Syrie: la conférence nationale trace les contours du futur Etat, mais sans rallier les Kurdes

La conférence de dialogue national à Damas, tenue mardi, a tracé les grandes lignes du futur Etat en Syrie après la chute de Bachar al-Assad, insistant sur le désarmement nécessaire des groupes armés, mais sans rallier l’administration autonome kurde, qui n’était pas invitée. Dans leur déclaration finale, les participants ont en outre dénoncé les “déclarations provocatrices” du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qui avait averti dimanche que son pays ne permettrait pas aux forces syriennes de se déployer au sud de Damas. Défendant l’unité et la souveraineté de la Syrie “sur l’ensemble de son territoire”, la déclaration finale insiste aussi sur la mise en oeuvre de la justice transitionnelle et l’ancrage des valeurs de liberté dans le pays. Ces recommandations “serviront de base” pour un plan de réforme des institutions, selon la commission préparatoire de la conférence, censée représenter tous les Syriens, et à laquelle des figures de la société civile, des responsables religieux, des personnalités de l’opposition et des artistes ont participé.Organisée par le nouveau pouvoir, dirigé par le président par intérim Ahmad al-Chareh, cette conférence constitue une démarche inédite dans le pays qui sort de près de 14 ans de guerre civile.Elle s’est tenue à l’approche de la formation prévue, le 1er mars, d’un gouvernement devant succéder au cabinet provisoire, et refléter “la diversité” du peuple syrien selon les autorités. – “Nouvelle phase historique” -Ahmad al-Chareh, qui a salué mardi une “nouvelle phase historique”, avait annoncé qu’il mettrait en place un dialogue national durant la période de transition, ouverte par la prise de Damas, le 8 décembre, par une alliance rebelle menée par son groupe radical islamiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS). Il s’est engagé devant la conférence à garantir le “monopole” de l’Etat sur les armes, après que le nouveau pouvoir a annoncé la dissolution de l’armée syrienne et de toutes les factions armées rebelles, dont le HTS.Dans leur déclaration finale, les participants appellent également à ce que le “monopole des armes” soit “aux mains de l’Etat, à construire une armée nationale professionnelle, et à considérer toute formation armée en dehors des institutions officielles comme des groupes hors-la-loi”. La référence vise notamment les Forces démocratiques syriennes (FDS), bras armé de l’administration autonome kurde.  Peu avant la fin de la conférence, les FDS ont déclaré qu’ils ne seraient “pas partie prenante dans la mise en oeuvre de ses résultats”. “Cette conférence ne représente pas le peuple syrien”, ont-ils ajouté, soulignant n’y avoir pas “été représentés”. Selon les organisateurs, ni les FDS ni l’administration autonome n’avaient été invités, en raison de l’exclusion de toute entité armée de la conférence. La déclaration finale exhorte également les autorités à “former un comité constitutionnel pour rédiger un projet de constitution (…) qui ancre les valeurs de justice, de liberté, d’égalité et fonde un Etat de droit”. Les participants affirment le “rejet de toutes formes de discrimination” dans un pays multiethnique et multiconfessionnel.Ils insistent sur le rejet “de toutes les formes de violence, de provocation et de vengeance”, et la mise en oeuvre d’une “justice transitionnelle”.L’agence de presse officielle Sana a indiqué qu’environ 10.000 personnes avaient suivi les travaux en ligne, dont beaucoup de l’étranger.- “Préserver l’unité” -En parallèle, des manifestations ont eu lieu mardi dans plusieurs villes syriennes pour protester contre les propos de M. Netanyahu. A Damas, des dizaines de manifestants se sont rassemblés devant le siège de l’ONU, selon des photographes de l’AFP. Après la chute de Bachar al-Assad, Israël avait rapidement déployé ses troupes dans la zone démilitarisée du plateau du Golan, ce qui a suscité de nombreuses critiques internationales notamment de la part de l’ONU. M. Netanyahu a exigé dimanche que “le sud de la Syrie soit complètement démilitarisé”, insistant sur le fait qu’il ne permettrait pas à “la nouvelle armée syrienne d’entrer dans la région”.”Nous continuerons à mener une politique qui protège les intérêts du peuple syrien, sans aucune pression ou diktat extérieur”, a affirmé pour sa part le chef de la diplomatie syrienne, Assaad al-Chaibani. Il a fait part de la volonté de Damas de “garder la porte ouverte au dialogue avec toute partie désireuse de reconstruire ses relations avec nous sur la base du respect mutuel.”Au lendemain de sa désignation comme président intérimaire fin janvier, M. Chareh avait promis de publier un “déclaration constitutionnelle” pour la période de transition, et estimé que son pays, où le Parlement a été dissous après le 8 décembre, aurait besoin de quatre à cinq ans pour organiser des élections.

