Programmation de l’énergie: l’Assemblée n’entend pas être court-circuitée

L’Assemblée nationale a entamé lundi l’examen d’une proposition de loi qui entend définir le futur énergétique de la France à l’horizon 2035. Mais les députés protestent contre le souhait du gouvernement de publier avant même son adoption définitive le décret fixant cette trajectoire, et la place respective du nucléaire et des énergies renouvelables.Le ministre de l’Industrie, Marc Ferracci (Renaissance), a rappelé ce week-end que le décret serait publié “avant la fin de l’été”, et par conséquent avant la fin de la navette parlementaire du texte du sénateur Daniel Grémillet (LR), afin de permettre à certaines filières de “lancer des investissements”. Un calendrier contesté par les députés, y compris ceux de la coalition gouvernementale : “Je ne crois pas (…) qu’il soit sage de se dire +on verra plus tard, prenons d’abord un décret alors que le Parlement est en train de discuter+”, a lancé le rapporteur du texte et ancien ministre de l’Economie Antoine Armand (Renaissance).Et le député de Haute-Savoie de suggérer au gouvernement de “surseoir de quelques semaines encore à l’adoption d’un décret”.La présidente de la commission des Affaires économiques, Aurélie Trouvé (LFI), s’est elle “étonnée” des propos du ministre, les jugeant “fort peu respectueux” de la “démocratie parlementaire”.Elle a rappelé que la loi énergie climat de 2019 fixait le “principe d’une loi quinquennale sur l’énergie” à partir de 2023, et que le choix du gouvernement d’en passer par une simple proposition de loi conduisait à ce qu’il n’y ait “ni étude d’impact ni avis du Conseil d’Etat, ce qui peut quand même sembler absolument indispensable”.Au nom du Rassemblement national, le député de la Meuse Maxime Amblard s’est félicité d’une “victoire, celle d’avoir obtenu grâce à Marine Le Pen (…) l’ouverture de ce débat indispensable”.C’est en effet sous la pression du RN, qui en avait fait un motif de censure, que François Bayrou a accepté d’inscrire à l’ordre du jour de l’Assemblée ce texte.- Éolien et solaire exclus -Sur le fond, le débat, prévu pour l’instant jusqu’à vendredi, portera pour l’essentiel sur la question de la relance du nucléaire, poussée par l’exécutif avec le soutien du Rassemblement national, et combattue par LFI et les écologistes, le PS adoptant une position de compromis.Face au retard pris dans le développement des énergies renouvelables, le groupe socialiste plaide pour la construction de huit nouveaux EPR d’ici 2035, avec une clause de revoyure en 2030.Comme le reste de la gauche, le PS déplore que le texte ne fixe plus la part des énergies renouvelables à atteindre, parlant uniquement maintenant d’énergies “décarbonées” – démarche que soutient M. Ferracci au nom d’une nécessaire “flexibilité”.En début de soirée, les députés ont réécrit le premier article de la proposition de loi (PPL), initié par la commission, qui confiait le monopole de la construction et de l’exploitation des réacteurs nucléaires à la puissance publique et à EDF.Ils ont adopté, grâce au soutien massif du RN et contre l’avis du gouvernement et du rapporteur, un amendement du député Horizons Henri Alfandari qui définit les grands objectifs d’une politique énergétique – supprimant d’un même mouvement ce monopole, finalement rétabli plus tard dans un autre article.Cette politique énergétique doit notamment “proposer un objectif annuel d’énergie décarbonée qui ne peut être décliné par type d’énergie”. L’amendement définit ce que sont ces énergies décarbonées: les installations nucléaires, hydrauliques, marémotrices, géothermiques, aérothermiques, biomasse, osmotiques et cinétiques – un sous-amendement du RN ayant supprimé de cette énumération les installations éoliennes et solaires.Un autre sous-amendement du RN a précisé que la politique énergétique devait fixer un objectif de prix final d’électricité pour les consommateurs. Marine Le Pen s’est félicitée sur X de premières “victoires majeures”.Plus tard dans la soirée, les députés ont approuvé contre l’avis du gouvernement un article visant notamment à refaire d’EDF un établissement public à caractère industriel et commercial, indexant les tarifs réglementés de vente d’électricité (TRVe) sur les coûts de production du système électrique, et rétablissant les tarifs réglementés du gaz.Un amendement LFI adopté avec les voix de l’extrême droite a élargi à l’ensemble des consommateurs ces TRVe et un autre des communistes, sous-amendé par LFI et le RN, a inscrit dans le texte le fait de “favoriser la sortie des règles de fixation du prix du marché européen de l’énergie”.

