Yemen’s Huthis say freed detained ship’s crew after Gaza truce

Yemen’s Huthi rebels on Wednesday freed the crew of the merchant ship Galaxy Leader after detaining them for more than a year, citing the ceasefire in Gaza between Israel and Hamas as motivation.Weeks after the war in the Gaza Strip broke out on October 7, 2023, the Iran-backed Huthis began launching attacks on shipping in the Red Sea and Gulf of Aden in what they said was support for the Palestinians.At the start of their campaign, helicopter-borne rebels stormed the vehicle carrier Galaxy Leader and detained its 25 international crew.On Wednesday, the Huthi supreme council “announced the freeing of the crew of the Galaxy Leader, who were arrested on November 19, 2023 during the campaign in solidarity with Gaza”, the rebels’ Saba news agency said.It added that the release came “in support of the ceasefire” in the Palestinian territory, which began on Sunday.Saba said the crew were freed with the help of the Gulf sultanate of Oman.At a press conference held on the tarmac surrounded by the 25 crew members, a Hamas official hailed the “coordination” between his group and the Huthis that led to the crew’s release, according to footage aired by the rebel-affiliated Al-Masirah TV channel.Oman’s foreign ministry later confirmed that the crew — comprising the Bulgarian captain and second-in-command, 17 Filipinos, and a handful of Ukrainian, Romanian and Mexican sailors — had flown from Sanaa to Muscat aboard an Omani air force plane.Philippine President Ferdinand Marcos confirmed the release of the Filipinos who were detained, adding that they are now under the care of Manila’s Embassy in Oman. “It is with utmost joy that, after more than a year of captivity in Yemen, I announce the safe release of all seventeen Filipino seafarers, together with the rest of the crewmembers of M/V Galaxy Leader,” Marcos said in a statement. Bulgaria’s foreign ministry said Wednesday that “Prime Minister Rosen Zhelyazkov dispatched the government plane” to bring their two citizens back home.- ‘Heartwarming news’ -UN special envoy for Yemen Hans Grundberg called the release of the crew “heartwarming news”.He also urged the Huthis to end “all maritime attacks”.International Maritime Organization chief Arsenio Dominguez said in a statement that it was “a moment of profound relief for all of us — not only for the crew and their families, but also to the wider maritime community”.Dominguez, whose UN agency deals with shipping security, called the release a testament to “diplomacy and dialogue, recognising innocent seafarers must not become collateral victims in wider geopolitical tensions”.Among the ships targeted by the Huthis were vessels the rebels believed were linked to Israel, the United States and the United Kingdom.The Bahamas-flagged, British-owned Galaxy Leader is operated by a Japanese firm but has links to Israeli businessman Abraham “Rami” Ungar.The rebels later opened the ship as an attraction for Yemeni tourists who were invited to visit the captured vessel, which was by then flying Yemeni and Palestinian flags, off the rebel-held province of Hodeida.Part of Iran’s “axis of resistance”, the Huthis have also repeatedly launched missiles and drones at Israel since the Gaza war began with Hamas’s 2023 attack.On Tuesday, they said that during the Gaza ceasefire they would limit their attacks to vessels linked to Israel.

