Foot: l’attaquant égyptien Omar Marmoush signe à Manchester City jusqu’en 2029

Manchester City a recruté jeudi l’Égyptien Omar Marmoush, actuel deuxième meilleur buteur du championnat d’Allemagne avec l’Eintracht Francfort, pour diversifier ses options au poste d’avant-centre, ont annoncé les Citizens dans un communiqué.Le prolifique attaquant de 25 ans s’est engagé pour quatre saisons et demie, a précisé Manchester City, soit jusqu’à l’été 2029. Le montant du transfert n’a pas été dévoilé. Selon les presses allemande et britannique, il atteint entre 70 et 80 millions d’euros (dont 5 millions d’euros de bonus).Il s’agit de la troisième recrue hivernale du club mancunien, après les défenseurs centraux ouzbek Abdukodir Khusanov et brésilien Vitor Reis.La signature de l’attaquant égyptien intervient elle quelques heures après la défaite des Citizens sur la pelouse du Paris SG (4-2), qui plonge le club anglais (8 points) au bord de l’élimination en Ligue des champions, avec l’obligation de s’imposer dans une semaine à domicile contre Bruges pour se qualifier in extremis pour les barrages.Omar Marmoush arrive en doublure ou comme concurrent d’Erling Haaland, choix numéro un et quasiment unique pour l’entraîneur Pep Guardiola cette saison, qui a prolongé la semaine dernière son bail avec les Citizens jusqu’à l’été 2034.Le manager espagnol ne disposait plus d’autre option véritable depuis le départ de Julian Alvarez, l’été dernier à l’Atlético Madrid. Le club avait aussi vendu le prometteur Liam Delap, parti à Ipswich.Après un début de saison canon (10 buts en 5 matches), Haaland n’a plus affiché le même rendement pour les quadruples champions d’Angleterre en titre, 5e après 22 journées de Premier League.Marmoush a lui porté l’Eintracht Francfort à la troisième place de la Bundesliga (36 points, neuf de moins que le leader munichois) avec ses 15 buts (un de moins que Harry Kane) et ses 9 passes décisives.L’international égyptien a fait ses classes à Wolfsburg, où il a commencé par évoluer dans l’équipe réserve pendant trois saisons, avant de rejoindre l’équipe première à l’été 2020.Le club de Basse-Saxe l’a prêté une saison et demie (Sankt Pauli en 2e division et Stuttgart en Bundesliga) avant de le laisser partir libre à l’été 2023 à Francfort.

Singer Chris Brown sues Warner Bros for $500 mn over documentary

Chris Brown has filed a $500 million lawsuit against Warner Bros and others for making a “defamatory documentary” about his alleged sexual assault and other accusations, according to a lawyers’ statement posted to the singer’s Instagram.The film, “Chris Brown: A History of Violence,” which was released in October by Warner Bros’ Investigation Discovery channel, chronicles allegations of domestic violence, assault and sexual misconduct against the American R&B singer and rapper over the years.Brown, 35, rose to fame at a young age with his rich R&B voice and later rap, but his reputation was later tarnished by allegations of domestic violence and other abuse — most famously when he was convicted of beating Rihanna, then his girlfriend, before the 2009 Grammy Awards, forcing the pop star to miss the annual gala.In a complaint filed at Los Angeles Superior Court on Tuesday, Brown’s lawyers said the documentary, streamed on Max, has a “misleading narrative” that accuses their client of “heinous acts, including sexual assault and evidence tampering — allegations that had been discredited in court and dismissed as baseless.”The attorneys said the film “sensationalized debunked claims to drive viewership and revenue, recklessly damaging Mr Brown’s reputation and spreading false information to the public,” according to the statement, posted by Brown on Wednesday.”To be clear Mr. Brown has never been found at fault for any type of sexual crime,” they added.A spokesperson for Investigation Discovery said in a statement published by USA TODAY on Wednesday: “We stand behind the production and will vigorously defend ourselves against this lawsuit.”The $500 million claim was brought against Warner Bros, Ample, LLC and individuals involved in producing the documentary, the lawyers’ statement said.Brown’s attorney Levi McCathern said the documentary makers had undermined Brown’s “decade-long efforts to rebuild his life but also the credibility of true survivors of violence.”The singer, who rose from a local church choir in Virginia to sudden fame, was arrested in 2016 after a woman alleged that he pointed a gun at her.Earlier that year, another woman accused him of battery in Las Vegas.He also was previously accused of raping a woman in a luxury Paris hotel. He denied the claim and was not charged.

