Royaume-Uni : Dans l’attente de sa condamnation, le meurtrier de trois fillettes perturbe l’audience

L’adolescent qui a tué trois fillettes dans une attaque au couteau fin juillet en Angleterre a dû être évacué jeudi de la salle du tribunal de Liverpool qui doit déterminer sa peine, après avoir perturbé le début de l’audience.Alex Rudakubana, 18 ans, qui est arrivé vers 12H00 GMT au tribunal portant un masque chirurgical, s’est mis à crier une fois arrivé dans le box des accusés.”Je dois parler à un médecin. Je me sens malade”, a-t-il répété, demandant au juge de ne “pas continuer”, ce qui a conduit ce dernier à le faire sortir de la salle, où l’audience se poursuit.Selon plusieurs médias, l’accusé a dû être conduit à l’hôpital pour recevoir des soins en début de journée, ce qui n’a pas été officiellement confirmé. L’audience a débuté avec une heure de retard.Axel Rudakubana a plaidé coupable lundi, à la surprise générale, des meurtres de Bebe King, 6 ans, Elsie Dot Stancombe, 7 ans, et Alice da Silva, 9 ans. Elles ont été poignardées le 29 juillet 2024 dans une attaque au couteau qui a horrifié le Royaume-Uni, et déclenché de violentes émeutes anti-immigration.Lors de sa garde à vue, il a déclaré qu’il était “heureux” que ces enfants soient mortes, selon la procureure Deanna Heer.Il risque une condamnation à une lourde peine de prison, mais pas à la perpétuité incompressible en raison de son âge, 17 ans lors des faits.L’adolescent avait attaqué ces fillettes et blessé dix autres personnes lors d’un cours de danse inspiré de la star Taylor Swift dans la ville de Southport.Les aveux d’Axel Rudakubana, qui n’a donné aucune explication à ses actes, ont coupé court au procès, initialement prévu pour durer quatre semaines.”Aucun d’entre nous ne sera jamais en mesure de répondre à cette terrible question: pourquoi? (…) Pourquoi a-t-il fait ça? Pourquoi n’en a-t-il pas été empêché?”, s’est interrogé Andrew Brown, fondateur du groupe d’habitants Stand up for Southport, auprès de l’AFP.- “Loups solitaires” -Les restrictions médiatiques imposées pour lui assurer un procès équitable ont été levées lundi, et la presse britannique a révélé le passé de ce garçon violent, quasi déscolarisé à 13 ans, vivant confiné et fasciné par les tueries de masse.De nombreuses opportunités manquées pour l’empêcher de passer à l’acte ont aussi éclaté au grand jour. L’adolescent avait été signalé à trois reprises à un programme de prévention de l’extrémisme.Des armes et un manuel d’entraînement de l’organisation jihadiste Al-Qaïda ont été retrouvés chez Axel Rudakubana, qui a également admis avoir produit un poison extrêmement toxique, de la ricine.Cette attaque n’est toutefois pas considérée comme “terroriste”, faute d’avoir décelé chez lui une idéologie.La cheffe de l’opposition conservatrice, Kemi Badenoch, et le chef du parti anti-immigration Reform UK, Nigel Farage, ont dénoncé le “silence” du gouvernement sur le profil de l’assaillant.- Fascination morbide -Axel Rudakubana est né en 2006 au Pays de Galles, dans une famille chrétienne originaire du Rwanda.Diagnostiqué autiste, il avait été exclu de son collège après y avoir amené un couteau, mais y était retourné pour agresser ses anciens camarades avec une crosse de hockey. Il les accusait, selon le Times, de harcèlement raciste.Une fois sorti du système scolaire classique, en pleine pandémie de Covid-19, l’adolescent est devenu de plus en plus isolé.Il était fasciné par les génocides, et notamment celui au Rwanda, durant lequel des membres de sa famille élargie sont morts, selon les médias.Axel Rudakubana avait un “intérêt maladif pour la mort”, a déclaré la procureure Ursula Doyle, ajoutant que l’adolescent n’avait “montré aucun signe de remords”.Cette attaque a déclenché une vague d’émeutes anti-immigration et islamophobes dans des dizaines de villes d’Angleterre et d’Irlande du Nord, après la diffusion en ligne de rumeurs par des comptes d’extrême droite sur l’identité du suspect.Pendant plusieurs jours, des hôtels hébergeant des demandeurs d’asile et des mosquées ont été pris pour cible. Keir Starmer, élu quelques jours auparavant, avait promis la plus grande fermeté, et à la mi-décembre, plus de 410 personnes avaient été condamnées pour ces violences.

