Wall Street termine en hausse, record du S&P 500

La Bourse de New York a terminé dans le vert jeudi, satisfaite de la première vague de résultats trimestriels, l’indice élargi S&P 500 atteignant un nouveau record en clôture.Le Dow Jones a gagné 0,92% et l’indice Nasdaq, à coloration technologique, a grappillé 0,22%.L’indice élargi S&P 500 a lui progressé de 0,53% pour culminer à 6.118,71, son record en clôture. Au cours de la journée, il avait aussi établi un nouveau plus haut en séance.”Moins d’un quart des entreprises de l’indice ont publié leurs résultats mais il est encourageant de constater que jusqu’à présent le message a été celui d’une consommation toujours forte et d’une amélioration des marges”, notamment dans le secteur financier, note auprès de l’AFP Angelo Kourkafas, d’Edward Jones.Parmi les valeurs en hausse, le groupe GE Aerospace, né de la scission début avril du conglomérat General Electric, a bondi (+6,71%), profitant de la publication jeudi de résultats au-dessus des attentes pour le quatrième trimestre 2024, grâce à la maintenance et aux pièces détachées, et de commandes en forte hausse.D’octobre à décembre, le chiffre d’affaires du groupe a progressé de 14% à 10,81 milliards de dollars. Le bénéfice net a lui bondi de 37% à 2,29 milliards de dollars, là encore dépassant les attentes des analystes.Les investisseurs restent aussi en positions d’attente “avant deux catalyseurs susceptibles de déterminer la direction du marché la semaine prochaine”, estime Angelo Kourkafas.Quatre des “Sept Magnifiques”, le surnom donné aux grands noms du secteur technologique, publieront notamment leurs résultats, mercredi pour Meta, Tesla et Microsoft, et jeudi pour Apple.De plus, les 28 et 29 janvier prochains, se tiendra une nouvelle réunion de la Banque centrale américaine (Fed).La grande majorité des acteurs du marché prévoient un maintien des taux à leur niveau actuel, compris entre 4,25% et 4,50%, selon les données rassemblées par l’outil de veille du groupe CME, FedWatch.Jeudi, Donald Trump a réitéré ses menaces envers les grands partenaires commerciaux de hausses des droits de douane et d’un protectionnisme accru. Il a également appelé l’Arabie Saoudite et l’Opep à réduire les prix du pétrole.”Les marchés (d’actions) n’ont pas vraiment évolué à la suite de toutes ces déclarations”, souligne Angleo Kourkafas. Selon l’analyste, “il y a aussi un certain soulagement que nous n’ayons pas vu d’annonces sur les droits de douane dès le premier jour”, qui représentent pour le moment “plus une menace qu’un acte”.Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans s’établissait à 4,64% contre 4,61% la veille en clôture. Ailleurs à la cote, la compagnie aérienne American Airlines a chuté (-8,01%) après avoir publié des résultats supérieurs aux attentes pour le quatrième trimestre 2024, mais les investisseurs ont retenu ses prévisions, jugées décevantes.Entre octobre et décembre, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 13,66 milliards de dollars (+4,6% sur un an) et un bénéfice net de 590 millions, contre 19 millions un an plus tôt.L’éditeur de jeux vidéos Electronic Arts suivait la même tendance (-16,70%), plombé par la réduction de ses perspectives et des ventes en berne pour son titre phare EA SPORTS FC 2025.Moderna (+10,10%) profite encore de l’engouement suscité par l’attribution de 590 millions de dollars de financements par le ministère de la santé américain (HHS) pour développer des vaccins à ARN messager (ARNm) contre les pandémies de grippe, alors que les craintes autour de la grippe aviaire s’accentuent.

Dans le Val-de-Marne, une municipale anticipée en forme de ballon d’essai pour les Insoumis

