Transports en Ile-de-France: les Franciliens appelés à donner leur avis dès vendredi

Une consultation des Franciliens sur l’avenir des transports en Ile-de-France sera lancée pendant un mois à partir de vendredi dans le cadre d’une enquête publique, avant un vote du conseil régional prévu en septembre, a-t-on appris lundi dans un communiqué.Le “plan des mobilités” en Ile-de-France, qui doit répondre aux besoins des Franciliens en matière de déplacements d’ici 2030 et placer la Région sur la voie d’une trajectoire bas carbone, fera l’objet d’une consultation du 28 février au 31 mars, avec une réunion publique prévue le jeudi 13 mars au siège de la Région à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis).Arrêté par la Région le 27 mars 2024, ce plan ambitionne de réduire de 15% les déplacements en voiture, d’augmenter de 15% les déplacements en transports en commun et de multiplier par trois les trajets des Franciliens à vélo.”L’objectif est de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 26% d’ici à 2030″, précise la Région et Ile-de-France Mobilités (IDFM), l’autorité organisatrice des transports publics, dans un communiqué conjoint.Dans le cadre de cette enquête supervisée par un commissaire enquêteur, les habitants pourront se prononcer sur une plate-forme en ligne dédiée, par écrit dans l’un des 33 lieux de permanence ainsi qu’au siège de la Région, ou encore par courriel, courrier postal, ainsi que lors de la réunion du 13 mars.”Le plan définit 14 axes et 46 actions portant sur l’ensemble des modes de déplacement des Franciliens ainsi que sur le transport de marchandises”, consultables sur le site internet de la Région ainsi que sur celui d’Ile-de-France Mobilités, précise le communiqué.La commission d’enquête rendra son rapport fin avril, qui fera état des contributions apportées et formulera d’éventuelles recommandations de modifications. Le plan pourra alors être modifié, puis sera transmis à l’État pour avis pendant l’été, avant une adoption prévue en septembre 2025 par le conseil régional.

Transports en Ile-de-France: les Franciliens appelés à donner leur avis dès vendredi

Une consultation des Franciliens sur l’avenir des transports en Ile-de-France sera lancée pendant un mois à partir de vendredi dans le cadre d’une enquête publique, avant un vote du conseil régional prévu en septembre, a-t-on appris lundi dans un communiqué.Le “plan des mobilités” en Ile-de-France, qui doit répondre aux besoins des Franciliens en matière de déplacements d’ici 2030 et placer la Région sur la voie d’une trajectoire bas carbone, fera l’objet d’une consultation du 28 février au 31 mars, avec une réunion publique prévue le jeudi 13 mars au siège de la Région à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis).Arrêté par la Région le 27 mars 2024, ce plan ambitionne de réduire de 15% les déplacements en voiture, d’augmenter de 15% les déplacements en transports en commun et de multiplier par trois les trajets des Franciliens à vélo.”L’objectif est de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 26% d’ici à 2030″, précise la Région et Ile-de-France Mobilités (IDFM), l’autorité organisatrice des transports publics, dans un communiqué conjoint.Dans le cadre de cette enquête supervisée par un commissaire enquêteur, les habitants pourront se prononcer sur une plate-forme en ligne dédiée, par écrit dans l’un des 33 lieux de permanence ainsi qu’au siège de la Région, ou encore par courriel, courrier postal, ainsi que lors de la réunion du 13 mars.”Le plan définit 14 axes et 46 actions portant sur l’ensemble des modes de déplacement des Franciliens ainsi que sur le transport de marchandises”, consultables sur le site internet de la Région ainsi que sur celui d’Ile-de-France Mobilités, précise le communiqué.La commission d’enquête rendra son rapport fin avril, qui fera état des contributions apportées et formulera d’éventuelles recommandations de modifications. Le plan pourra alors être modifié, puis sera transmis à l’État pour avis pendant l’été, avant une adoption prévue en septembre 2025 par le conseil régional.

