Malaisie: 11 ans après, les recherches du vol MH370 reprennent dans l’océan Indien

Onze ans après, les recherches ont repris dans l’océan Indien pour retrouver l’avion du vol MH370 de Malaysia Airlines disparu en 2014 entre Kuala Lumpur et Pékin, l’un des plus grands mystères de l’histoire de l’aviation.Le ministre malaisien des Transports Anthony Loke, qui a annoncé mardi la reprise des recherches, a salué “le volontarisme d’Ocean Infinity pour déployer ses navires” afin de reprendre les recherches du Boeing 777 qui avait disparu des radars le 8 mars 2014. Les recherches sont menées par la société britannique d’exploration maritime Ocean Infinity, spécialisée dans la robotique marine.Au total, 239 personnes se trouvaient à bord de l’appareil disparu, dont 153 Chinois, ainsi qu’une quarantaine de Malaisiens et des passagers de 13 autres nationalités dont quatre Français, des Australiens, des Indiens, des Américains et des Néerlandais. M. Loke, qui n’a pas précisé quand les recherches avaient repris, a indiqué que les détails sur leur durée n’avaient pas encore été négociés.”Nous sommes soulagés et très heureux que les recherches reprennent après une si longue interruption”, a déclaré à l’AFP Grace Nathan, une Malaisienne de 36 ans, qui a perdu sa mère dans la catastrophe aérienne.Jaquita Gonzales, 62 ans, épouse du superviseur de vol Patrick Gomes, a espéré que la reprise des recherches permettrait à sa famille d’enfin faire son deuil.”On veut juste savoir où est (l’avion) et ce qui s’est passé”, a-t-elle déclaré, “les souvenirs reviennent comme si c’était hier, c’est très frais dans nos têtes”.Le gouvernement malaisien avait annoncé fin décembre avoir approuvé le lancement de nouvelles recherches pour retrouver l’avion mystérieusement disparu.Le 13 décembre, le gouvernement “a accepté sur le principe la proposition d’Ocean Infinity” de poursuivre les investigations “dans une nouvelle zone estimée à 15.000 kilomètres carrés dans le sud de l’océan Indien”, avait précisé M. Loke.Les recherches dirigées par l’Australie avaient alors couvert 120.000 kilomètres carrés dans l’océan Indien, mais n’avaient permis de retrouver pratiquement aucune trace de l’avion, seuls quelques débris ayant été récupérés.- Zone “crédible” -“Ils ont rassemblé toutes les données et ils sont convaincus que la zone de recherche actuelle est plus crédible”, a ajouté mardi le ministre”. Ils nous ont convaincus qu’ils étaient prêts. C’est pourquoi le gouvernement malaisien poursuit dans cette voie”.Un contrat d’un montant de 70 millions de dollars (66 millions d’euros) a été conclu entre le gouvernement et Ocean Infinity. Mais la Malaisie ne versera pas cette somme à la compagnie si elle ne retrouve pas l’avion, aux termes de l’accord portant sur 18 mois, avait ajouté M. Loke en décembre. Les mêmes conditions avaient été appliquées pour les précédentes recherches de la compagnie. Malgré les recherches entreprises après la catastrophe, considérées comme les plus importantes de l’histoire de l’aviation, l’appareil n’a jamais été retrouvé.Kuala Lumpur avait déjà fait appel à cette entreprise en 2018 pour rechercher l’appareil, mais sans résultat.Auparavant, des recherches dirigées par l’Australie avaient eu lieu durant trois années, jusqu’en janvier 2017. La disparition du Boeing a longtemps fait l’objet d’une multitude de théories, notamment une évoquant un acte délibéré du pilote Zaharie Ahmad Shah, un professionnel expérimenté alors âgé de 53 ans.Un rapport rendu public par la Malaisie en 2018 a mis en exergue les défaillances du contrôle aérien et relevé que la trajectoire de l’avion avait été modifiée manuellement, mais n’a abouti à aucune conclusion définitive.