“Vous êtes au courant qu’il y a des élections municipales bientôt?”. Tract à la main, Louis Boyard tente de convaincre les habitants de Villeneuve-Saint-Georges, dans le Val-de-Marne, de l’élire maire de la ville. Un scrutin anticipé qui sera un vrai test pour la stratégie de LFI.Au second tour des législatives de 2024, le jeune député LFI a fait un score de 61% dans cette ville, où la préfecture a décidé en décembre d’organiser ce dimanche et le 2 février une municipale après de multiples scandales politiques locaux.  De quoi donner des espoirs à Louis Boyard, qui conduit une liste dont il vante la mixité, représentative de la ville et de ses quartiers populaires.Sur le papier, Villeneuve-Saint-Georges est un terreau fertile pour que poussent les velléités municipales des Insoumis: c’est la ville la plus défavorisée (avec un taux de pauvreté de 34%) et la plus jeune de ce département de banlieue parisienne. Parfait pour le mouvement de gauche radicale, qui concentre sa stratégie électorale sur la jeunesse et les quartiers populaires. Samedi dernier, entouré de ses militants, Louis Boyard faisait du porte-à-porte dans les quartiers nord de la ville, sous le ballet incessant des avions en phase d’atterrissage à l’aéroport voisin d’Orly . Dans un HLM, l’ancien syndicaliste lycéen et chroniqueur de l’émission “Touche pas à mon poste” toque à la porte de Zhaira, 45 ans. Cette mère de famille travaille dans une école de la ville, mais ne connaît pas Louis Boyard. Ce dernier attire son attention sur une photo sur son tract: celle de Jean-Luc Mélenchon. “Je l’aime bien lui”, sourit Zhaira.Le fondateur de LFI est même venu prêter main forte jeudi soir au jeune député, en tenant un meeting avec lui à trois jours du premier tour. Devant les militants, il a vanté les mérites de la “nouvelle France”, la France métissée des descendants d’immigrés, et a loué la force antiraciste des quartiers populaires.Le triple candidat à la présidentielle a également assumé de lier “la bataille locale à la bataille nationale et à la bataille mondiale”.”La stratégie des Insoumis, c’est de nationaliser les enjeux, et nous c’est de les localiser. Mais les gens ont besoin d’un maire, pas d’un influenceur”, persifle en retour un responsable communiste.Car Louis Boyard ne conduit pas la seule liste de gauche dans cette élection. Il est notamment opposé à une liste d’union, composée de socialistes, communistes et écologistes.- “Le cas chimiquement pur” – “On a fait une liste d’union, on a tendu la main aux Insoumis et on continue de la tendre”, indique à l’AFP Daniel Henry, le candidat PCF à la tête de cette liste. Les communistes peuvent revendiquer une légitimité historique à diriger cette ville, marquée par son fort héritage cheminot: ils y ont contrôlé la mairie plus de 30 ans depuis la Seconde Guerre mondiale, dont récemment entre 2008 et 2020. “D’accord, les communistes ont dirigé la ville il y a 15 ans, mais ils y ont fait 3% aux européennes”, quand les Insoumis ont fait un score de 39%, répond Manuel Bompard. Le coordinateur national de LFI qualifie même la situation politique à Villeneuve de “cas chimiquement pur”: à savoir ces villes anciennement communistes de la “ceinture rouge” de banlieue parisienne où les Insoumis ont fait des très bons scores aux dernières élections, leur donnant ainsi des ambitions pour les prochaines municipales.”Dans le contexte politique actuel, si vous renversez la table, si vous élisez cette liste, alors vous ouvrez un chemin”, a prévenu jeudi soir Jean-Luc Mélenchon. Car en 2026, La France insoumise, qui manque cruellement d’élus locaux, entend gagner un bon nombre de municipalités.En cas de victoire de Louis Boyard, Villeneuve-Saint-Georges avec ses 35.000 habitants deviendrait ainsi la plus grande commune à hisser le drapeau LFI.Mais comme pour toute élection partielle, et alors que le candidat LFI Lyes Louffok a connu une sévère défaite dans une législative la semaine dernière, “il faut donner aux gens une raison de se mobiliser”, prévient Manuel Bompard.Alors, sur le terrain, les Insoumis reproduisent leurs recettes qui leur ont valu de récents succès électoraux dans les grandes métropoles et leurs banlieues. “Villeneuve Saint-Georges sera la ville qui s’est engagée pour la Palestine en 2025”, a ainsi promis Louis Boyard en meeting.