Pionnière en Asie du Sud-Est, la Thaïlande célèbre ses premiers mariages LGBT+

Larmes, baisers et drapeau arc-en-ciel: les premiers couples LGBT+ se sont dit “oui” en Thaïlande jeudi, à l’entrée en vigueur de la loi autorisant le mariage entre personnes de même sexe, pionnière en Asie du Sud-Est.”Aujourd’hui, c’est un jour exceptionnel. Nous avons le droit d’aimer, comme les autres”, sourit auprès de l’AFP Sappanyoo Panatkool, 38 ans, après avoir épousé son partenaire Apiwat Apiwatsayree, 49 ans, qui a essuyé une larme au cours de la cérémonie.Les deux acteurs, aux costumes beiges assortis, figurent parmi les premiers couples qui ont reçu des autorités leur certificat de mariage, bordé de rose.Après des années de revendications de la communauté LGBT+, la Thaïlande est devenue le territoire d’Asie le plus peuplé à reconnaître le mariage gay, et le troisième du continent après Taïwan et le Népal.Des centaines de couples sont attendus au cours de la journée dans les 878 districts de Thaïlande et 50 arrondissements de Bangkok, qui ont commencé les enregistrements à partir de 08H00 (01H00 GMT).La procédure, essentiellement administrative, peut ne durer que quelques minutes, mais pour la communauté LGBT+, c’est l’aboutissement d’un combat de plusieurs années au nom de l’égalité.”Nous sommes tellement heureuses. Nous attendons ce jour depuis 10 ans”, a déclaré Thanaphon Chokhongsung, 59 ans.Cette Thaïlandaise a épousé sa partenaire Sumalee Sudsaynet, 64 ans, dans un arrondissement de la capitale, Bang Rak, au nom évocateur: “rak” veut dire “amour” en thaï.”La légalisation du mariage gay renforce notre dignité”, renchérit Sumalee. “Mes émotions aujourd’hui sont si fortes que je n’arrive pas à les exprimer.”Des célébrations de masse ont aussi débuté dans une halle des conventions de l’un des plus grands centres commerciaux au cÅ“ur de Bangkok, où des fonctionnaires se sont installés pour gérer l’afflux de demandes.- Consensus -Des dizaines de couples, certains en costume traditionnel, ont rempli les lieux, où des concerts, un drag show, et d’autres festivités sont prévus jusqu’en soirée, avec comme mot d’ordre “L’amour triomphe”, choisi par les organisateurs.La nouvelle loi, promulguée par le roi Maha Vajiralongkorn en septembre, ne comporte plus de références genrées, et confère aux couples homosexuels les mêmes droits en matière d’héritage, de propriété ou d’adoption qu’aux couples hétérosexuels.Le mariage gay suscite un consensus rare en Thaïlande, dans un contexte de polarisation croissante entre le bloc conservateur favorable à l’armée et au roi, et l’opposition progressiste soutenue par les jeunes générations.Le royaume bouddhique bénéficie depuis longtemps d’une réputation de tolérance envers les minorités sexuelles et de genre, qui attire des touristes de pays voisins conservateurs.L’homosexualité est illégale dans la moitié des pays d’Asie, et peut entraîner une peine de prison de plusieurs années, comme en Birmanie ou en Malaisie, frontaliers de la Thaïlande, a relevé en 2020 un rapport de l’Association internationale des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, trans et intersexes (Ilga).- Discriminations -“Aujourd’hui, le drapeau arc-en-ciel flotte fièrement au-dessus de la Thaïlande”, a écrit la Première ministre Paetongtarn Shinawatra, sur X.”Cette loi sur l’égalité devant le mariage marque le début d’une plus grande prise de conscience de la société thaïlandaise sur la diversité des genres”, a poursuivi la dirigeante, actuellement en Suisse pour le Forum de Davos.La loi reste associée à son prédécesseur Srettha Thavisin, issu du même parti, Pheu Thai, qui a accéléré le processus législatif, jusqu’à sa destitution en août.L’instabilité chronique de la vie politique thaïlandaise, entre coups d’Etat et grandes contestations populaires, avait eu raison de précédentes tentatives d’autoriser le mariage pour tous par le passé.”Récemment, le dirigeant d’un pays a dit qu’il n’y avait que deux genres. Mais je pense qu’on est plus ouverts d’esprit que ça”, a déclaré Srettha, dans une allusion au nouveau président américain Donald Trump qui a signé après son investiture un décret limitant à deux, “masculin” et “féminin”, les genres reconnus par l’Etat.Malgré l’avancée sur le mariage, les personnes transgenres ou non-binaires n’ont toujours pas le droit de faire modifier la mention de sexe de leurs documents d’identité en Thaïlande, une revendication identifiée comme le prochain combat à remporter par les militants locaux.”Les personnes qui ne s’identifient pas à leur sexe biologique sont comme des SDF”, a déclaré Ploynaplus Chirasukon, qui a épousé à Bangkok sa partenaire de longue date. “La possibilité de changer de sexe à l’état civil permettrait une véritable égalité.”

