A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Face à une sécheresse exceptionnelle, des agriculteurs du Nord se raccrochent à l’irrigation

Pas la peine de semer, “ça ne lèvera jamais”. Comme le producteur d’endives Sébastien De Coninck, les agriculteurs du Nord confrontés à une sécheresse exceptionnelle guettent la pluie ou misent, de plus en plus, sur l’irrigation.Le village de ce trentenaire, Beuvry-la-Forêt, a reçu entre mars et mai huit fois moins de précipitations que sur la même période l’année dernière, particulièrement arrosée, calcule-t-il en grattant le sol de sa parcelle, faisant se lever un petit nuage de poussière.Alors que les semis du légume emblématique du Nord se déroulent généralement du 15 avril au 1er juin, Sébastien De Coninck n’a semé pour l’instant que 12 de ses 35 hectares d’endives. Les parcelles ensemencées ne se trouvent pas dans le Nord, mais dans l’Oise et le Pas-de-Calais.Des terres qu’il a choisies malgré l’éloignement car elles sont irriguées, contrairement à celles qui entourent l’exploitation reprise à ses parents en 2022, dans le Nord.Ce département a reçu en trois mois, entre février et début mai, la quantité de pluie qui tombe habituellement en un mois, et le vent du Nord-Est a accentué l’assèchement des sols. Alors que le Var a connu des orages meurtriers depuis lundi, le Nord est placé en “vigilance sécheresse”, sans restriction d’usage de l’eau à ce stade. Mercredi, il a été rejoint par une partie du Pas-de-Calais.  Une large partie du Nord de l’Europe, allant de l’Écosse aux Pays-Bas, est touchée par cette sécheresse intense, liée à un anticyclone persistant. En Belgique, la station d’Uccle, au sud de Bruxelles, a enregistré un record de sécheresse depuis… 1893.- Comme fin juillet -Dans le nord de la France, les nappes phréatiques se sont fortement rechargées au cours de l’hiver 2023-24, marqué par des inondations historiques, et de l’année 2024.Mais les deux premiers mètres du sol atteignent aujourd’hui “des taux d’humidité qu’on rencontre normalement fin juillet”, alerte Bruno Jacquemin, directeur adjoint de Météo France Nord. En matière d’humidité superficielle des sols, “on frôle les records depuis 65 ans”.Selon lui, l’humidité des sols est “la première victime du réchauffement climatique”. Le sol et l’air étant plus chauds, “l’eau que le sol va recevoir du printemps à l’automne va s’évaporer beaucoup plus rapidement”, malmenant les couches utiles pour l’agriculture, explique le météorologue.Si quelques millimètres de pluie sont annoncés dans les prochains jours, ils ne rassurent guère Sébastien De Coninck. “Il faudrait au moins 20 mm pour faire un travail sérieux” avec les endives, qui, contrairement aux pommes de terre, sont semées très près de la surface, à 1 ou 2 centimètres, dans la couche de sol actuellement la plus sèche, souligne-t-il.”Jusqu’à il y a cinq ans, on ne se posait pas la question de l’irrigation dans le Nord” mais les lignes bougent, car sans ou avec, “le rendement peut varier du simple au double”, pointe l’agriculteur.La région connaît une forte croissance de l’irrigation, même si elle reste marginale. En 2020, 4% de la surface agricole utile des Hauts-de-France étaient irrigués, contre à peine 0,7 % en 1988, selon un rapport du ministère de l’agriculture.- Solidarité -Dans une autre exploitation du Nord, à Carnin, “si ça continue comme ça, l’arrosage tournera jour et nuit à partir de juin”, constate le maraîcher Adrien Mastain. Ses lignes de salades d’un vert tendre sous le jet de son arroseur rotatif contrastent avec une parcelle destinée aux poireaux, non arrosée, où les mottes de terre sont dures comme de la brique.Depuis 2020, ses deux associés et lui consacrent chaque année, 40 à 50.000 euros à leur réseau d’irrigation, explique le maraîcher, qui a la chance d’avoir des forages sur son exploitation.Sans l’irrigation, il serait cette année sous le seuil de rentabilité, dit-il.Pour d’autres agriculteurs du Nord, la solidarité joue entre voisins, via des prêts de dispositifs d’irrigation pour tenter de sauver les semis de printemps.”C’est tout ou rien: l’an dernier il pleuvait tous les deux jours et cette année, rien. L’an dernier c’étaient les limaces qui nous embêtaient !”, grimace Olivier Lefebvre, agriculteur à Fournes-en-Weppes. 