US lawmakers advance forest management bill as fires scorch LA

Legislation to reduce the impact of increasingly devastating forest fires on US federal land passed the House of Representatives on Thursday as firefighters battled to tame the latest in a series of blazes threatening southern California.One of the first bills to pass the lower chamber of Congress in Donald Trump’s presidency, the Fix Our Forests Act would increase the pace and scale of forest management projects by speeding up environmental reviews, deterring frivolous lawsuits.It was reintroduced after passing the House of Representatives last September with overwhelming bipartisan support but did not make it through the Senate, and will need to compete for floor space in the upper chamber before it can be signed into law.It passed the House comfortably in a 279-141 vote but environmental groups said the bill had been “misleadingly” named and would open public lands to massive logging projects under the guise of preventing wildfires. “This is nothing more than a bill of goods that will do little of anything to combat fires and instead plays favorites with the timber industry which is hungry to consume more of our forests — removing large fire-resilient trees and devastating the lands and species which call them home,” said Robert Dewey, vice president of government relations at Defenders of Wildlife.The group said the bill would remove science from land management decisions and weaken protections for endangered species. The vote came with the greater Los Angeles area on edge after two enormous fires tore through America’s second largest metropolis, killing more than two dozen people and wreaking billions of dollars of devastation.Firefighters on Thursday were trying to tame a new blaze in Castaic, 35 miles (56 kilometers) north of Los Angeles, that forced 31,000 people to flee their homes.Republican House Speaker Mike Johnson blasted Democratic leaders in Los Angeles and California for having “mismanaged virtually every aspect” of the wildfires, leaving a reservoir empty and allowing forest debris to pile up near homes.”They assumed the risk because they advanced their radical political agenda, and now people are paying a heavy price for that,” he told reporters.”We think that needs to be taken into account going forward, but the bipartisan Fix our Forest Act will do what the governor of California would not do, and that is restore the health of our forests and make communities more resilient to wildfires.”

Vie chère en outre-mer, soignants à l’hôpital, repas à un euro pour les étudiants: carton plein pour le PS à l’Assemblée

Le PS a engrangé les victoires jeudi à l’Assemblée, voyant trois de ses textes adoptés à l’occasion de sa “niche parlementaire”, occasion pour ses députés de montrer leur “utilité” et leur capacité à dégager des majorités, en bénéficiant souvent de l’abstention des macronistes.Le premier texte vise à lutter contre la vie chère en outre-mer, le deuxième instaure des ratios de soignants à l’hôpital, le troisième entend généraliser les repas à un euro dans les restaurants universitaires pour tous les étudiants.De manière emblématique ce troisième texte a été adopté avec une très large majorité, deux ans après qu’une initiative quasiment identique eut été rejetée en raison de la mobilisation des macronistes. Cette fois-ci, ces derniers se sont pour la plupart abstenus, malgré leurs réticences, dans un contexte où le gouvernement cherche à amadouer les socialistes et à obtenir qu’ils ne censurent pas le gouvernement de François Bayrou, à l’occasion de l’examen du budget.Cela n’a pas empêché le ministre chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Philippe Baptiste de marquer son désaccord: “Je crois en la justice d’un système où chacun contribue en fonction de ses moyens”, a-t-il affirmé, pointant aussi une “perte de recettes considérables” pour le réseau des Crous, estimé à 50 millions d’euros.Plus tôt dans la journée, les socialistes avaient fait voter un texte qui propose d’instaurer progressivement dans les hôpitaux un nombre minimal de soignants par patient et par service.Il s’agit de répondre à la “souffrance” de l’hôpital public, a expliqué le rapporteur Guillaume Garot (PS), soulignant que les ratios ne seraient appliqués que très progressivement – ceci afin d’éviter que, faute de personnel, des services hospitaliers ne soient contraints de fermer, ce qui serait contraire à l’effet recherché.Les élus de la droite et du centre ont salué une “intention louable”, mais déploré une “fausse bonne idée”: “fixer des seuils minimaux ne répondra jamais à la pénurie actuelle de soignants”, a ainsi estimé Jean Moulliere (Horizons). Après avoir tenté, en vain, de l’amender, ils se sont finalement, pour la plupart, abstenus. Le texte, voté dans les mêmes termes qu’au Sénat, peut donc entrer en vigueur.- Un retour… d’ascenseur ? -Dans la matinée, l’Assemblée avait voté une première proposition socialiste, présentée par Béatrice Bellay (PS, Martinique) pour lutter contre la vie chère en outre-mer. Le texte permet le plafonnement par l’État du prix d’un panier de biens de première nécessité – pour le ramener au niveau constaté en métropole -, s’attaque aux monopoles et autres oligopoles, ainsi qu’à la toute-puissance de la grande distribution.Là aussi, les députés du “socle commun” ont préféré s’abstenir.Le ministre des Outre-mer, Manuel Valls, a reconnu que les écarts de prix d’au moins 30% entre la métropole et les outre-mer posaient un “défi à la cohésion sociale”. Mais le gouvernement, au nom de la “liberté d’entreprendre”, a tenté de s’opposer à une disposition interdisant aux grands groupes de distribution de détenir plus de 25% de parts de marché. En vain: les députés ont maintenu cet article. Au final, M. Valls a néanmoins “salué” l’adoption du texte, “un premier pas nécessaire”, selon lui. Avant que leur “niche” ne se referme, jeudi soir à minuit, les socialistes espéraient encore pouvoir faire adopter une autre de leurs propositions, visant à mettre en place un dispositif de lutte contre les pannes d’ascenseurs. Les autres textes proposés ne devraient pas pourvoir être votés avant l’heure fatidique.Après avoir renoncé la semaine dernière à censurer le gouvernement Bayrou – dont ils espèrent encore obtenir des concessions sur le budget – les élus PS entendent marquer des points: “nous restons dans l’opposition, évidemment, mais nous montrons notre capacité à gagner des votes, à faire avancer des dossiers”, indique une source au groupe. Le chef des élus PS, Boris Vallaud, n’a pas caché attendre “sur certains textes, un soutien” de la part du gouvernement et des élus du centre et de la droite.Quant aux élus du Rassemblement national, ils avaient annoncé leur intention de voter “comme d’habitude ce qui va dans le bon sens, celui de l’intérêt de la France et des Français”. En l’occurrence, ils ont approuvé le texte sur les prix en outre-mer et celui sur les repas à un euro, mais se sont abstenus sur les ratios de soignants.