Malaisie: 11 ans après, les recherches du vol MH370 reprennent dans l’océan Indien

Onze ans après, les recherches ont repris dans l’océan Indien pour retrouver l’avion du vol MH370 de Malaysia Airlines disparu en 2014 entre Kuala Lumpur et Pékin, l’un des plus grands mystères de l’histoire de l’aviation.Le ministre malaisien des Transports Anthony Loke, qui a annoncé mardi la reprise des recherches, a salué “le volontarisme d’Ocean Infinity pour déployer ses navires” afin de reprendre les recherches du Boeing 777 qui avait disparu des radars le 8 mars 2014. Les recherches sont menées par la société britannique d’exploration maritime Ocean Infinity, spécialisée dans la robotique marine.Au total, 239 personnes se trouvaient à bord de l’appareil disparu, dont 153 Chinois, ainsi qu’une quarantaine de Malaisiens et des passagers de 13 autres nationalités dont quatre Français, des Australiens, des Indiens, des Américains et des Néerlandais. M. Loke, qui n’a pas précisé quand les recherches avaient repris, a indiqué que les détails sur leur durée n’avaient pas encore été négociés.”Nous sommes soulagés et très heureux que les recherches reprennent après une si longue interruption”, a déclaré à l’AFP Grace Nathan, une Malaisienne de 36 ans, qui a perdu sa mère dans la catastrophe aérienne.Jaquita Gonzales, 62 ans, épouse du superviseur de vol Patrick Gomes, a espéré que la reprise des recherches permettrait à sa famille d’enfin faire son deuil.”On veut juste savoir où est (l’avion) et ce qui s’est passé”, a-t-elle déclaré, “les souvenirs reviennent comme si c’était hier, c’est très frais dans nos têtes”.Le gouvernement malaisien avait annoncé fin décembre avoir approuvé le lancement de nouvelles recherches pour retrouver l’avion mystérieusement disparu.Le 13 décembre, le gouvernement “a accepté sur le principe la proposition d’Ocean Infinity” de poursuivre les investigations “dans une nouvelle zone estimée à 15.000 kilomètres carrés dans le sud de l’océan Indien”, avait précisé M. Loke.Les recherches dirigées par l’Australie avaient alors couvert 120.000 kilomètres carrés dans l’océan Indien, mais n’avaient permis de retrouver pratiquement aucune trace de l’avion, seuls quelques débris ayant été récupérés.- Zone “crédible” -“Ils ont rassemblé toutes les données et ils sont convaincus que la zone de recherche actuelle est plus crédible”, a ajouté mardi le ministre”. Ils nous ont convaincus qu’ils étaient prêts. C’est pourquoi le gouvernement malaisien poursuit dans cette voie”.Un contrat d’un montant de 70 millions de dollars (66 millions d’euros) a été conclu entre le gouvernement et Ocean Infinity. Mais la Malaisie ne versera pas cette somme à la compagnie si elle ne retrouve pas l’avion, aux termes de l’accord portant sur 18 mois, avait ajouté M. Loke en décembre. Les mêmes conditions avaient été appliquées pour les précédentes recherches de la compagnie. Malgré les recherches entreprises après la catastrophe, considérées comme les plus importantes de l’histoire de l’aviation, l’appareil n’a jamais été retrouvé.Kuala Lumpur avait déjà fait appel à cette entreprise en 2018 pour rechercher l’appareil, mais sans résultat.Auparavant, des recherches dirigées par l’Australie avaient eu lieu durant trois années, jusqu’en janvier 2017. La disparition du Boeing a longtemps fait l’objet d’une multitude de théories, notamment une évoquant un acte délibéré du pilote Zaharie Ahmad Shah, un professionnel expérimenté alors âgé de 53 ans.Un rapport rendu public par la Malaisie en 2018 a mis en exergue les défaillances du contrôle aérien et relevé que la trajectoire de l’avion avait été modifiée manuellement, mais n’a abouti à aucune conclusion définitive.