Le narcotrafiquant Mohamed Amra de retour en France après neuf mois de cavale

Le narcotrafiquant Mohamed Amra,  arrêté samedi en Roumanie après neuf mois de cavale marquée par la mort de deux agents pénitentiaires, a atterri mardi en France, où il doit désormais être présenté à un juge.Le fugitif le plus recherché de France est arrivé par un avion Falcon en provenance de Bucarest mardi en fin d’après-midi, ont indiqué à l’AFP deux sources proches du dossier. L’avion s’est posé sur la base aérienne de Villacoublay (Yvelines) peu avant 18H30. Vers 20H00, un convoi de cinq voitures banalisées blanches et noires suivies par quatre motards de la police est arrivé au tribunal de Paris, où un important dispositif policier a été mis en place, ont constaté des journalistes de l’AFP. Le multirécidiviste de 30 ans, surnommé la mouche, doit être présenté à des juges en vue de sa mise en examen et de son placement en détention provisoire.Son transfert de la Roumanie à la France s’est déroulé sous haute sécurité. Il était escorté par le GIGN, l’unité d’élite de la gendarmerie, depuis son départ en avion de Roumanie vers 16H00.A l’aéroport de Bucarest, encadré des forces spéciales de la police roumaine, il a traversé le hall large sourire aux lèvres, menottes au poignet et avec la même teinture rousse qui avait surpris lors de son arrestation samedi.Amra avait accepté dimanche son renvoi en France avant de contester en vain sa détention.”Comme il conteste sa culpabilité” et qu’il “est victime d’une erreur judiciaire”, “nous avons fait appel pour qu’il soit libéré”, avait déclaré à l’AFP son avocate, Maria Marcu, avant son renvoi du pays.Mohamed Amra a été arrêté samedi en Roumanie où il vivait avec de faux papiers depuis le 8 février après avoir été installé par des complices dans un appartement de la banlieue de Bucarest, selon la police roumaine. “L’hypothèse la plus probable” est qu’il soit resté en France, jusqu’à son départ en Roumanie début février, ont confié deux sources proches de l’enquête lundi à l’AFP.Il attendait de faire de la chirurgie esthétique avant de fuir en Colombie, sans toutefois avoir encore entrepris de démarches concrètes, selon les autorités roumaines.- Une vingtaine de gardes à vue – Selon la procureure de Paris, Laure Beccuau, une réunion a eu lieu lundi pour étudier dans quelle prison française il serait incarcéré à son retour.Sa remise “se fera sous les conditions de sécurité les plus hautes, les plus renforcées”, a-t-elle indiqué sur franceinfo, tout en insistant sur l’importance du “secret” dans cette enquête de la juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco).”Gérald Darmanin a demandé que Mohamed Amra soit placé dans un quartier d’isolement, dans un établissement pénitentiaire présentant un très haut niveau de sécurité”, a souligné de son côté l’entourage du ministre français de la Justice.Son évasion datait du 14 mai 2024, lorsque le détenu avait été extrait de sa cellule en Normandie, pour être amené à un juge d’instruction qui devait l’interroger.Un commando en avait alors profité, sur un péage dans l’Eure, pour attaquer à la voiture-bélier et aux fusils d’assaut le fourgon dans lequel il se trouvait, tuant deux agents pénitentiaires et en blessant trois autres. Trois jours après son arrestation en Roumanie, 24 gardes à vue étaient toujours en cours mardi soir. Deux Français ont notamment été arrêtés au Maroc et un autre homme en Espagne. “Un certain nombre de membres du commando pourraient se trouver au sein de ces gardes à vue”, a poursuivi Mme Beccuau. “L’ensemble des auditions permettront de crédibiliser ou pas les pistes que nous avons pu construire”.Selon elle, “dans son environnement, il y a effectivement un certain nombre de personnes qui peuvent appartenir” à la “Black Mafia Family”, une organisation criminelle spécialisée dans le trafic de stupéfiants, “dont l’activité mérite d’être creusée”.Preuve du caractère hors norme de l’enquête sur son évasion: tout au long de sa cavale, “100 à 150” enquêteurs de la police judiciaire ont travaillé au quotidien sur ce dossier devenu symbole de l’emprise du narcotrafic en France, a rappelé lundi Christian Sainte, le patron de la police judiciaire.bur-ani-bg-tll-mk/mat/gvy