Face à une sécheresse exceptionnelle, des agriculteurs du Nord se raccrochent à l’irrigation

Pas la peine de semer, “ça ne lèvera jamais”. Comme le producteur d’endives Sébastien De Coninck, les agriculteurs du Nord confrontés à une sécheresse exceptionnelle guettent la pluie ou misent, de plus en plus, sur l’irrigation.Le village de ce trentenaire, Beuvry-la-Forêt, a reçu entre mars et mai huit fois moins de précipitations que sur la même période l’année dernière, particulièrement arrosée, calcule-t-il en grattant le sol de sa parcelle, faisant se lever un petit nuage de poussière.Alors que les semis du légume emblématique du Nord se déroulent généralement du 15 avril au 1er juin, Sébastien De Coninck n’a semé pour l’instant que 12 de ses 35 hectares d’endives. Les parcelles ensemencées ne se trouvent pas dans le Nord, mais dans l’Oise et le Pas-de-Calais.Des terres qu’il a choisies malgré l’éloignement car elles sont irriguées, contrairement à celles qui entourent l’exploitation reprise à ses parents en 2022, dans le Nord.Ce département a reçu en trois mois, entre février et début mai, la quantité de pluie qui tombe habituellement en un mois, et le vent du Nord-Est a accentué l’assèchement des sols. Alors que le Var a connu des orages meurtriers depuis lundi, le Nord est placé en “vigilance sécheresse”, sans restriction d’usage de l’eau à ce stade. Mercredi, il a été rejoint par une partie du Pas-de-Calais.  Une large partie du Nord de l’Europe, allant de l’Écosse aux Pays-Bas, est touchée par cette sécheresse intense, liée à un anticyclone persistant. En Belgique, la station d’Uccle, au sud de Bruxelles, a enregistré un record de sécheresse depuis… 1893.- Comme fin juillet -Dans le nord de la France, les nappes phréatiques se sont fortement rechargées au cours de l’hiver 2023-24, marqué par des inondations historiques, et de l’année 2024.Mais les deux premiers mètres du sol atteignent aujourd’hui “des taux d’humidité qu’on rencontre normalement fin juillet”, alerte Bruno Jacquemin, directeur adjoint de Météo France Nord. En matière d’humidité superficielle des sols, “on frôle les records depuis 65 ans”.Selon lui, l’humidité des sols est “la première victime du réchauffement climatique”. Le sol et l’air étant plus chauds, “l’eau que le sol va recevoir du printemps à l’automne va s’évaporer beaucoup plus rapidement”, malmenant les couches utiles pour l’agriculture, explique le météorologue.Si quelques millimètres de pluie sont annoncés dans les prochains jours, ils ne rassurent guère Sébastien De Coninck. “Il faudrait au moins 20 mm pour faire un travail sérieux” avec les endives, qui, contrairement aux pommes de terre, sont semées très près de la surface, à 1 ou 2 centimètres, dans la couche de sol actuellement la plus sèche, souligne-t-il.”Jusqu’à il y a cinq ans, on ne se posait pas la question de l’irrigation dans le Nord” mais les lignes bougent, car sans ou avec, “le rendement peut varier du simple au double”, pointe l’agriculteur.La région connaît une forte croissance de l’irrigation, même si elle reste marginale. En 2020, 4% de la surface agricole utile des Hauts-de-France étaient irrigués, contre à peine 0,7 % en 1988, selon un rapport du ministère de l’agriculture.- Solidarité -Dans une autre exploitation du Nord, à Carnin, “si ça continue comme ça, l’arrosage tournera jour et nuit à partir de juin”, constate le maraîcher Adrien Mastain. Ses lignes de salades d’un vert tendre sous le jet de son arroseur rotatif contrastent avec une parcelle destinée aux poireaux, non arrosée, où les mottes de terre sont dures comme de la brique.Depuis 2020, ses deux associés et lui consacrent chaque année, 40 à 50.000 euros à leur réseau d’irrigation, explique le maraîcher, qui a la chance d’avoir des forages sur son exploitation.Sans l’irrigation, il serait cette année sous le seuil de rentabilité, dit-il.Pour d’autres agriculteurs du Nord, la solidarité joue entre voisins, via des prêts de dispositifs d’irrigation pour tenter de sauver les semis de printemps.”C’est tout ou rien: l’an dernier il pleuvait tous les deux jours et cette année, rien. L’an dernier c’étaient les limaces qui nous embêtaient !”, grimace Olivier Lefebvre, agriculteur à Fournes-en-Weppes. 

