Toujours plus de femmes aux postes de direction du CAC 40 en 2024

Trois ans après l’adoption en France d’une loi sur les quotas, les femmes sont de plus en nombreuses dans les directions des grands groupes, selon une étude publiée mardi par l’observatoire Skema de la féminisation des entreprises.En 2024, 28% des postes des instances dirigeantes des entreprises du CAC 40 étaient occupées par des femmes, 2 points de plus en un an.Cette augmentation de la mixité est un effet direct de la loi Rixain, qui va bientôt imposer des quotas de femmes aux postes de direction des entreprises de plus de 1.000 salariés: 30% en mars 2026 et 40% en mars 2029. “Cette loi n’a pas d’équivalent dans les pays occidentaux”, relève auprès de l’AFP Michel Ferrary, chercheur affilié à l’école de commerce Skema et directeur de l’observatoire.Les entreprises s’y préparent: en 3 ans seulement, depuis la promulgation de la loi Rixain en 2021, la proportion de femmes dans les comités exécutifs ou les comités de direction des entreprises du CAC 40 a gagné plus de 8 points de pourcentage. Pour ce faire, les entreprises n’ont pas nécessairement remplacé un homme par une femme. “Elles rajoutent plutôt une chaise autour de la table”, explique Michel Ferrary.Pour preuve, le nombre de postes dans les instances dirigeantes des entreprises du CAC 40 a augmenté de 15 en 2024, ceux occupés par les femmes de 16, et ceux par les hommes n’a reculé que de 1.”Il faut regarder dans le détail si les femmes nommées occupent des postes aussi importants que les hommes; une directrice de la communication ou de la RSE, ce n’est pas pareil que directeur financier,” estime Michel Ferrary.- Plus de rentabilité -En 2022, le chercheur et son collègue Stéphane Déo avaient épluché les données de 159 entreprises cotées et scruté leurs résultats selon le degré de mixité de leur management intermédiaire.Des travaux qui avaient permis de “confirmer des relations statistiquement significatives entre la diversité de genre au niveau du management intermédiaire et des employés, et la rentabilité”.Ils suggéraient que la marge nette et l’Ebitda (le résultat brut d’exploitation, l’indicateur de rentabilité principal des entreprises) grimpaient lorsque le taux de femmes approche des 50%, et retombent au-delà.Une mixité faible – trop d’hommes et peu de femmes, ou l’inverse – pèse sur la rentabilité, toutes choses égales par ailleurs.Pour l’édition 2025 du rapport de son observatoire, Michel Ferrary s’est cette fois-ci intéressé au lien entre féminisation des entreprises et bonne gestion de leur responsabilité sociétale et environnementale (RSE), en s’appuyant sur un indicateur mesuré par le cabinet Morningstar Sustainalytics.Il a constaté que plus les instances dirigeantes d’une entreprise étaient féminisées, meilleure était la gestion du risque sur les questions environnementales, sociales, sociétales et de gouvernance.Sans pouvoir cette fois établir avec certitude un lien de causalité: “est-ce qu’avoir plus de femmes dans une entreprise améliore la responsabilité environnementale, ou est-ce que les femmes sont plutôt attirées par les entreprises responsables d’un point de vue environnemental ?”, s’interroge Michel Ferrary.- Le Medef pessimiste -En janvier, le patron du Medef Patrick Martin s’inquiétait de l’échéance des premiers quotas de la loi Rixain.”Nous ne serons pas prêts”, se désolait-il. “Il y a des métiers qui sont genrés. Dans mon entreprise”, dans le bâtiment et l’industrie, “je m’arrache les cheveux pour féminiser mon comité de direction”.Un précédent existe, celui de la loi Copé-Zimmerman, qui instaurait en 2011 des quotas dans les organes de contrôle, comme les conseils d’administration, très largement respectés aujourd’hui.”Autant dans un conseil d’administration, il y a des mandats: vous nommez une femme à la place d’un homme, ce n’est pas dramatique”, estimait Patrick Martin.”Dans l’entreprise, c’est un peu différent: quand vous avez un homme qui n’a pas démérité dans un comité de direction, et qu’on” le sort “parce qu’il faut féminiser l’instance, c’est autrement plus sensible”, avait-il ajouté.M. Ferrary dit constater depuis l’élection de Donald Trump aux Etats-Unis, “un revirement des entreprises” sur la mixité. “Certaines, comme Accenture, McDonald’s, ou Walmart sont en train de remettre en cause leur politique de diversité”.”Mais d’autres, comme JPMorgan refusent de revenir dessus, car elles estiment que c’est un facteur de performance”, note-t-il.