Trump attendu virtuellement par les grands patrons à Davos

Donald Trump, qui a passé ses premiers jours à la Maison Blanche à signer de nombreux décrets, fera face jeudi pour la première fois depuis sa prise de fonction à de grands patrons internationaux, avec une visioconférence très attendue à Davos.En attendant l’intervention du nouveau président américain à 16H00 GMT au Forum économique mondial (WEF), en Suisse, un de ses proches alliés revendiqué, le président argentin libertarien Javier Milei, a joué les vedettes jeudi matin.Il a affirmé dans son discours que l’Argentine “embrasse à nouveau l’idée de liberté” et que “c’est cela, je crois, que le président Trump va faire dans cette nouvelle Amérique”.Il a fait l’éloge de dirigeants pensant comme lui, tels Donald Trump, la Première ministre italienne Georgia Meloni, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le Premier ministre hongrois Viktor Orban et le président du Salvador Nayib Bukele. “Lentement s’est formée une alliance inernationale de toutes ces nations qui veulent être libres et qui croient aux idées de liberté”, a-t-il estimé.Loin des valeurs d’ouverture défendues depuis des décennies par le WEF, il a dénoncé le “virus mental de l’idéologie woke”. “C’est la grande épidémie de notre époque, qui doit être soignée. C’est le cancer qui doit être extirpé”, a-t-il insisté.M. Milei a également pris la défense de son “cher ami” Elon Musk, accusé par certains d’avoir fait un salut nazi lors d’un récent meeting à Washington, ce que ce dernier réfute.Elon Musk a “été injustement vilipendé par le wokisme dans les dernières heures pour un geste innocent, qui signifie uniquement (…) sa gratitude envers les gens”, a assuré M. Milei.- Davos “gelé dans l’incertitude” -Javier Milei avait déjà salué mercredi à Davos “l’âge d’or” que promet Donald Trump pour les Etats-Unis, “une lumière pour le monde entier”.Davos attend avec un mélange d’enthousiasme et d’inquiétude l’intervention du nouveau dirigeant de la première puissance mondiale, chantre de “l’Amérique d’abord” qui menace ses grands partenaires commerciaux de hausses des tarifs douaniers et d’un protectionnisme accru.Karen Harris, économiste au cabinet Bain, décrit à l’AFP une ambiance un peu particulière cette année dans la station suisse, où tout le monde semble “gelé dans l’incertitude”.   Depuis le début du WEF, le 47e président des Etats-Unis s’est invité dans beaucoup de conversations, des tables rondes officielles aux soirées, et même jusque dans les minibus faisant la navette avec les villages voisins.”Trump adore provoquer, et beaucoup de gens à Davos s’ennuient dans leur vie. Il n’est pas ennuyeux. Donc vous savez, c’est plutôt excitant”, a dit à l’AFP Graham Allison, professeur à l’université américaine Harvard et habitué de la réunion de Davos.L’intervention de Donald Trump doit durer 45 minutes, et inclut une session de questions-réponses avec des grands patrons, d’après le programme établi par le Forum économique mondial, organisateur de la réunion dans la station des Alpes suisses.Le Français Patrick Pouyanné, PDG du géant pétrolier TotalEnergies, sera l’un des patrons qui dialoguera avec le président américain. Doivent également participer Ana Botín, la présidente du groupe bancaire espagnol Banco Santander, Stephen Schwarzman, PDG du fonds d’investissement américain Blackstone, et Brian Moynihan, le PDG de Bank of America.Donald Trump, lui-même un homme d’affaires milliardaire, dirige l’Amérique comme si c’était une entreprise et veut “le meilleur avantage pour les Etats-Unis, quelle que soit la façon dont il peut y arriver”, explique Julie Teigland, partenaire du cabinet EY. “Il sait qu’il a besoin de partenaires commerciaux pour faire cela. Donc je m’attends à ce qu’il fasse passer des messages allant dans ce sens.”Menaces de surtaxes douanières contre le Mexique, le Canada, l’Union européenne ou la Chine, retrait de l’Organisation mondiale de la Santé ou de l’accord de Paris sur le climat, volonté affichée de “reprendre” le canal de Panama… Donald Trump a donné un avant-goût de ses intentions depuis son investiture lundi, qui coïncidait avec l’ouverture du Forum de Davos.Les réactions n’ont pas tardé parmi les hauts responsables politiques présents en nombre à Davos cette semaine.”Le protectionnisme ne mène nulle part, et il n’y a pas de vainqueur dans les guerres commerciales”, a asséné le vice-Premier ministre chinois Ding Xuexiang, tandis que le président du Panama José Raul Mulino a rappelé que le canal n’avait pas été “un cadeau” des Etats-Unis.