Face aux “dérives mafieuses”, les autonomistes corses contre les réformes juridiques

Face “aux dérives mafieuses” qui gangrènent la Corse, le pouvoir politique autonomiste local va proposer 30 mesures jeudi, refusant cependant les principales réformes juridiques envisagées pour lutter contre la criminalité organisée, à la stupéfaction des deux collectifs antimafia insulaires.Ce rapport de 81 pages du président autonomiste du conseil exécutif, Gilles Simeoni, consulté par l’AFP, doit être officiellement présenté jeudi lors d’une session spéciale de l’assemblée de Corse consacrée aux “dérives mafieuses”, à laquelle assistera le ministre de la Justice Gérald Darmanin, au lendemain d’une réunion de travail avec les autorités judiciaires de l’île.A cette occasion, l’assemblée de Corse accueillera également l’ancien maire de Palerme, Leoluca Orlando, qui viendra témoigner de son combat contre la mafia en Sicile.Cette session interviendra dans un climat très lourd, après le meurtre d’un jeune pompier avant Noël à Ajaccio, puis celui d’une étudiante de 18 ans, vraisemblablement ciblée par erreur, le 15 février à Ponte-Leccia (Haute-Corse), dans une île où le nombre d’homicides rapporté à la population est le plus élevé de France métropolitaine.Parmi les principales propositions des élus autonomistes corses, issues de deux ans d’échanges avec associations et collectifs, figurent la création d’une “instance consultative spécifique à la lutte contre les dérives mafieuses” et la volonté de “combattre les clichés positifs associés à la mafia”.Mais, dans ce qui est surtout un plaidoyer pour l’autonomie de l’île, Gilles Simeoni, ex-avocat pénaliste notamment d’Yvan Colonna, condamné à la perpétuité pour l’assassinat du préfet Erignac en 1998 et décédé en 2022 après avoir été agressé par un codétenu à la prison d’Arles, fait part de son “désaccord” avec plusieurs mesures inspirées du droit italien et retenues dans la proposition de loi contre le narcotrafic adoptée à l’unanimité par le Sénat.Ces mêmes mesures pourtant demandées haut et fort par les collectifs antimafia.M. Simeoni se positionne ainsi contre la création d’un “délit d’association mafieuse” et réaffirme son “attachement au principe du jury populaire”, rejetant l’idée de “juridictions d’exception” et d’un parquet national anti-criminalité organisée (Pnaco). “La plupart des comportements incriminés par le droit italien sont également prévus et réprimés par le droit français”, argumente l’élu dans son rapport, craignant que ces réformes puissent “ouvrir la porte à l’arbitraire”.- “Il faut se réveiller” -A cette lecture, “les bras nous en sont tombés”, a confié à l’AFP Léo Battesti, du collectif “a Maffia no, a Vita ié” (Non à la mafia, oui à la vie).”Il n’y a presque plus personne qui pense comme ça en Corse, où même les plus grands humanistes ont compris que le plus liberticide ce sont les mafieux qui tuent, qui rackettent et menacent”, a-t-il regretté.Il s’agit de “réflexes pavloviens d’avocat” et “d’un vieux réflexe nationalo-nationaliste corse de défiance des juridictions d’exception”, a estimé celui qui est, lui-même, un ancien cadre du Front de libération national corse (FLNC), condamné en 1979 à neuf ans de prison pour une tentative d’attentat. “On est au XXIe siècle, il faut se réveiller”, a martelé le septuagénaire.”Déception indéniable et incompréhension” également pour le collectif Massimu Susini, qui regrette “d’abord un refus de considérer les mesures proposées par les associations et collectifs concernant les déchets, l’urbanisme et les différents secteurs soumis à l’emprise mafieuse”, a détaillé à l’AFP Lisandru Laban-Giuliani, membre du collectif.Concernant “les marchés publics”, cet assistant parlementaire de 24 ans pointe certes “des avancées minimes” et salue “la sensibilisation dans les établissements scolaires” aux logiques mafieuses.”Mais surtout il y a des reculs” sur les réformes pénales, qui ont pourtant été “défendues et votées par le sénateur autonomiste Paul-Toussaint Parigi”, issu du parti de Gilles Simeoni, souligne-t-il.Pire, il juge “honteux” que ce rapport veuille “que l’Assemblée de Corse puisse empêcher l’amélioration de l’arsenal juridique contre la mafia dans l’île” en empêchant que des mesures “votées à Paris s’appliquent en Corse”. “On marche complètement sur la tête”: “Nous, ce qu’on cherche, c’est le bien de la Corse face aux appétits mafieux. Les gens en Corse sont assez désespérés. (…) Et là, l’engagement politique est très loin d’être rempli”, conclut-il.