La Bourse de Paris termine dans le rouge après des prises de bénéfices

La Bourse de Paris a terminé en baisse lundi, dans un mouvement de prises de bénéfices, et tirée vers le bas par un fort repli de Schneider Electric, géant français des équipements électriques.L’indice vedette CAC 40 a reculé de 63,52 points, soit de 0,78%, pour s’établir à 8.090,99 points. Vendredi, il avait pris 0,39% mais a toutefois terminé sur son premier bilan hebdomadaire négatif (-0,29%) depuis six semaines.La séance du jour constitue une “réplique” du “petit séisme” de vendredi marqué par des “prises de bénéfices”, explique à l’AFP Grégoire Kounowski, conseiller en investissements chez Norman K.”Lorsque le marché monte autant qu’il a monté dernièrement, il est d’autant plus vulnérable à des +sell-off+”, des mouvements de ventes, poursuit-il.Et depuis le début de l’année, “les marchés européens marchent très très bien”, il est donc “logique qu’il y ait des prises de bénéfices”, affirme M. Kounowski.Thales brille”Les valeurs liées à l’armement et à la défense continuent de très bien marcher” avec l’effervescence géopolitique autour de l’Ukraine et les discussions autour de “l’Europe de la défense”, qui augurent de plus fortes dépenses dans le secteur, note M. Kounowski.”Les discussions autour de la fin de la guerre en Ukraine auraient pu avoir un effet négatif” sur les valeurs de la défense, note-t-il, mais au contraire, “si les Etats-Unis imposent leurs règles et que l’Europe se retrouve toute seule”, les investisseurs anticipent des investissements dans la défense et l’industrie.Et au-delà de l’Ukraine, tout l’équilibre transatlantique échafaudé depuis la fin de la Seconde guerre mondiale est menacé par le retour au pouvoir de Donald Trump, en matière de défense comme d’échanges commerciaux.Le groupe de défense Thales a avancé de 1,89% à 185,70 euros.Schneider Electric vire au rougeLe géant français des équipements électriques Schneider Electric a dévissé, plombé par des informations selon lesquelles Microsoft aurait annulé des contrats de location pour des centres de données aux États-Unis, principal vivier de croissance du groupe.L’entreprise française, poids lourd du CAC 40, a reculé de 6,92% à 239,60 euros, alors que l’indice vedette parisien a cédé 0,78%.Les entreprises spécialisées dans les infrastructures électriques ont chuté partout en Europe, à l’image de son compatriote Legrand à Paris (-3,45%), Siemens Energy à Francfort (-4,04%) et Prysmian à Milan (-4,51%).

Mozambique economy contracts after deadly poll unrestMon, 24 Feb 2025 17:16:47 GMT

Mozambique’s economy shrank in the final quarter of last year following election turmoil, official data showed.The Indian Ocean country’s GDP dropped by 4.87 percent between October and December compared to the same period in the previous year, according to data from the national statistics body seen by AFP on Monday.One of the poorest countries in …

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Le chinois Alibaba va investir 50 milliards d’euros dans l’IA et le cloud

