Spanish man heading home after Mali kidnapping ordealWed, 22 Jan 2025 11:33:14 GMT

A Spanish man kidnapped by an armed group in the turbulent Algeria-Mali border region was heading home on Wednesday as Madrid confirmed his liberation.The Spaniard arrived at the Boufarik military base south of Algiers on a flight from Algeria’s southernmost Tin Zaoutine commune, the Algerian defence ministry said on Tuesday.He was on a tourist trip …

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Sept heures de travail non rémunérées: pas la position officielle du gouvernement “à ce stade”

La piste de sept heures de travail supplémentaires par an non rémunérées pour financer la protection sociale, avancée par la ministre des Solidarités Catherine Vautrin, “n’est pas à ce stade la position officielle du gouvernement”, a déclaré mercredi la porte-parole Sophie Primas.Elle s’en est remise aux “discussions parlementaires” en cours sur les budgets pour 2025. De la même manière, l’idée de faire contribuer certains retraités, évoquée par la ministre du Travail Astrid Panosyan-Bouvet, n’est “pas la position du gouvernement à ce stade”, a expliqué Sophie Primas devant la presse après le Conseil des ministres.Catherine Vautrin et Astrid Panosyan-Bouvet ont, chacune de leur côté, suscité une levée de boucliers dans les oppositions et jusque dans leur propre camp en lançant dans le débat public deux propositions destinées à améliorer le financement de la protection sociale et conjurer l’aggravation du déficit de la Sécurité sociale.Sophie Primas a refusé de considérer ces galops d’essai comme l’expression d’une “cacophonie” au sein de l’équipe gouvernementale. “Au mot cacophonie, je préfère polyphonie. Le gouvernement est constitué de personnes qui sont des personnes d’expérience (…) Chacun a donc en tête des solutions, des possibilités, des hypothèses. Et donc le Premier ministre s’appuie sur cette expérience, s’appuie sur les dispositions que les uns et les autres peuvent apporter. A la fin, c’est le Premier ministre et le Parlement qui trancheront”, a dit la porte-parole du gouvernement. Dans une interview au JDD, Catherine Vautrin a relancé dimanche une mesure, votée en novembre par le Sénat dans le PLFSS, pour faire travailler tous les actifs sans rémunération pendant sept heures de plus chaque année, pour financer le secteur de l’autonomie. Critiquée, la mesure avait été abandonnée par les députés et les sénateurs lors du passage du texte en commission mixte paritaire, avec l’aval du gouvernement Barnier.Selon l’entourage de Mme Vautrin, ce dispositif est susceptible d’abonder les caisses de 2,5 milliards en année pleine et deux milliards cette année en cas d’entrée en vigueur au 1er mars. Dans une autre intervention sur TF1 lundi, la ministre Panosyan-Bouvet a suggéré de mettre à contribution certains retraités pour financer la Sécurité sociale. Cette contribution pourrait porter “sur les personnes retraitées qui peuvent se le permettre”, a avancé la ministre, en précisant que “ça peut être 40%” des retraités “en fonction du niveau de pension”.

Sept heures de travail non rémunérées: pas la position officielle du gouvernement “à ce stade”