Ligue 1: “ma priorité est de prolonger au PSG”, assure Donnarumma

Le gardien de but italien du Paris SG Gianluigi Donnarumma, désormais concurrencé par le Russe Matvey Safonov, veut prolonger son contrat avec le club de la capitale, a-t-il déclaré sur Sky Sport Italia mercredi soir.”Il y a beaucoup de rumeurs, mais la vérité est que je suis bien ici”, a dit Donnarumma à l’issue du match de Ligue des champions remporté 4 à 2 face à Manchester City, qu’il a disputé.”Je me sens apprécié de tous ici, le club a beaucoup d’estime pour moi. Je suis très bien, j’ai maintenant mes repères ici, ma priorité, c’est donc de prolonger”, a-t-il ajouté.Arrivé au PSG en 2021, Donnarumma, 25 ans, est sous contrat jusqu’en juin 2026. Le gardien de l’équipe d’Italie a remporté trois titres de champion de France et une Coupe de France avec le PSG.Mais, pour la première fois depuis son arrivée, le poste de gardien de but fait l’objet d’un débat et Luis Enrique a instauré une concurrence entre l’Italien et Safonov, qui a disputé cinq matches de L1 et deux de Ligue des champions cette saison.

Galoper à travers Mogadiscio: le “rêve” éveillé de la première cavalière somalienne

Apercevoir une haute silhouette noire chevauchant un destrier dans les rues de Mogadiscio, plutôt embouteillées de bruyants tuk-tuks et de motos, est une vision pour le moins inhabituelle. Elle l’est d’autant plus quand le cavalier est une cavalière. Dans ce pays musulman très conservateur de la Corne de l’Afrique, Shukri Osman Muse s’enorgueillit d’être “la première cavalière du pays”. “C’était mon rêve depuis des années”, raconte-t-elle à l’AFP. Quelques minutes plus tôt, la femme de 25 ans galopait sur son cheval alezan à travers le centre ville de la capitale somalienne, vêtue d’un chapeau de cow-boy noir assorti à sa longue abaya couvrante, qui tranche avec ses larges lunettes de soleil roses. Si elle n’est montée pour la première fois sur un cheval qu’au milieu de l’année dernière, la sportive aspire désormais à rejoindre la fédération équestre somalienne pour représenter son pays à l’international. Pour réaliser son rêve, Mme Muse raconte avoir “persévéré et dépassé” de nombreux obstacles. Au départ, “je ne savais même pas où trouver un cheval”, dit-elle. Après plusieurs mois d’entraînement intense, elle se dit “maintenant très heureuse d’être devenue une cavalière expérimentée”, propriétaire d’un “adorable” cheval, ajoute-t-elle. Sur sa route, se sont aussi dressés traditions et stéréotypes liés au genre, dans cet Etat très religieux.   “Je voulais montrer à tout le monde qu’il est tout à fait normal pour les femmes de faire du cheval, et que c’est permis par notre religion”, déclare-t-elle. Son entraîneur, Yahye Moallim Isse, affirme que “sa réussite est une inspiration pour tous les Somaliens” tandis que sa soeur Nadifo Osman Muse raconte que le business familial, un salon de beauté dans lequel travaille aussi la cavalière, bénéficie même de son hobby. Les clients “adorent prendre des photos” avec le cheval, ajoute la soeur. “Nous sommes immensément fiers.” – “Un testament de la paix retrouvée” -Pour certains résidents qui ont vu Shukri Osman Muse sillonner les rues avec aplomb, cette vision illustre la paix qui revient petit à petit à Mogadiscio, considérée par le passé comme la ville la plus dangereuse du monde. La Somalie peine à se remettre des décennies de guerre civile, qui ont ravagé le pays et fait exploser la pauvreté. L’Etat fédéral fait face aujourd’hui à l’insurrection des islamistes radicaux shebab ainsi qu’à de fréquentes catastrophes climatiques. Abdifatah Abdi Haji Nur est récemment revenu vivre dans la capitale somalienne après des années à l’étranger, “parce que la ville est sûre à nouveau”. “Voir une femme faire du cheval dans la capitale est un testament de la paix retrouvée”, affirme ce résident à l’AFP. Mohamed Adam Hassan, quant à lui, était ce jour làl’un des nombreux passants – et même un policier – qui saluent ou souhaitent prendre en photo Mme Muse lors de sa cavalcade.”Cela me donne envie d’apprendre moi-même à faire du cheval et peut être d’arrêter les tuk-tuks”, dit-il. 