Toujours plus de femmes aux postes de direction du CAC 40 en 2024

Trois ans après l’adoption en France d’une loi sur les quotas, les femmes sont de plus en nombreuses dans les directions des grands groupes, selon une étude publiée mardi par l’observatoire Skema de la féminisation des entreprises.En 2024, 28% des postes des instances dirigeantes des entreprises du CAC 40 étaient occupées par des femmes, 2 points de plus en un an.Cette augmentation de la mixité est un effet direct de la loi Rixain, qui va bientôt imposer des quotas de femmes aux postes de direction des entreprises de plus de 1.000 salariés: 30% en mars 2026 et 40% en mars 2029. “Cette loi n’a pas d’équivalent dans les pays occidentaux”, relève auprès de l’AFP Michel Ferrary, chercheur affilié à l’école de commerce Skema et directeur de l’observatoire.Les entreprises s’y préparent: en 3 ans seulement, depuis la promulgation de la loi Rixain en 2021, la proportion de femmes dans les comités exécutifs ou les comités de direction des entreprises du CAC 40 a gagné plus de 8 points de pourcentage. Pour ce faire, les entreprises n’ont pas nécessairement remplacé un homme par une femme. “Elles rajoutent plutôt une chaise autour de la table”, explique Michel Ferrary.Pour preuve, le nombre de postes dans les instances dirigeantes des entreprises du CAC 40 a augmenté de 15 en 2024, ceux occupés par les femmes de 16, et ceux par les hommes n’a reculé que de 1.”Il faut regarder dans le détail si les femmes nommées occupent des postes aussi importants que les hommes; une directrice de la communication ou de la RSE, ce n’est pas pareil que directeur financier,” estime Michel Ferrary.- Plus de rentabilité -En 2022, le chercheur et son collègue Stéphane Déo avaient épluché les données de 159 entreprises cotées et scruté leurs résultats selon le degré de mixité de leur management intermédiaire.Des travaux qui avaient permis de “confirmer des relations statistiquement significatives entre la diversité de genre au niveau du management intermédiaire et des employés, et la rentabilité”.Ils suggéraient que la marge nette et l’Ebitda (le résultat brut d’exploitation, l’indicateur de rentabilité principal des entreprises) grimpaient lorsque le taux de femmes approche des 50%, et retombent au-delà.Une mixité faible – trop d’hommes et peu de femmes, ou l’inverse – pèse sur la rentabilité, toutes choses égales par ailleurs.Pour l’édition 2025 du rapport de son observatoire, Michel Ferrary s’est cette fois-ci intéressé au lien entre féminisation des entreprises et bonne gestion de leur responsabilité sociétale et environnementale (RSE), en s’appuyant sur un indicateur mesuré par le cabinet Morningstar Sustainalytics.Il a constaté que plus les instances dirigeantes d’une entreprise étaient féminisées, meilleure était la gestion du risque sur les questions environnementales, sociales, sociétales et de gouvernance.Sans pouvoir cette fois établir avec certitude un lien de causalité: “est-ce qu’avoir plus de femmes dans une entreprise améliore la responsabilité environnementale, ou est-ce que les femmes sont plutôt attirées par les entreprises responsables d’un point de vue environnemental ?”, s’interroge Michel Ferrary.- Le Medef pessimiste -En janvier, le patron du Medef Patrick Martin s’inquiétait de l’échéance des premiers quotas de la loi Rixain.”Nous ne serons pas prêts”, se désolait-il. “Il y a des métiers qui sont genrés. Dans mon entreprise”, dans le bâtiment et l’industrie, “je m’arrache les cheveux pour féminiser mon comité de direction”.Un précédent existe, celui de la loi Copé-Zimmerman, qui instaurait en 2011 des quotas dans les organes de contrôle, comme les conseils d’administration, très largement respectés aujourd’hui.”Autant dans un conseil d’administration, il y a des mandats: vous nommez une femme à la place d’un homme, ce n’est pas dramatique”, estimait Patrick Martin.”Dans l’entreprise, c’est un peu différent: quand vous avez un homme qui n’a pas démérité dans un comité de direction, et qu’on” le sort “parce qu’il faut féminiser l’instance, c’est autrement plus sensible”, avait-il ajouté.M. Ferrary dit constater depuis l’élection de Donald Trump aux Etats-Unis, “un revirement des entreprises” sur la mixité. “Certaines, comme Accenture, McDonald’s, ou Walmart sont en train de remettre en cause leur politique de diversité”.”Mais d’autres, comme JPMorgan refusent de revenir dessus, car elles estiment que c’est un facteur de performance”, note-t-il.