Programmation de l’énergie: l’Assemblée n’entend pas être court-circuitée

L’Assemblée nationale a entamé lundi l’examen d’une proposition de loi qui entend définir le futur énergétique de la France à l’horizon 2035. Mais les députés protestent contre le souhait du gouvernement de publier avant même son adoption définitive le décret fixant cette trajectoire, et la place respective du nucléaire et des énergies renouvelables.Le ministre de l’Industrie, Marc Ferracci (Renaissance), a rappelé ce week-end que le décret serait publié “avant la fin de l’été”, et par conséquent avant la fin de la navette parlementaire du texte du sénateur Daniel Grémillet (LR), afin de permettre à certaines filières de “lancer des investissements”. Un calendrier contesté par les députés, y compris ceux de la coalition gouvernementale : “Je ne crois pas (…) qu’il soit sage de se dire +on verra plus tard, prenons d’abord un décret alors que le Parlement est en train de discuter+”, a lancé le rapporteur du texte et ancien ministre de l’Economie Antoine Armand (Renaissance).Et le député de Haute-Savoie de suggérer au gouvernement de “surseoir de quelques semaines encore à l’adoption d’un décret”.La présidente de la commission des Affaires économiques, Aurélie Trouvé (LFI), s’est elle “étonnée” des propos du ministre, les jugeant “fort peu respectueux” de la “démocratie parlementaire”.Elle a rappelé que la loi énergie climat de 2019 fixait le “principe d’une loi quinquennale sur l’énergie” à partir de 2023, et que le choix du gouvernement d’en passer par une simple proposition de loi conduisait à ce qu’il n’y ait “ni étude d’impact ni avis du Conseil d’Etat, ce qui peut quand même sembler absolument indispensable”.Au nom du Rassemblement national, le député de la Meuse Maxime Amblard s’est félicité d’une “victoire, celle d’avoir obtenu grâce à Marine Le Pen (…) l’ouverture de ce débat indispensable”.C’est en effet sous la pression du RN, qui en avait fait un motif de censure, que François Bayrou a accepté d’inscrire à l’ordre du jour de l’Assemblée ce texte.- Éolien et solaire exclus -Sur le fond, le débat, prévu pour l’instant jusqu’à vendredi, portera pour l’essentiel sur la question de la relance du nucléaire, poussée par l’exécutif avec le soutien du Rassemblement national, et combattue par LFI et les écologistes, le PS adoptant une position de compromis.Face au retard pris dans le développement des énergies renouvelables, le groupe socialiste plaide pour la construction de huit nouveaux EPR d’ici 2035, avec une clause de revoyure en 2030.Comme le reste de la gauche, le PS déplore que le texte ne fixe plus la part des énergies renouvelables à atteindre, parlant uniquement maintenant d’énergies “décarbonées” – démarche que soutient M. Ferracci au nom d’une nécessaire “flexibilité”.En début de soirée, les députés ont réécrit le premier article de la proposition de loi (PPL), initié par la commission, qui confiait le monopole de la construction et de l’exploitation des réacteurs nucléaires à la puissance publique et à EDF.Ils ont adopté, grâce au soutien massif du RN et contre l’avis du gouvernement et du rapporteur, un amendement du député Horizons Henri Alfandari qui définit les grands objectifs d’une politique énergétique – supprimant d’un même mouvement ce monopole, finalement rétabli plus tard dans un autre article.Cette politique énergétique doit notamment “proposer un objectif annuel d’énergie décarbonée qui ne peut être décliné par type d’énergie”. L’amendement définit ce que sont ces énergies décarbonées: les installations nucléaires, hydrauliques, marémotrices, géothermiques, aérothermiques, biomasse, osmotiques et cinétiques – un sous-amendement du RN ayant supprimé de cette énumération les installations éoliennes et solaires.Un autre sous-amendement du RN a précisé que la politique énergétique devait fixer un objectif de prix final d’électricité pour les consommateurs. Marine Le Pen s’est félicitée sur X de premières “victoires majeures”.Plus tard dans la soirée, les députés ont approuvé contre l’avis du gouvernement un article visant notamment à refaire d’EDF un établissement public à caractère industriel et commercial, indexant les tarifs réglementés de vente d’électricité (TRVe) sur les coûts de production du système électrique, et rétablissant les tarifs réglementés du gaz.Un amendement LFI adopté avec les voix de l’extrême droite a élargi à l’ensemble des consommateurs ces TRVe et un autre des communistes, sous-amendé par LFI et le RN, a inscrit dans le texte le fait de “favoriser la sortie des règles de fixation du prix du marché européen de l’énergie”.