Face aux “dérives mafieuses”, les autonomistes corses contre les réformes juridiques

Face “aux dérives mafieuses” qui gangrènent la Corse, le pouvoir politique autonomiste local va proposer 30 mesures jeudi, refusant cependant les principales réformes juridiques envisagées pour lutter contre la criminalité organisée, à la stupéfaction des deux collectifs antimafia insulaires.Ce rapport de 81 pages du président autonomiste du conseil exécutif, Gilles Simeoni, consulté par l’AFP, doit être officiellement présenté jeudi lors d’une session spéciale de l’assemblée de Corse consacrée aux “dérives mafieuses”, à laquelle assistera le ministre de la Justice Gérald Darmanin, au lendemain d’une réunion de travail avec les autorités judiciaires de l’île.A cette occasion, l’assemblée de Corse accueillera également l’ancien maire de Palerme, Leoluca Orlando, qui viendra témoigner de son combat contre la mafia en Sicile.Cette session interviendra dans un climat très lourd, après le meurtre d’un jeune pompier avant Noël à Ajaccio, puis celui d’une étudiante de 18 ans, vraisemblablement ciblée par erreur, le 15 février à Ponte-Leccia (Haute-Corse), dans une île où le nombre d’homicides rapporté à la population est le plus élevé de France métropolitaine.Parmi les principales propositions des élus autonomistes corses, issues de deux ans d’échanges avec associations et collectifs, figurent la création d’une “instance consultative spécifique à la lutte contre les dérives mafieuses” et la volonté de “combattre les clichés positifs associés à la mafia”.Mais, dans ce qui est surtout un plaidoyer pour l’autonomie de l’île, Gilles Simeoni, ex-avocat pénaliste notamment d’Yvan Colonna, condamné à la perpétuité pour l’assassinat du préfet Erignac en 1998 et décédé en 2022 après avoir été agressé par un codétenu à la prison d’Arles, fait part de son “désaccord” avec plusieurs mesures inspirées du droit italien et retenues dans la proposition de loi contre le narcotrafic adoptée à l’unanimité par le Sénat.Ces mêmes mesures pourtant demandées haut et fort par les collectifs antimafia.M. Simeoni se positionne ainsi contre la création d’un “délit d’association mafieuse” et réaffirme son “attachement au principe du jury populaire”, rejetant l’idée de “juridictions d’exception” et d’un parquet national anti-criminalité organisée (Pnaco). “La plupart des comportements incriminés par le droit italien sont également prévus et réprimés par le droit français”, argumente l’élu dans son rapport, craignant que ces réformes puissent “ouvrir la porte à l’arbitraire”.- “Il faut se réveiller” -A cette lecture, “les bras nous en sont tombés”, a confié à l’AFP Léo Battesti, du collectif “a Maffia no, a Vita ié” (Non à la mafia, oui à la vie).”Il n’y a presque plus personne qui pense comme ça en Corse, où même les plus grands humanistes ont compris que le plus liberticide ce sont les mafieux qui tuent, qui rackettent et menacent”, a-t-il regretté.Il s’agit de “réflexes pavloviens d’avocat” et “d’un vieux réflexe nationalo-nationaliste corse de défiance des juridictions d’exception”, a estimé celui qui est, lui-même, un ancien cadre du Front de libération national corse (FLNC), condamné en 1979 à neuf ans de prison pour une tentative d’attentat. “On est au XXIe siècle, il faut se réveiller”, a martelé le septuagénaire.”Déception indéniable et incompréhension” également pour le collectif Massimu Susini, qui regrette “d’abord un refus de considérer les mesures proposées par les associations et collectifs concernant les déchets, l’urbanisme et les différents secteurs soumis à l’emprise mafieuse”, a détaillé à l’AFP Lisandru Laban-Giuliani, membre du collectif.Concernant “les marchés publics”, cet assistant parlementaire de 24 ans pointe certes “des avancées minimes” et salue “la sensibilisation dans les établissements scolaires” aux logiques mafieuses.”Mais surtout il y a des reculs” sur les réformes pénales, qui ont pourtant été “défendues et votées par le sénateur autonomiste Paul-Toussaint Parigi”, issu du parti de Gilles Simeoni, souligne-t-il.Pire, il juge “honteux” que ce rapport veuille “que l’Assemblée de Corse puisse empêcher l’amélioration de l’arsenal juridique contre la mafia dans l’île” en empêchant que des mesures “votées à Paris s’appliquent en Corse”. “On marche complètement sur la tête”: “Nous, ce qu’on cherche, c’est le bien de la Corse face aux appétits mafieux. Les gens en Corse sont assez désespérés. (…) Et là, l’engagement politique est très loin d’être rempli”, conclut-il.