La piste de sept heures de travail supplémentaires par an non rémunérées pour financer la protection sociale, avancée par la ministre des Solidarités Catherine Vautrin, “n’est pas à ce stade la position officielle du gouvernement”, a déclaré mercredi la porte-parole Sophie Primas.Elle s’en est remise aux “discussions parlementaires” en cours sur les budgets pour 2025. De la même manière, l’idée de faire contribuer certains retraités, évoquée par la ministre du Travail Astrid Panosyan-Bouvet, n’est “pas la position du gouvernement à ce stade”, a expliqué Sophie Primas devant la presse après le Conseil des ministres.Catherine Vautrin et Astrid Panosyan-Bouvet ont, chacune de leur côté, suscité une levée de boucliers dans les oppositions et jusque dans leur propre camp en lançant dans le débat public deux propositions destinées à améliorer le financement de la protection sociale et conjurer l’aggravation du déficit de la Sécurité sociale.Sophie Primas a refusé de considérer ces galops d’essai comme l’expression d’une “cacophonie” au sein de l’équipe gouvernementale. “Au mot cacophonie, je préfère polyphonie. Le gouvernement est constitué de personnes qui sont des personnes d’expérience (…) Chacun a donc en tête des solutions, des possibilités, des hypothèses. Et donc le Premier ministre s’appuie sur cette expérience, s’appuie sur les dispositions que les uns et les autres peuvent apporter. A la fin, c’est le Premier ministre et le Parlement qui trancheront”, a dit la porte-parole du gouvernement. Dans une interview au JDD, Catherine Vautrin a relancé dimanche une mesure, votée en novembre par le Sénat dans le PLFSS, pour faire travailler tous les actifs sans rémunération pendant sept heures de plus chaque année, pour financer le secteur de l’autonomie. Critiquée, la mesure avait été abandonnée par les députés et les sénateurs lors du passage du texte en commission mixte paritaire, avec l’aval du gouvernement Barnier.Selon l’entourage de Mme Vautrin, ce dispositif est susceptible d’abonder les caisses de 2,5 milliards en année pleine et deux milliards cette année en cas d’entrée en vigueur au 1er mars. Dans une autre intervention sur TF1 lundi, la ministre Panosyan-Bouvet a suggéré de mettre à contribution certains retraités pour financer la Sécurité sociale. Cette contribution pourrait porter “sur les personnes retraitées qui peuvent se le permettre”, a avancé la ministre, en précisant que “ça peut être 40%” des retraités “en fonction du niveau de pension”.

Stock markets diverge tracking Trump plans

European stock markets rallied and Chinese indices slid Wednesday in reaction to US President Donald Trump’s policy plans that are starting to impact the global economy.Wall Street jumped Tuesday in its first reaction following Trump’s inauguration.Hong Kong and Shanghai indices retreated Wednesday after the president warned China could be included in a list of countries to be hit with tariffs on February 1.The dollar “struggled to find a clear direction and traded in a