Au G7, Trump assure qu’un “accord” est proche sur l’Iran

Donald Trump a assuré lundi, en termes peu précis, qu’un “accord allait être signé” concernant le conflit entre l’Iran et Israël, tandis que les dirigeants du G7 tentent de s’entendre sur une déclaration commune à ce sujet.”Je pense que c’est idiot de la part de l’Iran de ne pas signer”, a déclaré le président américain depuis le Canada, ajoutant: “L’Iran est en fait déjà à la table des négociations, ils veulent conclure un accord, dès que je pars d’ici nous ferons quelque chose.”Il avait auparavant une nouvelle fois exhorté l’Iran à négocier “avant qu’il ne soit trop tard”, au quatrième jour de la campagne aérienne sans précédent lancée par Israël contre des centaines de sites militaires et nucléaires iraniens.Rien ne dit pour l’heure que la réunion des chefs d’Etat et de gouvernement du “groupe des 7″ (Allemagne, Royaume-Uni, Canada, Etats-Unis, France, Italie et Japon) débouchera sur une déclaration commune sur le conflit.”Ce sera aux Américains de décider”, a reconnu un porte-parole du gouvernement allemand, alors que Donald Trump est connu pour faire volontiers cavalier seul en matière diplomatique.- Contenir Trump -Jusqu’ici l’hôte de la réunion, le Premier ministre canadien Mark Carney, a réussi à éviter un étalage des divisions, mais les divergences persistent et elles sont profondes, en particulier sur le commerce.Sa volonté de contenir autant que possible Donald Trump est apparue pendant une rencontre bilatérale. Le dirigeant canadien s’est interposé pour mettre fin à une véritable conférence de presse dans laquelle s’était embarqué le toujours volubile président américain, disant vouloir “jouer (son) rôle de président du G7”.L’objectif de nombreux dirigeants présents dans les Rocheuses canadiennes (ouest) est de désamorcer l’offensive commerciale de Donald Trump, qui a imposé des droits de douane de 10% minimum sur la plupart des produits importés aux Etats-Unis et qui menace d’augmenter encore le niveau des taxes.Selon des sources proches des discussions, pendant une réunion de travail, le président français Emmanuel Macron, la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni et le Premier ministre britannique Keir Starmer ont pressé le président américain de prononcer la fin des hostilités douanières, en faisant valoir que la Chine profitait de ces tensions.Rien ne dit si Donald Trump a été réceptif, lui qui est adepte d’une diplomatie transactionnelle, dans laquelle la dimension personnelle est extrêmement importante.- “Je les aime bien” -En annonçant avoir réalisé de nouveaux progrès avec le Royaume-Uni, avec lequel les grandes lignes d’une entente commerciale avaient déjà été trouvées récemment, le président américain a ainsi dit à propos des Britanniques: “Je les aime bien, c’est la meilleure des protections”.Keir Starmer, présent à ses côtés, a indiqué que les documents signés lundi – et que Donald Trump a voulu montrer à la presse, faisant tomber plusieurs feuilles par terre – permettaient de “mettre en Å“uvre” des accords sur les voitures et l’aéronautique en particulier.Récemment, c’est surtout sur l’Union européenne que le président américain a concentré ses attaques verbales.Il s’est entretenu au Canada avec la présidente de l’exécutif européen Ursula von der Leyen, à la demande de cette dernière, a tenu à préciser la Maison Blanche.Ursula von der Leyen a indiqué ensuite, sur X, que les équipes du gouvernement américain et de l’exécutif européen allaient “accélérer le travail en vue d’un accord (commercial) juste et bon.”- Ukraine -Il semble par ailleurs difficile, si ce n’est impossible, pour les dirigeants du G7 de parler d’une seule voix sur la guerre en Ukraine, déclenchée par l’invasion russe de février 2022.Les Européens appellent à durcir les sanctions contre la Russie et en particulier contre les ventes de pétrole russe.Donald Trump, qui compte au contraire sur son dialogue constant avec Vladimir Poutine pour mettre fin aux hostilités, n’a pas caché lundi son scepticisme face à cette option.”Les sanctions ce n’est pas si simple”, a-t-il lancé, soulignant que toute nouvelle mesure aurait un coût “colossal” également pour les Etats-Unis. 

