la Culture de 2004 à 2007), s’est vu infliger quatre ans de prison avec sursis et 50.000 euros d’amende.Thierry Gaubert, lui aussi jugé dans l’affaire libyenne et à l’époque membre du cabinet du ministre du Budget Nicolas Sarkozy, a été condamné à un an de prison ferme aménagé et 60.000 euros d’amende.L’industriel Dominique Castellan a été sanctionné de deux ans de prison avec sursis et le second intermédiaire en cavale du dossier, Abdul Rahman Al Assir, de quatre ans de prison ferme, là aussi avec confirmation du mandat d’arrêt. 

Corée du Sud: le président suspendu Yoon se défend lors de son procès en destitution

Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol, suspendu de ses fonctions, a assisté mardi pour la première fois à une audience de son procès en destitution et s’est défendu devant les juges qui se prononceront entre la perte définitive de son titre et son retour aux affaires.M. Yoon s’est vu confisquer le pouvoir le 14 décembre par l’Assemblée nationale, qui a adopté une motion de destitution contre lui pour son éphémère imposition de la loi martiale 11 jours plus tôt.”Je répondrai à toutes les questions ou ferai d’autres remarques si nécessaire”, a déclaré M. Yoon, qui a été autorisé à sortir du centre de détention où il est incarcéré, pour se présenter à l’audience.Interrogé par un juge, le dirigeant déchu a démenti avoir ordonné à l’armée de “faire sortir” les députés du Parlement pour les empêcher de voter contre sa déclaration de loi martiale.Plusieurs milliers de manifestants, contre et en faveur du président suspendu, se sont rassemblés mardi devant la Cour constitutionnelle.Les huit juges de la Cour constitutionnelle ont jusqu’à la mi-juin pour entériner sa sanction et le démettre définitivement, ou lui rendre son siège. Six voix sont requises pour éventuellement confirmer sa déchéance.Le dirigeant conservateur, qui avait résisté à une première descente sur mandat des autorités, a été arrêté et placé en détention le 15 janvier. Un fait sans précédent pour un chef de l’Etat sud-coréen titulaire, qu’il reste officiellement jusqu’à la décision de la Cour.Il est arrivé mardi au siège de la juridiction à bord d’un véhicule pénitentiaire bleu, ont constaté des journalistes de l’AFP. M. Yoon est apparu devant la Cour vêtu d’un costume, et non de l’uniforme habituel fourni par l’administration pénitentiaire qu’il est censé porter depuis dimanche.Après l’audience, la camionnette qui escortait M. Yoon a été vue en train de se rendre dans un hôpital de Séoul, au lieu du centre de détention.Selon le ministère de la Justice, M. Yoon s’est rendu à l’hôpital pour un “traitement médical”, sur la base des résultats d’un examen médical effectué la veille.Avec son équipe juridique, M. Yoon défend l’idée selon laquelle la mesure choc était nécessaire face à une fraude électorale, l’opposition ayant remporté haut la main le scrutin législatif d’avril 2024. Avec à la clef une majorité écrasante au Parlement.Yoon Suk Yeol a aussi plusieurs fois évoqué des “forces communistes nord-coréennes” et autres “éléments hostiles” qui menaceraient la Corée du Sud, notamment lors de son discours de proclamation de la loi martiale.L’ancien procureur vedette, qui n’était pas apparu aux deux premières audiences des 14 et 16 janvier, est le seul président sud-coréen à être venu à son procès en destitution.Ni Park Geun-hye (destituée puis emprisonnée) ni Roh Moo-hyun (rétabli) n’ont assisté aux leurs.En cas de destitution, une nouvelle élection présidentielle devra être organisée dans les 60 jours.- “Refus continu de coopérer” -Yoon Suk Yeol est accusé d’avoir fait vaciller la jeune démocratie sud-coréenne en déclarant par surprise la loi martiale le 3 décembre, dans un coup de force qui a ravivé le douloureux souvenir de la dictature militaire.Au sein du Parlement cerné par des soldats, un nombre suffisant de députés était toutefois rapidement parvenu à déjouer ses plans, alors que des milliers de manifestants prodémocratie criaient leur indignation dehors.M. Yoon est visé par plusieurs enquêtes dont une pour “rébellion”, un crime passible de la peine de mort. En détention provisoire, il repousse les convocations du CIO, l’agence anticorruption qui centralise les investigations criminelles sur lui et veut l’interroger.Le CIO a expliqué dans un communiqué avoir tenté de le contraindre à obtempérer mais dit s’être heurté à son “refus continu de coopérer”.”Désobéir au mandat d’arrêt et refuser de témoigner vont progressivement être considérés comme des facteurs en sa défaveur dans son procès en destitution”, estime auprès de l’AFP l’avocat Kim Nam-ju.Le président déchu ne reconnaît pas la légalité de l’enquête criminelle et a promis de se “battre jusqu’au bout”, haranguant ses soutiens par le biais de lettres transmises via ses avocats.Avant l’aube dimanche, des centaines de ses partisans en furie ont pris d’assaut le tribunal responsable de son maintien derrière les barreaux.M. Yoon avait, la veille, comparu devant les juges, une première depuis sa mesure choc. Avec comme objectif, selon son équipe juridique, de “restaurer son honneur” en expliquant “la légitimité de la loi martiale”.Des dizaines de personnes ayant participé à l’attaque sans précédent du palais de justice ont été arrêtées, a rapporté lundi la police, faisant état de 51 blessés dans ses rangs.