narrow range as market participants sought clarity on Trump’s trade policies”, noted Joseph Dahrieh, analyst at traders Tickmill.In Europe, the London and Frankfurt stock markets continued to hit record highs, helped by currency movements.London’s FTSE 100 index was winning support from “a weak pound that allows investors to buy UK companies with international businesses at cheaper prices”, noted Swissquote Bank senior analyst Ipek Ozkardeskaya.Plans by the European Central Bank to keep cutting interest rates in the eurozone has weighed on the euro — although both the single currency and pound won back some support Wednesday.Oil prices recovered slightly having tumbled Tuesday in reaction to Trump’s announcement of a “national energy emergency” to ramp up drilling in the United States.Investors are poring over also the latest earnings season.Netflix added almost 19 million subscribers during the holiday season to finish out last year with more than 300 million subscribers, the US streaming giant announced after the Wall Street close Tuesday.Traders have been bracing for Trump 2.0 since his re-election in November, with an initial rally — fuelled by hopes for market-boosting measures — giving way to worries he would resume his trade war with Beijing and also target others.There had been optimism that Beijing would avoid being targeted in an early flurry of duties by the White House after Trump said Monday he would hit Canada and Mexico. But he broadened his targets Tuesday to include China and the European Union.There is also a concern that Trump’s plans to slash taxes, immigration and regulations will reignite inflation and crimp the Federal Reserve’s ability to cut interest rates.Shares in software investment giant SoftBank soared more than 10 percent Wednesday — leading Tokyo-listed chipmakers higher — after Trump said it was included in a new $500-billion venture to build infrastructure for artificial intelligence in the United States.Tokyo’s Nikkei 225 piled on more than one percent thanks to SoftBank’s advance fuelled by news that it will be part of the Stargate venture along with cloud giant Oracle and ChatGPT-maker OpenAI.Japanese chipmakers also rose, with Advantest up four percent, while Tokyo Electron and Lasertec gained more than one percent.- Key figures around 1050 GMT -London – FTSE 100: UP 0.3 percent at 8,575.89 pointsParis – CAC 40: UP 0.7 percent at 7,825.47Frankfurt – DAX: UP 1.1 percent at 21,276.64Tokyo – Nikkei 225: UP 1.6 percent at 39,646.25 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 1.6 percent at 19,778.77 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.9 percent at 3,213.62 (close)New York – Dow: UP 1.2 percent at 44,025.81 (close)Euro/dollar: UP at $1.0450 from $1.0426 on TuesdayPound/dollar: UP at $1.2367 from $1.2342Dollar/yen: UP at 155.78 yen from 155.50 yenEuro/pound: UP at 84.53 pence from 84.45 penceBrent North Sea Crude: UP 0.6 percent at $79.78 per barrelWest Texas Intermediate: UP 0.8 percent at $76.39 per barrel