Au G7, Trump assure qu’un “accord” est proche sur l’Iran

Donald Trump a assuré lundi, en termes peu précis, qu’un “accord allait être signé” concernant le conflit entre l’Iran et Israël, tandis que les dirigeants du G7 tentent de s’entendre sur une déclaration commune à ce sujet.”Je pense que c’est idiot de la part de l’Iran de ne pas signer”, a déclaré le président américain depuis le Canada, ajoutant: “L’Iran est en fait déjà à la table des négociations, ils veulent conclure un accord, dès que je pars d’ici nous ferons quelque chose.”Il avait auparavant une nouvelle fois exhorté l’Iran à négocier “avant qu’il ne soit trop tard”, au quatrième jour de la campagne aérienne sans précédent lancée par Israël contre des centaines de sites militaires et nucléaires iraniens.Rien ne dit pour l’heure que la réunion des chefs d’Etat et de gouvernement du “groupe des 7″ (Allemagne, Royaume-Uni, Canada, Etats-Unis, France, Italie et Japon) débouchera sur une déclaration commune sur le conflit.”Ce sera aux Américains de décider”, a reconnu un porte-parole du gouvernement allemand, alors que Donald Trump est connu pour faire volontiers cavalier seul en matière diplomatique.- Contenir Trump -Jusqu’ici l’hôte de la réunion, le Premier ministre canadien Mark Carney, a réussi à éviter un étalage des divisions, mais les divergences persistent et elles sont profondes, en particulier sur le commerce.Sa volonté de contenir autant que possible Donald Trump est apparue pendant une rencontre bilatérale. Le dirigeant canadien s’est interposé pour mettre fin à une véritable conférence de presse dans laquelle s’était embarqué le toujours volubile président américain, disant vouloir “jouer (son) rôle de président du G7”.L’objectif de nombreux dirigeants présents dans les Rocheuses canadiennes (ouest) est de désamorcer l’offensive commerciale de Donald Trump, qui a imposé des droits de douane de 10% minimum sur la plupart des produits importés aux Etats-Unis et qui menace d’augmenter encore le niveau des taxes.Selon des sources proches des discussions, pendant une réunion de travail, le président français Emmanuel Macron, la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni et le Premier ministre britannique Keir Starmer ont pressé le président américain de prononcer la fin des hostilités douanières, en faisant valoir que la Chine profitait de ces tensions.Rien ne dit si Donald Trump a été réceptif, lui qui est adepte d’une diplomatie transactionnelle, dans laquelle la dimension personnelle est extrêmement importante.- “Je les aime bien” -En annonçant avoir réalisé de nouveaux progrès avec le Royaume-Uni, avec lequel les grandes lignes d’une entente commerciale avaient déjà été trouvées récemment, le président américain a ainsi dit à propos des Britanniques: “Je les aime bien, c’est la meilleure des protections”.Keir Starmer, présent à ses côtés, a indiqué que les documents signés lundi – et que Donald Trump a voulu montrer à la presse, faisant tomber plusieurs feuilles par terre – permettaient de “mettre en Å“uvre” des accords sur les voitures et l’aéronautique en particulier.Récemment, c’est surtout sur l’Union européenne que le président américain a concentré ses attaques verbales.Il s’est entretenu au Canada avec la présidente de l’exécutif européen Ursula von der Leyen, à la demande de cette dernière, a tenu à préciser la Maison Blanche.Ursula von der Leyen a indiqué ensuite, sur X, que les équipes du gouvernement américain et de l’exécutif européen allaient “accélérer le travail en vue d’un accord (commercial) juste et bon.”- Ukraine -Il semble par ailleurs difficile, si ce n’est impossible, pour les dirigeants du G7 de parler d’une seule voix sur la guerre en Ukraine, déclenchée par l’invasion russe de février 2022.Les Européens appellent à durcir les sanctions contre la Russie et en particulier contre les ventes de pétrole russe.Donald Trump, qui compte au contraire sur son dialogue constant avec Vladimir Poutine pour mettre fin aux hostilités, n’a pas caché lundi son scepticisme face à cette option.”Les sanctions ce n’est pas si simple”, a-t-il lancé, soulignant que toute nouvelle mesure aurait un coût “colossal” également pour les Etats-Unis. 