Aux Etats-Unis, la crainte d’une catastrophe sanitaire sur fond d’hésitation vaccinale

Taux de vaccination en baisse, nouveaux cas de rougeole et arrivée d’un vaccinosceptique à la tête du ministère de la Santé: aux Etats-Unis, des acteurs de la santé s’alarment d’un “désastre annoncé”.Depuis le début de l’année, 90 cas de rougeole ont été recensés au Texas, une dizaine dans l’Etat voisin du Nouveau-Mexique et une poignée d’autres à travers le pays, faisant craindre un retour en force de cette maladie contagieuse grave, quasiment éradiquée grâce à la vaccination.”La rougeole, c’est le signe avant-coureur” d’une crise à venir, affirme à l’AFP le pédiatre infectiologue Paul Offit, pointant la baisse des taux de vaccination depuis la pandémie de Covid-19.Sur fond de défiance croissante envers les autorités sanitaires et les laboratoires pharmaceutiques, de plus en plus de parents décident de ne pas faire vacciner leurs enfants.La proportion d’enfants en maternelle vaccinés contre la rougeole – pourtant obligatoire – est ainsi passée nationalement de 95% en 2019 à moins de 93% en 2023, avec de fortes variations régionales. Dans l’Idaho, elle est passée sous les 80%.Une tendance qui pourrait encore s’aggraver avec le nouveau ministre de la Santé, Robert Kennedy Jr, qui a mis en doute à plusieurs reprises la sûreté des vaccins et relayé des fausses informations à leur sujet, préviennent des experts.Avec pour conséquence, un retour de maladies jusqu’ici disparues ou quasiment disparues. “C’est un désastre annoncé”, tonne Paul Offit.- “Exemption religieuse” -“C’est déjà en cours. Nos taux d’immunisation sont déjà suffisamment bas pour que des enfants vulnérables contractent ces maladies”, remarque Jennifer Herricks, une scientifique d’une association de Louisiane qui promeut la vaccination.Dans cet Etat, des cas de coqueluche ont récemment été enregistrés, causant la mort de deux enfants, selon les médias locaux. Comme pour la rougeole, les experts pointent la responsabilité des dérogations vaccinales.Dans une grande partie du pays, les parents peuvent invoquer une raison autre qu’une contre-indication médicale pour éviter à leurs enfants une vaccination obligatoire. De nombreux Etats disposent d’une “exemption religieuse”, d’autres d’une clause “philosophique”, ou des deux.Au Texas, deuxième Etat le plus peuplé du pays, “vous pouvez simplement dire que vous n’êtes pas d’accord”, explique Terri Burke de l’association Immunization Partnership.La plupart des 90 cas de rougeole recensés au Texas cette année l’ont été dans un comté à la large population mennonite, communauté religieuse ultraconservatrice, ce qui n’est pas sans rappeler l’épidémie de 2019 survenue dans des communautés juives orthodoxes de New York et du New Jersey, avec plus de 1.100 cas.- Politisation croissante -Si les raisons derrière ces exemptions peuvent varier, entre croyance religieuse, peur d’effets secondaires, défiance ou difficulté d’accès à un médecin, on observe une tendance liée au “contrecoup de la pandémie” de Covid-19, estime Richard Hughes, spécialiste en politiques de santé publique à l’université George Washington.La population est “frustrée à l’égard de la réponse globale du gouvernement”, des messages contradictoires sur les masques aux obligations vaccinales, relève-t-il. “Nous aurions peut-être mieux fait de continuer à encourager les gens à se faire vacciner plutôt que de les obliger”.Une frustration exacerbée par les nombreuses fausses informations relayées sur les réseaux sociaux.Dans le même temps, la peur liée aux maladies infectieuses s’est estompée dans la population, selon Paul Offit. “Nous avons éliminé le souvenir de la rougeole. Les gens ne se rendent pas compte à quel point ce virus peut rendre malade et tuer”, souligne-t-il.Avant la mise au point d’un vaccin au début des années 1960, les Etats-Unis enregistraient entre 3 et 4 millions de cas par an, et entre 400 et 500 décès associés.Mais au-delà de ces facteurs, c’est aussi la politisation croissante de la vaccination qui est pointée du doigt. Dans le pays, des élus multiplient les projets de loi pour enterrer localement les obligations vaccinales, interdire certains types de vaccins ou encore faciliter le recours à des dérogations.Les textes sur le sujet sont aujourd’hui plus de deux fois plus nombreux qu’avant la pandémie, dit Jennifer Herricks, qui participe à un suivi national.Cela s’est traduit par exemple par l’arrêt des statistiques vaccinales dans le Montana ou la fin de la promotion des vaccins en Louisiane. Autant de signes d’un changement dans la place accordée à la vaccination, jusqu’ici considérée comme la pierre angulaire des politiques de santé.”C’est un signe annonciateur de ce que nous commençons à voir et sommes sur le point d’observer au niveau fédéral, avec Robert Kennedy Jr”, prévient M. Hughes.