Inondations, avaries, vétusté: le Louvre mal en point, alerte sa présidente

Infiltrations d’eau, problèmes de température pour la conservation des Å“uvres… Laurence des Cars, présidente-directrice du musée du Louvre à Paris, tire la sonnette d’alarme sur la vétusté du plus grand musée du monde, espérant obtenir un soutien financier adéquat.Dans une note du 13 janvier adressée à la ministre de la Culture, Rachida Dati, révélée par le quotidien Le Parisien et que l’AFP a pu consulter, la dirigeante déplore “la multiplication d’avaries dans des espaces parfois très dégradés”, “l’obsolescence (des) équipements techniques”, ainsi que “d’inquiétantes variations de températures mettant en danger l’état de conservation des Å“uvres”.”C’est mon devoir d’alerter en tant que présidente sur ces questions et je l’ai déjà fait à de nombreuses reprises”, a-t-elle confié à quelques journalistes jeudi, en marge de la présentation d’une nouvelle exposition.Si la salle qui abrite La Joconde, admirée chaque jour par environ 20.000 visiteurs, n’est pas touchée par les avaries, ce n’est pas le cas d’autres parties du bâtiment dans l’aile Sully (côté Est), a confirmé à l’AFP une source proche du dossier. Ce vaste espace, qui se déploie sur quatre niveaux, abrite notamment des chefs-d’Å“uvre de Chardin et Watteau.- Salle inondée -En novembre 2023, une exposition de dessins de Claude Gillot avait dû être fermée et déplacée au bout de quelques jours en raison d’une inondation dans la salle de l’Horloge, selon le musée. D’autres fermetures temporaires de salles sont passées plus inaperçues.Interrogé par l’AFP, l’Élysée a indiqué que le président de la République Emmanuel Macron avait été “alerté” et qu’il avait “échangé à plusieurs reprises avec la ministre et la direction du musée”. Il “va s’exprimer prochainement”, a ajouté une source proche du dossier.Dans sa note, Laurence des Cars évoque aussi la pyramide de verre, inaugurée en 1988 et “structurellement dépassée” dans un édifice conçu pour accueillir quatre millions de visiteurs par an mais qui en a accueilli près de neuf millions en 2024 (dont près de 80% de touristes étrangers) et dix millions avant la crise du Covid.Autres griefs: le manque d’espaces de détente et de restauration, ainsi que des sanitaires en deçà des standards internationaux.Le musée est “loin d’être à la hauteur de son rayonnement universel”, a déploré auprès de l’AFP Christian Galani, membre du bureau national du syndicat CGT Culture, dont il est un représentant au Louvre.Selon lui, “il ne se passe pas un jour sans qu’on constate la dégradation du bâtiment, avec de la peinture qui s’effrite, des salles, réserves et espaces de travail parfois inondés, des pannes d’électricité et des retards de paiement des prestataires faute de budget”.- Températures -“Faute d’effectifs, des salles sont régulièrement fermées et les conditions de travail des agents se dégradent avec des températures avoisinant les 10-12 degrés parfois en hiver, et plus de 30 degrés en été”, a affirmé M. Galani, dénonçant la suppression de “plus de 200 emplois en dix ans”.Au moins “100 millions d’euros d’investissements seraient nécessaires, notamment pour des travaux de restauration prioritaires, dont seulement 26 millions sont assurés en 2024, le reste devant s’étaler jusqu’en 2032, faute de budget”, a indiqué à l’AFP une autre source proche du dossier.En 2024, le Louvre a bénéficié de 96 millions d’euros de subvention de l’État, selon le ministère de la Culture, en baisse d’après les chiffres transmis par le musée (103 millions en 2023 et 111 millions en 2022).En 2023, il a réalisé 161 millions d’euros de recettes en propre (contre 141 millions en 2022) grâce à la billetterie, le mécénat et la location de ses espaces. S’y ajoutent 83 millions d’euros de recettes provenant de sa licence de marque, dont le Louvre Abu Dhabi. Tous les chiffres pour 2024 n’ont pas encore été rendus publics.Comme beaucoup d’institutions publiques, le Louvre mise de plus en plus sur ses ressources propres, avec une privatisation accrue de ses espaces, y compris la salle des États (qui abrite la Joconde), et cherche à multiplier celles issues du mécénat.Le 4 mars, le musée organisera le dîner annuel de ses mécènes visant à lever des fonds, à l’instar du gala du MET à New York, avec, espère-t-il, quantité de célébrités internationales, dont les égéries de grandes maisons de couture.La ministre de la Culture, interrogée par la presse à Paris, a aussi évoqué son projet d’augmentation des prix pour les touristes non européens. “J’ai souhaité une politique tarifaire différenciée”, a-t-elle indiqué, avec pour objectif une entrée en vigueur au 1er janvier 2026.