Trump attendu virtuellement par les grands patrons à Davos

Donald Trump, qui a passé ses premiers jours à la Maison Blanche à signer de nombreux décrets, fera face jeudi pour la première fois depuis sa prise de fonction à de grands patrons internationaux, avec une visioconférence très attendue à Davos.En attendant l’intervention du nouveau président américain à 16H00 GMT au Forum économique mondial (WEF), en Suisse, un de ses proches alliés revendiqué, le président argentin libertarien Javier Milei, a joué les vedettes jeudi matin.Il a affirmé dans son discours que l’Argentine “embrasse à nouveau l’idée de liberté” et que “c’est cela, je crois, que le président Trump va faire dans cette nouvelle Amérique”.Il a fait l’éloge de dirigeants pensant comme lui, tels Donald Trump, la Première ministre italienne Georgia Meloni, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le Premier ministre hongrois Viktor Orban et le président du Salvador Nayib Bukele. “Lentement s’est formée une alliance inernationale de toutes ces nations qui veulent être libres et qui croient aux idées de liberté”, a-t-il estimé.Loin des valeurs d’ouverture défendues depuis des décennies par le WEF, il a dénoncé le “virus mental de l’idéologie woke”. “C’est la grande épidémie de notre époque, qui doit être soignée. C’est le cancer qui doit être extirpé”, a-t-il insisté.M. Milei a également pris la défense de son “cher ami” Elon Musk, accusé par certains d’avoir fait un salut nazi lors d’un récent meeting à Washington, ce que ce dernier réfute.Elon Musk a “été injustement vilipendé par le wokisme dans les dernières heures pour un geste innocent, qui signifie uniquement (…) sa gratitude envers les gens”, a assuré M. Milei.- Davos “gelé dans l’incertitude” -Javier Milei avait déjà salué mercredi à Davos “l’âge d’or” que promet Donald Trump pour les Etats-Unis, “une lumière pour le monde entier”.Davos attend avec un mélange d’enthousiasme et d’inquiétude l’intervention du nouveau dirigeant de la première puissance mondiale, chantre de “l’Amérique d’abord” qui menace ses grands partenaires commerciaux de hausses des tarifs douaniers et d’un protectionnisme accru.Karen Harris, économiste au cabinet Bain, décrit à l’AFP une ambiance un peu particulière cette année dans la station suisse, où tout le monde semble “gelé dans l’incertitude”.   Depuis le début du WEF, le 47e président des Etats-Unis s’est invité dans beaucoup de conversations, des tables rondes officielles aux soirées, et même jusque dans les minibus faisant la navette avec les villages voisins.”Trump adore provoquer, et beaucoup de gens à Davos s’ennuient dans leur vie. Il n’est pas ennuyeux. Donc vous savez, c’est plutôt excitant”, a dit à l’AFP Graham Allison, professeur à l’université américaine Harvard et habitué de la réunion de Davos.L’intervention de Donald Trump doit durer 45 minutes, et inclut une session de questions-réponses avec des grands patrons, d’après le programme établi par le Forum économique mondial, organisateur de la réunion dans la station des Alpes suisses.Le Français Patrick Pouyanné, PDG du géant pétrolier TotalEnergies, sera l’un des patrons qui dialoguera avec le président américain. Doivent également participer Ana Botín, la présidente du groupe bancaire espagnol Banco Santander, Stephen Schwarzman, PDG du fonds d’investissement américain Blackstone, et Brian Moynihan, le PDG de Bank of America.Donald Trump, lui-même un homme d’affaires milliardaire, dirige l’Amérique comme si c’était une entreprise et veut “le meilleur avantage pour les Etats-Unis, quelle que soit la façon dont il peut y arriver”, explique Julie Teigland, partenaire du cabinet EY. “Il sait qu’il a besoin de partenaires commerciaux pour faire cela. Donc je m’attends à ce qu’il fasse passer des messages allant dans ce sens.”Menaces de surtaxes douanières contre le Mexique, le Canada, l’Union européenne ou la Chine, retrait de l’Organisation mondiale de la Santé ou de l’accord de Paris sur le climat, volonté affichée de “reprendre” le canal de Panama… Donald Trump a donné un avant-goût de ses intentions depuis son investiture lundi, qui coïncidait avec l’ouverture du Forum de Davos.Les réactions n’ont pas tardé parmi les hauts responsables politiques présents en nombre à Davos cette semaine.”Le protectionnisme ne mène nulle part, et il n’y a pas de vainqueur dans les guerres commerciales”, a asséné le vice-Premier ministre chinois Ding Xuexiang, tandis que le président du Panama José Raul Mulino a rappelé que le canal n’avait pas été “un cadeau” des Etats-Unis.