Sudan ‘political’ banknote switch causes cash crunchWed, 22 Jan 2025 11:22:47 GMT

Sudan’s army-aligned government has issued new banknotes in areas it controls,  reportedly aimed at undermining its paramilitary rivals but causing long queues at banks, disrupting trade and entrenching division.In a country already grappling with war and famine, the swap replaced 500 and 1,000 Sudanese pound banknotes (worth around $0.25 and $0.50 respectively) with new ones …

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Sudan ‘political’ banknote switch causes cash crunch

Sudan’s army-aligned government has issued new banknotes in areas it controls,  reportedly aimed at undermining its paramilitary rivals but causing long queues at banks, disrupting trade and entrenching division.In a country already grappling with war and famine, the swap replaced 500 and 1,000 Sudanese pound banknotes (worth around $0.25 and $0.50 respectively) with new ones in seven states.The government justified the move as necessary to “protect the national economy and combat criminal counterfeiters”.But for many Sudanese it just caused problems.In Port Sudan, now the de facto capital, frustration boiled over as banks failed to provide enough new notes.One 37-year-old woman spent days unsuccessfully trying to get the new money.”I’ve been going to the bank four or five times a week to get the new currency. But there is none,” she told AFP, requesting anonymity for fear of reprisals.Grocers, rickshaw drivers, petrol stations and small shop owners are refusing to accept the old currency, preventing many transactions in a country reliant on cash.”We cannot buy small things from street vendors any more or transport around the city because they refuse the old currency,” the woman said.The currency shift comes 21 months into a war that has devastated the northeast African country’s economy and infrastructure, caused famine in some areas, uprooted millions of people and seen the Sudanese pound plunge.From 500 pounds to the US dollar in April 2023, it now oscillates between 2,000 and 2,500.- The upper hand -Finance Minister Gibril Ibrahim defended the switch, saying it aims to “move money into the banking system, ensure the monetary mass enters formal channels as well as prevent counterfeiting and looted funds”.But analysts say it is less about economics and more about gaining the upper hand in the war between army chief Abdel Fattah al-Burhan and his former deputy Mohamed Hamdan Daglo, who leads the paramilitary Rapid Support Forces (RSF).”The army is trying to weaken the RSF by having a more dominant currency,” Matthew Sterling Benson at the London School of Economics and Political Science told AFP.After the RSF looted banks, the army “wants to control the flow of money” and deprive them of resources, he said.Sudanese researcher and political analyst Hamid Khalafalla said the army also wants to bolster its war chest.He said the funds “will definitely be used by the army to finance the ongoing war, including paying soldiers and procuring arms from various countries”.The RSF has banned the new notes in areas it controls, and accused the army of orchestrating a “conspiracy to divide the country”.Kholood Khair, founder of think tank Confluence Advisory, believes that this financial squeeze may accelerate RSF plans to establish a rival currency and administration.”The move has catalysed the already existing trajectory towards a split,” she told AFP.Sudan is already fragmented: the army holds the north and east and the RSF dominates in the western Darfur region and parts of the south and centre.Greater Khartoum is carved up between them.- No-win situation -For Sudan’s population, the move has only compounded their suffering.Activist Nazik Kabalo, who has coordinated aid in several areas, said supply chains have been severely disrupted.Farmers, traders and food suppliers rely entirely on cash.”And if you do not have cash, you cannot buy supplies, needed for aid or for anything else,” Kabalo told AFP.The government has promoted digital banking apps such as Bankak, but many Sudanese cannot access them because of widespread telecommunications outages.The RSF could be left virtually unscathed, as it deals mostly in foreign currency and has a transnational support network spanning Libya, Chad and the Sahel.In RSF-held areas, civilians could become further isolated economically, struggling to trade with regions under army control.”And this is a bad situation when people are at risk of famine, and you need to be able to buy food,” Benson said.Last month, the UN-backed Integrated Food Security Phase Classification review said famine has gripped five areas in Darfur, mostly controlled by the RSF, and parts of the Nuba Mountains in the south.For Khair, the army and RSF are just trading blows “to score political points”.”It’s about creating a governance crisis for the RSF, starving people of currency and services so they turn against their rulers,” she said.”The army introduces a currency and blocks people in RSF areas from services. In response, the RSF talks about creating their own.”