Le narcotrafiquant Mohamed Amra de retour en France après neuf mois de cavale

Le narcotrafiquant Mohamed Amra,  arrêté samedi en Roumanie après neuf mois de cavale marquée par la mort de deux agents pénitentiaires, a atterri mardi en France, où il doit désormais être présenté à un juge.Le fugitif le plus recherché de France est arrivé par un avion Falcon en provenance de Bucarest mardi en fin d’après-midi, ont indiqué à l’AFP deux sources proches du dossier. L’avion s’est posé sur la base aérienne de Villacoublay (Yvelines) peu avant 18H30. Vers 20H00, un convoi de cinq voitures banalisées blanches et noires suivies par quatre motards de la police est arrivé au tribunal de Paris, où un important dispositif policier a été mis en place, ont constaté des journalistes de l’AFP. Le multirécidiviste de 30 ans, surnommé la mouche, doit être présenté à des juges en vue de sa mise en examen et de son placement en détention provisoire.Son transfert de la Roumanie à la France s’est déroulé sous haute sécurité. Il était escorté par le GIGN, l’unité d’élite de la gendarmerie, depuis son départ en avion de Roumanie vers 16H00.A l’aéroport de Bucarest, encadré des forces spéciales de la police roumaine, il a traversé le hall large sourire aux lèvres, menottes au poignet et avec la même teinture rousse qui avait surpris lors de son arrestation samedi.Amra avait accepté dimanche son renvoi en France avant de contester en vain sa détention.”Comme il conteste sa culpabilité” et qu’il “est victime d’une erreur judiciaire”, “nous avons fait appel pour qu’il soit libéré”, avait déclaré à l’AFP son avocate, Maria Marcu, avant son renvoi du pays.Mohamed Amra a été arrêté samedi en Roumanie où il vivait avec de faux papiers depuis le 8 février après avoir été installé par des complices dans un appartement de la banlieue de Bucarest, selon la police roumaine. “L’hypothèse la plus probable” est qu’il soit resté en France, jusqu’à son départ en Roumanie début février, ont confié deux sources proches de l’enquête lundi à l’AFP.Il attendait de faire de la chirurgie esthétique avant de fuir en Colombie, sans toutefois avoir encore entrepris de démarches concrètes, selon les autorités roumaines.- Une vingtaine de gardes à vue – Selon la procureure de Paris, Laure Beccuau, une réunion a eu lieu lundi pour étudier dans quelle prison française il serait incarcéré à son retour.Sa remise “se fera sous les conditions de sécurité les plus hautes, les plus renforcées”, a-t-elle indiqué sur franceinfo, tout en insistant sur l’importance du “secret” dans cette enquête de la juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco).”Gérald Darmanin a demandé que Mohamed Amra soit placé dans un quartier d’isolement, dans un établissement pénitentiaire présentant un très haut niveau de sécurité”, a souligné de son côté l’entourage du ministre français de la Justice.Son évasion datait du 14 mai 2024, lorsque le détenu avait été extrait de sa cellule en Normandie, pour être amené à un juge d’instruction qui devait l’interroger.Un commando en avait alors profité, sur un péage dans l’Eure, pour attaquer à la voiture-bélier et aux fusils d’assaut le fourgon dans lequel il se trouvait, tuant deux agents pénitentiaires et en blessant trois autres. Trois jours après son arrestation en Roumanie, 24 gardes à vue étaient toujours en cours mardi soir. Deux Français ont notamment été arrêtés au Maroc et un autre homme en Espagne. “Un certain nombre de membres du commando pourraient se trouver au sein de ces gardes à vue”, a poursuivi Mme Beccuau. “L’ensemble des auditions permettront de crédibiliser ou pas les pistes que nous avons pu construire”.Selon elle, “dans son environnement, il y a effectivement un certain nombre de personnes qui peuvent appartenir” à la “Black Mafia Family”, une organisation criminelle spécialisée dans le trafic de stupéfiants, “dont l’activité mérite d’être creusée”.Preuve du caractère hors norme de l’enquête sur son évasion: tout au long de sa cavale, “100 à 150” enquêteurs de la police judiciaire ont travaillé au quotidien sur ce dossier devenu symbole de l’emprise du narcotrafic en France, a rappelé lundi Christian Sainte, le patron de la police judiciaire.bur-ani-bg-tll-mk/mat/gvy