Les voitures hybrides dépassent à nouveau les modèles à essence en Europe

Les immatriculations de voitures hybrides neuves ont redépassé celles des véhicules utilisant l’essence au mois de janvier 2025 en Europe, a annoncé mardi l’Association des constructeurs européens (ACEA).Les immatriculations de ces modèles dotés de moteurs à essence et de petits moteurs électriques ont représenté 34,9% du marché (+18,4% sur un an). Les voitures à essence commencent à prendre le chemin glissant déjà emprunté par le diesel: elles ont accusé une forte baisse au mois de janvier (-18,9%), notamment en France et en Allemagne. Les modèles à essence représentent désormais 29,4% du marché et le diesel, autrefois omniprésent, 10% (-27% sur un an). Les hybrides, un peu plus sobres et moins polluants que les modèles à essence, et bien moins chers que les électriques, reprennent ainsi le contrôle du marché européen après l’avoir dominé pour la première fois pendant trois mois de septembre à novembre 2024.Les modèles 100% électriques sont en forte progression sur un an (+34%), notamment en Belgique, en Allemagne ou en Italie (+126%) mais restent stables par rapport au mois de décembre 2024, et avec de grandes disparités selon les pays.Au niveau européen, les électriques représentent désormais 15% des immatriculations, encore très loin des objectifs fixés aux constructeurs par la Commission européenne, à 25% pour l’année 2025 et 100% en 2035.Le pionnier de l’électrique Tesla a vu ses ventes divisées par deux en janvier, freiné par un changement de gamme en cours et aussi, potentiellement, par des prises de position de son patron Elon Musk aux côtés du président américain Donald Trump qui feraient fuir les acheteurs.”Il est clair que l’Europe doit encore travailler pour éviter de stagner”, a souligné la directrice générale de l’ACEA, Sigrid de Vries, dans un communiqué. – Un marché morose -L’ACEA demande un assouplissement des règles européennes sur les émissions de CO2, dont découlent ces objectifs de ventes de voitures électriques.”L’UE doit mettre tout en Å“uvre pour faire du Dialogue Stratégique sur l’Avenir de l’Industrie Automobile (en cours à Bruxelles, NDLR) un succès, permettre une transition efficace vers une mobilité zéro émission tout en préservant notre compétitivité mondiale”, a poursuivi Sigrid de Vries.Le succès des hybrides a déjà profité en 2024 au groupe Toyota, pionnier de cette technologie, qui reste à un haut niveau de ventes malgré une légère baisse en janvier (-4,9%). Il profite aussi à Renault (+5%) qui atteint 10,9% de parts de marché.Toutes énergies confondues, le mois de janvier 2025 ne dément pas une année 2024 qui est restée très faible, avec un marché qui n’est jamais retourné à ses volumes d’avant l’épidémie de Covid. Les ventes ont baissé de 2,6% au mois de janvier par rapport à janvier 2024. Les principaux marchés européens (Allemagne, France, Italie) ont notamment affiché des reculs tandis que l’Espagne a marqué un léger rebond.Le groupe Stellantis a subi l’essentiel de cette baisse, avec -17,9% sur un an. Mais le groupe souligne qu’il va mieux après une fin d’année 2024 catastrophique, et le départ de son directeur général Carlos Tavares. Stellantis est revenu à 17,1% de parts de marché, sa meilleure performance depuis juin 2024, s’est félicité Luca Napolitano, responsable des ventes européennes de Stellantis, dans un communiqué. Il reste cependant loin derrière le leader du marché Volkswagen qui continue à progresser (+5,6% en janvier pour 27,7% du marché), compensant des baisses chez ses marques Skoda ou Audi par une hausse pour sa marque principale VW et les modèles sportifs de Cupra. 