Pionnière en Asie du Sud-Est, la Thaïlande célèbre ses premiers mariages LGBT+

Larmes, baisers et drapeau arc-en-ciel: les premiers couples LGBT+ se sont dit “oui” en Thaïlande jeudi, à l’entrée en vigueur de la loi autorisant le mariage entre personnes de même sexe, pionnière en Asie du Sud-Est.”Aujourd’hui, c’est un jour exceptionnel. Nous avons le droit d’aimer, comme les autres”, sourit auprès de l’AFP Sappanyoo Panatkool, 38 ans, après avoir épousé son partenaire Apiwat Apiwatsayree, 49 ans, qui a essuyé une larme au cours de la cérémonie.Les deux acteurs, aux costumes beiges assortis, figurent parmi les premiers couples qui ont reçu des autorités leur certificat de mariage, bordé de rose.Après des années de revendications de la communauté LGBT+, la Thaïlande est devenue le territoire d’Asie le plus peuplé à reconnaître le mariage gay, et le troisième du continent après Taïwan et le Népal.Des centaines de couples sont attendus au cours de la journée dans les 878 districts de Thaïlande et 50 arrondissements de Bangkok, qui ont commencé les enregistrements à partir de 08H00 (01H00 GMT).La procédure, essentiellement administrative, peut ne durer que quelques minutes, mais pour la communauté LGBT+, c’est l’aboutissement d’un combat de plusieurs années au nom de l’égalité.”Nous sommes tellement heureuses. Nous attendons ce jour depuis 10 ans”, a déclaré Thanaphon Chokhongsung, 59 ans.Cette Thaïlandaise a épousé sa partenaire Sumalee Sudsaynet, 64 ans, dans un arrondissement de la capitale, Bang Rak, au nom évocateur: “rak” veut dire “amour” en thaï.”La légalisation du mariage gay renforce notre dignité”, renchérit Sumalee. “Mes émotions aujourd’hui sont si fortes que je n’arrive pas à les exprimer.”Des célébrations de masse ont aussi débuté dans une halle des conventions de l’un des plus grands centres commerciaux au cÅ“ur de Bangkok, où des fonctionnaires se sont installés pour gérer l’afflux de demandes.- Consensus -Des dizaines de couples, certains en costume traditionnel, ont rempli les lieux, où des concerts, un drag show, et d’autres festivités sont prévus jusqu’en soirée, avec comme mot d’ordre “L’amour triomphe”, choisi par les organisateurs.La nouvelle loi, promulguée par le roi Maha Vajiralongkorn en septembre, ne comporte plus de références genrées, et confère aux couples homosexuels les mêmes droits en matière d’héritage, de propriété ou d’adoption qu’aux couples hétérosexuels.Le mariage gay suscite un consensus rare en Thaïlande, dans un contexte de polarisation croissante entre le bloc conservateur favorable à l’armée et au roi, et l’opposition progressiste soutenue par les jeunes générations.Le royaume bouddhique bénéficie depuis longtemps d’une réputation de tolérance envers les minorités sexuelles et de genre, qui attire des touristes de pays voisins conservateurs.L’homosexualité est illégale dans la moitié des pays d’Asie, et peut entraîner une peine de prison de plusieurs années, comme en Birmanie ou en Malaisie, frontaliers de la Thaïlande, a relevé en 2020 un rapport de l’Association internationale des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, trans et intersexes (Ilga).- Discriminations -“Aujourd’hui, le drapeau arc-en-ciel flotte fièrement au-dessus de la Thaïlande”, a écrit la Première ministre Paetongtarn Shinawatra, sur X.”Cette loi sur l’égalité devant le mariage marque le début d’une plus grande prise de conscience de la société thaïlandaise sur la diversité des genres”, a poursuivi la dirigeante, actuellement en Suisse pour le Forum de Davos.La loi reste associée à son prédécesseur Srettha Thavisin, issu du même parti, Pheu Thai, qui a accéléré le processus législatif, jusqu’à sa destitution en août.L’instabilité chronique de la vie politique thaïlandaise, entre coups d’Etat et grandes contestations populaires, avait eu raison de précédentes tentatives d’autoriser le mariage pour tous par le passé.”Récemment, le dirigeant d’un pays a dit qu’il n’y avait que deux genres. Mais je pense qu’on est plus ouverts d’esprit que ça”, a déclaré Srettha, dans une allusion au nouveau président américain Donald Trump qui a signé après son investiture un décret limitant à deux, “masculin” et “féminin”, les genres reconnus par l’Etat.Malgré l’avancée sur le mariage, les personnes transgenres ou non-binaires n’ont toujours pas le droit de faire modifier la mention de sexe de leurs documents d’identité en Thaïlande, une revendication identifiée comme le prochain combat à remporter par les militants locaux.”Les personnes qui ne s’identifient pas à leur sexe biologique sont comme des SDF”, a déclaré Ploynaplus Chirasukon, qui a épousé à Bangkok sa partenaire de longue date. “La possibilité de changer de sexe à l’état civil permettrait une véritable égalité.”