Le géant chinois Alibaba a annoncé lundi investir 50 milliards d’euros dans l’intelligence artificielle (IA) et le cloud, quelques jours après une rencontre de bon augure entre son cofondateur Jack Ma et le président Xi Jinping.Le groupe basé à Hangzhou (est de la Chine) possède certaines des plateformes de commerce en ligne les plus utilisées du pays (notamment Taobao) et est l’un des mastodontes technologiques du géant asiatique.Les investisseurs se sont rués sur les actions de ces entreprises technologiques chinoises depuis début 2025. Alibaba a ainsi vu son titre s’envoler à son plus haut niveau depuis trois ans.Cette tendance s’est encore renforcée la semaine dernière, avec l’annonce par l’entreprise d’une forte croissance de son chiffre d’affaires trimestriel, un nouveau signe d’un retour en force du secteur après des années de morosité.Cependant, l’annonce de cet investissement a été accueillie froidement par les investisseurs: à Hong Kong, le titre Alibaba a reculé de 2,02%. Surtout, l’entreprise, qui est aussi cotée à New York, voyait son cours dévisser de 9,90% à Wall Street vers 16H50 GMT.”La principale conclusion est que les plans de dépenses ambitieux d’Alibaba pour l’exercice de 2025 suscitent une certaine inquiétude quant au fait que le résultat net de l’entreprise sera considérablement affecté cette année”, a écrit dans une note Patrick O’Hare, de Briefing.com.Alibaba prévoit d’investir “au moins 380 milliards de yuans (50 milliards d’euros) au cours des trois prochaines années pour faire progresser son infrastructure de cloud computing et d’IA”, a indiqué l’entreprise dans un communiqué.Cette stratégie vise à “renforcer l’engagement” du groupe “en faveur de l’innovation technologique à long terme” et “souligne l’accent mis par l’entreprise sur une croissance axée sur l’IA”, a-t-il précisé.Alibaba n’a toutefois pas détaillé comment ces 50 milliards d’euros seront répartis entre le cloud (informatique à distance) et l’intelligence artificielle.- Dépenses record -Cet investissement dépassera en tout cas le total des dépenses du groupe en matière d’IA et de cloud au cours de la dernière décennie, a indiqué l’entreprise.Cette annonce intervient après la participation la semaine dernière du cofondateur du groupe, Jack Ma, à une rare réunion entre le président chinois Xi Jinping et plusieurs figures du secteur privé, considérée comme un autre signal positif pour le secteur des technologies.Alibaba avait également annoncé quelques jours plus tard un chiffre d’affaires en hausse de 8% au troisième trimestre de son exercice décalé, plus élevé qu’attendu, à 280 milliards de yuans (36,8 milliards d’euros).Ces résultats “témoignent des avancées significatives de notre stratégie (centrée sur) +l’utilisateur d’abord, guidée par l’intelligence artificielle (IA)+ et de la reprise de la croissance dans notre coeur de métier”, s’était alors félicité Eddie Wu, PDG d’Alibaba.Le secteur technologique chinois avait été pendant plusieurs années, à partir de 2020, la cible des autorités, qui entendaient réguler une industrie autrefois peu réglementée. Une campagne qui avait fortement bousculé ces entreprises et les affaires d’Alibaba. – DeepSeek -Mais ces géants technologiques ont progressivement retrouvé des couleurs, notamment ces derniers mois. Ils sont également portés par l’optimisme des investisseurs face aux avancées chinoises en matière d’IA, avec le succès du robot conversationnel de la startup DeepSeek.Cette situation intervient au moment où la Chine tente désespérément de relancer la consommation intérieure, atone depuis la pandémie, sur fond de crise dans l’immobilier, de chômage élevé chez les jeunes et d’incertitude des ménages quant à l’avenir.Lors de sa rencontre avec les dirigeants du privé la semaine dernière, Xi Jinping a toutefois indiqué que les difficultés économiques actuelles étaient “surmontables”. Des propos interprétés comme un signe de soutien aux géants technologiques – qui ont un rôle important à jouer pour stimuler la consommation.Jack Ma n’est plus le dirigeant d’Alibaba, mais il conserverait une participation importante dans la société.Sa participation à la réunion avec Xi Jinping a été interprétée comme une forme de réhabilitation pour cette figure charismatique du monde des affaires, qui avait fait profil bas depuis 2020 après avoir tenu des propos critiquant ouvertement les régulateurs financiers. 

A Nouméa, Manuel Valls dévoile sa méthode pour sortir la Nouvelle-Calédonie de l’ornière