La Réunion en alerte orange mercredi à l’approche de la tempête Garance

La Réunion passera en alerte orange cyclonique mercredi à 14H00 (11H00 à Paris) en raison de la tempête Garance, qui pourrait s’intensifier au stade de cyclone, a annoncé mardi la préfecture de l’île française de l’océan Indien.Ce niveau d’alerte, deuxième des quatre du dispositif cyclonique, signifie qu’un phénomène météorologique représente un danger pour l’île dans les 24 heures.Mardi en début d’après-midi, Garance se trouvait à 475 km de La Réunion. La tempête constitue une “menace importante et sérieuse”, a souligné Céline Jauffret, directrice interrégionale de Météo-France pour l’océan Indien, au cours d’une conférence de presse.Une dégradation des conditions météorologiques est attendue dès mercredi à La Réunion, fréquemment touchée par des cyclones. Garance devrait passer au plus près de l’île “jeudi en journée ou dans la nuit”, à environ 70 km des côtes, possiblement au stade de cyclone tropical, selon Mme Jauffret.Un passage en alerte rouge n’est pas exclu, a précisé la préfecture de La Réunion. Ce niveau d’alerte impose un confinement total de la population, à l’exception des services de secours et des forces de l’ordre.Garance est “de petite taille”, ce qui limite la zone de temps dangereux, a expliqué Céline Jauffret. “Toutefois, ces systèmes peuvent évoluer rapidement”, a-t-elle averti.En alerte orange, la vie économique se poursuit, mais tous les établissements scolaires fermeront mercredi après-midi. “Les cours restent maintenus mercredi matin, et les transports scolaires seront assurés jusqu’en fin de journée, a indiqué Laurent Lenoble, secrétaire général de la préfecture.”Il y a une forte probabilité que les établissements scolaires restent fermés jusqu’à vendredi”, a-t-il ajouté.L’activité portuaire sera suspendue mercredi sur terre et en mer. L’aéroport international a pour sa part annoncé des modifications de son programme de vols pour mercredi et jeudi.Garance suit une trajectoire inhabituelle, se déplaçant d’ouest en est, alors que les phénomènes cycloniques circulent généralement d’est en ouest dans cette zone de l’océan Indien, ont noté les météorologues.La dernière alerte cyclonique à La Réunion remonte à janvier 2024. L’île avait alors été placée en alerte violette, le niveau maximal interdisant tout déplacement y compris pour les forces de l’ordre et les secours.Le cyclone Belal avait frôlé les côtes le 15 janvier, causant la mort de quatre personnes et des dégâts estimés à 100 millions d’euros, selon France Assureurs.