Masayoshi Son, l’ami japonais de Trump “touché par Midas”

Masayoshi Son, le magnat japonais à la tête de la nouvelle initiative du président américain Donald Trump en matière d’intelligence artificielle (IA) et PDG de SoftBank, a des antécédents en matière d’investissement à la fois spectaculaires et peu reluisants.Mais avant de brasser des milliards et de côtoyer les puissants, M. Son a aussi connu la misère. Né en 1957 sur l’île de Kyushu (sud-ouest du Japon), sa famille, d’origine coréenne, subsistait difficilement en élevant de la volaille et des porcs.”On ramassait les ordures des voisins pour nourrir nos bêtes. C’était tellement visqueux que j’en avais la nausée (…). On travaillait dur. Et j’ai travaillé dur”, a-t-il raconté un jour en recevant un prix.A 16 ans, débordant déjà d’ambition, il part étudier aux Etats-Unis, contre l’avis de ses parents. Il y restera jusqu’en 1980.Ce long séjour influencera profondément son mode de pensée et d’action de décideur, tranchant avec la recherche permanente de consensus prévalant généralement dans les entreprises japonaises.C’est aux Etats-Unis, où il est  étudiant à Berkeley, qu’il connaît d’ailleurs son premier succès dans les affaires, en vendant pour un million de dollars au groupe électronique Sharp le logiciel de traduction anglais-japonais qu’il a développé.Dans sa vingtaine, Son a fondé le groupe d’investissement SoftBank et a fait des paris colossaux sur Yahoo ! et le géant chinois du commerce électronique Alibaba dans les années 1990.Le premier aurait fait de lui, pendant quelques jours, la personne la plus riche du monde, tandis que le second aurait conforté sa réputation d’entrepreneur “touché par Midas”.Il a créé fin 2016 un colossal fonds de capital-risque, SoftBank Vision Fund, avec le soutien notamment du premier fonds souverain d’Arabie saoudite, pour investir près de 100 milliards de dollars dans des start-up technologiques.- Un premier échec -De nombreux investissements réalisés dans la Silicon Valley ont échoué, parfois de manière spectaculaire.C’est le cas notamment de la société de partage de bureaux WeWork, qui a fait faillite, et d’Oyo Rooms, un groupe hôtelier indien.Au cours de l’exercice 2022/2023, les deux fonds Vision de SoftBank ont enregistré des pertes considérables de 4.300 milliards de yens (32 milliards de dollars à l’époque).Masayoshi Son a donc décidé de s’orienter vers l’intelligence artificielle. La clé de la révolution à venir, espère l’homme de 67 ans, sera la société Arm, détenue majoritairement par SoftBank, le concepteur britannique de puces dont la technologie est présente dans 99% des smartphones.Masayoshi Son souhaite qu’Arm rivalise avec Nvidia, avec qui l’entreprise est actuellement partenaire, et fabrique des puces pour les processus d’IA.Dès le premier mandat de Trump, il avait promis que SoftBank investirait 50 milliards de dollars aux États-Unis et créerait 50.000 emplois.Lors d’une apparition aux côtés du président élu en décembre, et face à une demande insistante de ce dernier sur le ton de l’humour, Masayoshi Son a déclaré qu’il allait maintenant “doubler la mise” en investissant 100 milliards de dollars et en créant des emplois pour 100.000 Américains désormais.Mardi, M. Son est apparu à la Maison Blanche aux côtés de Donald Trump, de Sam Altman (PDG de la start-up d’IA générative OpenAI), et de Larry Ellison, fondateur d’Oracle, pour annoncer le projet Stargate.- “Age d’or” -Le patron de SoftBank a précisé que la coentreprise allait “commencer à déployer immédiatement 100 milliards de dollars”, avec l’objectif d’atteindre un total de 500 sur quatre ans.Il en sera le président, avec SoftBank responsable du financement et OpenAI des opérations. Arm, Microsoft, Nvidia, Oracle et OpenAI fourniront la technologie.”C’est le début d’un âge d’or pour l’Amérique”, pour Masayoshi Son.”Après cela, une superintelligence artificielle viendra résoudre les problèmes que l’humanité n’aurait jamais pensé pouvoir résoudre”, a-t-il dit.Mercredi à Tokyo, l’action de SoftBank Group, le géant nippon des investissements dans la tech, a clôturé sur une envolée de 10,61%.”Masa a retrouvé son mojo”, selon Kirk Boodry, analyste chez Astris Advisory, qui suit SoftBank.”Inévitablement, il y aura des questions sur la manière dont SoftBank finance cela, mais nous pensons qu’ils seront capables d’attirer des partenaires limités (probablement de l’argent du Moyen-Orient comme ils l’ont fait avec Vision Fund) tandis que les ventes d’actifs sont très probablement à l’ordre du jour”, a-t-il ajouté dans une note.Amir Anvarzadeh, d’Asymmetric Advisors, était moins sûr, affirmant que M. Son et M. Trump “aiment tous deux les chiffres”.”A moins que SoftBank ne vende sa participation dans Arm, qui est de toute façon massivement surévaluée, d’où viendra tout l’argent ?”, s’interroge-t-il.