New rider in town: Somalia’s first woman equestrian turns headsThu, 23 Jan 2025 05:27:43 GMT

A strange sight appears on the streets of Mogadishu: a figure dressed all in black, including a cowboy hat, riding a horse through the beeping traffic of tuk-tuks and motorbikes.Stranger still in conservative Somalia, the rider is a woman. Shukri Osman Muse said she is “delighted to be the first female equestrian in the country — …

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Musk critique le projet d’investissement dans l’IA présenté par Trump

Elon Musk a critiqué mercredi le projet d’investissements privés massifs dans l’intelligence artificielle (IA) présenté la veille par Donald Trump, affirmant que les partenaires de cette nouvelle coentreprise “[n’avaient] pas l’argent” pour le financer, ce qu’a contesté le patron d’OpenAI Sam Altman.Lors d’un grand raout à la Maison-Blanche, le président américain a dévoilé une société commune baptisée “Stargate”, qui prévoit d’engager “au moins 500 milliards de dollars” dans des infrastructures IA aux États-Unis.Stargate réunit le spécialiste du “cloud” (informatique à distance) Oracle, le géant japonais des investissements SoftBank, et la start-up d’IA générative OpenAI (ChatGPT). Figure aussi parmi les financiers du projet le fonds d’investissement MGX, adossé aux Émirats arabes unis.Le flamboyant patron de SoftBank, Masayoshi Son, a précisé que la coentreprise allait “commencer à déployer immédiatement 100 milliards de dollars”, avec l’objectif d’atteindre un total de 500 sur quatre ans.”Ils n’ont pas l’argent” pour financer ce projet, a clamé mercredi Elon Musk sur son compte X. “SoftBank n’est assuré que de 10 milliards de dollars”, a-t-il affirmé, ajoutant: “je le tiens de bonne source.”Le patron de Tesla a dépensé de sa poche 277 millions de dollars pour financer la campagne de Donald Trump et s’est vu confier une mission extra-gouvernementale pour couper dans les dépenses publiques.”Faux, comme vous le savez probablement”, a rapidement rétorqué le patron d’OpenAI, Sam Altman, sur X, proposant à Elon Musk de “venir visiter le premier site en cours de construction”.”J’ai conscience que ce qui est bon pour le pays ne l’est pas toujours pour vos sociétés, mais j’espère que dans votre nouveau rôle, vous donnerez la priorité aux États-Unis”, a poursuivi Sam Altman.Elon Musk, qui fait partie des cofondateurs d’OpenAI, s’en prend régulièrement à Sam Altman, à qui il reproche notamment d’avoir dévoyé la mission initiale de la start-up, axée sur un développement raisonné de l’IA.De son côté, SoftBank, interrogé jeudi par l’AFP, s’est refusé à tout commentaire, renvoyant à son communiqué de presse de la veille.Le titre de SoftBank continuait de s’envoler à la Bourse de Tokyo, grimpant de 6% à la mi-journée jeudi après avoir gagné quelque 10% mercredi.-“Sur parole”-“Le peuple américain devrait croire le président Trump et ces PDG sur parole: ces investissements arrivent dans notre grand pays et les emplois américains arrivent avec eux”, a déclaré la porte-parole de Donald Trump, Karoline Leavitt, à la chaîne Fox News.Selon le Wall Street Journal, SoftBank dispose d’environ 30 milliards de dollars en liquidités disponibles, et Oracle d’environ 11 milliards de dollars en liquidités et en titres. Les dépenses d’Oracle dans son réseau de centres de données n’ont été que de quelques milliards lors de son dernier exercice.De son côté, selon un compte-rendu de Bloomberg, le site d’information The Information a affirmé jeudi que SoftBank et OpenAI prévoyaient d’investir chacun 19 milliards de dollars dans Stargate, et contrôleraient alors chacune 40% du capital.Oracle et MGX contribueraient chacun à hauteur d’environ 7 milliards de dollars, le reste provenant de commanditaires et de financements par emprunt.Stargate porte principalement sur la construction de centres d’hébergement et de traitement de données, les fameux “data centers”.Le développement du cloud (informatique à distance) et de l’IA, surtout générative, nécessite d’immenses capacités de stockage de données, ce qui a dopé les besoins en serveurs de pointe.Elon Musk est lui-même partie prenante dans la course à l’IA et les sociétés qu’il contrôle, notamment Tesla, ont massivement investi dans ce domaine.Sa start-up d’IA générative, xAI, lancée en 2023, veut construire une “usine à calcul géante” sur un ancien site industriel à Memphis (Tennessee).

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