Syria leader vows state ‘monopoly’ on weapons at post-Assad dialogue conference

Syria’s interim President Ahmed al-Sharaa pledged Tuesday to ensure a state monopoly on weapons at a national dialogue conference, saying his country was at a “new historic phase” after Bashar al-Assad’s overthrow.Hundreds of people are attending the conference at the presidential palace in Damascus, hastily organised by the authorities as part of the war-torn country’s post-Assad transition.The event, whose outcome is expected to be advisory rather than binding, follows calls from the international community for the new authorities to involve all components of Syrian society.Civil society, religious communities, opposition figures and artists are represented at the national dialogue — an initiative unheard-of under Assad.However, officials from the semi-autonomous Kurdish administration that controls swathes of the country’s north and northeast criticised being shut out of the event.Addressing the conference, Sharaa said: “Syria has invited all of you today… to consult with each other on the future of your country.”He said that “current events are the sign of a new, historic phase”.”Syria is indivisible; it is a complete whole, and its strength lies in its unity,” the interim president declared, adding that “the unity of arms and their monopoly by the state is not a luxury but a duty and an obligation.”Sharaa also said authorities would “work on forming a transitional justice body to restore people’s rights, ensure justice and, God willing, bring criminals to justice”.Parties in the Kurdish administration of northeast Syria slammed what they called the symbolic representation of minorities at the conference.In a joint statement, 35 parties said: “Conferences with token representation… are meaningless, worthless, and will not contribute to finding real solutions to the country’s ongoing crisis.”- ‘New experience’ for Syrians -Organisers said the semi-autonomous Kurdish administration and affiliated bodies were not invited due to the exclusion of armed groups, a reference to the US-backed, Kurdish-led Syrian Democratic Forces (SDF).Swathes of northern and northeastern Syria are controlled by the SDF, which spearheaded the fight that saw Islamic State group jihadists territorially defeated in Syria in 2019.Kurdish administration official Hassan Mohammed Ali told AFP that the exclusion would have “negative repercussions and will not lead to solutions to the problems and crises that Syria has been suffering from for decades”.Sharaa, whose Islamist group Hayat Tahrir al-Sham (HTS) led the rebel alliance that toppled Assad in December, has previously said Kurdish-led forces should be integrated into Syria’s national army, rejecting any Kurdish autonomy.Organisers of the national dialogue conference announced Sunday that the event would start the following day, and some Syrians living abroad said they could not attend due to the short notice.State news agency SANA said around 6,000 people attended online, many of them from abroad, with workshops addressing issues including freedoms and the constitution.Houda Atassi from the conference’s preparatory committee said on X that the event would “go down in history as a new experience for the Syrian people”.She expressed hope that it would be “a real beginning for a path of restoring Syria’s stability and unity”.- ‘Rule of law’ -Caretaker authorities have been charged with managing affairs until March 1, when a new government is set to be formed.In his speech, Sharaa emphasised the importance of the rule of law and highlighted the interim authorities’ work “pursuing those who committed crimes against Syrians”.”We must build our state on the rule of law, and the law must be respected by those who establish it,” he said.Syria’s foreign policy would be based on “balance and openness”, he added.”We are keen to develop strong relations with countries that have respected our sovereignty, while keeping the door open for dialogue with any party willing to rebuild its relations with us based on mutual respect.”Sharaa’s HTS has its roots in Syria’s former Al-Qaeda affiliate, and is proscribed as a terrorist organisation by many governments including the United States.But the group has sought to moderate its rhetoric and vowed to protect Syria’s religious and ethnic minorities.The HTS-led offensive that toppled Assad on December 8 ended five decades of his family’s iron-fisted rule.Sharaa said earlier this month that it could take four to five years to organise elections in Syria and two to three years to rewrite the constitution.Syria is also without a parliament, after the Assad-era legislature was dissolved following his ouster.