Au G7, Trump assure qu’un “accord” est proche sur l’Iran

Donald Trump a assuré lundi, en termes peu précis, qu’un “accord allait être signé” concernant le conflit entre l’Iran et Israël, tandis que les dirigeants du G7 tentent de s’entendre sur une déclaration commune à ce sujet.”Je pense que c’est idiot de la part de l’Iran de ne pas signer”, a déclaré le président américain depuis le Canada, ajoutant: “L’Iran est en fait déjà à la table des négociations, ils veulent conclure un accord, dès que je pars d’ici nous ferons quelque chose.”Il avait auparavant une nouvelle fois exhorté l’Iran à négocier “avant qu’il ne soit trop tard”, au quatrième jour de la campagne aérienne sans précédent lancée par Israël contre des centaines de sites militaires et nucléaires iraniens.Rien ne dit pour l’heure que la réunion des chefs d’Etat et de gouvernement du “groupe des 7″ (Allemagne, Royaume-Uni, Canada, Etats-Unis, France, Italie et Japon) débouchera sur une déclaration commune sur le conflit.”Ce sera aux Américains de décider”, a reconnu un porte-parole du gouvernement allemand, alors que Donald Trump est connu pour faire volontiers cavalier seul en matière diplomatique.- Contenir Trump -Jusqu’ici l’hôte de la réunion, le Premier ministre canadien Mark Carney, a réussi à éviter un étalage des divisions, mais les divergences persistent et elles sont profondes, en particulier sur le commerce.Sa volonté de contenir autant que possible Donald Trump est apparue pendant une rencontre bilatérale. Le dirigeant canadien s’est interposé pour mettre fin à une véritable conférence de presse dans laquelle s’était embarqué le toujours volubile président américain, disant vouloir “jouer (son) rôle de président du G7”.L’objectif de nombreux dirigeants présents dans les Rocheuses canadiennes (ouest) est de désamorcer l’offensive commerciale de Donald Trump, qui a imposé des droits de douane de 10% minimum sur la plupart des produits importés aux Etats-Unis et qui menace d’augmenter encore le niveau des taxes.Selon des sources proches des discussions, pendant une réunion de travail, le président français Emmanuel Macron, la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni et le Premier ministre britannique Keir Starmer ont pressé le président américain de prononcer la fin des hostilités douanières, en faisant valoir que la Chine profitait de ces tensions.Rien ne dit si Donald Trump a été réceptif, lui qui est adepte d’une diplomatie transactionnelle, dans laquelle la dimension personnelle est extrêmement importante.- “Je les aime bien” -En annonçant avoir réalisé de nouveaux progrès avec le Royaume-Uni, avec lequel les grandes lignes d’une entente commerciale avaient déjà été trouvées récemment, le président américain a ainsi dit à propos des Britanniques: “Je les aime bien, c’est la meilleure des protections”.Keir Starmer, présent à ses côtés, a indiqué que les documents signés lundi – et que Donald Trump a voulu montrer à la presse, faisant tomber plusieurs feuilles par terre – permettaient de “mettre en Å“uvre” des accords sur les voitures et l’aéronautique en particulier.Récemment, c’est surtout sur l’Union européenne que le président américain a concentré ses attaques verbales.Il s’est entretenu au Canada avec la présidente de l’exécutif européen Ursula von der Leyen, à la demande de cette dernière, a tenu à préciser la Maison Blanche.Ursula von der Leyen a indiqué ensuite, sur X, que les équipes du gouvernement américain et de l’exécutif européen allaient “accélérer le travail en vue d’un accord (commercial) juste et bon.”- Ukraine -Il semble par ailleurs difficile, si ce n’est impossible, pour les dirigeants du G7 de parler d’une seule voix sur la guerre en Ukraine, déclenchée par l’invasion russe de février 2022.Les Européens appellent à durcir les sanctions contre la Russie et en particulier contre les ventes de pétrole russe.Donald Trump, qui compte au contraire sur son dialogue constant avec Vladimir Poutine pour mettre fin aux hostilités, n’a pas caché lundi son scepticisme face à cette option.”Les sanctions ce n’est pas si simple”, a-t-il lancé, soulignant que toute nouvelle mesure aurait un coût “colossal” également pour les Etats-Unis. 