Trump suspend les employés des programmes de diversité aux Etats-Unis

Le président américain Donald Trump a suspendu les employés des programmes de diversité en les mettant en congé forcé d’ici mercredi soir, tout en se lançant dans une charge violente contre l’évêque de Washington pour son sermon en faveur des migrants et des transgenres.Les employés travaillant dans les programmes de diversité, dont Trump a ordonné la fermeture, seront suspendus d’ici mercredi soir, a confirmé la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, sur le réseau social X.Elle a confirmé un message du Bureau fédéral de la gestion du personnel qui demande d’informer “tous les employés des bureaux DEIA (Diversité, Équité, Inclusion et Accessibilité) qu’ils sont placés en congé administratif payé avec effet immédiat”. L’administration “prend des mesures pour fermer/mettre fin à toutes les initiatives, bureaux et programmes DEIA”, poursuit le message, publié sur X mardi soir, alors que par ailleurs Trump a demandé la destitution de plus d’un millier de responsables de l’ancienne administration démocrate. Peu avant, c’est l’évêque épiscopalienne de Washington, Mariann Budde, qui était dans le collimateur, au lendemain d’un sermon dans lequel elle s’était inquiétée de la peur semée par le président américain chez les immigrants et les membres de la communauté LGBTQ.”Cette pseudo-évêque (…) était une radicale de gauche, qui déteste Trump avec acharnement”, a écrit celui-ci tôt mercredi sur sa plateforme Truth Social. “Elle a introduit son église dans le monde de la politique de manière très ingrate. Elle était méchante par son ton et ce n’était ni convaincant ni intelligent… Elle et son église doivent des excuses au public !”, poursuit-il.Lors du service religieux à la cathédrale nationale de Washington, l’évêque avait exhorté Trump, assis au premier rang à côté de son épouse Melania, à la “miséricorde”.”Il y a des enfants gays, lesbiennes, transgenres de familles démocrates, républicaines ou indépendantes, dont certains craignent pour leurs vies”, avait-elle lancé, ajoutant que “la grande majorité des immigrants ne sont pas des criminels”.Investi lundi pour la deuxième fois président des Etats-Unis, Donald Trump avait aussitôt pris des décrets visant l’immigration clandestine et niant l’existence de personnes transgenres.Si le républicain était resté impassible durant le service religieux, sur Truth Social, il s’est lâché:  “Le service était très ennuyeux et sans inspiration. Elle n’est pas très douée dans son travail !”.- “Pas alignées” -Dans le même élan, Donald Trump a pris l’engagement de venger la “trahison” qu’a constituée, selon lui, l’élection en 2020 à la Maison Blanche du démocrate Joe Biden. Il a ainsi déclaré avoir enjoint à son équipe “d’identifier activement et de destituer plus de 1.000 personnes nommées par la précédente administration”.Des personnes “qui ne sont pas alignées avec notre vision pour rendre sa grandeur à l’Amérique”, a-t-il précisé sur Truth Social. Il a assuré que quatre personnes avaient déjà été “virées” – dont l’ancien chef d’état-major des armées Mark Milley, l’une de ses bêtes noires, démis d’une fonction de conseil. L’amirale Linda Fagan, nommée par Joe Biden à la tête des Gardes-côtes américains et première femme à diriger l’une des six branches de l’armée, a par ailleurs été limogée. La nouvelle administration a aussi retiré la protection policière dont jouissait John Bolton, ex-conseiller à la Sécurité nationale de la Maison Blanche sous le premier mandat du républicain, devenu un féroce critique.Interrogé à ce sujet, Donald Trump a lancé que son ancien conseiller était un homme “stupide”.Il a aussi défendu sa décision de gracier 1.500 personnes condamnées pour avoir attaqué le 6 janvier 2021 le Capitole afin d’empêcher l’arrivée au pouvoir de Joe Biden, ou de commuer leurs peines pour certains.Parmi les bénéficiaires de cette clémence, figurent les meneurs de deux milices d’extrême droite, les Oath Keepers et les Proud Boys. “Leurs peines étaient ridicules et excessives”, a lancé Donald Trump, qui juste avant cette attaque avait chauffé à blanc ses partisans par un discours sur une élection “truquée” – une affirmation mensongère qu’il maintient.- Investissements massifs dans l’IA -Mardi, le président républicain, soucieux de rendre à l’Amérique son “âge d’or”, a vanté devant la presse le projet “Stargate”, promettant des investissements d'”au moins 500 milliards de dollars” dans des infrastructures technologiques aux Etats-Unis.Il doit générer “quasi-immédiatement plus de 100.000 emplois”, a assuré le milliardaire.Stargate réunit le spécialiste du “cloud” (informatique à distance) Oracle, la société d’investissement japonaise SoftBank, et la start-up d’IA générative OpenAI, dont les dirigeants étaient présents à la Maison Blanche.Le patron de SoftBank, Masayoshi Son, a précisé que la coentreprise allait “commencer à déployer immédiatement 100 milliards de dollars”, avec l’objectif d’atteindre un total de 500 sur quatre ans.”Nous n’aurions pas pu faire ça sans vous”, a déclaré Masayoshi Son, dont le titre de la compagnie s’est envolé de plus de 10% en clôture à la Bourse de Tokyo. 