Gaza hostage families conflicted over those not on release list

The families of Israeli hostages held in Gaza are trapped in limbo, two days before the second prisoner exchange of the Israel-Hamas ceasefire, with many having relatives both on the list to be freed and those who aren’t. Among them is Silvia Cunio, an Argentine-Israeli from the Nir Oz kibbutz community. She has two sons in captivity, one of whom was taken along with his partner Arbel Yehud.She is on the list — but the Cunio brothers, David and Ariel, are not. They are among the 91 hostages taken captive during Hamas’s October 7, 2023, attack and still held in the Gaza Strip. Of that number, 34 are dead according to the Israeli military. The ceasefire’s 42-day first phase began on Sunday with the release of three women hostages. A total of 33 captives are to be exchanged during the initial phase in return for around 1,900 Palestinian prisoners held in Israeli jails.Standing in front of the office of Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu in Jerusalem, Cunio demanded that the ceasefire deal continue beyond the first phase to completion so she could see her sons again.  “I came here to say that I continue to fight for my children… to demand that they stop the war and don’t stop fighting for my children”, she said, wearing a T-shirt with their image on it. Cunio presented herself as an untrammelled optimist, saying that her sons “will come back in good health. That is my hope and it is what keeps me going”.Whenever she appears on TV, Cunio addresses her sons directly, just in case they might hear her. – ‘Waiting for you’ -“David, my darling, Ariel… I am here, I am fighting, I am doing everything I can. We love you. Be strong. We are here waiting for you.”Another hostage relative, Sharon Sharabi, has two brothers Eli and Yossi in Gaza. Eli is presumed alive. The Israeli military said early last year that Yossi was dead.As a man over 50, Eli Sharabi is on the list of 33 to be freed, alongside women, children and hostages who are ill or injured. The release of the remaining 61 people taken by Palestinian militants is dependent on further negotiations.”As far as we know, Eli is alive. We have not received any statement from the security forces or the (military) confirming that Eli is no longer alive. So we want to maintain this optimism and pray that we will see him on his feet very soon,” said Sharabi.Moved by the possibility, he allowed himself to imagine a reunion between his nearly octogenarian mother and his brother.Yet, within moments, anxiety intruded. If his brother Eli returns, Sharon Sharabi will have to tell him that his wife and two daughters were killed on October 7, 2023, and that their brother Yossi died in captivity. Yossi and Eli were taken captive from Beeri, a kibbutz community where Eli’s wife and teenage daughters were found dead in their home.- ‘They cut me in half’ -Itzik Horn, 72, also an Argentine-Israeli, has similar contrasting emotions. He hopes for the release of his son Yair, 46, who is on the list of 33 because of his diabetes.But there is also the pain of his other son, Eitan, 38, remaining in Gaza.”They cut me in half. This is an impossible situation. One son might be released, and the other one isn’t,” Horn said. Eitan was visiting his older brother in Nir Oz on October 7, when militants took the two of them hostage. The kibbutz, less than three kilometres (two miles) from the Gaza border, was hit extremely hard during the Hamas attack. More than 30 people were killed in Nir Oz and 70 taken hostage, with 25 still in the Gaza Strip. Horn was angry, insisting that “everyone has to return, including the bodies”.He admitted that dark humour helped him cope with the pain. “Yair inherited his diabetes from me and he was always mad at me (for it). Now, if he’s freed first because of his illness, he’ll be able to thank me,” he joked. Asked what he would do if, after the first phase of the ceasefire the war resumed, Horn said: “I’m going to burn the country down… because that’s like signing their death sentence.”