Jeu de rôle pour appréhender l’annonce d’un décès à l’hôpital

Du propos technique dénué d’empathie au bureau distanciant soignants et famille: les écueils de l’annonce d’un décès ont été abordés via un jeu de rôle pédagogique mercredi à Santexpo, grand salon hospitalier organisé à Paris.Pour l’occasion, une salle de réunion du Parc des expositions, Porte de Versailles, s’est muée en mini-scène de théâtre pendant près d’une heure et demie. Pour incarner deux membres éplorées d’une famille, deux actrices, face à un médecin et une infirmière, joués par un professionnel et une retraitée du monde de la santé, devant un public d’une quarantaine de leurs pairs.Après chaque mise en situation -une annonce aux proches mal gérée, une qui l’est mieux- tout le monde débriefe sous la supervision de Nancy Kentish-Barnes, sociologue, chargée de recherche de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), et du Pr Bertrand Guidet, président du comité éthique à la Fédération hospitalière de France (FHF).Dans le premier scenario, Cyril Hazif-Thomas, psychiatre au CHRU de Brest, joue un chef de service qui évacue rapidement l’annonce d’un décès, entre jargon médical -“extrêmement anémié”- et ton abrupt: “Vous étiez quand même au courant de son état, non?”.Son personnage n’est pas aidé par Chantal Cateau, membre de France Assos Santé (voix des usagers du système de santé) et qui campe une infirmière (elle le fut avant sa retraite) peu concernée, car “absente ces derniers jours”. “On n’a aucune réponse, ça suffit d’être mal traitées comme ça!” lâche une des filles du défunt, outrée, incarnée par Isabelle Woussen, actrice et clown en hôpital. – “Très réaliste” -“On a grossi le trait”, glisse le Pr Guidet. “C’est malheureusement très réaliste”, rétorque dans l’assistance Eric Oziol, chef de service au Centre hospitalier de Béziers. Aux yeux de ce responsable, le “point clé” c’est “comment on perçoit la mort dans les équipes médicales et à l’extérieur”. Dans des services souvent confrontés aux décès de patients, il y a un “petit risque de banalisation”, acquiesce le Pr Guidet. Dans ce premier scenario, le chef de service est resté debout, derrière son bureau, face à la famille assise. “Le bureau, c’est la cata!”, souffle Eric Oziol. Ce meuble introduit une distanciation dans une “communication non verbale” qui va imprimer douloureusement les mémoires des proches du disparu, souligne Nancy Kentish-Barnes.  Dans la deuxième version, le chef de service et l’infirmière accueillent les membres de la famille avant que tous ne s’assoient sur des chaises proches et disposées en cercle. Ici, le lexique médical reste au placard et les soignants s’attachent aux derniers instants du malade avec un ton apaisant. Le chef de service propose même “un autre temps d’échange” si cette annonce est trop “brutale” pour les proches. – “Phrase perturbante” -Mais la complexité de l’exercice surgit devant le talent des deux actrices, notamment les larmes et la détresse servies par Ariane Boumendil. La comédienne finit même par déstabiliser ses partenaires de jeu venus du corps médical. Dans le public, le Dr Michel Dintimille, qui officie en Martinique, relève une “phrase perturbante” prononcée par Chantal Cateau: “+On s’est bien occupé de votre proche, en raison de sa gentillesse avec les soignants+… Ah, et dans le cas inverse?”. Chantal Cateau reconnaît qu’elle a “cherché quelque chose à dire” à un moment. “On comble car on est mal à l’aise, mais il faut laisser parfois place au silence pour que l’information fasse son chemin”, décortique Nancy Kentish-Barnes.”A un moment, il y avait trop de paroles des médecins et les questions de la famille ne pouvaient plus venir”, constate aussi Isabelle Woussen, prise au jeu. “Parfois, le mieux à faire pour un médecin, après l’annonce, est de se taire, d’écouter, de tenir une épaule, mais pas de tomber dans les bras des gens non plus”, conclut le Pr Guidet.