Royaume-Uni: hausse inédite des dépenses de défense depuis la fin de la Guerre froide, selon Starmer

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a annoncé mardi que le Royaume-Uni allait s’engager dans une hausse de ses dépenses de défense, inédite “depuis la fin de la Guerre froide”, à deux jours de sa rencontre à Washington avec le président américain Donald Trump.Dans un discours surprise devant la chambre des Communes, Keir Starmer a déclaré que son gouvernement porterait le budget de la défense à 2,5% du PIB en 2027, contre 2,3% actuellement.”Je peux annoncer que ce gouvernement va lancer la plus forte augmentation prolongée des dépenses de défense depuis la fin de la Guerre froide”, a-t-il affirmé devant les députés.Cette annonce de Keir Starmer intervient deux jours avant son déplacement à Washington où il doit rencontrer le président américain Donald Trump pour évoquer le sort de l’Ukraine.Le gouvernement travailliste s’était déjà engagé à accroître son budget de la défense à 2,5% du PIB mais sans donner d’échéance. Il comptait dévoiler ses plans après la publication de sa revue stratégique de défense au printemps.Mais depuis son retour à la Maison Blanche, le président américain Donald Trump a encore renforcé ses pressions sur les Européens pour qu’ils contribuent davantage à l’Otan, et a même laissé planer la menace d’une remise en cause du soutien militaire historique des Etats-Unis à l’Europe.”Nous sommes dans un monde où tout a changé” depuis l’invasion russe de l’Ukraine en 2022, a défendu Keir Starmer.”La nature de la guerre a considérablement changé. C’est une évidence quand on regarde le champ de bataille en Ukraine, et nous devons donc nous moderniser et revoir nos capacités”, a insisté le Premier ministre.- “Leader” dans l’Otan -A partir de 2027, le budget alloué aux services de sécurité et de renseignements porteront les dépenses totales dans la défense à 2,6% du PIB, avec l'”ambition” d’atteindre 3% “durant la prochaine législature”, soit à partir de 2029, a encore détaillé Keir Starmer.”Cet investissement signifie que le Royaume-Uni renforcera sa position de leader au sein de l’Otan et dans la défense collective de notre continent”, a-t-il affirmé.Londres veut être comme un pont entre les Etats-Unis et une Union Européenne décriée par l’administration Trump, mais le Royaume-Uni “doit rejeter tout faux choix” entre ses alliés, a insisté Keir Starmer.Cette hausse des dépenses de défense se fera au détriment du budget britannique dédié à l’aide internationale au développement, qui passera de 0,5% à 0,3% du PIB sur la période.”Ce n’est pas une annonce que je suis heureux de faire” mais la sécurité des Britanniques est “la priorité numéro 1 de ce gouvernement”, a défendu Keir Starmer.Il a assuré que le Royaume-Uni continuerait de “jouer un rôle humanitaire” au Soudan, en Ukraine et à Gaza, et soutiendrait l’effort mondial face au réchauffement climatique.Il a également réitéré le soutien de son pays envers l’Ukraine face à la Russie.”Nous devons soutenir l’Ukraine parce que si nous ne parvenons pas à obtenir une paix durable, alors l’instabilité économique et les menaces pour notre sécurité ne feront que croître”, a-t-il déclaré.Durant son déplacement à Washington, quelques jours après le président français Emmanuel Macron, Keir Starmer espère convaincre Donald Trump d’apporter des garanties de sécurité américaines à Kiev dans la perspective d’une résolution du conflit.Face aux députés, il a affirmé que Londres comptait “s’assurer” que les Ukrainiens “négocient leur avenir”, alors qu’Américains et Russes ont discuté directement d’une résolution du conflit, sans impliquer Kiev.