Trump administration to take control of media access at White House

The White House announced Tuesday that it would decide which journalists get access to President Donald Trump’s events — removing the power from an independent association of media outlets that has done so for decades.The move comes amid a legal battle with the Associated Press news agency, which the White House has barred from events in spaces such as the Oval Office and Air Force One in a row over the naming of the Gulf of Mexico. Press Secretary Karoline Leavitt said that the White House Correspondents Association (WHCA) had “long dictated” which journalists were in the so-called “pool,” the small group of journalists given access to “intimate spaces.””Not anymore. I am proud to announce that we are going to give the power back to the people who read your papers, who watch your television shows and who listen to your radio stations,” Leavitt said.”Moving forward, the White House press pool will be determined by the White House press team.” AFP is a member of the White House Correspondents Association and is part of the White House pool.Leavitt said that “legacy outlets” would still be allowed to join the press pool, but that access would also be opened to “deserving outlets who have never been allowed to share in this awesome responsibility.”The White House began blocking Associated Press journalists from the presidential events two weeks ago over the wire service’s decision to keep using “Gulf of Mexico,” despite a Trump executive order renaming the body of water as the “Gulf of America.”A US judge on Monday declined to immediately order the White House to restore full access to the agency, but set a date next month for a more extensive hearing about the dispute.

Renault: plus de 15.000 R5 électriques rappelées pour une “potentielle impossibilité de démarrer”

Les propriétaires de 15.722 véhicules Renault R5 électriques, dont dix exemplaires de sa version sportive A290, ont été informés d’une “potentielle impossibilité de démarrer” de leur véhicule et invités à prendre rendez-vous, a indiqué mardi le groupe Renault.Le groupe invite ses clients “à prendre rendez-vous avec un représentant de notre réseau” afin de procéder “gratuitement” à la “reprogrammation du calculateur onduleur moteur électrique principal”, a indiqué Renault, confirmant des informations de presse.Cette “opération technique” dure “30 minutes”, a précisé Renault, qui estime qu’il ne s’agit pas d’un rappel au sens réglementaire, “ne s’agissant pas d’un sujet sécuritaire”.L’opération doit permettre “d’éviter une potentielle impossibilité de démarrer, accompagnée ou non de l’affichage du voyant STOP et du message +Panne moteur électrique+ au tableau de bord”, a précisé Renault.Le groupe, qui indique effectuer “en permanence un suivi et une surveillance des véhicules qu’il met sur le marché, et ce pendant toute leur durée de vie”, souligne que ses dispositifs de surveillance “peuvent l’amener, le cas échéant, à rappeler préventivement des véhicules”.Cette opération concerne 15.722 véhicules Renault R5, dont 10 véhicules Alpine A290, parmi ceux fabriqués entre le 1er septembre 2024 et le 23 décembre 2024 à l’usine de Douai.

Renault: plus de 15.000 R5 électriques rappelées pour une “potentielle impossibilité de démarrer”

Les propriétaires de 15.722 véhicules Renault R5 électriques, dont dix exemplaires de sa version sportive A290, ont été informés d’une “potentielle impossibilité de démarrer” de leur véhicule et invités à prendre rendez-vous, a indiqué mardi le groupe Renault.Le groupe invite ses clients “à prendre rendez-vous avec un représentant de notre réseau” afin de procéder “gratuitement” à la “reprogrammation du calculateur onduleur moteur électrique principal”, a indiqué Renault, confirmant des informations de presse.Cette “opération technique” dure “30 minutes”, a précisé Renault, qui estime qu’il ne s’agit pas d’un rappel au sens réglementaire, “ne s’agissant pas d’un sujet sécuritaire”.L’opération doit permettre “d’éviter une potentielle impossibilité de démarrer, accompagnée ou non de l’affichage du voyant STOP et du message +Panne moteur électrique+ au tableau de bord”, a précisé Renault.Le groupe, qui indique effectuer “en permanence un suivi et une surveillance des véhicules qu’il met sur le marché, et ce pendant toute leur durée de vie”, souligne que ses dispositifs de surveillance “peuvent l’amener, le cas échéant, à rappeler préventivement des véhicules”.Cette opération concerne 15.722 véhicules Renault R5, dont 10 véhicules Alpine A290, parmi ceux fabriqués entre le 1er septembre 2024 et le 23 décembre 2024 à l’usine de Douai.