En déplacement en Nouvelle-Calédonie, le ministre des Outre-mer Manuel Valls a présenté lundi sa méthode et ses principes pour relancer le dialogue entre indépendantistes et non indépendantistes, avant des négociations sur l’avenir institutionnel du territoire qui doivent débuter mercredi.C’est déjà un premier succès: en organisant lundi une “plénière de restitutions et de méthode” au congrès de Nouvelle-Calédonie, Manuel Valls a réussi à rassembler autour d’une même table l’ensemble des forces politiques du territoire, malgré des mois de tensions et d’invectives.”Je pense que nous continuerons à discuter et à négocier ensemble, sous ce format, où toutes les formations acceptent de se parler entre elles et avec le gouvernement de la France”, a déclaré le ministre à l’issue de cette réunion, saluant “l’effort nécessaire” des participants tout en appelant chaque acteur à “prendre ses responsabilités”.L’ancien Premier ministre est arrivé samedi sur le territoire français du Pacifique sud, profondément meurtri par les émeutes de 2024 déclenchées par le projet gouvernemental de dégel du corps électoral calédonien qui ont fait 14 morts, causé plus de deux milliards d’euros de dégâts et laissé un territoire exsangue.Son objectif est de parvenir à un accord sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie et, au préalable, de rétablir le dialogue entre des communautés “fracturées”.Sur la forme, Manuel Valls a proposé trois axes de travail: le “lien avec la France”, englobant les questions d’autodétermination, de citoyenneté et du corps électoral, la “gouvernance” visant à clarifier les compétences des institutions locales et la définition d’un “nouveau contrat social”, avec un accent particulier sur la jeunesse.Mais le ministre a aussi posé des principes jugés indispensables: une “souveraineté avec la France”, la “protection de tous les habitants de la Nouvelle-Calédonie” et le respect de “la démocratie et l’état de droit”, a-t-il listé, évoquant aussi une Nouvelle-Calédonie “unie et indivisible”.- Calédoniens “épuisés” -Si les discussions de lundi se sont déroulées dans un climat jugé constructif, son arrivée à Nouméa, samedi, avait été plus mouvementée. Des militants non-indépendantistes et le député Nicolas Metzdorf l’avaient interpellé, lui reprochant une posture jugée trop conciliante avec les indépendantistes et un déni des référendums d’autodétermination de 2018, 2020 et 2021.Reste désormais le plus compliqué. Négocier et aboutir à “un accord, un compromis”, a poursuivi Manuel Valls, estimant que c’était aussi la demande des Calédoniens, “épuisés des atermoiements et des divisions”.Les négociations à proprement parler doivent débuter mercredi. À ce stade, un optimisme prudent domine. Le chef de la délégation de l’Union nationale pour l’indépendance (UNI), Jean-Pierre Djaiwé, s’est dit “très satisfait” de la méthode de Manuel Valls.”Ça ne va pas être facile, et il est difficile d’imaginer arriver à un accord d’ici à la fin de la semaine, mais tout le monde a envie de travailler et on peut peut-être arriver à un début de compromis”, a-t-il poursuivi.Même tonalité du côté de l’élu non-indépendantiste Philippe Dunoyer (Calédonie ensemble), estimant qu’il restait “plus de sujets de convergences que de divergences”, même si ces dernières sont majeures.Mais une inconnue demeure: le Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS), principal groupe indépendantiste, s’est dit satisfait de la méthode mais doit se réunir mardi avant de confirmer sa présence à la table des discussions.Les Loyalistes, le groupe de la cheffe de file non indépendantiste Sonia Backès, n’ont eux pas souhaité s’exprimer lundi soir.

A Nouméa, Manuel Valls dévoile sa méthode pour sortir la Nouvelle-Calédonie de l’ornière

En déplacement en Nouvelle-Calédonie, le ministre des Outre-mer Manuel Valls a présenté lundi sa méthode et ses principes pour relancer le dialogue entre indépendantistes et non indépendantistes, avant des négociations sur l’avenir institutionnel du territoire qui doivent débuter mercredi.C’est déjà un premier succès: en organisant lundi une “plénière de restitutions et de méthode” au congrès de Nouvelle-Calédonie, Manuel Valls a réussi à rassembler autour d’une même table l’ensemble des forces politiques du territoire, malgré des mois de tensions et d’invectives.”Je pense que nous continuerons à discuter et à négocier ensemble, sous ce format, où toutes les formations acceptent de se parler entre elles et avec le gouvernement de la France”, a déclaré le ministre à l’issue de cette réunion, saluant “l’effort nécessaire” des participants tout en appelant chaque acteur à “prendre ses responsabilités”.L’ancien Premier ministre est arrivé samedi sur le territoire français du Pacifique sud, profondément meurtri par les émeutes de 2024 déclenchées par le projet gouvernemental de dégel du corps électoral calédonien qui ont fait 14 morts, causé plus de deux milliards d’euros de dégâts et laissé un territoire exsangue.Son objectif est de parvenir à un accord sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie et, au préalable, de rétablir le dialogue entre des communautés “fracturées”.Sur la forme, Manuel Valls a proposé trois axes de travail: le “lien avec la France”, englobant les questions d’autodétermination, de citoyenneté et du corps électoral, la “gouvernance” visant à clarifier les compétences des institutions locales et la définition d’un “nouveau contrat social”, avec un accent particulier sur la jeunesse.Mais le ministre a aussi posé des principes jugés indispensables: une “souveraineté avec la France”, la “protection de tous les habitants de la Nouvelle-Calédonie” et le respect de “la démocratie et l’état de droit”, a-t-il listé, évoquant aussi une Nouvelle-Calédonie “unie et indivisible”.- Calédoniens “épuisés” -Si les discussions de lundi se sont déroulées dans un climat jugé constructif, son arrivée à Nouméa, samedi, avait été plus mouvementée. Des militants non-indépendantistes et le député Nicolas Metzdorf l’avaient interpellé, lui reprochant une posture jugée trop conciliante avec les indépendantistes et un déni des référendums d’autodétermination de 2018, 2020 et 2021.Reste désormais le plus compliqué. Négocier et aboutir à “un accord, un compromis”, a poursuivi Manuel Valls, estimant que c’était aussi la demande des Calédoniens, “épuisés des atermoiements et des divisions”.Les négociations à proprement parler doivent débuter mercredi. À ce stade, un optimisme prudent domine. Le chef de la délégation de l’Union nationale pour l’indépendance (UNI), Jean-Pierre Djaiwé, s’est dit “très satisfait” de la méthode de Manuel Valls.”Ça ne va pas être facile, et il est difficile d’imaginer arriver à un accord d’ici à la fin de la semaine, mais tout le monde a envie de travailler et on peut peut-être arriver à un début de compromis”, a-t-il poursuivi.Même tonalité du côté de l’élu non-indépendantiste Philippe Dunoyer (Calédonie ensemble), estimant qu’il restait “plus de sujets de convergences que de divergences”, même si ces dernières sont majeures.Mais une inconnue demeure: le Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS), principal groupe indépendantiste, s’est dit satisfait de la méthode mais doit se réunir mardi avant de confirmer sa présence à la table des discussions.Les Loyalistes, le groupe de la cheffe de file non indépendantiste Sonia Backès, n’ont eux pas souhaité s’exprimer lundi soir.