Trump attendu virtuellement par les grands patrons à Davos

Donald Trump, qui a passé ses premiers jours à la Maison Blanche à signer de nombreux décrets, fera face jeudi pour la première fois depuis sa prise de fonction à de grands patrons internationaux, avec une visioconférence très attendue à Davos.En attendant l’intervention du nouveau président américain à 16H00 GMT au Forum économique mondial (WEF), en Suisse, un de ses proches alliés revendiqué, le président argentin libertarien Javier Milei, a joué les vedettes jeudi matin.Il a affirmé dans son discours que l’Argentine “embrasse à nouveau l’idée de liberté” et que “c’est cela, je crois, que le président Trump va faire dans cette nouvelle Amérique”.Il a fait l’éloge de dirigeants pensant comme lui, tels Donald Trump, la Première ministre italienne Georgia Meloni, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le Premier ministre hongrois Viktor Orban et le président du Salvador Nayib Bukele. “Lentement s’est formée une alliance inernationale de toutes ces nations qui veulent être libres et qui croient aux idées de liberté”, a-t-il estimé.Loin des valeurs d’ouverture défendues depuis des décennies par le WEF, il a dénoncé le “virus mental de l’idéologie woke”. “C’est la grande épidémie de notre époque, qui doit être soignée. C’est le cancer qui doit être extirpé”, a-t-il insisté.M. Milei a également pris la défense de son “cher ami” Elon Musk, accusé par certains d’avoir fait un salut nazi lors d’un récent meeting à Washington, ce que ce dernier réfute.Elon Musk a “été injustement vilipendé par le wokisme dans les dernières heures pour un geste innocent, qui signifie uniquement (…) sa gratitude envers les gens”, a assuré M. Milei.- Davos “gelé dans l’incertitude” -Javier Milei avait déjà salué mercredi à Davos “l’âge d’or” que promet Donald Trump pour les Etats-Unis, “une lumière pour le monde entier”.Davos attend avec un mélange d’enthousiasme et d’inquiétude l’intervention du nouveau dirigeant de la première puissance mondiale, chantre de “l’Amérique d’abord” qui menace ses grands partenaires commerciaux de hausses des tarifs douaniers et d’un protectionnisme accru.Karen Harris, économiste au cabinet Bain, décrit à l’AFP une ambiance un peu particulière cette année dans la station suisse, où tout le monde semble “gelé dans l’incertitude”.   Depuis le début du WEF, le 47e président des Etats-Unis s’est invité dans beaucoup de conversations, des tables rondes officielles aux soirées, et même jusque dans les minibus faisant la navette avec les villages voisins.”Trump adore provoquer, et beaucoup de gens à Davos s’ennuient dans leur vie. Il n’est pas ennuyeux. Donc vous savez, c’est plutôt excitant”, a dit à l’AFP Graham Allison, professeur à l’université américaine Harvard et habitué de la réunion de Davos.L’intervention de Donald Trump doit durer 45 minutes, et inclut une session de questions-réponses avec des grands patrons, d’après le programme établi par le Forum économique mondial, organisateur de la réunion dans la station des Alpes suisses.Le Français Patrick Pouyanné, PDG du géant pétrolier TotalEnergies, sera l’un des patrons qui dialoguera avec le président américain. Doivent également participer Ana Botín, la présidente du groupe bancaire espagnol Banco Santander, Stephen Schwarzman, PDG du fonds d’investissement américain Blackstone, et Brian Moynihan, le PDG de Bank of America.Donald Trump, lui-même un homme d’affaires milliardaire, dirige l’Amérique comme si c’était une entreprise et veut “le meilleur avantage pour les Etats-Unis, quelle que soit la façon dont il peut y arriver”, explique Julie Teigland, partenaire du cabinet EY. “Il sait qu’il a besoin de partenaires commerciaux pour faire cela. Donc je m’attends à ce qu’il fasse passer des messages allant dans ce sens.”Menaces de surtaxes douanières contre le Mexique, le Canada, l’Union européenne ou la Chine, retrait de l’Organisation mondiale de la Santé ou de l’accord de Paris sur le climat, volonté affichée de “reprendre” le canal de Panama… Donald Trump a donné un avant-goût de ses intentions depuis son investiture lundi, qui coïncidait avec l’ouverture du Forum de Davos.Les réactions n’ont pas tardé parmi les hauts responsables politiques présents en nombre à Davos cette semaine.”Le protectionnisme ne mène nulle part, et il n’y a pas de vainqueur dans les guerres commerciales”, a asséné le vice-Premier ministre chinois Ding Xuexiang, tandis que le président du Panama José Raul Mulino a rappelé que le canal n’avait pas été “un cadeau” des Etats-Unis.