Corée du Sud: le président suspendu Yoon se défend lors de son procès en destitution

Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol, suspendu de ses fonctions, a assisté mardi pour la première fois à une audience de son procès en destitution et s’est défendu devant les juges qui se prononceront entre la perte définitive de son titre et son retour aux affaires.M. Yoon s’est vu confisquer le pouvoir le 14 décembre par l’Assemblée nationale, qui a adopté une motion de destitution contre lui pour son éphémère imposition de la loi martiale 11 jours plus tôt.”Je répondrai à toutes les questions ou ferai d’autres remarques si nécessaire”, a déclaré M. Yoon, qui a été autorisé à sortir du centre de détention où il est incarcéré, pour se présenter à l’audience.Interrogé par un juge, le dirigeant déchu a démenti avoir ordonné à l’armée de “faire sortir” les députés du Parlement pour les empêcher de voter contre sa déclaration de loi martiale.Plusieurs milliers de manifestants, contre et en faveur du président suspendu, se sont rassemblés mardi devant la Cour constitutionnelle.Les huit juges de la Cour constitutionnelle ont jusqu’à la mi-juin pour entériner sa sanction et le démettre définitivement, ou lui rendre son siège. Six voix sont requises pour éventuellement confirmer sa déchéance.Le dirigeant conservateur, qui avait résisté à une première descente sur mandat des autorités, a été arrêté et placé en détention le 15 janvier. Un fait sans précédent pour un chef de l’Etat sud-coréen titulaire, qu’il reste officiellement jusqu’à la décision de la Cour.Il est arrivé mardi au siège de la juridiction à bord d’un véhicule pénitentiaire bleu, ont constaté des journalistes de l’AFP. M. Yoon est apparu devant la Cour vêtu d’un costume, et non de l’uniforme habituel fourni par l’administration pénitentiaire qu’il est censé porter depuis dimanche.Après l’audience, la camionnette qui escortait M. Yoon a été vue en train de se rendre dans un hôpital de Séoul, au lieu du centre de détention.Selon le ministère de la Justice, M. Yoon s’est rendu à l’hôpital pour un “traitement médical”, sur la base des résultats d’un examen médical effectué la veille.Avec son équipe juridique, M. Yoon défend l’idée selon laquelle la mesure choc était nécessaire face à une fraude électorale, l’opposition ayant remporté haut la main le scrutin législatif d’avril 2024. Avec à la clef une majorité écrasante au Parlement.Yoon Suk Yeol a aussi plusieurs fois évoqué des “forces communistes nord-coréennes” et autres “éléments hostiles” qui menaceraient la Corée du Sud, notamment lors de son discours de proclamation de la loi martiale.L’ancien procureur vedette, qui n’était pas apparu aux deux premières audiences des 14 et 16 janvier, est le seul président sud-coréen à être venu à son procès en destitution.Ni Park Geun-hye (destituée puis emprisonnée) ni Roh Moo-hyun (rétabli) n’ont assisté aux leurs.En cas de destitution, une nouvelle élection présidentielle devra être organisée dans les 60 jours.- “Refus continu de coopérer” -Yoon Suk Yeol est accusé d’avoir fait vaciller la jeune démocratie sud-coréenne en déclarant par surprise la loi martiale le 3 décembre, dans un coup de force qui a ravivé le douloureux souvenir de la dictature militaire.Au sein du Parlement cerné par des soldats, un nombre suffisant de députés était toutefois rapidement parvenu à déjouer ses plans, alors que des milliers de manifestants prodémocratie criaient leur indignation dehors.M. Yoon est visé par plusieurs enquêtes dont une pour “rébellion”, un crime passible de la peine de mort. En détention provisoire, il repousse les convocations du CIO, l’agence anticorruption qui centralise les investigations criminelles sur lui et veut l’interroger.Le CIO a expliqué dans un communiqué avoir tenté de le contraindre à obtempérer mais dit s’être heurté à son “refus continu de coopérer”.”Désobéir au mandat d’arrêt et refuser de témoigner vont progressivement être considérés comme des facteurs en sa défaveur dans son procès en destitution”, estime auprès de l’AFP l’avocat Kim Nam-ju.Le président déchu ne reconnaît pas la légalité de l’enquête criminelle et a promis de se “battre jusqu’au bout”, haranguant ses soutiens par le biais de lettres transmises via ses avocats.Avant l’aube dimanche, des centaines de ses partisans en furie ont pris d’assaut le tribunal responsable de son maintien derrière les barreaux.M. Yoon avait, la veille, comparu devant les juges, une première depuis sa mesure choc. Avec comme objectif, selon son équipe juridique, de “restaurer son honneur” en expliquant “la légitimité de la loi martiale”.Des dizaines de personnes ayant participé à l’attaque sans précédent du palais de justice ont été arrêtées, a rapporté lundi la police, faisant état de 51 blessés dans ses rangs.