Trump suspend les employés des programmes de diversité aux Etats-Unis

Le président américain Donald Trump a suspendu les employés des programmes de diversité en les mettant en congé forcé d’ici mercredi soir, tout en se lançant dans une charge violente contre l’évêque de Washington pour son sermon en faveur des migrants et des transgenres.Les employés travaillant dans les programmes de diversité, dont Trump a ordonné la fermeture, seront suspendus d’ici mercredi soir, a confirmé la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, sur le réseau social X.Elle a confirmé un message du Bureau fédéral de la gestion du personnel qui demande d’informer “tous les employés des bureaux DEIA (Diversité, Équité, Inclusion et Accessibilité) qu’ils sont placés en congé administratif payé avec effet immédiat”. L’administration “prend des mesures pour fermer/mettre fin à toutes les initiatives, bureaux et programmes DEIA”, poursuit le message, publié sur X mardi soir, alors que par ailleurs Trump a demandé la destitution de plus d’un millier de responsables de l’ancienne administration démocrate. Peu avant, c’est l’évêque épiscopalienne de Washington, Mariann Budde, qui était dans le collimateur, au lendemain d’un sermon dans lequel elle s’était inquiétée de la peur semée par le président américain chez les immigrants et les membres de la communauté LGBTQ.”Cette pseudo-évêque (…) était une radicale de gauche, qui déteste Trump avec acharnement”, a écrit celui-ci tôt mercredi sur sa plateforme Truth Social. “Elle a introduit son église dans le monde de la politique de manière très ingrate. Elle était méchante par son ton et ce n’était ni convaincant ni intelligent… Elle et son église doivent des excuses au public !”, poursuit-il.Lors du service religieux à la cathédrale nationale de Washington, l’évêque avait exhorté Trump, assis au premier rang à côté de son épouse Melania, à la “miséricorde”.”Il y a des enfants gays, lesbiennes, transgenres de familles démocrates, républicaines ou indépendantes, dont certains craignent pour leurs vies”, avait-elle lancé, ajoutant que “la grande majorité des immigrants ne sont pas des criminels”.Investi lundi pour la deuxième fois président des Etats-Unis, Donald Trump avait aussitôt pris des décrets visant l’immigration clandestine et niant l’existence de personnes transgenres.Si le républicain était resté impassible durant le service religieux, sur Truth Social, il s’est lâché:  “Le service était très ennuyeux et sans inspiration. Elle n’est pas très douée dans son travail !”.- “Pas alignées” -Dans le même élan, Donald Trump a pris l’engagement de venger la “trahison” qu’a constituée, selon lui, l’élection en 2020 à la Maison Blanche du démocrate Joe Biden. Il a ainsi déclaré avoir enjoint à son équipe “d’identifier activement et de destituer plus de 1.000 personnes nommées par la précédente administration”.Des personnes “qui ne sont pas alignées avec notre vision pour rendre sa grandeur à l’Amérique”, a-t-il précisé sur Truth Social. Il a assuré que quatre personnes avaient déjà été “virées” – dont l’ancien chef d’état-major des armées Mark Milley, l’une de ses bêtes noires, démis d’une fonction de conseil. L’amirale Linda Fagan, nommée par Joe Biden à la tête des Gardes-côtes américains et première femme à diriger l’une des six branches de l’armée, a par ailleurs été limogée. La nouvelle administration a aussi retiré la protection policière dont jouissait John Bolton, ex-conseiller à la Sécurité nationale de la Maison Blanche sous le premier mandat du républicain, devenu un féroce critique.Interrogé à ce sujet, Donald Trump a lancé que son ancien conseiller était un homme “stupide”.Il a aussi défendu sa décision de gracier 1.500 personnes condamnées pour avoir attaqué le 6 janvier 2021 le Capitole afin d’empêcher l’arrivée au pouvoir de Joe Biden, ou de commuer leurs peines pour certains.Parmi les bénéficiaires de cette clémence, figurent les meneurs de deux milices d’extrême droite, les Oath Keepers et les Proud Boys. “Leurs peines étaient ridicules et excessives”, a lancé Donald Trump, qui juste avant cette attaque avait chauffé à blanc ses partisans par un discours sur une élection “truquée” – une affirmation mensongère qu’il maintient.- Investissements massifs dans l’IA -Mardi, le président républicain, soucieux de rendre à l’Amérique son “âge d’or”, a vanté devant la presse le projet “Stargate”, promettant des investissements d'”au moins 500 milliards de dollars” dans des infrastructures technologiques aux Etats-Unis.Il doit générer “quasi-immédiatement plus de 100.000 emplois”, a assuré le milliardaire.Stargate réunit le spécialiste du “cloud” (informatique à distance) Oracle, la société d’investissement japonaise SoftBank, et la start-up d’IA générative OpenAI, dont les dirigeants étaient présents à la Maison Blanche.Le patron de SoftBank, Masayoshi Son, a précisé que la coentreprise allait “commencer à déployer immédiatement 100 milliards de dollars”, avec l’objectif d’atteindre un total de 500 sur quatre ans.”Nous n’aurions pas pu faire ça sans vous”, a déclaré Masayoshi Son, dont le titre de la compagnie s’est envolé de plus de 10% en clôture à la Bourse de Tokyo. 

La difficile ébauche de la Maison du dessin de presse, lancée après Charlie Hebdo