Macron plaide la cause de l’Ukraine face à Trump

Trois ans jour pour jour après l’invasion par la Russie, Emmanuel Macron tente lundi de jeter un pont sur le véritable gouffre qui s’est ouvert entre Donald Trump et les Européens à propos de la guerre en Ukraine.”Depuis trois ans l’Ukraine se bat avec un courage qui force le respect contre un agresseur, la Russie”, a écrit le président français dans un message publié sur le réseau social X, en ajoutant: “Notre soutien à l’Ukraine restera inébranlable. Je suis à Washington pour le rappeler et avancer avec le Président Trump et nos alliés.”Le président américain, lui, a estimé récemment que l’Ukraine était responsable de la guerre, tout en entamant un spectaculaire rapprochement avec Moscou.- ONU -En parallèle de la rencontre à Washington, les Américains et les Européens ont engagé un bras de fer à l’ONU autour de deux résolutions concurrentes sur la guerre en Ukraine.Les Etats-Unis ont fait savoir qu’ils n’accepteraient pas la moindre modification de leur texte, lequel appelle en trois paragraphes à mettre une “fin rapide” au conflit, sans faire mention de l’intégrité territoriale de l’Ukraine ni de l’invasion russe.Le président français a déjà participé lundi matin depuis la Maison Blanche, avec son homologue américain, à une visioconférence des dirigeants du G7 (France, Etats-Unis, Royaume-Uni, Canada, Japon, Allemagne, Italie).En quittant les lieux à pied, il a assuré avoir été reçu de manière “très amicale”.Le président français veut présenter au milliardaire républicain des “propositions d’action” pour conjurer la “menace russe” en Europe et garantir une “paix durable” qui ne vire pas au diktat pour les UkrainiensIl sera reçu de manière solennelle à la Maison Blanche à 12H00 (17H00 GMT) pour un entretien en tête-à-tête, suivi d’un déjeuner et d’une conférence de presse conjointe prévue à 14H00 (19H00 GMT).A voir si Emmanuel Macron et Donald Trump échangeront alors l’une de ces poignées de main prolongées et très vigoureuses qui ont fait la joie des médias lors de précédentes entrevues. – “Résistance” -Plusieurs dirigeants étrangers se sont eux réunis lundi dans la capitale ukrainienne pour manifester leur solidarité aux côtés de Volodymyr Zelensky, lequel a salué “trois ans de résistance”.Rompant avec la politique de soutien massif à Kiev de son prédécesseur Joe Biden, Donald Trump a décidé que son interlocuteur privilégié serait le président russe Vladimir Poutine, tout en accablant le chef d’Etat ukrainien.Trois ans après avoir tenté, en vain, de dissuader Vladimir Poutine de passer à l’attaque, Emmanuel Macron se lance auprès du président américain dans une mission tout aussi incertaine. Il vient à Washington en porte-parole des Européens, membres de l’UE ou de l’Otan, après avoir échangé avec la quasi-totalité de leurs dirigeants.Emmanuel Macron veut convaincre son homologue américain, qui n’a jamais caché sa fascination pour les dirigeants autoritaires, que la Russie constitue une “menace existentielle” et que Vladimir Poutine “ne respectera pas” forcément un cessez-le-feu.- Psychologie -Le président français cherchera le bon registre psychologique face à un interlocuteur qui applique aux affaires diplomatiques les méthodes brutales de l’homme d’affaires qu’il fut, et qui rejette en bloc toute politique étrangère guidée par la défense des valeurs démocratiques.Emmanuel Macron s’est en particulier coordonné avec le Premier ministre britannique Keir Starmer, attendu à son tour jeudi à Washington.Londres et Paris travaillent sur le déploiement d’une force européenne en Ukraine, une fois un accord de paix conclu, afin de dissuader la Russie d’attaquer une nouvelle fois.Les deux capitales espèrent en contrepartie de “solides garanties de sécurité” américaines.Au-delà de l’Ukraine, tout l’équilibre transatlantique échafaudé depuis la fin de la Seconde guerre mondiale est menacé par le retour au pouvoir de Donald Trump, en matière de défense comme d’échanges commerciaux.Alors que le président américain brandit la menace de droits de douane très lourds à tout-va, les Européens se disent prêts à riposter. “Entre alliés, on ne peut pas faire souffrir l’autre avec des tarifs” douaniers, a averti Emmanuel Macron samedi.