Indonésie: le bilan du glissement de terrain s’élève à 22 morts, recherches suspendues

Le bilan du glissement de terrain sur l’île principale de Java en Indonésie est monté à 22 morts et quatre personnes sont toujours portées disparues jeudi, ont annoncé les autorités, alors que les sauveteurs luttent contre le temps et les intempéries pour retrouver des survivants.D’intenses précipitations dans une zone montagneuse à proximité de la ville de Pekalongan, dans le centre de Java, ont provoqué lundi un éboulement qui a fait s’effondrer des ponts et enseveli logements et véhicules.”Le bilan est désormais de 22 morts et quatre personnes sont toujours recherchées”, a déclaré à l’AFP Budiono, chef de l’agence de recherche et de sauvetage de la ville voisine de Semarang. Comme de nombreux Indonésiens, il ne porte qu’un nom.Les sauveteurs ont commencé à déblayer la boue épaisse et les débris des routes, a indiqué Budiono, mais les recherches ont été suspendues jeudi soir en raison des mauvaises conditions météorologiques et du risque de nouveaux glissements de terrain.”Si la pluie s’intensifie, nous arrêtons immédiatement car cela peut mettre en danger l’équipe de secours sur le terrain”, a expliqué Budiono, ajoutant que les recherches reprendraient vendredi.Du matériel lourd avait été déployé plus tôt dans le village de Kasimpar, le plus touché, pour fouiller les décombres de la maison d’un responsable local ainsi qu’un café où d’autres victimes auraient été ensevelies alors qu’elles cherchaient à s’abriter de la pluie.”Nous concentrons nos recherches sur ces deux zones et la rivière à proximité. Les victimes ont pu être emportées par le courant”, avait indiqué Budiono plus tôt jeudi.Au moins 13 personnes ont également été blessées dans le glissement de terrain, selon l’agence de recherche et de sauvetage Basarnas.L’Indonésie est sujette aux glissements de terrain pendant la saison des pluies, généralement entre novembre et avril, mais certaines catastrophes liées aux intempéries se sont produites en dehors de cette période ces dernières années.Le changement climatique a également intensifié les tempêtes, entraînant des pluies plus fortes, des crues soudaines et des rafales plus violentes.En mai dernier, au moins 67 personnes avaient péri après que de fortes pluies avaient provoqué des crues soudaines dans l’ouest de Sumatra, charriant un mélange de cendres, de sable et de cailloux issus de l’éruption du mont Marapi vers des zones résidentielles.

L’Assemblée approuve un texte contre la vie chère en outre-mer, première victoire pour le PS

L’Assemblée nationale a adopté jeudi une proposition de loi socialiste visant à lutter contre la vie chère en outre-mer, première victoire pour les élus PS qui espèrent faire voter dans la journée plusieurs autres initiatives “concrètes” présentées dans leur “niche” parlementaire.Ce premier texte a été adopté par 180 voix “pour” (celles de la gauche et du Rassemblement national) et une seule “contre”, les élus de la droite et du centre s’étant abstenus.La proposition présentée par Béatrice Bellay (PS, Martinique) vise notamment à faciliter le plafonnement par l’Etat du prix d’un panier de biens de première nécessité – pour le ramener au niveau constaté en métropole -, à lutter contre les monopoles et les oligopoles et à contrer la toute-puissance de la grande distribution.Les députés du “socle commun” ont cependant préféré s’abstenir: aligner les prix sur ceux pratiqués dans l’Hexagone est “irréalisable et inapplicable”, c’est de l”affichage”, a déploré Maud Petit (Modem). “On va empêcher les nouveaux investisseurs d’arriver dans nos territoires et de faire fonctionner la concurrence”, s’est inquiété Nicolas Metzdorf, élu macroniste de Nouvelle-Calédonie.Le ministre chargé des outre-mer, Manuel Valls, a reconnu que les écarts de prix d’au moins 30% entre la métropole et les outre-mer posent un “défi à la cohésion sociale”. Mais le gouvernement, au nom de la “liberté d’entreprendre”, a tenté de s’opposer à une disposition interdisant aux grands groupes de distribution de détenir plus de 25% de parts de marché. En vain: les députés ont maintenu cet article. Au final, M. Valls a néanmoins “salué” l’adoption du texte, “un premier pas nécessaire”, selon lui. Après cette première victoire, le groupe PS a enchaîné en soumettant aux débats un texte, déjà adopté au Sénat début 2023, qui propose d’instaurer progressivement dans les hôpitaux des ratios pour garantir un nombre minimal de soignants par patient.Au total, lors de ce créneau réservé, les socialistes espèrent faire adopter avant minuit cinq propositions “concrètes, du quotidien” et montrer ainsi qu’ils peuvent “arracher des victoires” en “construisant des majorités”.- Macronistes “constructifs” -Après avoir renoncé la semaine dernière à censurer le gouvernement Bayrou – dont ils espèrent encore obtenir des concessions sur le budget – les élus PS entendent marquer des points: “nous restons dans l’opposition, évidemment, mais nous montrons notre capacité à gagner des votes, à faire avancer des dossiers”, indique une source interne au groupe. Le chef du groupe, Boris Vallaud, n’a pas caché attendre “sur certains textes, un soutien” de la part du gouvernement et des élus du centre et de la droite.Les députés macronistes auront une “position constructive” face à ces propositions “assez consensuelles”, a promis l’un des leurs, Pierre Cazeneuve. Tout en soulignant qu’il ne fallait pas y voir un “effet conjoncturel” – comprendre, lié à la récente décision des socialistes de ne pas censurer l’exécutif – car les députés de son groupe ont “toujours” eu une telle attitude lors des “niches” réservées aux partis de l'”arc républicain”, selon lui.Quant aux élus du Rassemblement national, ils voteront “comme d’habitude ce qui va dans le bon sens, celui de l’intérêt de la France et des Français”, a indiqué à l’AFP une source au sein du groupe.Parmi les propositions socialistes inscrites à l’agenda ce jeudi, figurent encore l’instauration d’un “repas à un euro” pour tous les étudiants – un précédent vote, sur le même sujet, avait échoué à une voix près début 2023, malgré le soutien de la gauche et du Rassemblement national -, ou encore un dispositif de lutte contre les pannes d’ascenseurs.Le PS prévoit d’obliger les sociétés gérant ces équipements à intervenir dans les deux jours ouvrés et à constituer des stocks suffisants de pièces détachées pour réparer au plus vite et éviter ainsi que les pannes se prolongent et tournent au “calvaire” pour les habitants d’immeubles de grande hauteur. Avant minuit, le élus socialistes espèrent encore faire adopter une proposition pour lutter contre la “financiarisation” des crèches, dont les dérives ont récemment été dénoncées dans un livre-enquête du journaliste Victor Castanet. Le texte prévoit d’interdire aux fonds d’investissement d’investir dans ce secteur.