Fin du brouillard pour la Maison du dessin de presse : lancé début 2020 lors de commémorations de l’attentat contre Charlie Hebdo, ce projet présidentiel vient d’être relancé après une année en suspens mal vécue par certains de ses défenseurs.”J’ai vraiment pensé que ce n’était plus d’actualité”, affirme à l’AFP Natacha Wolinski, membre du comité d’orientation de ce projet porté dès 2007 par son père Georges Wolinski, assassiné le 7 janvier 2015 lors de l’attaque sanglante contre l’hebdomadaire satirique.”On était très inquiets parce qu’on se disait que le projet était arrêté. On était dans l’expectative pure et dure”, abonde Kak, dessinateur de presse et président de l’association Cartooning for Peace. La raison de ces doutes : le comité d’orientation du projet, qui regroupe hauts fonctionnaires et dessinateurs, a cessé de se réunir depuis le remaniement de janvier 2024, faisant craindre l’abandon d’un lieu voué à célébrer une profession sous pression et affaiblie par les difficultés économiques de la presse. Difficultés budgétaires ? Flottement lié à l’instabilité gouvernementale ? Les demandes d’explication adressées au ministère de la Culture sont restées sans réponse, selon plusieurs membres du comité.Leur inquiétude a été aussi alimentée par le sort incertain d’autres projets muséographiques du président Macron, notamment le musée-mémorial du terrorisme, abandonné fin décembre avant d’être ressuscité.L’approche du dixième anniversaire des attentats de janvier 2015 a toutefois fait bouger les lignes. – “Ça a l’air de repartir” -Fin novembre, pour sa première déclaration sur le sujet depuis sa nomination début 2024, la ministre de la Culture Rachida Dati a “confirmé” ce projet en précisant notamment que le lieu, implanté dans une ancienne école du cossu VIe arrondissement de Paris, ouvrirait en 2027, deux ans après la date initialement prévue. “Le projet reprend pleinement”, explique à l’AFP le haut fonctionnaire Philippe Barbat, qui dirige le comité d’orientation. “C’est un projet culturel qui comme tous les projets de ce type est dans une temporalité longue, qui nécessite des temps de réflexion et un portage politique qui est très présent”.Prochaine étape: le projet architectural doit être dévoilé au comité d’orientation le 7 février, selon un récent tweet de la ministre. “Ça a l’air de repartir et c’est une bonne chose : tout ce qui se passe autour du dessin de presse est important à l’heure où les journaux publient de moins en moins de dessins”,  commente Pierre Ballouhey, qui suivait le projet pour France Cartoons. Après cette “année d’attente et d’interrogations”, selon la formule de Kak, d’importants chantiers attendent cette Maison qui racontera l’histoire mouvementée de la caricature en France, tradition bien implantée depuis la Révolution. L’attentat contre Charlie Hebdo sera bien sûr évoqué avec une interrogation centrale: comment aborder les caricatures de Mahomet qui ont déchaîné les foudres des islamistes?”Il faut faire attention de ne pas tomber dans le piège +cap ou pas cap+ de montrer ces dessins mais on ne pourra pas faire l’impasse”, estime le dessinateur de presse Xavier Gorce, associé lui aussi au projet. “Maintenant, ce qu’il faut voir, c’est comment ça doit être présenté”.Natacha Wolinski est formelle: “Il est non négociable que les caricatures soient montrées telles qu’elles ont été publiées dans Charlie”. – “Lieu de mémoire” -Kak plaide, lui, pour la mise en place d’un “avertissement aux visiteurs” mais défend une forme de cohérence : “Si, dans un lieu créé parce qu’on commémorait l’attentat contre Charlie, on ne parlait pas du contexte dans lequel il a été commis, alors il ne faut pas faire ce lieu”.Au ministère, le principe semble acquis mais les préoccupations sécuritaires sont dans tous les esprits. “Tout le monde est d’accord sur le signal fort qu’il y aurait à montrer ces caricatures mais il y a aussi une logique, tout aussi légitime, qui est de se poser la question de la sécurité des lieux”, assure M. Barbat.Signe que l’inquiétude est diffuse, les interlocuteurs de l’AFP ne souhaitent pas que soit révélée la rue du futur lieu. Contactée par l’AFP, la préfecture de police de Paris indique avoir déjà “mené des études de sécurité” en 2022 et fin 2023 et dit travailler “à la sécurisation externe du site”.”Il ne faut pas faire peur aux gens”, martèle toutefois à l’AFP le maire du VIe arrondissement Jean-Pierre Lecoq, qui refuse de mettre “l’aspect sécuritaire en avant”. L’équation est complexe mais, selon Xavier Gorce, “reculer sur la question (des caricatures, ndlr) en raison des menaces, ce serait rentrer dans le jeu des terroristes”.