Businessman Ramaswamy launches Ohio governor bid

Republican billionaire businessman Vivek Ramaswamy kickstarted his campaign for governor of Ohio on Monday, one month after quitting US President Donald Trump’s Department of Government Efficiency.Ramaswamy had co-led the DOGE with tech entrepreneur Elon Musk, the world’s richest person and Trump’s biggest donor, in its mission to gut federal staffing and spending.”President Trump is reviving our conviction in America, we require a leader here at home, who will revive our conviction in Ohio,” Ramaswamy said in a speech on Monday. A former 2024 presidential primary candidate, Ramaswamy went on to endorse Trump, who returned the favor by appointing him to the DOGE. His departure from the commission was announced soon after Trump’s inauguration in late January. There were already reports then that he intended to run for governor of the state.Trump endorsed his bid on Monday evening.”I know him well, competed against him, and he is something SPECIAL. He’s Young, Strong, and Smart!” Trump wrote on his Truth Social platform. “He will be a GREAT Governor of Ohio, will never let you down, and has my COMPLETE AND TOTAL ENDORSEMENT!” he added. Ramaswamy ignited controversy among conservatives in late December when he defended visas for highly skilled foreign workers, who are widely employed in Silicon Valley. He had suggested that companies prefer foreign workers because they lack an “American culture,” which he said venerates mediocrity.”A culture that celebrates the prom queen over the math olympiad champ, or the jock over the valedictorian, will not produce the best engineers,” he had posted, warning that, without a change in attitude, “we’ll have our asses handed to us by China.”The election for Ohio governor will take place on November 3, 2026. 

L’UFC-Que Choisir craint une “hausse massive” des tarifs de l’électricité à partir de 2026

L’UFC-Que Choisir a dénoncé la réforme du marché de l’électricité en France à compter de 2026 qui va mécaniquement entraîner une “hausse massive” des tarifs de l’électricité “au détriment des consommateurs”, mais ce calcul est “biaisé”, a réagi Bercy.L’association estime que le mécanisme retenu par le gouvernement dans la loi de finances pour remplacer le système actuel, qui s’éteint le 31 décembre 2025, va conduire à “faire payer aux Français leur électricité au prix fort”.”Cette réforme, négociée en catimini entre le gouvernement et EDF, va mécaniquement entraîner une hausse massive des tarifs de l’électricité, au détriment des consommateurs”, affirme l’UFC-Que Choisir.Cela se traduirait pour les consommateurs par un alourdissement de la facture, “en moyenne 19% de plus, soit jusqu’à 250 euros supplémentaires par an pour un foyer moyen” si la réforme s’appliquait dès cette année.L’UFC-Que Choisir justifie de baser son évaluation sur l’année 2025 par les incertitudes sur les paramètres qui seront pris en compte pour déterminer le niveau des tarifs réglementés de vente d’électricité (TRV) en 2026 et notamment les prix qui seront constatés d’ici à la fin de l’année sur les marchés de gros.A titre d’illustration, un ménage au tarif réglementé consommant 6.000 kWh d’électricité par an aurait eu une facture annuelle 17% supérieure à celle basée sur les prix aujourd’hui effectivement pratiqués, ce qui représente un surcoût de 233 euros.L’association déplore aussi qu’en dépit de l’engagement du gouvernement de redistribuer aux ménages une partie des profits d’EDF, celle-ci “sera très limitée”. “Seule une petite fraction de la consommation des ménages sera concernée, et la taxation des bénéfices d’EDF restera insuffisante pour compenser la flambée des prix”, estime-t-elle.Bercy a rejeté ces conclusions en estimant que “le calcul ainsi réalisé est biaisé” car l’étude publiée par l’UFC-Que Choisir propose un calcul associant des données actuelles à un mécanisme qui n’entrera en vigueur qu’en 2026, sans tenir compte d’autres paramètres.Selon Bercy, les simulations réalisées montrent que “le reversement au consommateur prévu par la loi de finances pour 2025 conduit à un niveau des TRV au 1er janvier 2026 quasi-identique au niveau actuel”. “Ce résultat indique que le reversement prévu fonctionne”, estime-t-il.Pour l’UFC-Que Choisir, une des grandes différences entre cette nouvelle régulation et celle encore appliquée cette année concerne la façon de calculer les coûts de l’approvisionnement en électricité.Aujourd’hui, une partie de l’approvisionnement est assuré via un mécanisme appelé Arenh (Accès régulé à l’électricité nucléaire historique), qui constitue la part de l’approvisionnement en lien avec les coûts de la production nucléaire d’EDF.”Désormais, l’approvisionnement passera totalement par le marché”, résume l’association.Pour Bercy, “l’approvisionnement lissé sur deux ans permet d’amortir les fluctuations du marché et participe à l’objectif général de stabilité des prix.”