Présidentielle en Roumanie: le recours du candidat nationaliste rejeté

La Cour constitutionnelle a annoncé jeudi le rejet du recours déposé par le candidat nationaliste George Simion après sa défaite au second tour de la présidentielle dimanche, remporté par le maire pro-européen de Bucarest.”À l’issue de ses délibérations”, la juridiction “a rejeté à l’unanimité la demande d’annulation des élections, la jugeant infondée”, selon un communiqué.”La Cour continue son coup d’Etat!”, a aussitôt réagi sur Facebook le candidat malheureux. “Tout ce que nous pouvons faire, c’est nous battre! Je vous invite à vous joindre à moi, aujourd’hui et dans les semaines à venir!”Après avoir largement dominé le premier tour le 4 mai, le souverainiste de 38 ans, admirateur de Donald Trump et opposé à l’aide à Kiev, a essuyé un revers dimanche, recueillant 46,4% des suffrages, contre 53,6% pour Nicusor Dan, un fervent Européen de 55 ans décidé à maintenir l’important soutien militaire à l’Ukraine voisine.Ce scrutin était jugé décisif pour l’avenir de ce pays de 19 millions d’habitants membre de l’UE et de l’Otan, alors que le président roumain est doté du pouvoir de nommer des responsables à des postes clefs et de siéger aux sommets de l’UE et de l’Otan. Après avoir félicité son rival le soir des résultats, M. Simion a fait volte-face mardi et déposé une requête pour demander l’annulation du scrutin au motif “d’ingérences extérieures” de la France et de la Moldavie.S’il avait reconnu que sa demande avait “peu de chances d’aboutir”, il a dit disposer de “preuves irréfutables (…) d’une tentative orchestrée” visant à influer sur le résultat des élections.Le chef du parti nationaliste AUR a reçu l’appui de Pavel Durov, le fondateur de la messagerie Telegram, qui a directement accusé le chef des services secrets français de lui avoir demandé de “bannir les voix conservatrices en Roumanie”. Et s’était dit “prêt à venir témoigner” devant la justice roumaine.La France a fermement rejeté ces allégations.Le président par intérim de la Roumanie Ilie Bolojan a appelé mercredi à “respecter la volonté du peuple” au vu de “l’écart important de voix” entre les deux candidats et du “taux de participation élevé”.”Il n’y a eu aucune incident et aucune plainte d’observateurs internationaux”, a-t-il ajouté.La Commission électorale a elle aussi réfuté les accusations “sans fondement” de George Simion, avec “pour seul objectif de saper la confiance des citoyens dans les institutions de l’État”.Une confiance déjà ébranlée par l’annulation du précédent scrutin du 24 novembre, décision rarissime qui a plongé la Roumanie dans une crise politique sans précédent depuis la chute du communisme en 1989.Un candidat quasi inconnu, Calin Georgescu, était alors arrivé en tête après une campagne massive sur TikTok entaché de soupçons d’ingérence russe. Il a été exclu de cette nouvelle présidentielle et inculpé, mais il espérait décrocher le poste de Premier ministre si George Simion était élu.

Les taxis manifestent à Paris et Pau pour un quatrième jour de mobilisation

Des centaines de taxis manifestaient jeudi pour le quatrième jour consécutif contre les nouvelles conditions du transport sanitaire et la concurrence des VTC, a-t-on appris auprès de leurs représentants.A Pau (Pyrénées-Atlantiques), devenu un des centres de la mobilisation parce que c’est la ville du Premier ministre François Bayrou, des centaines de taxis, 100 selon la police, étaient encore mobilisés jeudi matin, selon Stéphane Abeilhou, l’un des représentants des taxis venus d’Occitanie. Ils demandent à rencontrer Olivier Faure, patron des députés PS, présent jeudi à Pau pour dédicacer son dernier livre.Ils aimeraient aussi rencontrer François Bayrou. “Si le Premier ministre ne souhaite pas de débordement, il doit nous recevoir, sinon il en sera comptable”, a lancé M. Abeilhou. Le réunion du conseil départemental, prévue vendredi matin à Pau, a été reportée à une date ultérieure, en raison de cette mobilisation.A Paris, plusieurs centaines de taxis venus de toute la France bloquaient toujours le boulevard Raspail, près du ministère des Transports, a indiqué l’association Elite Taxi, qui défend les intérêts de la profession. Et un barrage filtrant a été mis en place à l’entrée de l’aéroport Charles-de-Gaulle par une vingtaine de taxis, selon un des organisateurs.L’intersyndicale des taxis a entamé lundi une mobilisation massive pour protester contre un projet de nouvelle tarification de l’Assurance maladie sur les transports de malades par des chauffeurs de taxi conventionnés.Ces trajets vers les hôpitaux ou cabinets médicaux représentent une part essentielle du chiffre d’affaires de nombreux chauffeurs.Le climat s’est tendu à plusieurs reprises avec les forces de l’ordre mais aussi avec les conducteurs de voitures de transport avec chauffeur (VTC).La plateforme de VTC Uber a appelé au calme mercredi en regrettant l’agression physique de quatre chauffeurs, “incluant des menaces avec une arme à feu, un taser et même avec utilisation d’une bombe lacrymogène”.Le ministère des Transports a proposé mercredi un contrôle renforcé des VTC. 