L’Assemblée approuve un texte contre la vie chère en outre-mer, première victoire pour le PS

L’Assemblée nationale a adopté jeudi une proposition de loi socialiste visant à lutter contre la vie chère en outre-mer, première victoire pour les élus PS qui espèrent faire voter dans la journée plusieurs autres initiatives “concrètes” présentées dans leur “niche” parlementaire.Ce premier texte a été adopté par 180 voix “pour” (celles de la gauche et du Rassemblement national) et une seule “contre”, les élus de la droite et du centre s’étant abstenus.La proposition présentée par Béatrice Bellay (PS, Martinique) vise notamment à faciliter le plafonnement par l’Etat du prix d’un panier de biens de première nécessité – pour le ramener au niveau constaté en métropole -, à lutter contre les monopoles et les oligopoles et à contrer la toute-puissance de la grande distribution.Les députés du “socle commun” ont cependant préféré s’abstenir: aligner les prix sur ceux pratiqués dans l’Hexagone est “irréalisable et inapplicable”, c’est de l”affichage”, a déploré Maud Petit (Modem). “On va empêcher les nouveaux investisseurs d’arriver dans nos territoires et de faire fonctionner la concurrence”, s’est inquiété Nicolas Metzdorf, élu macroniste de Nouvelle-Calédonie.Le ministre chargé des outre-mer, Manuel Valls, a reconnu que les écarts de prix d’au moins 30% entre la métropole et les outre-mer posent un “défi à la cohésion sociale”. Mais le gouvernement, au nom de la “liberté d’entreprendre”, a tenté de s’opposer à une disposition interdisant aux grands groupes de distribution de détenir plus de 25% de parts de marché. En vain: les députés ont maintenu cet article. Au final, M. Valls a néanmoins “salué” l’adoption du texte, “un premier pas nécessaire”, selon lui. Après cette première victoire, le groupe PS a enchaîné en soumettant aux débats un texte, déjà adopté au Sénat début 2023, qui propose d’instaurer progressivement dans les hôpitaux des ratios pour garantir un nombre minimal de soignants par patient.Au total, lors de ce créneau réservé, les socialistes espèrent faire adopter avant minuit cinq propositions “concrètes, du quotidien” et montrer ainsi qu’ils peuvent “arracher des victoires” en “construisant des majorités”.- Macronistes “constructifs” -Après avoir renoncé la semaine dernière à censurer le gouvernement Bayrou – dont ils espèrent encore obtenir des concessions sur le budget – les élus PS entendent marquer des points: “nous restons dans l’opposition, évidemment, mais nous montrons notre capacité à gagner des votes, à faire avancer des dossiers”, indique une source interne au groupe. Le chef du groupe, Boris Vallaud, n’a pas caché attendre “sur certains textes, un soutien” de la part du gouvernement et des élus du centre et de la droite.Les députés macronistes auront une “position constructive” face à ces propositions “assez consensuelles”, a promis l’un des leurs, Pierre Cazeneuve. Tout en soulignant qu’il ne fallait pas y voir un “effet conjoncturel” – comprendre, lié à la récente décision des socialistes de ne pas censurer l’exécutif – car les députés de son groupe ont “toujours” eu une telle attitude lors des “niches” réservées aux partis de l'”arc républicain”, selon lui.Quant aux élus du Rassemblement national, ils voteront “comme d’habitude ce qui va dans le bon sens, celui de l’intérêt de la France et des Français”, a indiqué à l’AFP une source au sein du groupe.Parmi les propositions socialistes inscrites à l’agenda ce jeudi, figurent encore l’instauration d’un “repas à un euro” pour tous les étudiants – un précédent vote, sur le même sujet, avait échoué à une voix près début 2023, malgré le soutien de la gauche et du Rassemblement national -, ou encore un dispositif de lutte contre les pannes d’ascenseurs.Le PS prévoit d’obliger les sociétés gérant ces équipements à intervenir dans les deux jours ouvrés et à constituer des stocks suffisants de pièces détachées pour réparer au plus vite et éviter ainsi que les pannes se prolongent et tournent au “calvaire” pour les habitants d’immeubles de grande hauteur. Avant minuit, le élus socialistes espèrent encore faire adopter une proposition pour lutter contre la “financiarisation” des crèches, dont les dérives ont récemment été dénoncées dans un livre-enquête du journaliste Victor Castanet. Le texte prévoit d’interdire aux fonds d’investissement d’investir dans ce secteur.