L’état du pape François “reste critique mais stationnaire”

L’état de santé du pape François, atteint d’une double pneumonie, “reste critique mais stationnaire”, a annoncé mardi soir le Vatican au 12e jour de son hospitalisation, soulignant que le pontife de 88 ans avait travaillé dans la journée.Le pape a subi dans la soirée une radio de contrôle “programmée” pour le suivi de sa pneumonie, une infection du tissu pulmonaire potentiellement mortelle, et “le pronostic reste réservé”, a ajouté la même source dans un bref communiqué.Alors que la santé de Jorge Bergoglio suscite l’inquiétude à travers le monde, le Vatican a pris soin de préciser qu’il restait actif: “Dans la matinée, après avoir reçu l’eucharistie, il a repris son travail”.Ce bulletin de santé se révèle quelque peu décevant alors que le précédent, publié lundi soir, avait fait état d’une “légère amélioration”, d’autant que selon le Vatican François “s’est bien reposé, toute la nuit” de lundi à mardi. Le pape avait reçu lundi la visite de son Secrétaire d’Etat, le cardinal italien Pietro Parolin, et de Mgr Edgar Peña Parra, respectivement N.2 et N.3 du Saint-Siège. Au cours de leur première visite depuis son admission à l’hôpital Gemelli de Rome, le pape a autorisé la canonisation de deux laïcs du Venezuela et d’Italie et convoqué un consistoire (assemblée de cardinaux), dont la date n’a pas été précisée.François avait été initialement hospitalisé le 14 février pour une bronchite mais celle-ci a évolué en pneumonie, et les fidèles prient depuis pour sa guérison.- Prières place Saint-Pierre -Une autre source vaticane a assuré que François était en mesure de se lever et de se nourrir normalement, qu’il ne souffrait pas et gardait le moral. Par ailleurs, le Bureau de presse du Vatican a démenti mardi auprès de l’AFP une information publiée lundi par l’hebdomadaire français Paris Match selon laquelle le pape serait prochainement transféré dans un autre hôpital situé sur l’île Tibérine, à Rome. Mardi soir, malgré un temps pluvieux, des centaines de fidèles sont de nouveau attendus sur la place Saint-Pierre pour prier pour la guérison de François, après une première prière lundi en présence d’une trentaine de cardinaux.Si la scène rappelait les rassemblements avant la mort de Jean-Paul II, en 2005, “il n’est pas encore temps pour lui (le pape, ndlr) d’aller au ciel”, a déclaré le cardinal hondurien Oscar Rodriguez Maradiaga. “C’est quelqu’un qui ne recule pas devant la difficulté, qui ne se décourage pas (…) et qui va de l’avant”, a-t-il ajouté au quotidien La Repubblica.L’église de la communauté argentine à Rome accueille elle aussi mardi soir une messe de soutien, tandis que des fidèles d’origine vietnamienne se sont réunis mardi devant l’hôpital Gemelli en priant et en chantant, a constaté l’AFPTV.- Conjectures -Des messages de soutien ont également été envoyés par des dirigeants du monde entier. “La situation est très grave mais nous lui souhaitons de se rétablir”, a déclaré le président américain Donald Trump, tandis que son homologue français, Emmanuel Macron lui souhaitait un “prompt rétablissement”.L’état de santé du chef de l’Eglise catholique s’était dégradé samedi avec “une crise asthmatique prolongée” et des problèmes hématologiques ayant requis une transfusion sanguine.Cette hospitalisation, la quatrième et la plus longue depuis 2021, suscite de vives inquiétudes, le pape ayant déjà été affaibli par une série de problèmes ces dernières années: il a, entre autres, subi des opérations du côlon et de l’abdomen et connu des difficultés à marcher.L’hospitalisation du pontife, à la fois chef spirituel des 1,4 milliard de catholiques et chef de l’Etat de la Cité du Vatican, a relancé les interrogations autour de sa capacité à assumer ses fonctions. Le droit canonique ne prévoit aucune disposition en cas de problème grave qui altérerait sa lucidité.Elle relance également les conjectures sur la possible démission de François, qui a cependant dit plusieurs fois que ce moment n’était pas arrivé.