Les taxis manifestent à Paris et Pau pour un quatrième jour de mobilisation

Des centaines de taxis manifestaient jeudi pour le quatrième jour consécutif contre les nouvelles conditions du transport sanitaire et la concurrence des VTC, a-t-on appris auprès de leurs représentants.A Pau (Pyrénées-Atlantiques), devenu un des centres de la mobilisation parce que c’est la ville du Premier ministre François Bayrou, des centaines de taxis, 100 selon la police, étaient encore mobilisés jeudi matin, selon Stéphane Abeilhou, l’un des représentants des taxis venus d’Occitanie. Ils demandent à rencontrer Olivier Faure, patron des députés PS, présent jeudi à Pau pour dédicacer son dernier livre.Ils aimeraient aussi rencontrer François Bayrou. “Si le Premier ministre ne souhaite pas de débordement, il doit nous recevoir, sinon il en sera comptable”, a lancé M. Abeilhou. Le réunion du conseil départemental, prévue vendredi matin à Pau, a été reportée à une date ultérieure, en raison de cette mobilisation.A Paris, plusieurs centaines de taxis venus de toute la France bloquaient toujours le boulevard Raspail, près du ministère des Transports, a indiqué l’association Elite Taxi, qui défend les intérêts de la profession. Et un barrage filtrant a été mis en place à l’entrée de l’aéroport Charles-de-Gaulle par une vingtaine de taxis, selon un des organisateurs.L’intersyndicale des taxis a entamé lundi une mobilisation massive pour protester contre un projet de nouvelle tarification de l’Assurance maladie sur les transports de malades par des chauffeurs de taxi conventionnés.Ces trajets vers les hôpitaux ou cabinets médicaux représentent une part essentielle du chiffre d’affaires de nombreux chauffeurs.Le climat s’est tendu à plusieurs reprises avec les forces de l’ordre mais aussi avec les conducteurs de voitures de transport avec chauffeur (VTC).La plateforme de VTC Uber a appelé au calme mercredi en regrettant l’agression physique de quatre chauffeurs, “incluant des menaces avec une arme à feu, un taser et même avec utilisation d’une bombe lacrymogène”.Le ministère des Transports a proposé mercredi un contrôle renforcé des VTC. 

Japan shows off futuristic ‘railgun’ at defence expo

As Japan’s biggest defence exhibition kicked off this week, visitors got a close-up look at a model of its futuristic “railgun” that its makers hope will be able to shoot down hypersonic missiles.Instead of gunpowder, railgun technology uses electromagnetic energy to fire a projectile along a set of rails at ultra-high velocity.The round will then in theory destroy the target, which could be an enemy ship, drone or incoming ballistic missile, solely with its vast kinetic energy.Other countries, including the United States, China, France and Germany, are also developing the technology, but Japan’s navy in 2023 claimed a world first by test-firing a railgun on a ship.”A railgun is a gun of the future that fires bullets with electrical energy, unlike conventional artillery,” an official from the Acquisition, Technology and Logistics Agency (ATLA) within Japan’s Ministry of Defence told AFP.”It is expected that threats that can only be dealt with by railguns will emerge in the future,” said the official, who did not want to be named.The three-day DSEI Japan Conference defence fair, which began on Wednesday, comes as Japan adopts a more assertive defence policy and looks to sell more military equipment to other countries.In particular, Japan’s Mitsubishi Heavy Industries (MHI) and Germany’s Thyssen Krupp Marine Systems (TKMS) are competing for a major contract to supply the Australian navy with new warships.Winning the multi-billion-dollar Project Sea 3000 contract to supply Australia with Mogami-class frigates would be Japan’s largest postwar military export order, according to Japanese media.