Le “maître des excréments” japonais fier de nourrir directement Dame nature

Depuis plus d’un demi-siècle, Masana Izawa suit la même routine quand un besoin naturel se fait ressentir: il repère un petit coin propice dans sa forêt isolée du Japon et baisse son pantalon.”Nous survivons en mangeant d’autres êtres vivants. On peut donc bien rendre à la nature nos excréments pour que les organismes du sol puissent les décomposer”, explique cet homme de 74 ans à l’AFP.”On redonne la vie. Quel acte pourrait être plus sublime?”, ajoute celui qui se qualifie lui-même de “Fundo-shi” (“maître des excréments”).Dans son domaine, c’est une sorte de sommité: il publie des livres sur le sujet, donne des conférences sur les excréments, les champignons et sa philosophie. Et les gens affluent dans son “Poopland” et sa “Fundo-an” (“maison des excréments”) en bois, vieille de plusieurs siècles, à Sakuragawa, au nord de Tokyo.Là, dans sa forêt privée grande comme un terrain de football, les visiteurs reçoivent un cours accéléré sur la façon de “faire caca” en plein air.”Noguso” (déféquer dans la nature en japonais) nécessite de creuser un trou, quelques feuilles pour s’essuyer, une bouteille d’eau pour se laver et des brindilles pour signaler l’endroit.Ce marquage permet de ne pas utiliser deux fois le même trou et de garder une trace du processus de décomposition.”Touchez le dos de ces feuilles! Vous sentez à quel point elles sont douces? C’est plus agréable que du papier,” dit-il à ses visiteurs du jour, en montrant des feuilles de peuplier argenté de la taille idéale d’une paume de main.- Converti à 20 ans -M. Izawa est un ancien photographe spécialisé dans la nature et notamment les prises de vue de champignons.Sa révélation sur les excréments a eu lieu à 20 ans lorsqu’il observe une manifestation contre la construction d’une station d’épuration.”Nous produisons tous des excréments, mais eux voulaient la station d’épuration mais qu’elle soit installée hors de leur vue!”, dit-il qualifiant les manifestants d'”égoïstes”.Considérant que les toilettes et le traitement des eaux usées nécessitent d’énormes quantités d’eau et d’énergie, il a préféré se mettre au “Noguso”.”Laisser la terre faire son travail est bien meilleur pour l’environnement”, proclame-il… alors même que la pratique est interdite au Japon.Pour prouver le bien fondé de sa démarche, il déterre d’anciens trous qui, selon lui, démontrent que les excréments humains sont entièrement et rapidement décomposés, à condition de ne pas contenir de résidus d’antibiotiques.”Les champignons dégradent et transforment des organismes comme les animaux morts, les excréments et les feuilles mortes en terre nutritive, sur laquelle pousse une forêt”, explique-t-il.- Goûter le sol -Izawa raconte que ses convictions inébranlables lui ont coûté cher –citant un voyage avec sa femme au Machu Picchu annulé après avoir appris que le célèbre site touristique péruvien était trop fréquenté pour qu’il puisse déféquer dans la nature.”J’ai mis mon couple en danger juste pour un seul +noguso+”, dit-il en riant.Il estime que le changement climatique et l’intérêt croissant pour des vies plus proches de la nature et durables peuvent convaincre d’autres amateurs, en particulier des jeunes.Kazumichi Fujii, 43 ans, pédologue à l’Organisation japonaise de recherche et de gestion forestières est du même avis.”C’est dû à la catastrophe de Fukushima, au mouvement de Greta Thunberg… à la méfiance envers les générations précédentes et au désir de modes de vie alternatifs”, affirme M. Fujii.Mais il prévient M. Izawa que ses méthodes ne sont peut-être pas aussi sûres qu’il le pense, en particulier son habitude de goûter le sol de “Poopland” pour démontrer le bien fondé de sa démarche.La ville d’Edo, ou Tokyo de la période pré-moderne, utilisait les excréments humains pour fertiliser les terres agricoles, mais “environ 70% des habitants souffraient d’infections parasitaires”, explique le spécialiste.”On doit me voir comme un monstre”, rit M. Izawa.”Mais c’est à cause de la société centrée sur l’humain. Dans tout le système écologique, aucun autre animal que les humains n’utilise les toilettes… l’humain est plutôt absurde à mes yeux.”Il espère maintenant vivement que son corps sera également décomposé dans la forêt au lieu du processus habituel au Japon qui consiste à être incinéré.”Je trouve que le but de la vie est de faire +noguso+”, clame-t-il.