Les pompiers progressent contre le nouvel incendie près de Los Angeles

Après avoir lutté toute la nuit contre un nouveau violent incendie près de Los Angeles, les pompiers semblent prendre le dessus sur les flammes jeudi, malgré des vents d’une force inquiétante dans la région.Plus de 4.000 soldats du feu, assistés d’avions et de bulldozers, luttent actuellement dans les environs du lac Castaic, à une cinquantaine de kilomètres au nord de la mégapole américaine.Des ordres d’évacuation ont été émis à l’attention de plus de 31.000 personnes. De quoi mettre les nerfs des habitants à rude épreuve, au moment où Los Angeles se remet à peine d’incendies qui se sont déclarés début janvier et ont défiguré une partie de la ville, tuant près d’une trentaine de personnes.La propagation de ce nouveau feu, qui s’est déclenché mercredi, a considérablement ralenti pendant la nuit. L’incendie est contenu à 14%, selon les pompiers.Les vents violents qui ont nourri sa croissance explosive dans les premières heures doivent se poursuivre jeudi, avec des rafales atteignant 80 km/h, selon Bryan Lewis, des services météorologiques américains (NWS).La région reste “super sèche” et les conditions sont “toujours dangereuses”, a-t-il expliqué à l’AFP. Mais vendredi, “en fin de matinée ou d’après-midi, le vent devrait être bien meilleur” et baisser selon lui.- Pluie attendue -Le sud de la Californie manque cruellement de précipitations depuis huit mois, ce qui a transformé la région en poudrière. Dans ce contexte, la pluie attendue ce week-end sera accueillie avec soulagement.”Cela va nous aider à court terme”, a estimé M. Lewis. Mais selon lui, d’autres épisodes pluvieux seront nécessaires “pour vraiment sortir de cette saison des incendies”.Les scientifiques rappellent régulièrement que le changement climatique augmente la fréquence et l’intensité des événements extrêmes, qu’il s’agisse de tempêtes ou de sécheresses.Frappée par des incendies en plein mois de janvier, Los Angeles se prépare désormais, avec la pluie, à d’éventuelles coulées de boues et glissements de terrain dans les zones dévastées par le feu, remplies de déchets toxiques calcinés.Dans le comté de Los Angeles, des ouvriers ont préparé des sacs de sable, du gravier et des barrières en béton qui pourront être déployés en cas de fortes pluies. “Sans végétation pour ancrer le sol, les fortes précipitations peuvent entraîner des coulées de débris soudaines et rapides, qui peuvent détruire des maisons, bloquer des routes et poser de graves risques pour la vie et les biens”, a averti le gouverneur de Californie, Gavin Newsom.Le démocrate a assuré que ses services travaillent “en étroite collaboration” avec les partenaires locaux “pour empêcher les eaux de ruissellement toxiques de pénétrer dans les cours d’eau”.Investi lundi, Donald Trump doit se rendre à Los Angeles vendredi pour constater les dégâts. Le milliardaire républicain doit rencontrer des pompiers et des personnes touchées par les incendies, selon les autorités.Cette visite sera scrutée de près par les habitants et les autorités locales, car le tribun a menacé de couper les aides fédérales reçues par la Californie pour la lutte anti-incendies.