Trump presses Iran to talk but holds back on joint G7 call

US President Donald Trump on Monday warned Iran to make a deal as Israel pounds the country, but he held back on working with fellow Group of Seven leaders to issue a joint call to encourage de-escalation.Host Canada had designed the summit in the Rockies resort of Kananaskis to paper over differences within the bloc of major industrial democracies, as Trump returns to the global stage in his norm-shattering second term.But two days before the summit, Israel launched a surprise, massive military attack on Iran, which had been in negotiations with the Trump administration over the cleric-run state’s contested nuclear program.Trump, who has praised Israel’s strikes despite his stated preference for diplomacy, said Iran would be “foolish” not to agree to a negotiated settlement.”It’s painful for both parties, but I’d say Iran is not winning this war, and they should talk, and they should talk immediately, before it’s too late,” Trump told reporters as he met Canadian Prime Minister Mark Carney.Israel has struck major nuclear and military sites and killed leading commanders and nuclear scientists in Iran, which has responded with its own volley of drones and missiles on Israel.Canada and European leaders have looked to draft a statement on the crisis, but diplomats said that Trump has not committed the United States to joining it.”It’ll be up to the American side to decide whether we’re going to have a G7 statement on the Middle East or not,” German government spokesman Stefan Kornelius said.- Pressure on Iran -Any statement would be expected to put the onus on Iran and stop short of calling for an immediate ceasefire.”We’ll highlight the legitimate right of the state of Israel to defend itself and we will also discuss potential additional measures to reach a diplomatic solution,” German Chancellor Friedrich Merz said.British Prime Minister Keir Starmer said that G7 leaders share concern about Iran’s nuclear program but also: “I do think there’s a consensus for de-escalation.”Unusually, Japan — which has historic relations with Iran and limited domestic pressure related to the Middle East — has broken with its Western allies to condemn Israel’s attack, calling it “completely unacceptable and deeply regrettable.”Iran, since Trump pulled out of an earlier nuclear deal in 2018, has ramped up uranium enrichment but not yet at levels to create an atomic bomb. Israel is widely known to have nuclear weapons but does not acknowledge them publicly.- Easing tensions with Trump -The summit at a wooded lodge under snow-topped mountains comes after months of tumult on the global stage since Trump’s return.Trump, seeking to shatter a decades-old US-led global economic order, has vowed sweeping tariffs on friends and foes alike although he has postponed implementation until July 9.But Trump voiced optimism about a resolution with Canada and signed documents with Starmer to confirm an agreement with Britain, which he mistakenly called the European Union at one point.Trump opened a folder to display signed documents with Starmer, only for the paperwork to slide out across the ground.”Oops, sorry about that,” Trump said, as Starmer scrabbled to pick up the loose sheets. Trump has previously mocked host Canada, stating that the vast but less populated neighbor should become the 51st US state.But Trump has appeared to show more respect to Canada since Carney, a staid former central banker, took over from the more flamboyant Justin Trudeau in March.Trump was “very respectful” and spoke of “how much he likes Canada,” said the country’s ambassador to Washington, Kirsten Hillman.Ukrainian President Volodymyr Zelensky is expected to join the G7 talks on Tuesday and to speak to Trump, who had initially tried to force him into a deal with Russia, which invaded Ukraine in 2022.Trump has since voiced frustration that Russian President Vladimir Putin has not accepted a US proposal for a ceasefire. The US president has previously mused about readmitting Russia to the G8, from which it was expelled in 2014 after invading and annexing Ukraine’s region of Crimea, triggering a war which accelerated in 2022 with a full-scale Russian invasion.Trump said Monday that Putin was “very insulted” by the G8 expulsion and that if Russia were still a member, “you wouldn’t have a war right now.”