Syria’s economy reborn after being freed from Assad

When Bashar al-Assad ruled Syria, merchants like Youssef Rajab kept much of their imported stock hidden for fear of arrest for breaking the law.But after an Islamist-led coalition toppled Assad in a lightning offensive last month, Rajab put previously banned foreign goods such as chocolate, biscuits and shampoo back on the shelf.Such products are now openly on sale in Damascus, and foreign currency is once again traded without fear.Under Assad, Syria was mired in corruption, under heavy economic sanctions, and in seemingly endless crisis.Foreign currency was in carefully controlled supply, and engaging in its trade or in the sale of banned goods could have meant a stay in one of the country’s notorious jails.”A day after the regime fell, I brought out all the foreign merchandise I’d been hiding and put it for sale, without having to worry,” Rajab told AFP.”It was a strange feeling, but I was happy,” added the 23-year-old, speaking beside shelves stacked with imported products.Previously, the few imported goods that were available were smuggled in from Lebanon by traders who risked arrest, or were acquired by bribing officials as businessmen controlled imports to a country wracked by 13 years of civil war.”It’s true that now we have great freedom to engage in business, but it has also been chaotic,” said Rajab.On every street corner, makeshift money changers now tout for business from passers-by.”It’s a job that was done in secret before,” said Amir Halimeh, sitting at a small table on which there were wads of Syrian pounds and US dollars.”We used to refer to dollars as ‘mint’ or ‘parsley’ or something else green” to bypass surveillance, he added.- Currency market ‘freed’ -Assad’s government kept a firm grip on foreign currency dealings as a way to control the economy, and any freelance operators faced punishment of seven years in prison and a heavy fine.”The market has now been completely freed… as has the exchange rate,” the moneychanger said. The pound lost about 90 percent of its value against the US dollar in 2011, the year Syria descended into civil war after a brutal crackdown on democracy protests.Now it is being traded at between 11,000 and 12,000 to the greenback.Before Damascus fell to the coalition led by the Hayat Tahrir al-Sham group, the black market rate soared to 30,000 pounds for one dollar.”The economy in the future Syria will be free and competitive,” the interim government’s Economy Minister Bassel Abdel Hanan told reporters.He said the new authorities would implement “policies aimed at protecting domestic output, supporting the industrial sector and protecting agriculture”.They have yet to elaborate on their future economic plans during the three-month interim phase that began in December.Economics professor Adnan Suleiman of Damascus University said that “the economic model that existed before the fall of the regime… was a market economy”, but a “distorted” one.- Sanctions -“Supply and demand were not free. Instead of competition there was a monopoly,” he said of people close to Assad who controlled different sectors of the economy.In an effort to turn the page, the interim government has been lobbying for international sanctions to be lifted.Earlier this month, the US Treasury Department announced it was providing additional sanctions relief on some activities for the next six months to ease access to basic services, including fuel and humanitarian aid.Asaad al-Shaibani, Syria’s top diplomat, told the World Economic Forum in Davos on Wednesday: “Removing economic sanctions is the key for the stability of Syria.”They had been imposed for the benefit of Syrians, but are now “against the Syrian people”, he said.”We inherited a collapsed state from the Assad regime, there is no economic system,” Shaibani said, adding that “the economy in the future will be open”.Under Assad, fuel sales were a monopoly and were severely limited.But now vendors openly sell cans of petrol and fuel oil on the streets of the capital — where new models of car have also made an appearance.Previously, the import of vehicles was tightly regulated. Syria’s war took a terrible toll not only on the people, but also on its infrastructure.Damage to power plants and pipelines has caused power cuts lasting up to 20 hours a day.”The former regime left a huge legacy,” said Suleiman.”The greatest task facing future governments is to finance development and reconstruction.”