Borne défend un programme d’éducation à la sexualité “indispensable”

Initier les écoliers à la notion de consentement, parler de sexualité ou de discriminations de genre avec les plus grands: Elisabeth Borne a défendu jeudi le programme d’éducation à la vie affective et sexuelle, contesté par certaines franges conservatrices, qui doit s’appliquer à la prochaine rentrée.”Cette éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité est absolument indispensable”, a déclaré la ministre de l’Education sur France Inter. Ce programme, le premier élaboré sur ce sujet sensible, doit entrer en vigueur en septembre 2025 et prévoit trois séances annuelles dans l’ensemble des écoles, collèges et lycées, publics comme privés, comme théoriquement imposé par la loi depuis 2001. Mais ces séances d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle sont peu réalisées.Après plusieurs contretemps, ce texte sera examiné mercredi prochain par le Conseil supérieur de l’éducation (CSE), une instance regroupant notamment les représentants des professeurs et des parents d’élèves.La dernière version de ce programme, consultée par l’AFP et envoyée aux membres du CSE, s’efforce de répondre dans sa rédaction à certaines inquiétudes exprimées lors de son élaboration. A l’automne, il avait fait l’objet d’une fronde de la part d’associations conservatrices, puis de responsables politiques, dénonçant notamment la présence d’une “théorie du genre”. – “Identité de genre” au lycée -Alors que le terme “d’identité de genre” était apparu plus d’une quinzaine de fois dans certaines versions du texte, faisant polémique, il ne figure plus que sept fois dans la dernière version du programme. Le texte ne fait par ailleurs pas mention du terme précis d'”identité de genre” avant la seconde, un point souligné par la ministre, qui a mis en avant le fait que “ça fait partie du code pénal, donc je pense que c’est important aussi d’expliquer aux lycéens”.La notion seule de “genre”, différenciée du “sexe biologique”, est évoquée à partir de la cinquième.Le texte mentionne par ailleurs que l’éducation à la sexualité sera mise en Å“uvre sans pour autant “se substituer au rôle des parents et des familles des élèves”, une crainte exprimée notamment par l’enseignement catholique.Le programme souligne aussi que l’éducation à la sexualité “se construit en deux étapes successives: une +éducation à la vie affective et relationnelle+ pour l’école maternelle et l’école élémentaire, une +éducation à la vie affective et relationnelle, et à la sexualité+ pour le collège et le lycée” et qu’elle “nécessite un ajustement à l’âge et à la maturité des élèves”. La ministre s’est voulue rassurante sur ce point: “C’est un programme qui est très attentif à apporter les bonnes informations en fonction de l’âge de l’élève”.- Education “jamais instrumentalisée” -De manière pratique, ce sont “les professeurs” – sans préciser de quelle discipline – qui auront “la responsabilité première” de ce programme, “en lien avec les personnels éducatifs, sociaux et de santé de l’Éducation”. Quant aux “partenaires extérieurs, comme des associations” agréées, leur intervention sera “systématiquement anticipée, préparée et coordonnée” avec des membres de l’équipe éducative et s’effectuera “toujours en leur présence”, souligne le texte. Répondant à une autre inquiétude, il est précisé que les intervenants extérieurs “doivent respecter la nature scolaire de cette éducation, sans jamais l’instrumentaliser et en promouvant le respect et l’égalité”.Dans le précédent gouvernement Barnier, le ministre délégué à la Réussite scolaire, Alexandre Portier, avait lui-même exprimé son rejet du programme en l’état, avant d’être recadré par sa ministre de tutelle, Anne Genetet. Elisabeth Borne avait promis dès son arrivée que ce programme serait examiné par les instances de consultation de l’Education nationale d’ici “fin janvier”.Il faut “avoir en tête qu’on a un enfant toutes les trois minutes qui fait l’objet d’agressions sexuelles, souvent au sein de la famille”, “qu’on a plus de deux millions de mineurs qui sont exposés à des contenus pornographiques sur internet” et que “toutes les enquêtes le montrent, et notamment celle du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes, le sexisme augmente”, a-t-elle martelé sur France Inter.