Trump presses Iran to talk but holds back on joint G7 call

US President Donald Trump on Monday warned Iran to make a deal as Israel pounds the country, but he held back on working with fellow Group of Seven leaders to issue a joint call to encourage de-escalation.Host Canada had designed the summit in the Rockies resort of Kananaskis to paper over differences within the bloc of major industrial democracies, as Trump returns to the global stage in his norm-shattering second term.But two days before the summit, Israel launched a surprise, massive military attack on Iran, which had been in negotiations with the Trump administration over the cleric-run state’s contested nuclear program.Trump, who has praised Israel’s strikes despite his stated preference for diplomacy, said Iran would be “foolish” not to agree to a negotiated settlement.”It’s painful for both parties, but I’d say Iran is not winning this war, and they should talk, and they should talk immediately, before it’s too late,” Trump told reporters as he met Canadian Prime Minister Mark Carney.Israel has struck major nuclear and military sites and killed leading commanders and nuclear scientists in Iran, which has responded with its own volley of drones and missiles on Israel.Canada and European leaders have looked to draft a statement on the crisis, but diplomats said that Trump has not committed the United States to joining it.”It’ll be up to the American side to decide whether we’re going to have a G7 statement on the Middle East or not,” German government spokesman Stefan Kornelius said.- Pressure on Iran -Any statement would be expected to put the onus on Iran and stop short of calling for an immediate ceasefire.”We’ll highlight the legitimate right of the state of Israel to defend itself and we will also discuss potential additional measures to reach a diplomatic solution,” German Chancellor Friedrich Merz said.British Prime Minister Keir Starmer said that G7 leaders share concern about Iran’s nuclear program but also: “I do think there’s a consensus for de-escalation.”Unusually, Japan — which has historic relations with Iran and limited domestic pressure related to the Middle East — has broken with its Western allies to condemn Israel’s attack, calling it “completely unacceptable and deeply regrettable.”Iran, since Trump pulled out of an earlier nuclear deal in 2018, has ramped up uranium enrichment but not yet at levels to create an atomic bomb. Israel is widely known to have nuclear weapons but does not acknowledge them publicly.- Easing tensions with Trump -The summit at a wooded lodge under snow-topped mountains comes after months of tumult on the global stage since Trump’s return.Trump, seeking to shatter a decades-old US-led global economic order, has vowed sweeping tariffs on friends and foes alike although he has postponed implementation until July 9.But Trump voiced optimism about a resolution with Canada and signed documents with Starmer to confirm an agreement with Britain, which he mistakenly called the European Union at one point.Trump opened a folder to display signed documents with Starmer, only for the paperwork to slide out across the ground.”Oops, sorry about that,” Trump said, as Starmer scrabbled to pick up the loose sheets. Trump has previously mocked host Canada, stating that the vast but less populated neighbor should become the 51st US state.But Trump has appeared to show more respect to Canada since Carney, a staid former central banker, took over from the more flamboyant Justin Trudeau in March.Trump was “very respectful” and spoke of “how much he likes Canada,” said the country’s ambassador to Washington, Kirsten Hillman.Ukrainian President Volodymyr Zelensky is expected to join the G7 talks on Tuesday and to speak to Trump, who had initially tried to force him into a deal with Russia, which invaded Ukraine in 2022.Trump has since voiced frustration that Russian President Vladimir Putin has not accepted a US proposal for a ceasefire. The US president has previously mused about readmitting Russia to the G8, from which it was expelled in 2014 after invading and annexing Ukraine’s region of Crimea, triggering a war which accelerated in 2022 with a full-scale Russian invasion.Trump said Monday that Putin was “very insulted” by the G8 expulsion and that if Russia were still a member, “you wouldn’t have a war right now.”