Ouverture retardée pour le procès du prince Harry contre les tabloïds de Murdoch

Un procès intenté par le prince Harry contre le groupe de médias de Rupert Murdoch devait s’ouvrir mardi matin à Londres mais a été retardé à la demande des avocats du fils cadet du roi Charles III, engagé dans une bataille acharnée contre les tabloïds.Le juge a accepté de reporter l’ouverture des débats au moins jusqu’à la mi-journée. Les avocats du prince Harry ont réclamé ce délai pour “continuer les discussions”, sans plus de précisions, ce qui a fait naître des rumeurs sur la possibilité d’un accord financier à l’amiable avec le groupe du magnat Rupert Murdoch, News Group Newspapers (NGN), propriétaire du Sun et du défunt News of the World.Un tel accord éviterait un procès. Quelques dizaines d’autres plaignants ont ainsi opté pour de tels règlements financiers à l’amiable dans cette affaire.Les publications sont accusées par Harry d’avoir recouru, notamment par le biais de détectives privés, à des procédés illégaux pour recueillir des informations destinées à nourrir des articles le concernant il y a plus d’une décennie.Il s’agit d’un nouvel épisode dans le combat judiciaire engagé par le prince Harry, 40 ans, contre la puissante presse à scandale britannique. Le duc de Sussex, désormais en retrait de la famille royale, vit en Californie avec sa femme Meghan et leurs deux enfants.Il a toujours tenu les paparazzi pour responsables de la mort de sa mère Diana en 1997 à Paris.Il avait remporté en 2023 une victoire majeure contre la presse tabloïd en obtenant la condamnation de l’éditeur du Daily Mirror pour des articles issus du piratage de messageries téléphoniques.Les poursuites devant la Haute Cour de Londres ne portent quant à elles pas sur les écoutes téléphoniques, le juge Timothy Fancourt ayant estimé que le délai pour agir sur ce point était dépassé.- “Réfuter la plainte” -Outre Harry, un ancien dirigeant du parti travailliste, Tom Watson, désormais membre de la Chambre des Lords, poursuit également le groupe NGN. Les deux plaignants accusent aussi les dirigeants du groupe d’avoir étouffé les agissements illégaux de leurs employés en supprimant des courriels.Le groupe de journaux rejette ces accusations, qualifiées de “fausses” et “non étayées”.Lors de ce procès, NGN va appeler “un certain nombre de témoins, notamment des experts de la technologie, des juristes et de hauts responsables (de l’entreprise) pour réfuter la plainte”, a déclaré un porte-parole.En 2023, Harry avait témoigné contre l’éditeur du Daily Mirror (MGN), devenant le premier membre de la famille royale à déposer ainsi à la barre d’un procès en plus de 100 ans.Le juge, qui était également Timothy Fancourt, avait tranché en sa faveur. Il avait estimé que le piratage des boîtes vocales de célébrités était “une pratique très répandue” chez les titres du groupe MGN à la fin des années 1990. Il avait aussi précisé que la messagerie du téléphone portable du prince Harry avait été piratée “dans une modeste mesure”.La presse britannique a été secouée à la fin des années 2000 par la révélation de plusieurs scandales d’écoutes illégales.- “Maléfique” -Le groupe de Rupert Murdoch avait présenté des excuses en reconnaissant des pratiques illégales au News of the World, fermé précipitamment en 2011, mais démenti l’existence d’agissements similaires au Sun et nié toute tentative d’étouffer le scandale.Depuis, quelque 1.300 plaignants ont conclu, dans différents dossiers, des règlements à l’amiable avec le groupe de médias. Ce dernier a payé selon les médias britanniques environ un milliard de livres (1,18 milliard d’euros), s’évitant ainsi jusqu’à présent tout procès.Le frère aîné de Harry et héritier au trône, le prince William, fait partie de ceux qui ont opté pour de tels accords ces dernières années, de même que l’acteur Hugh Grant.Ce dernier a expliqué qu’un procès lui aurait coûté dix millions de livres (11,8 millions d’euros) en frais de justice, même en cas de victoire.La procédure judiciaire menée par Harry contre le groupe de Rupert Murdoch a été comparée en octobre par le juge Fancourt à une bataille “entre deux armées obstinées mais dotées de ressources suffisantes”.Harry avait indiqué lors d’un événement organisé par le New York Times en décembre qu’il entendait faire “rendre des comptes” aux tabloïds. Dans son autobiographie de 2023, “Le Suppléant”, il avait qualifié Rupert Murdoch de “maléfique”.