Royaume-Uni: hausse inédite des dépenses de défense depuis la fin de la Guerre froide, selon Starmer

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a annoncé mardi que le Royaume-Uni allait s’engager dans une hausse de ses dépenses de défense, inédite “depuis la fin de la Guerre froide”, à deux jours de sa rencontre à Washington avec le président américain Donald Trump.Dans un discours surprise devant la chambre des Communes, Keir Starmer a déclaré que son gouvernement porterait le budget de la défense à 2,5% du PIB en 2027, contre 2,3% actuellement.”Je peux annoncer que ce gouvernement va lancer la plus forte augmentation prolongée des dépenses de défense depuis la fin de la Guerre froide”, a-t-il affirmé devant les députés.Cette annonce de Keir Starmer intervient deux jours avant son déplacement à Washington où il doit rencontrer le président américain Donald Trump pour évoquer le sort de l’Ukraine.Le gouvernement travailliste s’était déjà engagé à accroître son budget de la défense à 2,5% du PIB mais sans donner d’échéance. Il comptait dévoiler ses plans après la publication de sa revue stratégique de défense au printemps.Mais depuis son retour à la Maison Blanche, le président américain Donald Trump a encore renforcé ses pressions sur les Européens pour qu’ils contribuent davantage à l’Otan, et a même laissé planer la menace d’une remise en cause du soutien militaire historique des Etats-Unis à l’Europe.”Nous sommes dans un monde où tout a changé” depuis l’invasion russe de l’Ukraine en 2022, a défendu Keir Starmer.”La nature de la guerre a considérablement changé. C’est une évidence quand on regarde le champ de bataille en Ukraine, et nous devons donc nous moderniser et revoir nos capacités”, a insisté le Premier ministre.- “Leader” dans l’Otan -A partir de 2027, le budget alloué aux services de sécurité et de renseignements porteront les dépenses totales dans la défense à 2,6% du PIB, avec l'”ambition” d’atteindre 3% “durant la prochaine législature”, soit à partir de 2029, a encore détaillé Keir Starmer.”Cet investissement signifie que le Royaume-Uni renforcera sa position de leader au sein de l’Otan et dans la défense collective de notre continent”, a-t-il affirmé.Londres veut être comme un pont entre les Etats-Unis et une Union Européenne décriée par l’administration Trump, mais le Royaume-Uni “doit rejeter tout faux choix” entre ses alliés, a insisté Keir Starmer.Cette hausse des dépenses de défense se fera au détriment du budget britannique dédié à l’aide internationale au développement, qui passera de 0,5% à 0,3% du PIB sur la période.”Ce n’est pas une annonce que je suis heureux de faire” mais la sécurité des Britanniques est “la priorité numéro 1 de ce gouvernement”, a défendu Keir Starmer.Il a assuré que le Royaume-Uni continuerait de “jouer un rôle humanitaire” au Soudan, en Ukraine et à Gaza, et soutiendrait l’effort mondial face au réchauffement climatique.Il a également réitéré le soutien de son pays envers l’Ukraine face à la Russie.”Nous devons soutenir l’Ukraine parce que si nous ne parvenons pas à obtenir une paix durable, alors l’instabilité économique et les menaces pour notre sécurité ne feront que croître”, a-t-il déclaré.Durant son déplacement à Washington, quelques jours après le président français Emmanuel Macron, Keir Starmer espère convaincre Donald Trump d’apporter des garanties de sécurité américaines à Kiev dans la perspective d’une résolution du conflit.Face aux députés, il a affirmé que Londres comptait “s’assurer” que les Ukrainiens “négocient leur avenir”, alors qu’Américains et Russes ont discuté directement d’une résolution du conflit, sans impliquer Kiev.