L’état du pape François “reste critique mais stationnaire”

L’état de santé du pape François, atteint d’une double pneumonie, “reste critique mais stationnaire”, a annoncé mardi soir le Vatican au 12e jour de son hospitalisation, soulignant que le pontife de 88 ans avait travaillé dans la journée.Le pape a subi dans la soirée une radio de contrôle “programmée” pour le suivi de sa pneumonie, une infection du tissu pulmonaire potentiellement mortelle, et “le pronostic reste réservé”, a ajouté la même source dans un bref communiqué.Alors que la santé de Jorge Bergoglio suscite l’inquiétude à travers le monde, le Vatican a pris soin de préciser qu’il restait actif: “Dans la matinée, après avoir reçu l’eucharistie, il a repris son travail”.Ce bulletin de santé se révèle quelque peu décevant alors que le précédent, publié lundi soir, avait fait état d’une “légère amélioration”, d’autant que selon le Vatican François “s’est bien reposé, toute la nuit” de lundi à mardi. Le pape avait reçu lundi la visite de son Secrétaire d’Etat, le cardinal italien Pietro Parolin, et de Mgr Edgar Peña Parra, respectivement N.2 et N.3 du Saint-Siège. Au cours de leur première visite depuis son admission à l’hôpital Gemelli de Rome, le pape a autorisé la canonisation de deux laïcs du Venezuela et d’Italie et convoqué un consistoire (assemblée de cardinaux), dont la date n’a pas été précisée.François avait été initialement hospitalisé le 14 février pour une bronchite mais celle-ci a évolué en pneumonie, et les fidèles prient depuis pour sa guérison.- Prières place Saint-Pierre -Une autre source vaticane a assuré que François était en mesure de se lever et de se nourrir normalement, qu’il ne souffrait pas et gardait le moral. Par ailleurs, le Bureau de presse du Vatican a démenti mardi auprès de l’AFP une information publiée lundi par l’hebdomadaire français Paris Match selon laquelle le pape serait prochainement transféré dans un autre hôpital situé sur l’île Tibérine, à Rome. Mardi soir, malgré un temps pluvieux, des centaines de fidèles sont de nouveau attendus sur la place Saint-Pierre pour prier pour la guérison de François, après une première prière lundi en présence d’une trentaine de cardinaux.Si la scène rappelait les rassemblements avant la mort de Jean-Paul II, en 2005, “il n’est pas encore temps pour lui (le pape, ndlr) d’aller au ciel”, a déclaré le cardinal hondurien Oscar Rodriguez Maradiaga. “C’est quelqu’un qui ne recule pas devant la difficulté, qui ne se décourage pas (…) et qui va de l’avant”, a-t-il ajouté au quotidien La Repubblica.L’église de la communauté argentine à Rome accueille elle aussi mardi soir une messe de soutien, tandis que des fidèles d’origine vietnamienne se sont réunis mardi devant l’hôpital Gemelli en priant et en chantant, a constaté l’AFPTV.- Conjectures -Des messages de soutien ont également été envoyés par des dirigeants du monde entier. “La situation est très grave mais nous lui souhaitons de se rétablir”, a déclaré le président américain Donald Trump, tandis que son homologue français, Emmanuel Macron lui souhaitait un “prompt rétablissement”.L’état de santé du chef de l’Eglise catholique s’était dégradé samedi avec “une crise asthmatique prolongée” et des problèmes hématologiques ayant requis une transfusion sanguine.Cette hospitalisation, la quatrième et la plus longue depuis 2021, suscite de vives inquiétudes, le pape ayant déjà été affaibli par une série de problèmes ces dernières années: il a, entre autres, subi des opérations du côlon et de l’abdomen et connu des difficultés à marcher.L’hospitalisation du pontife, à la fois chef spirituel des 1,4 milliard de catholiques et chef de l’Etat de la Cité du Vatican, a relancé les interrogations autour de sa capacité à assumer ses fonctions. Le droit canonique ne prévoit aucune disposition en cas de problème grave qui altérerait sa lucidité.Elle relance également les conjectures sur la possible démission de François, qui a cependant dit plusieurs fois que ce moment n’était pas arrivé.

Burundi troops deploy in east DRC, as UK pauses most aidTue, 25 Feb 2025 18:48:45 GMT

Burundi troops — allies of Kinshasa — were still deploying Tuesday in east DR Congo, as the UK announced it was suspending most direct bilateral aid to Rwanda over an offensive by M23 fighters that UN experts say is supported by soldiers from the east African nation.The Rwanda-backed M23 has in recent weeks seized two …

Burundi troops deploy in east DRC, as UK pauses most aidTue, 25 Feb 2025 18:48:45 GMT Read More »