L’UFC-Que Choisir craint une “hausse massive” des tarifs de l’électricité à partir de 2026

L’UFC-Que Choisir a dénoncé la réforme du marché de l’électricité en France à compter de 2026 qui va mécaniquement entraîner une “hausse massive” des tarifs de l’électricité “au détriment des consommateurs”, mais ce calcul est “biaisé”, a réagi Bercy.L’association estime que le mécanisme retenu par le gouvernement dans la loi de finances pour remplacer le système actuel, qui s’éteint le 31 décembre 2025, va conduire à “faire payer aux Français leur électricité au prix fort”.”Cette réforme, négociée en catimini entre le gouvernement et EDF, va mécaniquement entraîner une hausse massive des tarifs de l’électricité, au détriment des consommateurs”, affirme l’UFC-Que Choisir.Cela se traduirait pour les consommateurs par un alourdissement de la facture, “en moyenne 19% de plus, soit jusqu’à 250 euros supplémentaires par an pour un foyer moyen” si la réforme s’appliquait dès cette année.L’UFC-Que Choisir justifie de baser son évaluation sur l’année 2025 par les incertitudes sur les paramètres qui seront pris en compte pour déterminer le niveau des tarifs réglementés de vente d’électricité (TRV) en 2026 et notamment les prix qui seront constatés d’ici à la fin de l’année sur les marchés de gros.A titre d’illustration, un ménage au tarif réglementé consommant 6.000 kWh d’électricité par an aurait eu une facture annuelle 17% supérieure à celle basée sur les prix aujourd’hui effectivement pratiqués, ce qui représente un surcoût de 233 euros.L’association déplore aussi qu’en dépit de l’engagement du gouvernement de redistribuer aux ménages une partie des profits d’EDF, celle-ci “sera très limitée”. “Seule une petite fraction de la consommation des ménages sera concernée, et la taxation des bénéfices d’EDF restera insuffisante pour compenser la flambée des prix”, estime-t-elle.Bercy a rejeté ces conclusions en estimant que “le calcul ainsi réalisé est biaisé” car l’étude publiée par l’UFC-Que Choisir propose un calcul associant des données actuelles à un mécanisme qui n’entrera en vigueur qu’en 2026, sans tenir compte d’autres paramètres.Selon Bercy, les simulations réalisées montrent que “le reversement au consommateur prévu par la loi de finances pour 2025 conduit à un niveau des TRV au 1er janvier 2026 quasi-identique au niveau actuel”. “Ce résultat indique que le reversement prévu fonctionne”, estime-t-il.Pour l’UFC-Que Choisir, une des grandes différences entre cette nouvelle régulation et celle encore appliquée cette année concerne la façon de calculer les coûts de l’approvisionnement en électricité.Aujourd’hui, une partie de l’approvisionnement est assuré via un mécanisme appelé Arenh (Accès régulé à l’électricité nucléaire historique), qui constitue la part de l’approvisionnement en lien avec les coûts de la production nucléaire d’EDF.”Désormais, l’approvisionnement passera totalement par le marché”, résume l’association.Pour Bercy, “l’approvisionnement lissé sur deux ans permet d’amortir les fluctuations du marché et participe à l’objectif général de stabilité des prix.”