China’s Alibaba to invest $50 bn in AI, cloud computing

Chinese tech giant Alibaba said Monday it will spend more than $50 billion on artificial intelligence and cloud computing over the next three years, a week after co-founder Jack Ma was seen meeting President Xi Jinping.Investors have piled into Chinese technology stocks since the start of the year, with Alibaba — which runs some of the country’s biggest online shopping platforms — seeing its shares soar to three-year highs.But shares of the e-commerce behemoth nosedived in New York after the big investment push raised worries that the spending would dent profitability.”The main takeaway is that Alibaba’s ambitious spending plans for fiscal 2025 are creating some anxiety that the company’s bottom-line will take a sizeable hit this year, negating the momentum that it has garnered,” said a note from Briefing.com.Near 16:35 GMT on Monday, shares of Alibaba were down more than nine percent.Alibaba plans to “invest at least 380 billion yuan ($53 billion) over the next three years to advance its cloud computing and AI infrastructure”, a company statement said.The firm said its strategy was aimed at “reinforcing (Alibaba’s) commitment to long-term technological innovation… (and) underscores the company’s focus on AI-driven growth”.The statement did not detail how the company would allocate the funds or what specific projects would be supported.It did add that the investment would exceed its total AI and cloud spending over the past decade.Alibaba last week reported an eight percent bump in revenue for the three months through December, beating estimates to reach 280 billion yuan — and triggering a 14 percent surge in its Hong Kong shares on Friday.CEO Eddie Wu said last week that the quarterly results “demonstrated substantial progress in (Alibaba’s) ‘user-first, AI-driven’ strategies and the re-accelerated growth of our core businesses”.The company and its industry peers endured years of dampened investor confidence after Beijing launched an aggressive regulatory crackdown on the tech sector in 2020.But they have been riding higher in recent months, buoyed by the launch of a chatbot by Chinese startup DeepSeek that has upended the AI industry.The turnaround comes as the world’s second-largest economy continues to battle sluggish consumption and persistent woes in the property sector.At a rare meeting with business luminaries last week, Xi hailed the private sector and said the current economic problems were “surmountable” — a move widely interpreted as a show of support for big tech.Co-founder Ma remains an influential figure despite no longer being an Alibaba executive and shunning the limelight since authorities brought down affiliate Ant Group’s high-stakes IPO in 2020.His inclusion in the meeting hinted at the billionaire magnate’s potential public rehabilitation following the tangle with regulators.